LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues Médias
flux grenoblois • associations

 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 30.05.2024 à 17:51

C’est une première réussie pour les Assises de la copropriété, qui se sont tenues le 23 mai dernier au WTC, à Grenoble, en présence de 200 participants professionnels de l’immobilier.

Trois tables rondes avec vingt et un intervenants croisant leurs regards de professionnels sur le sujet de la copropriété face aux défis climatiques : ce programme dense visait à débattre des enjeux de la rénovation énergétique dans ces « sociétés en miniature » que sont les copropriétés résidentielles. Le colloque, orchestré conjointement par le Barreau de Grenoble, la Fnaim de l’Isère et la chambre des notaires de l’Isère, était à la fois « juridique, théorique, pédagogique et dynamique », avec une touche humoristique apportée par le dessinateur Cled12 et une bonne dose d’interactivité grâce aux questions de l’auditoire posées via SMS.

Complexité juridique

Durant la journée, il a donc été question du rôle du syndicat des copropriétaires, « qui, depuis 2019, a désormais pour objet “l’amélioration de l’immeuble”, une notion qui recouvre nécessairement la performance énergétique », introduisait Vincent Delaunois, membre de la Fnaim de l’Isère et animateur de la première table ronde du matin. Ce temps était en effet consacré à poser le cadre juridique et la dynamique réglementaire dans lequel s’exercent les travaux de rénovation énergétique. Les intervenants, avocat, notaire, agent immobilier ou encore universitaire, pointaient les nouveautés ainsi que les différents diagnostics à faire réaliser selon les cas et les secteurs (diagnostic de performance énergétique collectif, diagnostic structurel de l’immeuble…) et les documents à faire voter en assemblée générale, comme le projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT), qui aboutira au PPT. Le volet des aides financières était également abordé selon la nature des travaux, tout comme la problématique de la gouvernance qui donne plus de pouvoir au conseil syndical et moins au syndic, pointant même « une dégradation du droit de la copropriété, avec une priorité de l’intérêt collectif sur la somme de l’intérêt de chaque copropriétaire », avançait l’avocat Me David Roguet.

Concrétisation et financements

L’après-midi a permis aux participants de cheminer pas à pas vers la réalisation des travaux de rénovation énergétique : l’étude de faisabilité du projet, sa mise sur pied avec architecte ou maître d’œuvre, selon les cas, l’information des copropriétaires et leur adhésion requise par un vote, les autorisations d’urbanisme, la prévention des contentieux… Deux exemples de travaux étaient également présentés : l’isolation thermique par l’extérieur et la surélévation de copropriété. La dernière table ronde, animée par Me Aurélie Bouvier, notaire, distinguait les ressources financières publiques (aides et subventions) et privées (prêts bancaires), tout en étudiant également les perspectives fiscales. De quoi avoir toutes les cartes en mains pour accompagner les clients de ces professionnels dans leurs projets de travaux.

L’article Assises éclairantes sur la copropriété est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 17:13

Poursuivant son évolution, le site grenoblois de STMicroelectronics a inauguré, le 23 mai dernier, un nouveau bâtiment de huit étages visant la certification Breeam et a dévoilé l’extension de sa salle de test des composants électroniques.

« Chez STMicroelectronics, nous ne sommes jamais avares d’idées et d’innovations, c’est notre ADN ! », souligne Moussa Belkhiter, directeur du site grenoblois, lors de l’inauguration, le 23 mai dernier, d’un nouveau bâtiment visant la certification environnementale Building research establishment environmental essessment method (Breeam) outstanding. Ainsi le site grenoblois qui est « l’un des centres les plus avancés du groupe », est-il volontiers qualifié « de vaisseau amiral de la R & D ». Et pour cause, fort de 84 demandes de brevets à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en 2023 sur les 213 demandes déposées par STMicroelectronics France, le site nourrit en effet de grandes ambitions. À savoir de répondre à la demande et à la complexité croissantes des semi-conducteurs destinés aux marchés de l’automobile, de l’industrie, de l’électronique personnelle ainsi qu’aux équipements de communication, ordinateurs et périphériques du groupe. Mais ce n’est pas tout, le site grenoblois s’est également doté d’une extension de sa salle de test des puces électroniques « pour augmenter ses capacités de test de 20 % », a également tenu à faire savoir le directeur du site,a avant d’en entamer la visite.

