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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 17.07.2024 à 09:24

Succédant à Christophe Michalak, Richard-Daniel Boisson, 60 ans, vient d’être nommé par décret en date du 10 juillet dernier, par le président de la République, sous-préfet de La Tour-du-Pin.

Né à Tours, après des études supérieures à l’École normale des Fondettes (Indre-et-Loire), il commence sa carrière comme enseignant du premier degré à Tours (1989). Il évolue comme conseiller pédagogique chargé d’inspection des personnels, à Mayotte. En 1999, il devient inspecteur de l’Éducation nationale, une fonction qu’il occupera jusqu’en 2008, d’abord à Saint-Amand-Montrond (Cher), puis à Mayotte, à Cervioni (Corse) et enfin Drancy (Seine-Saint-Denis). En 2008, il rejoint le corps préfectoral en tant que sous-préfet, chargé de mission auprès du préfet du Bas-Rhin. En 2010, il est nommé sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de la région Réunion. En 2012, il devient sous-préfet d’Autun (Saône-et-Loire). En 2014, Richard-Daniel Boisson est nommé secrétaire général de la préfecture du Territoire de Belfort. En 2015, il rejoint l’Eure, en tant que sous-préfet des Andelys. En 2017, il devient sous-préfet de Fougères-Vitré (Ille-et-Vilaine). En 2019, Richard-Daniel Boisson est nommé sous-préfet de Thonon-les-Bains, avant d’occuper le même poste en Meurthe-et-Moselle, à Val-de-Briey, à partir de 2022. Un poste qu’il vient donc de quitter pour rejoindre l’Isère.

L’article Richard-Daniel Boisson est le nouveau sous-préfet de La Tour-du-Pin est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 11.07.2024 à 13:19

Avec six députés du Nouveau Front populaire, trois du Rassemblement national et alliés, un issu des Républicains, l’Isère a confirmé six élus sortants et a désigné quatre nouveaux représentants. Voici leurs portraits et leurs ambitions pour cette nouvelle législature.

1re circonscription

Hugo Prévost fait tomber l’ancien ministre macroniste Olivier Véran

Pour un peu plus de 1 300 voix, Hugo Prévost a renversé Olivier Véran. Le candidat de La France insoumise, investi par le Nouveau Front populaire (NPF), a en effet obtenu 42,35 % des voix, face au candidat de la majorité présidentielle et ancien ministre de la Santé, qui était député de la 1re circonscription de l’Isère depuis douze ans (40,24 %). Dans cette triangulaire, Alexandre Lacroix (Union « Ciotti-RN ») a quant à lui récolté 17,41 % des voix. « C’est une formidable lueur d’espoir pour toutes les Françaises et tous les Français. L’extrême droite ne sera pas au pouvoir, ce qui n’était pas dit il y a trois semaines. C’est une défaite pour le camp macroniste et surtout une grande victoire pour le Nouveau Front populaire. On va pouvoir enfin s’atteler à gouverner ce pays, à changer la vie avec le Smic à 1 600 euros, l’abrogation de la réforme des retraites, la mise en place de la bifurcation écologique dans notre pays… », assurait Hugo Prévost le soir de sa victoire, « heureux », tout en ayant « une pensée pour mon arrière-grand-père qui est arrivé sur le sol français, fuyant Franco parce que militant du Front populaire ».

Hugo Prévost. © Erich Zann

Éducation et économie

Malgré son inexpérience politique, le nouveau député âgé de 24 ans, qui est né et a grandi à Grenoble, met en avant son engagement syndical et associatif depuis dix ans. Cet étudiant qui termine son master d’économie a ainsi été porte-parole de l’Union étudiante et président de Génération précarité, une association étudiante grenobloise qui lutte contre la précarité chez les jeunes. S’il est encore trop tôt pour savoir dans quelle commission il siégera à l’Assemblée, Hugo Prévost revendique « une certaine expertise sur l’éducation et l’économie ». Il ne semble pas inquiet de l’absence de majorité absolue pour le NFP : « Il y a un certain nombre de choses qu’on peut faire par décret. Nous souhaitons aussi remettre en place des grands débats à l’Assemblée, ce que les macronistes n’ont pas fait depuis quelques années. C’est l’Assemblée qui va être souveraine, par exemple pour le texte concernant la fin de vie, sur lequel il me semble qu’il y a un consensus. Le deuxième enjeu est la transition écologique. Pour cela, il faut commencer par la rénovation thermique des bâtiments publics. J’attends que la droite s’oppose à ce que nous dopions les carnets de commandes des filières du BTP… »

2e circonscription

Cyrielle Chatelain réélue haut la main face au Rassemblement national

Largement réélue dans la 2e circonscription de l’Isère avec 62,07 % des voix (contre 37,93 % pour le candidat du Rassemblement national Édouard Robert), la députée sortante et candidate écologiste du Nouveau Front populaire Cyrielle Chatelain avoue être « vraiment émue, parce que c’est une réélection qui envoie un message très clair : on ne veut pas du Rassemblement national à l’Assemblée. Au premier tour, il y avait déjà un score d’adhésion fort au Nouveau Front populaire, mais là, c’est le choix de la République contre l’extrême droite ». Militante écologiste depuis ses 18 ans, Cyrielle Chatelain ressent aussi « un immense soulagement de voir que le Rassemblement national est beaucoup plus bas qu’envisagé. Et c’est une très bonne surprise que le Nouveau Front populaire soit la première force politique au soir du second tour ».

Cyrielle Chatelain. © DR

Présidente du groupe écologiste

Avant d’être élue députée en 2022, Cyrielle Chatelain, âgée de 37 ans, a été conseillère technique au cabinet des Métropoles de Grenoble, puis de Lyon. Elle a aussi travaillé dans le secteur du logement social. Déjà présente à Paris au soir du second tour, celle qui était présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale et qui souhaite poursuivre cette mission, participe aux discussions pour l’organisation et la composition du nouveau gouvernement. « Nous sommes dans une situation politique inédite. Le Nouveau Front populaire travaille à faire une proposition de gouvernement, pour pouvoir mettre en œuvre ses mesures. C’est un mandat qui a été donné très clairement lors des élections européennes, puis du premier tour des législatives : il faut une rupture politique avec le quinquennat Macron, qui est aujourd’hui incarnée par le Nouveau Front populaire, assure Cyrielle Chatelain, qui devrait vraisemblablement continuer à siéger dans la commission de la défense nationale et des forces armées. Nos priorités sont les salaires, le Smic, le point d’indice des fonctionnaires, la question de l’école avec l’abrogation du choc des savoirs, la santé avec une conférence de sauvetage de l’hôpital qui doit avoir lieu dès la constitution du gouvernement afin d’éviter la saturation cet été, et un début de réponse immédiate à la question de l’urgence écologique, en mettant un moratoire sur tous les grands projets inutiles et les mégabassines. »

