Plusieurs centaines de manifestants ont protesté ce mercredi, place Victor-Hugo, contre l'attaque israélienne sur le Sud-Liban. Après un premier...
Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français
Publié le 01.01.1970 à 01:00
Plusieurs centaines de manifestants ont protesté ce mercredi, place Victor-Hugo, contre l’attaque israélienne sur le Sud-Liban.
Après un premier rassemblement mercredi 25 septembre à Grenoble, le collectif Liban-Palestine appelle de nouveau à se mobiliser ce samedi 28 septembre, place Victor-Hugo, en solidarité avec le peuple libanais, victime des bombardements israéliens.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce mercredi 25 septembre, place Victor-Hugo, à Grenoble, à l’appel du collectif Liban-Palestine. Ceci pour condamner la barbarie de l’armée israélienne dans le Sud-Liban et dans la plaine de la Bekaa, à l’est du pays du Cèdre. Les bombardements ont déjà causé la mort d’au moins 600 personnes, et l’armée israélienne menace d’envahir le Sud-Liban, faisant craindre le pire pour les populations civiles.
Les manifestants affichaient également leur soutien aux Palestiniens victimes des bombardements à Gaza.
Le collectif Liban-Palestine appelle à un nouveau rassemblement ce samedi 28 septembre à 15h30, place Victor-Hugo, pour réclamer que ces violences inouïes soient condamnées. Mais également pour demander des sanctions internationales, afin de stopper l’escalade initiée par Israël depuis les attentats aux bipeurs et talkies-walkies piégés qui ont fait 39 morts et plus de 5 000 blessés, les 19 et 20 septembre, en prélude aux bombardements massifs ayant suivi à partir du 22 septembre.
Libanais et Palestiniens, même combat.
Ces bombardements continuent jour après jour, même après les appels internationaux au cessez-le-feu. Israël paraît ainsi décidé à appliquer au Sud-Liban les mêmes méthodes qu’à Gaza. Ces massacres, causant la mort de très nombreux civils, sont encouragés par l’inertie des nations, qui laissent faire l’extrême droite israélienne sans réagir et qui se contentent d’appels à la raison qu’Israël ignore.
Gilles Vinçon
L’éternel Jo Briant.
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Publié le 01.01.1970 à 01:00
Les militants ont distribué des tracts et déployé des banderoles devant la banque BNP Paribas de la place Victor-Hugo.
L’Association France Palestine solidarité (AFPS), BDS France et Attac ont organisé une action devant l’agence BNP Paribas, place Victor-Hugo, à Grenoble, ce mercredi 25 septembre. Objectif : interpeller la banque, accusée de complicité avec le gouvernement israélien et la colonisation en Palestine.
La campagne nationale, intitulée « Banque complice », cible plus précisément BNP Paribas. Ce mercredi 25 septembre, à Grenoble, des militants sont ainsi intervenus devant l’agence de la place Victor-Hugo, à l’appel d’Attac, de BDS et de l’AFPS, et avec le soutien de l’Union communiste libertaire (UCL), pour dénoncer, « en plein génocide à Gaza, une levée de fonds record de BNP pour Israël ».
Un millier de tracts ont été distribués aux passants pour expliquer le rôle néfaste de nombreuses banques françaises (BNP, Banque populaire, Caisse d’épargne , Société générale) « qui ont accordé un total de 13,2 milliards d’euros de prêts et de souscriptions aux entreprises d’armement qui fournissent l’armée israélienne ». Parmi elles, BNP Paribas apparaît comme le plus important investisseur français dans des sociétés activement impliquées dans les colonies illégales.
BNP Paribas est ciblée en tant que premier financeur européen d’Israël.
Le tract rappelle en outre « qu’en janvier 2024, la Cour internationale de justice a jugé plausible le risque de génocide à Gaza et en juillet, a déclaré illégale l’occupation de la Palestine par Israël ». Tous les complices français de ces agissements illégaux et meurtriers sont donc passibles de sanctions juridiques.