400 salariés en mode start-up

Pour ce qui est du nouveau bâtiment, « nous avions pour consigne qu’il ne dépareille pas avec les plus anciens », explique Moussa Blekhiter. Discret de l’extérieur malgré sa hauteur, d’une surface totale de 5 000 m2 et érigé sur huit étages, il est en capacité d’accueillir 400 salariés en mode start-up. « C’est un magnifique projet qui a intégré, dès la phase de conception, des matériaux durables et des solutions innovantes pour maximiser l’efficacité énergétique et favoriser la collaboration, le confort et le bien-être des salariés », s’enthousiasme le directeur.

Optimiser les temps de tests

Le renforcement de son activité de tests des semi-conducteurs s’est, quant à lui, traduit par l’aménagement de 300 m2 supplémentaires de salle blanche portant ainsi, avec la ligne de prototypage, sa superficie totale à 4 000 m2. « Aujourd’hui, 120 personnes travaillent quotidiennement au développement du test des produits de demain sur le site, afin de garantir leur qualification, en amont de leur introduction sur les différents marchés adressés par le groupe, explique le dirigeant. Cette extension va nous permettre une mise en place des produits la plus rapide possible, en optimisant les temps de test », se réjouit Moussa Belkhiter.

L’article Grenoble : STMicroelectronics prend de la hauteur est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 11:07

L’exposition « Forces nées » est pour l’artiste Sarah Battaglia l’occasion de présenter des œuvres aux techniques variées, élaborées à différentes époques. Elles ont en commun de mettre au centre notre rapport à la nature dans une confrontation féroce et revigorante !

Dans un petit coin du Vog, sur une discrète étagère en angle, attendent sereinement Les pensées de Sarah Battaglia. Recroquevillées là selon un ordre tenant manifestement du hasard, elles prennent la forme de petites boules fripées en céramique blanche. Cerveaux nus ou papier froissé par un créateur insatisfait, elles incarnent un pacte indiquant qu’ici se déploie une pensée en cours, qu’ici sont montrées des œuvres dont la fin est pure imagination. Car c’est ainsi que l’artiste aime à relier les règnes du vivant, en assumant les manques et les vides, en proposant des fusions, des morceaux isolés, des corps incomplets. À la faveur de son crayon ou de ses doigts qui façonnent la matière, elle invite le visiteur dans un monde étrange et inquiet, peuplé d’êtres hybrides autant que fascinants.

Nos amis les monstres

Humains, animaux et arbres se mêlent avec une étonnante fluidité. Les deux Enforestées, immenses dessins à la pierre noire de trois mètres de haut, voient d’élégantes biches s’élancer sans limites vers une blancheur lumineuse et aveuglante. Sans tête, mais solidement ancré au sol par des pattes muées en troncs d’arbres, leur corps flotte entre terre et ciel. Non loin d’elles, des biscuits de faïence représentent des mains détachées, isolées. Posées tendrement l’une sur l’autre dans la sculpture Ucelli, elles se referment par des oiseaux amoureux dont les têtes naissent en lieu et place des poignets. De son côté, Toucher-voir présente des paumes ouvertes et affublées de grands yeux effrayants ; elle floute la frontière entre les sens pour faire référence aux moyens de perception des poulpes, réputés particulièrement sentants et intelligents. Poétiques, les mutations à l’œuvre revendiquent à grands cris la reconnaissance d’une harmonie dans le monde des vivants, quels qu’ils soient.