3e circonscription

Élisa Martin conserve aisément son siège de députée

Avec le désistement d’Émilie Chalas (Ensemble), la 3e circonscription semblait promise à Élisa Martin (Nouveau Front populaire/La France insoumise). La députée sortante est parvenue sans surprise à conserver son siège, avec 69,61 % des voix, devant la candidate du Rassemblement national Christel Dupré (30,39 %). Même l’affaire de « concussion » et « recel de concussion » révélée en juin dernier par Le Canard Enchaîné ne l’a pas fait trembler : le maire de Grenoble Éric Piolle aurait demandé à l’un de ses plus proches collaborateurs de rétrocéder à Élisa Martin une partie de son salaire, alors qu’elle était première adjointe. « C’est la mobilisation populaire qui fait qu’aujourd’hui, le Nouveau Front populaire est en position de gouverner. Le peuple français s’est levé. Il nous a redit qu’il n’était pas prêt à laisser son pays être dirigé par l’extrême droite et qu’il était attaché aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. C’est le socle du programme gouvernemental sur lequel nous nous sommes entendus, affirmait le soir de sa réélection cette enseignante de profession. Maintenant, c’est à Emmanuel Macron de prendre ses responsabilités, de congédier M. Attal et de proposer que nous puissions constituer un gouvernement. Nous sommes prêts à assumer cette responsabilité. Nous avons un programme, nous avons le courage et la détermination. Je pense que nous n’avons pas besoin de trouver des alliances : la macronie sortante avait aussi une majorité relative. Nous sommes prêts, sans combine, à proposer un gouvernement. »

Élisa Martin. © Erich Zann

Commission des lois

D’abord adjointe au conseil municipal de Saint-Martin-d’Hères (1999-2014), puis conseillère régionale (2004-2015) et première adjointe à Grenoble (2014-2022), Élisa Martin, âgée de 52 ans, bénéficie d’une certaine expérience d’élue locale. Devenue députée en 2022, cette proche de Jean-Luc Mélenchon est toujours conseillère municipale à Grenoble et conseillère métropolitaine. « Nous allons devoir nous battre à l’Assemblée nationale pour que nos propositions puissent passer : une nouvelle fiscalité et la planification écologique feront partie de nos priorités, ainsi que le pouvoir d’achat, avec le Smic à 1 600 euros », a annoncé Élisa Martin, qui souhaite siéger dans la commission des lois, « comme jusqu’à maintenant ».

4e circonscription

Marie-Noëlle Battistel, la force tranquille et l’ancrage montagnard

Avec 59,92 % des voix, battant son score de 2022, la députée sortante Marie-Noëlle Battistel, sous l’étiquette du Nouveau Front populaire, remporte son duel face à la candidate du Rassemblement national, Anne-Marie Malandrino. Une réussite pour l’élue socialiste qui menait pour la cinquième fois campagne dans cette grande circonscription montagnarde, allant du Vercors à l’Oisans, en passant par la Matheysine. Au-delà de son résultat personnel, sa plus grande satisfaction est que « les électrices et les électeurs aient placé le Rassemblement national en troisième position à l’Assemblée nationale », explique celle qui avait beaucoup hésité à repartir. « Mais, quand on est engagé depuis quatorze ans, on ne peut pas regarder son pays s’effondrer sans réagir. C’est le choix que j’ai fait, en mettant toute ma force pour être réélue et poursuivre les combats ».

Marie-Noëlle Battistel. © Erich Zann

Trois dossiers prioritaires

À 67 ans, l’élue iséroise repart donc pour un cinquième mandat au Palais Bourbon, avec d’ores et déjà trois dossiers qu’elle souhaite faire aboutir au plus tôt : l’avenir de la station de l’Alpe du Grand Serre, pour lequel « un tour de table financier était prévu avec la ministre déléguée chargée des Collectivités » ; sa mission sur les concessions hydroélectriques « afin de sortir du contentieux européen qui plane au-dessus de nos têtes depuis plus de douze ans » et « le projet de loi sur la fin de vie qui était en discussion à l’Assemblée nationale et qui s’est arrêté à la moitié du parcours ». Pour cette nouvelle législature, Marie-Noëlle Battistel souhaite à nouveau siéger à la commission des affaires économiques et postulera, à la délégation aux Droits des femmes, tout en prenant part « à la mise en place des mesures du Nouveau Front populaire ». Face aux nouveaux équilibres au sein de la chambre parlementaire, l’Iséroise est sereine : « Le groupe socialiste progresse et se rapproche du nombre de députés de La France insoumise : je trouve que c’est plutôt sain qu’il n’y ait aucun groupe majoritaire à lui tout seul, quel qu’il soit. Cela favorise le travail collectif et pousse à trouver le consensus. Je suis ravie d’avoir des groupes plus équilibrés pour ce mandat-là, même s’il faudra trouver des alliés sur un certain nombre de propositions de notre programme pour les faire voter. Nous devons tous faire preuve de responsabilité dans ce moment historique pour notre pays : il ne faut décevoir ni les électeurs de gauche, ni l’ensemble des Français », conclut-elle.

5e circonscription

Réélu, Jérémy Iordanoff appelle à apaiser pour gouverner

14 367 voix d’avance, contre seulement 430 lors des législatives 2022 : cette fois, la victoire est large pour le député sortant Nouveau Front populaire, Jérémy Iordanoff. Issu de la branche écologiste de sa coalition, l’élu de 41 ans récupère donc son siège à l’Assemblée avec presque 60 % des suffrages exprimés, laissant son adversaire Frédérique Schreiber, du Rassemblement national, loin derrière, avec 40 % des voix. « Le chef de l’État a perdu son pari puisque l’extrême droite est arrivée en troisième position, savoure l’ancien secrétaire national adjoint d’Europe Écologie Les Verts. Le RN, qui était très haut aux européennes, n’arrive pas non plus à concrétiser. C’est un ouf de soulagement. » L’artiste peintre de profession tente de redessiner les contours du contexte politique actuel. « La gauche et les écologistes sont le bloc principal, mais nous sommes loin des 289 députés pour la majorité absolue », concède celui qui, en ce soir du deuxième tour, reste ferme sur le choix futur du nouveau Premier ministre : « J’invite le chef de l’État à ne pas le nommer trop vite, car c’est au NFP de proposer le chemin et la démarche ».

