Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
Les dernières mises à jour, les parutions d’indicateurs conjoncturels et de publications13.11.2024 à 17:00:00
Les vagues de chaleur se traduisent par des températures significativement plus élevées en milieu urbain que dans la campagne environnante. Au sein même des villes, ce phénomène d’îlot de chaleur affecte différemment les quartiers selon la densité et la qualité des bâtiments, selon la végétation et selon les niveaux d’activité humaine. À Paris, Bordeaux, Lille et Nantes, ce sont à la fois les ménages les plus aisés et les plus modestes qui sont les plus exposés, car ils habitent dans les centres-villes. À Lyon, Marseille, Montpellier, Nice et Strasbourg, les ménages modestes sont les plus exposés au phénomène d’îlot de chaleur urbain et les ménages aisés sont les moins exposés, car ils habitent dans des quartiers périphériques moins denses, plus verts et aux constructions récentes. De façon générale, les ménages pauvres avec au moins une personne particulièrement jeune ou âgée sont exposés à des températures en moyenne légèrement plus élevées que les autres ménages. Ces ménages sont plus vulnérables aux fortes températures, et disposent de moins de possibilités pour y faire face : ils ont notamment plus rarement la climatisation ou une résidence secondaire.
13.11.2024 à 07:32:46
13.11.2024 à 07:30:18
13.11.2024 à 07:30:00
Au troisième trimestre 2024, le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) au sens du Bureau international du travail (BIT) augmente de 35 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,3 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT atteint ainsi 7,4 % de la population active, soit 0,1 point au-dessus du deuxième trimestre 2024 et à son niveau d’un an auparavant. Il demeure légèrement supérieur à son précédent point bas depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023) et nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-3,1 points).
12.11.2024 à 17:00:00
En 2019, la répartition géographique des médecins généralistes libéraux formés dans les années 2000 ne correspond pas à la répartition de la population. En particulier, ils sont davantage concentrés dans les aires d’attraction des villes de province de plus de 200 000 habitants. La commune de naissance ainsi que l’université dans laquelle ils ont fait leur internat contribuent à déterminer leur territoire d’installation. Ainsi, 50 % des médecins généralistes formés pendant les années 2000 exercent en 2019 à moins de 85 km de leur commune de naissance et 50 % à moins de 43 km de leur université d'internat. Après une période de quelques années pendant laquelle les changements de commune d'exercice sont nombreux, leur lieu d'exercice se stabilise : la douzième année après l’internat, environ 96 % exercent dans la même commune que l'année précédente.
07.11.2024 à 08:45:00
Entre fin juin 2024 et fin septembre 2024, l’emploi salarié du secteur privé est quasi stable (‑0,1 %, soit ‑25 000 emplois), après également ‑0,1 % au trimestre précédent (soit ‑28 500 emplois). L’emploi salarié privé se situe donc 0,3 % sous son précédent pic de mars 2024 (soit -53 500 emplois) mais au même niveau qu’un an auparavant (soit ‑4 900 emplois). Il excède encore largement son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019), de 5,6 % (soit +1,1 million d’emplois).
06.11.2024 à 16:02:16
06.11.2024 à 16:00:17
06.11.2024 à 16:00:17
05.11.2024 à 18:06:14
05.11.2024 à 17:00:14
En 2023, le déficit public s’établit à 153,9 Md€ après 125,8 Md€ en 2022, soit 5,5 % du produit intérieur brut après 4,7 %. Les recettes ralentissent nettement, et baissent en part de PIB, en raison surtout du faible dynamisme de certaines assiettes taxables et dans une moindre mesure des mesures nouvelles de réduction d’impôt. Même si elles baissent aussi en part de PIB, les dépenses ralentissent moins ; malgré le repli de la charge de la dette, elles sont encore portées par l’augmentation générale des prix et des prestations indexées. Le déficit des administrations publiques est essentiellement porté par les administrations centrales. Le déficit des administrations publiques locales se creuse cependant, tandis que les administrations de sécurité sociale accroissent leur excédent. La dette publique s’établit à 109,9 % du PIB, après 111,2 % en 2022.
05.11.2024 à 17:00:14
L'année 2023 s'est inscrite, dans la continuité de l'année 2022, dans un contexte de forte inflation, particulièrement marquée pour la consommation des ménages. La croissance de l'économie française a été modérée : le PIB (en volume) a augmenté de 0,9 %, après une croissance de 2,6 % en 2022, elle-même expliquée par un fort effet d'acquis fin 2021 (2,4 %), tandis que tout au long de l’année 2022, la croissance avait été faible.Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages augmente de 0,8 %, principalement porté par les revenus d’activité et dans une moindre mesure les prestations sociales, notamment les pensions de retraite et les revenus du patrimoine. Le taux de marge des sociétés non financières reste supérieur à son niveau précédant la crise sanitaire. La vive hausse des taux d’intérêt résultant de la persistance de l’inflation comprime la marge de taux des banques, réduisant d’autant la valeur ajoutée du secteur financier. Le besoin de financement de la Nation diminue de 0,1 point de PIB en 2023 (soit 48,2 Md€), la hausse du PIB en valeur étant plus forte que celle du besoin de financement de la Nation.