La peur au ventre

Sculpture, dessin, gravure, Sarah Battaglia use de nombreuses techniques pour mieux explorer les motifs qui habitent ses pensées. L’accès aux magnifiques eaux-fortes exposées dans la petite salle du fond se fait en bravant un vol de corneilles de chanvre et d’ouate, dont les authentiques pattes récupérées auprès de chasseurs glacent le sang. Un vol d’oiseaux moribonds qui fait écho aux Bouclés, drôle de nid vu en entrant, embrouillamini de lacets noirs abritant une population de petits oiseaux en céramique. Invariablement atrophiés, sans tête ou sans queue, les corps de ces derniers se terminent en cordons enroulés à la manière de viscères. Et si la série des Bourgeons détonne par l’usage de la couleur (grande absente du parcours), on ne doit pas s’y tromper : bien que fidèles à leur modèle sur la forme, ces dessins au crayon de couleur évoquent moins la radieuse saison du printemps qu’une vertigineuse époque de mutation charnière. Organique et monstrueux, l’univers de Sarah Battaglia respire d’une communion toute particulière, d’une beauté fougueuse – forcenée.

L’article Nature mutante est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:51

Maire de Lans-en-Vercors et ingénieur chez STM depuis plus de dix ans, Michaël Kraemer est également élu, en 2020, vice-président en charge du développement et de la promotion touristique de la communauté de communes du Massif du Vercors.

Revendication du pastoralisme

« Cette année, nous organisons le concours départemental d’élevage de bovins, qui se tient habituellement dans les plaines de la Bièvre, préparant ainsi l’arrivée de près de 600 bêtes sur la commune. Nous souhaitions accueillir ce concours depuis 2015 et c’est la première fois qu’il sera organisé en montagne. C’est une manière de montrer ce qu’on est capable de faire sur notre territoire, en présentant également une belle vitrine pour les trois espaces naturels sensibles (ENS) qui nous entourent, dont celui des Ramées sur lequel le pastoralisme est pratiqué. Nous avons réalisé des études de fréquentation et engagé un médiateur pastoral pour qu’il puisse discuter avec les usagers afin d’éviter certains conflits. Par exemple, sur l’injonction de tenir son chien en laisse dans certaines zones. »

Retravailler la politique d’accueil touristique

« Nous devons apporter des solutions face aux problématiques de circulation actuelles. Depuis le début de l’année, un afflux de randonneurs sature les parkings. C’est une très bonne chose pour l’économie mais cela génère des difficultés de stationnement dans des lieux qui ne sont pas prévus à cet effet. Nous devons également agir sur la sécurité routière. Les panneaux de limitation de vitesse, même s’ils sont respectés par la plupart, ne suffisent pas à dissuader certains usagers de rouler à grande vitesse dans la commune. Celle-ci étant implantée sur un axe de grand passage, nous ne pouvons pas réaliser tous les aménagements souhaités. Nos routes sont dégradées et des nids-de-poule se sont formés. Nous avons embauché une personne pour y remédier mais elle s’occupe en priorité de notre école. »

« Concentré sur la rénovation de l’école »

« Notre budget est concentré sur la rénovation de l’école. Nous cumulons les difficultés, que ce soit au niveau de la faisabilité technique, des demandes d’autorisations ou du budget, qui ne cesse de grimper. Il nous a fallu refaire des demandes de subvention car ce projet a presque atteint les deux millions d’euros. Nous avons enfin réussi à le boucler grâce aux subventions de l’État, de la Région et du Département. Le chantier débutera cet été, pour une livraison prévue à la rentrée 2025. »

Un programme trop ambitieux compte tenu de la conjoncture :

« Je n’ai pas de honte à le dire : le programme était trop ambitieux par rapport à la conjoncture actuelle. Le contexte a bien changé depuis 2020 et nous devons être prudents quant à l’avenir. Nous ne pouvons malheureusement pas embaucher plus de personnel pour faire accélérer les choses. Heureusement que la collectivité peut compter sur des élus très investis. Aujourd’hui tous nos projets passent par le prisme RSE du label double flocon vert que nous avons obtenu. »

L’article Michaël Kraemer : « Étant sur une route de grand passage, nous ne pouvons pas faire tous les aménagements souhaités » est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:49