Jérémy Iordanoff. © Erich Zann

Le 49.3 ? Oui, s’il n’y a pas le choix

« L’alliance sur le programme » est pour le député écologiste un indispensable afin « d’apaiser » les tensions et « de répondre aux urgences » liées « au pouvoir d’achat, à la justice sociale, à l’environnement et à la démocratie ». Sur ce dernier point, Jérémy Iordanoff souhaite en finir avec le mode de gouvernance « jupitérien » d’Emmanuel Macron, et lui préfère un modèle plus « parlementariste ». Mais comment appliquer, sans majorité absolue, les propositions du NFP ? « Je veux que d’autres forces nous rejoignent. Mais le centre de gravité de la politique qui doit être déroulé dans notre pays, c’est le programme du NFP, puisque c’est le bloc gagnant. » Celui qui était en mars 2023 à l’origine d’une proposition de loi visant à supprimer l’usage du 49.3, est même prêt à utiliser cet outil de passage en force sans vote « sur certains textes, s’il n’y a pas le choix ». Pour ses engagements locaux, le député écologiste priorise l’accès à la nature, le développement des services publics dans les ruralités, les transports en commun, ainsi que la lutte contre les déserts médicaux. Le tout, en maintenant un lien très fort avec les citoyens pour ainsi éviter une « politique nationale hors sol » avec les besoins du territoire.

6e circonscription

Deuxième mandat pour Alexis Jolly : une victoire au goût amer

 « Une énorme déception ». À l’annonce des résultats de cette soirée électorale mouvementée, la première réaction du député Rassemblement national sortant, Alexis Jolly, sonne comme un air de défaite. Celui-ci rempile en effet un second mandat avec le score confortable de 62,16 % des voix, contre les 37,84 % de sa concurrente du Nouveau Front populaire, Yaqine Di Spigno. Mais pour le conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, ancien délégué départemental du RN, la désillusion est grande. « Nous étions préparés à gouverner le pays », fustige-t-il, amer, à l’annonce surprise de la poussée du NFP, au détriment du RN. Celui qui était depuis deux ans le seul député d’extrême droite isérois a pourtant été rejoint par deux autres élus sur les 8e et 10e circonscriptions. Un résultat en deçà de ses pronostics. « Les sondages annonçaient une majorité absolue qui était tout à fait atteignable. Et puis il y a eu entre-temps les magouilles et les désistements de La France insoumise. »

Alexis Jolly. © Erich Zann

Pouvoir d’achat et sécurité

Le député de 33 ans souhaite ériger au sein de l’hémicycle « une résistance face à l’extrême gauche complètement zinzin » en s’opposant fermement à la majorité parlementaire du NFP, qu’il qualifie « d’extrêmement relative ». Le député isérois se prépare d’ores et déjà à une dissolution de l’Assemblée nationale l’année prochaine, l’article 12 de la Constitution n’en autorisant pas d’autre dans l’année qui suit les élections. « Il faudra alors mettre en place ce changement de gouvernement national, composé de gens issus du RN et de certains membres du parti Les Républicains les plus courageux et les moins mous », formule-t-il, persuadé que la percée du RN et de ses alliés arrivera « tôt ou tard ». Concernant les sujets qu’il souhaite défendre lors de la prochaine législature, Alexis Jolly reste dans la lignée nationale de son parti. Ce gérant d’un commerce de détail porte ainsi la défense du pouvoir d’achat au premier plan et souligne la proposition d’exonérer de cotisations patronales les hausses de salaire de 10 %. La sécurité est bien sûr sa seconde priorité. « Je suis issu d’un territoire rural où l’on ne connaissait pas l’insécurité, alors que maintenant on y brûle des voitures, estime l’ancien élu municipal à la Ville d’Échirolles. Je refuse que la 6e circonscription ressemble aux communes où la gauche est passée, créant du chômage, de l’insécurité et une hausse des impôts ».

7e circonscription

Yannick Neuder, le Républicain face au Rassemblement national

« Les trahisons, heureusement, ne paient pas. » Si cela ne s’est pas vérifié pour la 8e circonscription avec l’élection d’Hanane Mansouri, députée (Union « Ciotti-Rassemblement national »), Yannick Neuder, resté sur sa ligne, en tire aujourd’hui les bénéfices. Le chef de file Les Républicains en Isère conserve en effet son siège sur la 7e circonscription avec 54,33 % des voix, distançant son concurrent RN Benoît Auguste. Pourtant largement en tête au premier tour, ce dernier n’obtient que 45,67 % des suffrages exprimés au second. « Au niveau national, il y a un grand message : celui du pouvoir, qui revient clairement au Parlement, estime le député LR de 55 ans, également conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le président de la République a de nouveau une démonstration que c’est la fin du pouvoir absolu descendant et la fin de l’ère Macron. C’est la victoire de l’arc républicain, de l’union de tous les démocrates. » De nouveau unique porte-étendard de la droite dans le département, il est toutefois conscient d’avoir profité des votes du barrage républicain pour sa réélection. « On n’est pas élu par tout le monde mais on est l’élu de tous et on doit travailler au quotidien pour l’intérêt général », concède-t-il. Yannick Neuder exprime donc un « soulagement » manifeste devant ce « hold-up » raté du Rassemblement national.