Une délégation s’est rendue à cette occasion dans la banque pour remettre, en main propre, au directeur de l’établissement, une lettre argumentée. Laquelle se conclut ainsi : « Nous demandons à BNP Paribas d’agir en adéquation avec ses propres principes et politiques en matière de droits humains, et de vous remettre en conformité avec votre devoir de vigilance et avec vos propres engagements en ce qui concerne vos relations financières avec des entreprises actives dans l’industrie de la colonisation et de l’armement, ainsi que dans votre soutien à la politique de l’État d’Israël, accusé devant la CIJ de génocide et dont le Premier ministre et le ministre de la Défense font l’objet d’une demande d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale. »
Pendant la distribution de tracts, de nombreux mots d’ordre ont été clamés, dont « Boycott, boycott, BNP Paribas » ou « Israël assassin, BNP complice ». Les passants ont échangé avec les militants, nombre d’entre eux signalant leur soutien à l’initiative.
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Publié le 01.01.1970 à 01:00
Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF, et Claire Tranchant, responsable de l’organisation des points de vente. Cette année, les conditions climatiques ont favorisé les courges.
Bien se nourrir, assurer à tous l’accès à une alimentation de qualité, des prix rémunérateurs pour les producteurs… c’est possible. C’est ce que les communistes entendent démontrer concrètement en organisant des ventes solidaires de fruits et légumes, à prix coûtants.
Des files d’étudiants devant une distribution alimentaire. Une image devenue banale, symbole d’un pays où la précarité règne en maître… sauf pour les grandes fortunes. Une réalité qui dit aussi tout l’intérêt de l’initiative prise par les communistes isérois de la vente à prix coûtant de fruits et légumes. Quinze points de vente seront tenus entre le 27 et le 30 septembre.
« Face à l’inflation, à des salaires insuffisants, aux fermetures d’entreprises annoncées ou menaçantes dans le département, il est plus que jamais nécessaire de montrer concrètement que des solutions existent », insiste Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF.
Le concret, en l’espèce, ce sont les prix de vente. Le kilo de pommes des Hautes-Alpes sera vendu par les communistes à 1,90 euros. 50 % moins cher – c’est un minimum – que ce que l’on trouve en grande surface. « C’est la démonstration concrète de ce que sont les marges de la grande distribution, des marges que paient les consommateurs, mais aussi les producteurs », ajoute-t-il.
Car, outre le prix de vente au plus bas, les fruits et légumes proposés sont également payés à un prix rémunérateur pour les agriculteurs. « Nous fixons le prix d’achat avec les paysans qui nous fournissent, à Beaurepaire, Meylan, en Savoie et dans les Hautes-Alpes », précise Claire Tranchant, responsable de l’organisation de cette initiative.
Un point de vente à Saint-Martin-d’Hères.
De cette expérience, renouvelée depuis plusieurs années, les communistes tirent une proposition, celle de la création d’une sécurité sociale de l’alimentation
Un système qui ressemblerait à celui de la Sécurité sociale de la santé, basé sur des cotisations et permettant à chaque famille de disposer d’un crédit de cent euros par personne pour accéder à une alimentation fournie par des producteurs agréés et correctement rémunérés. Le tout géré par des caisses locales, dirigées par des représentants des consommateurs et des producteurs. « Cette sécurité sociale de l’alimentation permettrait à tous d’avoir accès à des produits de qualité, en même temps qu’elle assurerait un revenu pour les paysans et développerait les circuits courts, un bon point pour le climat », résume Jérémie Giono.
La sécurité sociale de l’alimentation, sous des formes diverses, est une idée partagée par des nombreuses associations, collectifs ou collectivités locales ; des formes d’expérimentation sont en cours, un projet est en cours à la ville de Grenoble.
Aux côtés de ce projet ambitieux, les communistes entendent aussi promouvoir des mesures à prendre à court terme, comme le blocage des prix alimentaires de base ou la taxation des importations abusives.
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