La Table du 20, à Eybens

Trop à l’étroit dans ses locaux au 20 de l’avenue Jean-Jaurès, La Table du 20 s’est offert il y a quinze mois un nouvel écrin à la mesure de ses ambitions. Si le nom, déjà affublé d’une belle réputation, est resté inchangé, nos deux associés, Luc Brunner et Franck Barbier, ont créé un endroit magnifique, classe et moderne, baigné de lumière et de couleurs chaudes. Et cette fois, le 20 de l’adresse laisse la place au vin qui s’invite davantage en ces nouveaux lieux. Place à la lecture de la carte des entrées : verrine de cochon à l’alsacienne, pesto à l’ail des ours, filets de caille snackés, foie gras de canard, chutney de saison ou gaspacho de petits pois frais. Un plat splendide, où une demi-boule de mozza trône au centre d’un océan de tons verts. Le croustillant des graines, le velouté du gaspacho, la fraîcheur des petits pois, tout est ici réuni pour une entrée des artistes.

Adieu les anti-seiches !

La suite s’annonce royale avec cette poêlée de seiches, pesto à l’ail des ours, risotto crémeux. Un plat copieux, goûteux, généreux, d’une grande complexité due à la multitude d’ingrédients qui y gravitent en liberté. Autres choix : un filet de dorade royale, risotto sauce curry breton, des quenelles de brochet jus d’une bouillabaisse, risotto d’épeautre, une cassolette d’andouillette maison ou un magret de canard. En dessert pour terminer, n’hésitez pas à opter pour la verrine de fraises Cléry, espuma au yaourt, granola maison et jus de citron. La crème brûlée en rougit de jalousie. L’un des points forts de cette table : la carte des vins où figure tout le gratin de la production française, mais aussi des surprises internationales d’exception. Citons juste la verdesse des Feytaux à 36 euros ou le Clos des Grives de Combier à 62 euros. Voir le reste avec Luc, toujours d’excellent conseil. Car La Table du 20 fait désormais office de cave à vin. On gardera la même note, qui s’approche toujours autant du 20/20.

DEMANDEZ L’ADDITION
Cadre :
un bâtiment splendide, flambant neuf, des tons chauds, bleus et bois, tables en bois ou en marbre. Terrasse donnant sur la verdure.
Menus et cartes : menus à 25,90, 29,90, 37 et 55 euros.
Spécialités du chef : au piano Franck Barbier, assisté de Daniel Konrath. Les plats associent une certaine tradition à des innovations personnelles qui les magnifient.
Carte des vins : un des piliers de la maison, des bouteilles bien choisies, des verres adaptés et le conseil de Luc et sa sommelière.
Pain : local, artisanal, excellent.
Café : n’hésitez pas à le demander ristretto, voilà un vrai café !

L’article Moins de 20, plus de vins ! est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:46

Le 76e Critérium du Dauphiné se déroule du 2 au 9 juin, entre Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) et le plateau des Glières (Haute-Savoie), avec une étape iséroise qui arrive au Collet d’Allevard le 7 juin. Présentation du parcours et des forces en présence.

Avec une étape pour sprinteurs, trois dites « accidentées », qui devraient sourire aux baroudeurs, un contre-la-montre individuel et trois étapes de montagne, le Critérium du Dauphiné propose un parcours dans la lignée de ces dernières années, qui se veut comme toujours un condensé de celui du Tour de France.

Aussi dure que l’Alpe d’Huez ?

La seule étape iséroise du parcours, vendredi 7 juin entre Hauterives et le Collet d’Allevard (174 km) est présentée comme « plate avec arrivée en altitude ». Les coureurs devront escalader la côte de La Côte-Saint-André (1,8 km à 6,7 %), le col du Granier (par son versant le plus roulant, qui propose néanmoins 8,9 km à 5,4 %) et surtout la redoutable ascension du Collet d’Allevard. Classée hors catégorie avec ses 11,2 km à 8,1 %, celle-ci n’a rien à envier à l’Alpe d’Huez en termes de difficulté, bien qu’elle n’ait pas le même prestige. Reste à savoir si les principaux favoris lanceront les grandes manœuvres dans la montée vers la station de Belledonne, à la veille de deux grosses étapes de montagne pour conclure l’épreuve : le samedi 8 entre Albertville et Samoëns (avec une montée finale de 10 km à 9,3 %) et le dimanche 9 entre Thônes et le plateau des Glières.