Yannick Neuder. © Erich Zann

Des coalitions de projets

Pour celui qui souhaite rapidement trouver une majorité parlementaire sur « des sujets très concrets » tels que la sécurité, le pouvoir d’achat ou même l’accès aux soins, il y aura donc « probablement une recomposition de la droite républicaine ». Le député LR invite ainsi à « vite, vite, très vite tourner la page de l’ère Ciotti » et en appelle à des « coalitions de projets » pour éviter les blocages à l’Assemblée. « Arrêtons de gouverner avec le 49.3 et trouvons des majorités efficaces pour les Français », exhorte l’ancien maire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. « Cette dissolution était éprouvante et j’ai ressenti beaucoup d’inquiétudes dans les territoires. Il y a vraiment des urgences sociales, sociétales, économiques, de sécurité, que nous pouvons déjà régler au niveau du Parlement d’ici 2027 », complète-t-il. Ce cardiologue de profession espère travailler de nouveau à la commission des affaires sociales, les dossiers de la santé lui tenant « particulièrement à cœur ». l

8e circonscription

Hanane Mansouri scelle l’alliance Ciotti-Rassemblement national

Elle fait partie des six députés de moins de 25 ans de la nouvelle Assemblée nationale. Hanane Mansouri, 23 ans, membre du parti Les Républicains, investie par l’union Ciotti-Rassemblement national (LR-RN) dans la 8e circonscription, a été élue avec 54,10 % des voix, devant la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), Cécile Michel (45,90 %), alors que le taux de participation s’est élevé à 70,77 %. « Je déplore que les résultats au national ne soient pas à la hauteur de ce que l’on attendait, mais quoi qu’il soit, je promets d’être une candidate de terrain, de proximité, qui soutiendra les habitants de la 8e circonscription pour le pouvoir d’achat et la sécurité ». C’est ainsi que s’est exprimée, le 7 juillet dernier, l’étudiante grenobloise, d’origine maghrébine, engagée en politique depuis le lycée et membre du syndicat étudiant de droite Uni. Rien d’étonnant donc à ce que l’alliance nouée par Éric Ciotti avec le Rassemblement national lui ait semblé toute naturelle : « J’ai toujours été pour l’union des droites et j’ai réussi à la faire sur cette circonscription, s’est-elle réjouie. Le patriotisme et la préférence nationale sont les sujets les plus importants pour nous dans l’alliance LR-RN ». La jeune femme, qui, après avoir subi une agression physique de la part de militants d’extrême gauche à Grenoble, en 2022, alors qu’elle distribuait des tracts du syndicat Uni, a aussi été la cible d’insultes verbales à l’annonce de sa candidature en 2022 : « L’extrême gauche représente la vraie violence, le vrai danger pour mon pays », déclare-t-elle avec fougue.

Hanane Mansouri. © Erich Zann

Montrer que le travail paye

Ainsi, Hanane Mansouri fait de sa jeunesse une force, et de son engagement politique précoce, un appui : « Je travaille pour des élus depuis cinq ans. Je pense déjà connaître très bien les rouages internes. J’ai un sens politique et je suis très bien entourée », assure-t-elle. La jeune élue, qui a fait sa licence de droit public en distanciel, « pour pouvoir travailler à côté et montrer aux jeunes que le travail paye », a été collaboratrice de groupe au Département de l’Isère, chargée de mission à la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour les élus du territoire, puis assistante parlementaire pour trois sénateurs, dont la sénatrice LR Lauriane Josende. Dans quelle commission aimerait-elle siéger ? « J’ai une petite préférence pour la commission des affaires culturelles et de l’éducation », indique-t-elle.

9e circonscription

Sandrine Nosbé arrache la victoire pour le Nouveau Front populaire

Élue avec plus de 3 000 votes d’avance dans le contexte d’un taux de participation record de 71,42 %, la victoire est belle pour la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) dans la 9e circonscription de l’Isère couvrant les cantons de Pont-en-Royans, Rives, Saint-Marcellin, Tullins, Vinay et Voiron : Sandrine Nosbé, issue de La France insoumise, remporte 52,63 % des suffrages exprimés, face à la candidate du Rassemblement national (RN), Cécile Bène. Rien n’était pourtant acquis à l’issue du 1er tour où Sandrine Nosbé a fini 2e avec 27,99 % des votes, talonnée de très près par la députée sortante Élodie Jacquier-Laforge du MoDem, récoltant 27,26 % des voix. Pour autant, « nous étions confiants, car on sait très bien que le premier tour est un vote de contestation », estime celle qui n’était pas parvenue à transformer l’essai, lors des législatives de 2022. C’est le retrait de la députée sortante qui a fait basculer à gauche cette circonscription rurale. Mais la motivation des militants a aussi pesé, souligne-t-elle :  « Une cinquantaine de jeunes de Grenoble sont venus nous aider. Et tous les jours, ils étaient une quinzaine devant les supermarchés à tracter. C’était incroyable ! ». Âgée de 51 ans, habitant Voiron depuis 2021, Sandrine Nosbé est née sur l’île de la Réunion, qu’elle a quittée à ses 18 ans pour des études de langues étrangères. Elle est ensuite « tombée par hasard dans les ressources humaines » et est actuellement gestionnaire de paie dans une entreprise.

Sandrine Nosbé. © Erich Zann

Répondre à l’urgence sociale

Avec la citation de Sénèque pour boussole, « Vivre c’est être utile aux autres et à soi-même »,
la candidate de l’alliance de gauche se dit fin prête pour la députation : « Je souhaite remercier les électrices et les électeurs de la circonscription, sans exclusive, qui ont permis de renforcer notre République par la voie démocratique. Ce vote m’engage plus que jamais ici en Isère et demain à l’Assemblée nationale », déclare-t-elle. Ses engagements ? « Améliorer rapidement le quotidien des Français. Il est impératif d’apporter des réponses à l’urgence sociale, démocratique pour rendre sa souveraineté au peuple ainsi qu’à l’urgence climatique », résume celle qui est entrée en politique avec le mouvement des gilets jaunes : « La violence avec laquelle l’État a traité les citoyens qui avaient de légitimes contestations a été mon déclic ».

10e circonscription

Thierry Perez, patron du RN 38, est l’un des trois députés RN isérois

 Avec la victoire de Thierry Perez, la 10e circonscription de l’Isère a basculé ce dimanche 7 juin dans le camp du Rassemblement national (RN), à l’instar de la 8e circonscription. Porté en tête au premier tour, le candidat RN a remporté haut la main le second avec 55,40 % devant Joëlle Richol représentant l’alliance de gauche (44,60 %), soit un écart de 6 509 voix. Âgé de 57 ans, natif d’Île-de-France, Thierry Perez a été publicitaire et chef d’entreprise pendant vingt-cinq ans. Isérois depuis décembre 2019, il était jusqu’ici cadre dans la fonction publique territoriale et secrétaire général du groupe Rassemblement national à la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Bien qu’habitant la vallée du Grésivaudan, située assez loin de la 10e circonscription couvrant les cantons de Bourgoin-Jallieu Sud, L’Isle-d’Abeau, Le Pont-de-Beauvoisin, La Tour-du-Pin et La Verpillière, cet adhérent au parti depuis 2011 ne s’en inquiète pas, lui qui a été conseiller municipal de Versailles de 2014 à 2020 et contraint de faire la navette durant plusieurs mois.

Thierry Perez. © Erich Zann

Le bien-vieillir et la dépendance

Thierry Perez se déclare fier de représenter la 10e circonscription de l’Isère à l’Assemblée nationale : « Je remercie tous les électeurs qui ont porté leurs voix sur ma candidature. Maintenant, le travail commence et je vais rentrer dans tous les dossiers qui me seront soumis ». L’un d’entre eux lui tient particulièrement à cœur : « C’est le bien vieillir, le troisième âge et la dépendance qui sont des sujets qui m’intéressent et sur lesquels j’ai beaucoup travaillé avec Marine Le Pen », indique-t-il. Comment explique-t-il des résultats en deçà des attentes pour le RN au national ? « Je pense que les Français ont été manipulés. Avec ces alliances contre nature que je qualifierais même d’honteuses entre l’extrême gauche, des communistes, des macronistes et des LR. Je ne vois pas comment les grands sujets qui intéressent les Français que sont le pouvoir d’achat, l’immigration, la sécurité, l’éducation, la santé, la dette, vont pouvoir être traités de manière correcte », assène-t-il. Avec 126 sièges à l’Assemblée, contre 89 en 2022, le RN est le parti qui progresse le plus : « Les Français ont voulu donner un signe pour que le Rassemblement national prenne part plus fortement à la politique qui nous impacte tous les jours », se réjouit-il.

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Publié le 11.07.2024 à 12:33

Succédant à l’Isérois Patrick Grand’Eury, qui était président du Cluster Montagne depuis six ans, la Savoyarde Isabelle Bouleau a officiellement été élue présidente, le 27 juin dernier, à l’occasion de l’assemblée générale qui a réuni les membres du cluster, à Savoiexpo, à Chambéry.

Après plusieurs expériences professionnelles au sein de Sun Conseil (dans le domaine commercial), Isabelle Bouleau crée son agence de marketing Blanc en Neige en 2011. En 2015, elle reprend la société Sun Conseil, une agence de conseil en communication, signalétique et scénographie, à l’activité tournée vers le monde de la montagne et dans d’autres secteurs. Investie au sein du Cluster Montagne depuis 2018, Isabelle Bouleau en devient vice-présidente en 2018, d’abord sur le volet communication, promotion et événements, puis à partir de 2021 sur la partie adhérents et partenaires. Depuis 2021, elle est également vice-présidente de l’Afmont (Association des fournisseurs montagne). Au sein du conseil d’administration, elle sera épaulée pour le collège entreprises par Denis Maurer, Fabrice Aubouy, Claire-Anne Bourgois, Mathieu Miet, Pierre Ract, Roland Didier, Stéphane Albrecht. Les autres membres du collège entreprises sont Jean-Marc Farini, Francois Dalliet, Julien Lorentz et Damien Lafaverges. Le collège institutions se compose de Jean-Pierre Rougeaux (Association nationale des maires de stations de montagne), Laurent Reynaud (Domaines skiables de France), Fabien Saguez (Fédération française de ski), Michaël Bayart (France Montagnes) et Éric Brèche (Syndicat national des moniteurs du ski français). Le collège enseignement formation recherche regroupe Alain Cornier (École nationale supérieure d’arts et métiers), Emmanuelle George (Inrae), Dominique Kreziak (Labex Ittem), Nico Didry (Université Grenoble Alpes) et Nicolas Forestier (Université Savoie Mont-Blanc).

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Publié le 11.07.2024 à 12:28

Lors de l’assemblée générale de l’Udimec qui s’est tenue le 27 juin dernier, l’élection de Cédric Perres comme président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (Udimec) de l’Isère a été approuvée pour un mandat de deux. Il succède à Laurent Pélissier qui occupait cette fonction depuis 2020.

Cédric Perres est directeur général de Sames depuis 2009. Il bénéficie d’une expérience internationale multidisciplinaire, car au fil de sa carrière il a occupé des postes de direction en Europe, en Amérique latine, en Asie et aux États-Unis. Il a commencé son parcours professionnel chez des équipementiers du secteur automobile, puis a conduit des missions dans l’industrie aéronautique, le ferroviaire et l’énergie avec l’Union des industries et métiers de la métallurgie de la Charente-Maritime notamment. Depuis son arrivée sur le bassin grenoblois, Cédric Perres s’est impliqué au sein de différentes organisations, comme Inovallée, Réseau Entreprendre Isère, le club APM et bien sûr l’Udimec, en devenant membre de son conseil d’administration, en 2013. Le président sortant Laurent Pélissier a salué cette élection : « Cédric est très investi dans l’écosystème local depuis de nombreuses années et il portera les préoccupations et les valeurs de nos industries sur le territoire ».
L’Udimec regroupe aujourd’hui 600 entreprises adhérentes, soit plus de 50 000 salariés, dans les domaines de l’aéronautique, l’automobile, les composants électriques et micro-électroniques, la construction mécanique, l’énergie…

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Publié le 11.07.2024 à 12:22

Du 18 au 21 juillet, l’UT4M fait son retour avec douze courses en montagne dans les quatre massifs autour de Grenoble. Une vraie aventure pour 4 000 fondus de trail qui s’élanceront sur les chemins du Vercors, du Taillefer et de Belledonne avec une idée en tête : arriver au bout de leur challenge. Une passion que nous raconte Claude Deladœuille, professeur de maths et trailer depuis 2014, devenu président de l’association organisatrice l’an dernier.

Qu’est-ce qui vous fait courir en montagne ?

C. D. La liberté, le dépassement de soi.

Comment avez-vous commencé le trail ?

C. D. C’était en 2014 : je n’étais pas un grand sportif à l’époque, mais je me suis mis à la course à pied sur le plat. Je faisais aussi de la randonnée. Courir en montagne permet d’aller plus vite et plus loin en une journée. En rando, je courais déjà en descente ; en trail, j’ai ajouté une autre dimension : la montée (rires).

Et la compétition ?

C. D. En 2016, l’UT4M a été ma première compétition : j’avais choisi les 49 km du Taillefer, ce qui me permettait de continuer la semaine en tant que bénévole. Je pensais n’en faire qu’une et finalement j’ai trouvé cela plutôt rigolo. Il y a un très bon esprit entre trailers : ils ont un vrai amour du territoire, de la balade en montagne. Pour moi, au-delà de la compétition, l’important est de finir la course. Bien sûr, si je peux gratter le gars ou la fille devant, je le fais ; mais si c’est l’inverse, je suis content pour eux.