Duel Roglic-Evenepoel ?

Qui succédera à Jonas Vingegaard, absent cette année après sa chute lors de la 4e étape du Tour du Pays basque, le 4 avril dernier (fracture à la clavicule et aux côtes) ? Eux aussi impliqués dans cette chute qui les avait contraints à l’abandon, Remco Evenepoel et Primož Roglic sont les deux noms qui se détachent naturellement. Reste à savoir comment ils auront récupéré de leurs blessures (fracture de la clavicule et de l’omoplate pour le Belge, multiples plaies superficielles pour le Slovène). L’Américain Sepp Kuss (vainqueur de la Vuelta 2023), les Espagnols Juan Ayuso (3e de la Vuelta en 2022) et Carlos Rodríguez (5e du Tour en 2023) ou les Français David Gaudu (4e du Tour en 2022) et Guillaume Martin (3e du Dauphiné en 2020) sont d’autres prétendants à la victoire ou au podium.

L’article Plus ouvert que jamais ? est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:46

Depuis 2006, Saint-Martin-d’Hères caresse l’espoir de voir un centre commercial sur l’ancien site industriel de Neyrpic. Prévu sur 50 000 m2 et certifié HQE, le projet a l’ambition de devenir le centre dynamique de la ville à partir du 2 octobre prochain.

Cela fait 18 ans que Saint-Martin-d’Hères et l’opérateur Apsys portent le projet d’un centre commercial sur l’ancien site industriel Neyrpic, fermé depuis 1967. Plusieurs recours en justice et deux permis de construire plus tard, son chantier a débuté à la fin 2021. « D’ici la mi-juillet, les finitions extérieures seront réalisées. Il ne manquera plus que l’aménagement de l’intérieur pour nos locataires, qui doit se dérouler jusqu’au 2 octobre pour la quasi-totalité des enseignes », assure François Agache, le directeur général d’Apsys, confirmant ainsi la date de l’inauguration. Il l’assure : près de 90 % des locaux ont déjà trouvé preneurs, soit une centaine d’enseignes qui devront voir le jour début octobre, occupant des surfaces allant de 300 à 3 000 m2, sur environ 24 000 m2 des 50 000 que totalise le centre commercial. Le complexe cinématographique (6 salles pour 12 000 places) occupera quant à lui 5 000 m2 de surface, mais pas avant 2026. Pour le reste, ce sont près de 10 000 m2 d’espaces de loisirs qui seront également implantés, dont 5 000 dédiés à un complexe où se retrouveront un laser game, un bowling et même la possibilité de faire du trampoline.

Un lieu vivant jour et nuit

« Nous avons aussi pensé le lieu pour être capables d’organiser des événements en extérieur, avec des zones dédiées à cela, comme des kiosques, que l’on peut retrouver à La Villette à Paris, et dont nous nous sommes inspirés. Notre ambition est de faire vivre ce centre commercial du matin au soir », précise François Agache. Au total, l’opération aura coûté 250 millions d’euros, « sans doute l’un des plus gros chantiers privés dans la région dernièrement », argue ce dernier. Comptant, entre autres, sur un parking à vélo de 600 places et un autre pouvant accueillir 850 voitures, Apsys espère atteindre les six millions de visiteurs dès la première année.