Et vous avez continué…

C. D. J’ai découvert un sport dans lequel je ne pensais pas être bon. Finalement, j’arrive à le faire en n’étant pas si mauvais que cela. Après ma première compétition, je me suis dit qu’il fallait que je m’entraîne plus régulièrement, en rejoignant un club de trail, l’ALE d’Échirolles. Les séances permettent de s’entraîner à la montée, à la descente, à la rapidité, à travailler en fractionné. Des exercices techniques que l’on ne fait pas forcément seul. J’y vais de manière sporadique, parce que ce n’est pas compatible avec mes horaires et mes envies. Je n’ai donc pas un entraînement académique, ni les belles performances qui en découlent, mais je me fais plaisir en finissant mes courses dans un bon état et sans être blessé. Ce qui me fait vraiment rêver en trail, c’est la longue sortie en montagne.

Quelle est la course la plus mythique à votre palmarès ?

C. D. Il y a deux ans, avec un ami de l’organisation de l’UT4M, je me suis inscrit à la Diagonale des fous, à la Réunion. Jamais je n’aurais pensé vivre cette aventure. Il s’agit d’un ultra-trail de 166 km, avec 10 000 mètres de dénivelé positif. Sur les 2 500 coureurs au départ, j’ai fini 200e en 38 heures : je suis plutôt content de mon score. C’est ma meilleure performance, moi qui me classe habituellement dans le premier tiers du peloton.

C’est plus dur en montée ou en descente ?

C. D. Je suis plus performant en montée qu’en descente, où je me fais doubler. Les meilleurs traileurs sont très bons en descente : on dit d’ailleurs qu’un trail se gagne dans la descente.

Quel est votre prochain objectif ?

C. D. L’année prochaine, pour fêter mes 55 ans, j’aimerais faire l’Ultra-trail du Mont-Blanc, qui est un tour du Mont-Blanc. Avec 163 km, c’est un peu moins long que la Diagonale des fous, mais avec toujours 10 000 mètres de dénivelé. L’UTMB à Chamonix, c’est quand même La Mecque du trail depuis plus de vingt ans : une course mythique, avec une ambiance tout à fait particulière, que je connais bien, car j’y suis bénévole depuis quatre ans.

Qu’est-ce qui vous a décidé à vous investir comme président de l’association Grenoble Outdoor Aventure qui organise l’Ultratour des 4 massifs, alias l’UT4M ?

C. D. Cela s’est fait naturellement : j’ai commencé comme bénévole en 2014, ce qui m’a ensuite incité à participer moi-même à la course. Au fil des ans, j’ai évolué au sein du staff en occupant un peu toutes les fonctions avec d’autres bénévoles passionnés : la gestion les bénévoles, le tracé des parcours en assurant les reconnaissances… Les conditions climatiques ou des travaux sur une commune peuvent nous faire adapter les parcours à la marge, comme ce sera le cas cet été, avec une modification dans Belledonne, en raison de l’enneigement.

Quelle est la spécificité de l’UT4M par rapport aux autres ultra-trails ?

 C. D. L’une des douze courses, l’UT4M 180 Xtrem, parcourt les quatre massifs d’un coup : on part le vendredi matin de Seyssins pour rejoindre le Vercors, enchaîner sur le Taillefer, Belledonne et la Chartreuse pour une arrivée à Grenoble, le tout en moins de 58 heures. Avec près de 12 000 m de dénivelé, c’est l’un des ultra-trails les plus difficiles, car après chaque ascension, on a une longue descente pour revenir à 200 mètres d’altitude et on recommence ce kilomètre vertical : c’est très cassant, avec de grandes variations de la température et des terrains de technicité très différente. Les meilleurs terminent l’UT4M 180 Xtrem en 26 heures. D’autres épreuves permettent de faire chaque massif individuellement, en 40 km ou en 20 km.

Comment sont impliqués les bénévoles et les autres intervenants ?

 C. D. La majorité de nos bénévoles sont des coureurs locaux, très fidèles d’une année sur l’autre. Sur des petites portions du parcours, ils peuvent être baliseurs pour marquer le tracé en amont et le débaliser à la fin ; ouvreurs pour vérifier le parcours ou serre-files pour assurer la sécurité du dernier coureur. Il y a aussi les ravitailleurs sur les dix-sept points et bases vie, qui sont alimentés au fur et à mesure par tout le pôle logistique. Nous avons des accompagnateurs en moyenne montagne, qui nous aident pour le balisage et la sécurisation de points hauts. Gérés par la Croix-Rouge et Mountain medic events, les dispositifs pour la sécurité sont également validés par la préfecture et structurés dans différents points du parcours.

Quelle est la nouveauté de l’UT4M 2024 ?

C. D. À la demande de la Métro pour élargir notre public, nous organisons, le samedi 20 juillet, une randonnée non chronométrée de 9 km. Au départ du col de Vence jusqu’à l’arrivée place Victor-Hugo, à Grenoble, les participants inscrits pourront ainsi voir les coureurs en action, tout en marchant.

BIO EXPRESS 
20 mai 1970 : naissance
à Chamalières (Puy-de-Dôme).
1995 : diplômé de l’université Joseph Fourier, à Grenoble,
il devient professeur
de mathématiques.
1996-1998 : exerce au lycée français de Lima (Pérou).
1998-2001 : enseigne
en Afrique du Sud.
2001-2004 : enseigne au collège et au lycée de Briançon
(Hautes-Alpes).
2004-2006 : enseigne
en Australie, puis une année
à Bogota (Colombie).
Depuis 2007 : enseigne
les mathématiques au lycée international de Grenoble.
Depuis 2014 : s’investit dans l’organisation de l’UT4M, d’abord comme bénévole serre-file, puis comme responsable parcours.
2023 : devient président
de l’association organisatrice : Grenoble Outdoor Aventure.

Claude Deladœuille, président de Grenoble Outdoor Aventure

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Publié le 11.07.2024 à 12:10

Map Patou, une carte interactive qui recense les chiens de protection d’alpages des Alpes et du Massif central, est disponible depuis trois semaines sur plusieurs sites de randonnée. Son but : sensibiliser au pastoralisme.

Depuis près de trois semaines, une carte interactive existe pour repérer les chiens de protection dans les alpages des Alpes et du Massif central. Initiative du Réseau pastoral Auvergne-Rhône-Alpes, qui comprend huit collectifs pastoraux, de l’Ain à l’Ardèche, Map Patou est disponible en premier lieu sur le site internet du réseau, Pasto Kézako, financé à 80 % par la Région Aura, mais également sur plusieurs sites de randonnée, comme Waffapp, Visorando ou encore Isère Outdoor. « Nous nous sommes rendu compte qu’il fallait une seule entité pour faire passer notre message de sensibilisation au pastoralisme, c’est à cela que sert le site », détaille Audrey Alluin, chargée d’étude pastorale pour le réseau. En France, il y aurait entre 7 000 et 8 000 chiens de protections, et « la majorité se trouve sur le massif alpin ». Une population qui a beaucoup augmenté en peu de temps, avec des conflits d’usage qui, bien souvent, se traduisent par la peur de ces chiens, dont le travail est de protéger le troupeau.

Se laisser reconnaître

« Nous avions une demande qui remontait régulièrement pour de la prévention à l’égard de ces chiens », raconte Audrey Alluin. La Map Patou quadrille donc les secteurs en quartiers, suivant les lieux de pastoralisme, avec la présence ou non des chiens de protection. Les usagers, randonneurs ou cyclistes, peuvent alors savoir si le chemin qu’ils utilisent est aussi le territoire des chiens et de leur troupeau. Et en cas de rencontre avec l’un d’eux, « il faut se signaler, en faisant du bruit mais sans crier. Il ne faut surtout pas se montrer menaçant. Si vous êtes à vélo, descendez de celui-ci, ne courez pas ou ne faites pas de gestes brusques. Et si vous êtes avec un chien, tenez-le en laisse et ne le prenez surtout pas dans vos bras. Les chiens de protection ont besoin de sentir pour évaluer le danger », conseille la chargée d’études. Il faut dire que le Réseau pastoral n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, il avait déjà mis en place le même concept, mais pour le loup, avec Map Loup, référençant les attaques et les observations sur le déplacement des meutes. Un concept qui a séduit jusque dans le Sud de la France.

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Publié le 11.07.2024 à 11:56

GreenAlp et Colas ont inauguré mercredi 3 juillet leur premier chantier 100 % électrique pour les travaux de terrassement en milieu urbain. Une façon pour eux d’œuvrer en faveur de la transition énergétique.

Un chantier réalisé grâce à des machines électriques : dans son discours d’inauguration, David Beauveil, président du directoire de GreenAlp, s’est félicité de cette première menée en partenariat avec Colas. L’entreprise de BTP affiche en effet des engagements en matière de décarbonation, qu’a rappelés le directeur de l’établissement Isère, Philippe Meunier.

Un partenariat choisi et ambitieux

Pour l’entretien des réseaux d’électricité et de gaz de la métropole de Grenoble, GreenAlp confie les chantiers de terrassement à un prestataire, qui est retenu à l’issue d’une procédure de mise en concurrence. Si la filiale de GEG a fait le choix de l’entreprise Colas, basée à Bresson, c’est parce qu’elle répond aux critères environnementaux qu’elle a établis dans son cahier des charges. D’ici 2030, Colas a en effet pour objectif de réduire son impact carbone de 30 %. Ce partenariat s’inscrit donc pleinement dans « une démarche environnementale volontariste » selon le dirigeant de Colas. L’accord conclu prévoit que 20 % des chantiers de GreenAlp soient désormais effectués par Colas avec des engins 100 % électriques.

Une politique verte de long terme

« Depuis 2019, GreenAlp et le département achats de GEG ont clairement affirmé leurs objectifs dans une politique ambitieuse en définissant et en mettant en œuvre une démarche d’achat encore plus innovante en termes de RSE pour 2024 », énonce David Beauveuil. Il poursuit : « Nous voulons aller au-delà de nos habitudes et des modalités usuelles en matière d’environnement sur ce type de marché ». Une volonté largement orientée en faveur de l’environnement. Ces chantiers entièrement électriques répondent à plusieurs objectifs. D’abord, ils contribuent à la réduction des émissions de CO2, car les équipements électriques ne rejettent pas de gaz à effet de serre. De plus, cela permet de diminuer la pollution de l’air grâce à l’absence de combustion de carburants fossiles. Sur le chantier, tout est électrique : la pelleteuse, la pilonneuse et le fourgon. Seul équipement à ne pas l’être, c’est le camion poids lourds, un modèle qui n’existe pas à encore sur le marché. Autre avantage non négligeable : ces machines et engins électriques font très peu de bruit et contribuent de facto à la tranquillité des riverains. Avec ce partenariat pionnier, GreenAlp démontre aussi qu’elle agit encore en faveur de la transition énergétique.

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Publié le 11.07.2024 à 10:46

Opérationnel depuis janvier dernier après deux ans et demi de travaux, le nouveau centre de tri vient d’être inauguré. Financé par sept intercommunalités du Sud-Isère, il traite les déchets recyclables de 740 000 habitants sur 259 communes.

« Coopération » : le 9 juillet, ce mot était sur les lèvres de tous les élus présents à l’inauguration du nouveau centre de tri des déchets, situé sur le site Athanor, à La Tronche. Dimensionné pour traiter 51 000 tonnes de déchets par an, soit 12 000 de plus que l’ancien centre de tri, cet équipement moderne et performant a été financé par sept intercommunalités du Sud-Isère à hauteur de 53 millions d’euros : Grenoble Alpes Métropole, le Pays voironnais, Le Grésivaudan, Saint-Marcellin Vercors Isère, le Trièves, l’Oisans et la Matheysine.

« Alchimie moderne »

Faisant le parallèle avec « l’alchimie classique, qui était fondée sur trois éléments : le soufre, le mercure et le sel », Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, a affirmé qu’avec ce nouveau centre de tri, nous étions désormais « à l’avènement de l’alchimie moderne, avec cinq principes : la modernité avec l’installation d’équipements de pointe ; la bifurcation écologique avec des économies d’énergie à la clé et la capacité de tri qui augmente fortement ; le progrès social, avec l’amélioration des conditions de travail des 60 agents ; l’ouverture au grand public grâce à l’espace pédagogique, même si cela existait auparavant : et dernier principe fondamental, la coopération ».

Apprendre à mieux trier

Parce que des déchets bien triés sont des déchets qui peuvent être valorisés, l’accent a effectivement été mis sur la sensibilisation, avec la création d’un espace pédagogique de 80 m2. Celui-ci, destiné aux scolaires comme aux particuliers, a pour objectif de montrer le fonctionnement du centre de tri, mais aussi d’apprendre à bien trier et à réduire ses déchets, grâce à des modules interactifs et manipulables. Les visites sont gratuites pour les habitants des sept territoires partenaires (sur inscription : https://demarches.iziici.fr/dechets-autres/visites-cdt). La prochaine étape consistera en la démolition de l’ancien centre de tri, afin de construire à la place un nouvel incinérateur, également partagé par les sept intercommunalités, qui remplacera dans quelques années celui actuellement en service sur le site Athanor.