Respect du passé et du futur

Les façades des anciens bâtiments industriels ont pour la plupart été conservées, avec des aménagements facilitant leur ouverture sur l’extérieur. Le projet a par ailleurs la certification Haute qualité environnementale, et tout a été pensé via le prisme RSE. À commencer par sa consommation énergétique : ce sont près de 3 500 panneaux photovoltaïques qui seront déployés sur 7 000 m2 de toiture, « une première en termes de volume pour ce type d’équipement », assure François Agache. L’électricité ainsi collectée sera réutilisée en circuit court, et même revendue aux enseignes « avec un tarif préférentiel ». La nature sera également bien présente, puisque 20 % de la surface au sol sera végétalisée et près de 180 arbres, choisis en fonction de leur faible consommation d’eau, y seront plantés. L’éclairage fonctionnera en 100 % LED et les bâtiments seront raccordés au chauffage urbain.

L’article Neyrpic : c’est pour bientôt est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:41

Trois balades pour profiter de parcours panoramiques sur le Vercors méridional et les montagnes du Diois, mais aussi de la beauté du paysage et de la variété de la flore.

Situé à la charnière des Alpes du Nord et des Alpes du Sud, le col de Menée, baigné par une lumière pré-méridionale, bénéficie d’un paysage contrasté dans une alternance de forêts luxuriantes et de pentes desséchées. Plusieurs balades, au départ du col, permettent de profiter de cet environnement privilégié, ouvert sur un immense horizon.

Vers le col de Jiboui

En partant du parking situé sur le versant drômois (après le franchissement du tunnel), nous proposons une première balade facile, accessible à tous les membres de la famille, sur un large chemin forestier qui part sur la gauche (panneau de randonnée indiquant le col de Jiboui). Il suffit de marcher une petite demi-heure pour profiter d’un vaste panorama qui s’étend jusqu’aux montagnes des Baronnies. À la beauté du paysage s’ajoute une grande diversité de végétation avec une parfaite cohabitation entre les arbres des Alpes septentrionales, comme les sapins ou les épicéas, et des essences originaires de la Provence toute proche, telles que des pins maritimes, des buis ou même quelques plants de lavande sauvage ! La marche se déroule sur un itinéraire qui s’accroche sur le versant occidental du mont Barral, tout en surplombant les longues casses caillouteuses du profond ravin du Cognier. Par temps clair, au-delà du sommet des Trois Becs, quelques cimes du Vivarais apparaissent. La balade peut se prolonger sans la moindre difficulté jusqu’au col de Jiboui (1 619 m d’altitude), noyé au cœur d’immenses prairies où paissent plusieurs centaines de moutons en période estivale. Prudence avec la présence probable de chiens patous chargés de surveiller les troupeaux. On bénéficie d’une vue étendue sur un relief tourmenté, au centre duquel trône le Jocou (2 051 m d’altitude), le plus haut sommet du Vercors méridional. Le retour se déroule par le même itinéraire.

Le mont Barral

En partant du parking situé sur le versant isérois du col de Menée (avant le tunnel), on peut réaliser l’ascension du mont Barral, qui se dresse juste au-dessus. Une courte montée conduit au col de Menée géographique (1 457 m d’altitude), d’où l’on découvre soudain le véritable archipel de sommets du Diois, avant de s’engager sur un sentier plus étroit qui s’amorce sur la gauche. Un cheminement tranquille conduit directement à la cime, en passant par la clairière de Freidière. Malgré une altitude modeste (1 903 m), on bénéficie d’un immense panorama qui domine le bassin du Trièves pour s’étendre de la Chartreuse au mont Ventoux !

Sur les crêtes de Grande Leirié

Enfin, depuis le col géographique de Menée, il est possible d’effectuer un magnifique parcours panoramique en s’engageant sur le sentier qui part sur la droite (face à l’itinéraire du mont Barral), en direction de larges croupes de verdure. En progressant à sa guise, selon sa propre condition, on peut prolonger la balade jusqu’à la Tête de Praorzel (1 691 m) en profitant, tout au long de la marche, de vues magnifiques sur le mont Aiguille, le Dévoluy et les montagnes de la Drôme.

Difficulté : 2/4.
Temps aller-retour : de 3 à 4 heures.
Dénivellation cumulée : 650 m.
Carte de référence : carte IGN Glandasse-col de la Croix-Haute.
Balisage : panneaux, marques jaunes.
Départ : du col de Menée, à 65 kilomètres de Grenoble, en passant par Monestier-de-Clermont et Clelles (panneaux d’information et de randonnée).

L’article Au-dessus du col de Menée, dans le Trièves est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:38

2023 fut éprouvante pour le parc national des Écrins. Les trois quarts de ses passerelles ont été endommagées ou détruites. En Isère, cela en représente 24 sur les 38 que compte l’Oisans. Et sur les 600 km de chemins que compte le parc, ce sont certainement plus de 30 km qui ont subi le même sort. « Il y a eu des épisodes de crues ou de boues torrentielles jusqu’à fin octobre, à des moments où la neige est arrivée très vite. Cela nous a empêché de faire les premières constatations », explique Isabelle Vidal, cheffe du service aménagement du parc. Une estimation provisoire des dégâts a tout de même permis au parc de recevoir 600 000 euros de subventions, dont 500 000 de l’État. Une somme bien supérieure à la normale. « Pour ce genre d’intervention, il faut faire appel à des prestataires, acheter du matériel, financer l’héliportage… D’habitude, cela coûte plutôt dans les 150 000 euros », précise Isabelle Vidal. En Isère, le vallon des Étançons a fortement été impacté par des coulées torrentielles en juillet dernier, idem pour la vallée du haut Vénéon, submergée par de violents orages durant plusieurs mois.

Un futur incertain

Même si la priorité du parc est pour l’heure de réparer les dégâts au plus vite pour accueillir les touristes cet été (des chantiers sont déjà en cours de réalisation), la question de la maintenance future du parc préoccupe déjà les responsables du parc. « Nous avons 53 passerelles à remplacer. Compte tenu du temps qu’il nous reste pour les remettre en état, nous avons opté pour un modèle plus léger et plus mobile, qui nous obligera sûrement à le changer plus souvent », détaille la cheffe de l’aménagement. Quitte à devoir les permuter en fonction de l’accueil du public ou celui du pastoralisme. Mais à la longue, il faudra bien « réfléchir autrement ». Isabelle Vidal l’assure : des sessions collectives auront lieu de manière plus globale « dès l’automne et l’hiver prochain ». Pour l’heure, les équipes du parc restent pragmatiques, les aléas comme ceux de l’année dernière ne seront sans doute plus si rares à l’avenir.

L’article Le parc national des Écrins obligé de repenser son modèle de maintenance est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 30.05.2024 à 10:36

Le 9 juin prochain, les Français éliront leurs 81 représentants sur
les 720 membres du Parlement européen dans un contexte politique et géopolitique en forte mutation. Décryptage des enjeux et des projets.

Suite aux résultats des élections européennes de 2019, la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen s’était fixée six priorités pour le mandat de cinq ans qui se termine : un pacte budgétaire vert, une Europe adaptée à l’ère numérique, une économie au service des personnes, une présence plus forte sur la scène internationale, la promotion des valeurs de l’état de droit et la protection du modèle démocratique face aux ingérences extérieures. « Évidemment, ce mandat a été largement perturbé par l’épidémie du Covid-19 et par la guerre en Ukraine. Mais les réponses des dirigeants européens ont été fortes face à chacune de ces crises. Qu’il s’agisse de l’emprunt inédit de 750 milliards d’euros du plan de relance ou de l’accueil des réfugiés et du soutien militaire aux Ukrainiens », estime le docteur en Droit Henri Oberdorff, directeur honoraire de l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble et directeur de la collection « Europa » aux Presses universitaires de Grenoble.