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Publié le 11.07.2024 à 10:45

Une journée de découverte des véhicules légers intermédiaires était organisée le 9 juillet à Chuzelles, avec des tables rondes et des essais pour mieux connaître ces solutions innovantes de mobilité.

Pendant quelques heures, le parking de la salle de la Blanchonnière à Chuzelles, commune de Vienne Condrieu Agglomération, s’est transformé en exposition à ciel ouvert de prototypes de vélomobiles, mini-voitures, tricycles ou quadricycles. Le Syndicat des mobilités des territoires de l’aire métropolitaine lyonnaise (SMT AML) a réuni des experts et des constructeurs-inventeurs pour sensibiliser les élus et techniciens sur la pertinence de cette alternative à la voiture individuelle. « Au-delà des enjeux de pollution, les véhicules légers intermédiaires (Véli) sont aussi une réponse pour limiter la perte de temps en se garant aisément », témoigne Xavier Odo, président du SMT AML. Les véhicules intermédiaires présentent un coût d’achat et d’usage plus réduit, associés à un confort et à une vitesse souvent supérieure aux électriques. « C’est le chaînon manquant entre le vélo assisté et la voiture, avec un poids inférieur à 600 kg », image Olivier Maffre, expert des nouvelles mobilités. Designer automobile passionné, Alain Deveze a conçu un véritable « karting sur route ». Son X-Bikium, avec ses 4 roues en losange et son moteur de 5 000 watts permettant une pointe à 70 km/h, a séduit les participants pour des trajets péri-urbains. « Vous pouvez être soit en mode passif, en tout électrique, soit en mode actif avec un pédalier et une assistance électrique », précise le concepteur viennois vainqueur du concours Lépine. Adrien Acrès, de l’association Vhélio, milite pour son vélo à trois roues, bardé d’un panneau solaire sur le toit, « à fabriquer soi-même en 35 heures ! », avec la possibilité de ramener des courses ou un enfant de l’école.

Plusieurs expérimentations

Les véhicules intermédiaires ont été testés dans la communauté de communes du Clunisois en Saône-et-Loire, dans la Ville des Mureaux dans les Yvelines et au Teil en Ardèche. Des expérimentations encourageantes avec des agents qui ont loué la prise en main et le mode de recharge, mais aussi l’autonomie pour des trajets d’une vingtaine de kilomètres. « Le succès dépendra d’infrastructures adaptées et sécurisées », tempère Philippe Vezin, directeur de programme sécurité et sûreté chez Cara. Le clin d’œil est assumé aux collectivités pour qu’elles investissent dans les Véli. « Il faut du capital et il est difficile d’avoir de l’argent des acteurs privés », souligne Antoine Dupont, de La Fabrique des Mobilités. Bien que les Véli soient encore émergents, ils suscitent un intérêt croissant grâce à leur faible consommation énergétique.

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Publié le 11.07.2024 à 10:00

Bandes dessinées, comics, mangas, figurines… Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, les lecteurs ont l’embarras du choix chez Momie. L’enseigne grenobloise, créée il y a près de quarante ans, est aujourd’hui implantée dans huit villes en France.

Dans la vitrine, les couvertures colorées côtoient un Batman géant et la fusée de Tintin. Pas de doute, on est bien chez Momie Grenoble, rue Lafayette. L’enseigne – d’abord baptisée Momie Folie – a été créée en 1985 par deux copains. « L’idée était de faire de l’occasion et du neuf. C’est parti sur un coup de dés, relate Patrick Corbet, président. Mon associé, Christophe Salomon, était un fou de BD, moi j’en lisais, comme tout le monde. » Le duo apprend le métier « sur le tas », misant sur une ambiance à la fois décontractée et professionnelle. « Nous vivions de ce que nous vendions, reprend le cofondateur. Un commerce est quelque chose de difficile. Il faut du temps, de l’argent et une espèce de foi, quoi que l’on vende. »

Agrandissement…

En 2003, l’arrivée d’un troisième associé avec un profil plus commercial, Grégory Gabriel, change la donne. « C’est ce qui a permis notre développement. Il a amené l’argent que nous n’avions pas et nous l’avons investi à bon escient », se souvient Patrick Corbet. La petite librairie, alors rue des Clercs, s’établit au numéro d’en face et multiplie sa surface par trois, avant de déménager à son emplacement actuel en 2006. Entre-temps s’ouvre un magasin dédié aux mangas, faisant le bonheur d’une clientèle plutôt jeune. « Chaque fois que nous bougeons, nous créons une dynamique qui fait que l’investissement est rentabilisé, ajoute le président. Mais nous ne gardons pas l’argent, nous le réinvestissons. »

… et émulation

L’entreprise ne s’arrête pas aux frontières grenobloises. En 2005, Momie s’installe à Lyon, puis dans d’autres villes françaises, jusqu’à atteindre la capitale. Les ouvertures se font selon les opportunités et les rencontres. « Dans chaque librairie, il y a un responsable ou un associé », explique le président. À Grenoble, Clermont ou Chambéry, c’est le conseil qui prime. « Le vrai plaisir est d’arriver à vendre quelque chose à une personne et qu’elle revienne avec le sourire », poursuit le spécialiste. Si la crise sanitaire a eu un effet positif sur la fréquentation, le marché est ensuite devenu plus « raide », ce qui n’empêche pas les projets d’émerger. Depuis 2022, l’espace grenoblois Momie Galerie expose et vend des œuvres originales, tandis que d’autres boutiques pourraient voir le jour prochainement. « Il y a quarante ans, je n’aurais pas cru en arriver là, assure Patrick Corbet. Nous avions ouvert presque pour nous amuser, nous faire plaisir. » 

110 
L'entreprise compte 110 salariés à travers l'Hexagone, dont 18 à Grenoble.

8
Une vingtaine de boutiques sont implantées dans huit villes, de Grenoble à Saint-Malo.

40 000
C'est environ le nombre de titres de BD et de mangas présents à Momie Grenoble.

20 M€
Le chiffre d'affaires est de 20 millions d'euros, dont environ 4 millions à Grenoble.

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END

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