L’état de l’Union

Si l’Europe a su faire preuve de stabilité dans les épreuves, les tensions internationales, le ralentissement économique, la montée des mécontentements en zones rurales, l’accélération des effets du changement climatique ou encore les problématiques migratoires menacent de plus en plus fortement cet équilibre. « En additionnant les quatre groupes du parti populaire européen, de l’alliance des socialistes, de l’union des démocrates et de celle des écologistes, il y a toujours une majorité de 490 députés européens favorables à la construction européenne. Mais les groupes qui n’y sont pas favorables pourraient légèrement augmenter à l’issue du scrutin de juin », s’inquiète Henri Oberdorff. Le projet d’une Europe plus fédérale reste toujours porté par les Verts, une partie des socialistes et la liste Renaissance. En revanche, la tentation d’un « Frexit » ou d’une sortie de l’euro, longtemps assumé par l’extrême droite française ne trouve plus vraiment d’écho auprès des Français, convaincus par l’expérience britannique que le pays est plus fort à l’intérieur de l’Europe. « Le Rassemblement national porte désormais l’idée d’une Europe de la coopération entre les nations et le clivage de l’appartenance à l’Union a été remplacé par celui entre la souveraineté nationale face à la souveraineté européenne », analyse le spécialiste.

Les défis du mandat

Le prochain mandat ne manquera donc pas de nouveaux enjeux prioritaires. Outre les questions d’une défense européenne et celle de l’évolution de la gouvernance européenne pour permettre l’initiative législative du Parlement européen, « le sujet de l’élargissement de l’Union à l’Ukraine, à la Géorgie et à la Moldavie méritera d’être examiné sérieusement, sinon d’autres grandes puissances se serviront de ces États extérieurs pour déstabiliser l’Europe », complète Henri Oberdorff, selon qui « l’Europe doit aussi sortir d’une forme de naïveté dans ses relations commerciales. En résumé, “on fait l’Europe ou on est mort” », conclut-il, en citant l’ancien président français de la Commission européenne, Jacques Delors, décédé en décembre dernier.

Découvrez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 31 mai 2024.

Les autres contenus de ce grand format :
- "L'Europe est partout mais on ne la voit pas souvent", interview de Laurent Labrot, enseignant à l'IEP de Grenoble
- Les propositions des principales formations politiques pour l'Europe
- Une quinzaine de candidats isérois sur les différentes listes

L’article Quel cap prendra l’Union européenne ? est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


END

🦉 Une chouette asso nous aurait échappé ? Signalez-la ici merci !
 ‣ Vos suggestions

AMAPS
Accueil Demandeurs d'asile
ADTC
Alternatiba
Aide et Action en Isère
Amis du Monde Diplo
Antigone
BAF (la)
Bobine (la)
Camp de base
Centre Social Tchoukar
Collectif Stop Métrocâble
Collectif STopMicro 38
Collectif Transports Gratuits
Droit au Logement
FNE - Isère
Friday For Future - Gre
Fratrie des Glaneurs Solidaires
Labo Ouvert Grenoblois
Maison de la Nature et de l'Environnement
Observatoire International pour la Réinstallation des Cabines Téléphoniques
Office de l'Anti-tourisme
Pacifique (Le)
Parlons-y-vélo
Pluri-elles
Réseau Éducation Sans Frontières
Salle 5
Terre de liens
Unions de Quartiers
Un ptit Vélo dans la Tête
Un Toit Pour Tous
Verger Aventure
ZeroWaste
102 (Le)
 

 Publications

Affiches (les)
Bon Plan (le)
Collectif Ruptures
CRIC
Crieur de la Villeneuve (le)
Pièces & Main d'oeuvre
Postillon (le)
Sillon 38
Travailleur Alpin (le)
 

 Syndicats

Confédération Paysanne
CGT ST Microelectronics
UD CGT Isère
UD CFDT Isère
FSU 38
SOLIDAIRES
SUD Éducation
 

  Scops · ess · scic

Turbine.Coop (La)
Atelier Paysan
Cap Berriat
Conservatoire des Espaces Naturels
Gresi21 - Centrales Villageoises
Rhône-Alpes Solidaires
Pain des Cairns (Le)
 

 Politiques

Ades
Ensemble-Grenoble
Guillaume Gontard
Élu.e.s isérois.e.s
Les Ecologistes de la métropole de Grenoble
 

 Autres

DREAL
INSEE
INRIA
UGA
 
‣ Sources fermées ou en sommeil