Ciné

Cinémathèque de Grenoble

13.11.2023 à 14:54

Une nouvelle directrice à la Cinémathèque de Grenoble !

Jenny-Jean Penelon

Une nouvelle directrice à la Cinémathèque de Grenoble !

Nous avons le plaisir de vous annoncer la récente nomination d’Anaïs Truant à la Direction de la Cinémathèque de Grenoble et du Festival du Film court en plein air de Grenoble.

 

 

07.11.2023 à 12:29

Appel à films du 47ème Festival du Film court en plein air de Grenoble

Jenny-Jean Penelon

 

Appel à films !

L’appel à films pour la 47ème édition du Festival du Film court en plein air de Grenoble est ouvert !

Vous pouvez nous envoyer vos courts métrages, jusqu’au jeudi 7 mars 2024 inclus, via l’une des deux plateformes suivantes : shortfilmdepot ou filmfest.

Le 47ème Festival du Film court en plein air aura lieu du mercredi 26 au samedi 29 juin 2024, au Cinéma Juliet Berto et en plein air au Jardin de Ville (et, sous réserve, dans d’autres lieux du centre-ville de Grenoble).

Pour toute question technique, veuillez vous adresser directement aux plateformes.
Pour toute question relative au festival et à son organisation, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : contact[a]cinemathequedegrenoble.fr

 

Règlement FR – 47ème Festival du Film court en plein air de Grenoble

Règlement EN – 47ème Festival du Film court en plein air de Grenoble

06.11.2023 à 14:08

Mise en ligne – Le quotidien filmé – Archives filmiques et Espaces publics

Jenny-Jean Penelon

 

Le quotidien filmé – Archives filmiques et Espaces publics

Du 3 au 4 novembre 2014, au Cinéma Juliet Berto.
L’intégralité du Colloque Le quotidien filmé est hébergé en ligne sur le site Ambiances [réseau international], par ici !

« Que tout film, pour peu qu’il ait recours à l’enregistrement, puisse revendiquer la capacité de garder la marque (visuelle et sonore) d’une époque, particulièrement en témoignant de l’aspect et de l’agencement d’espaces urbains à une période donnée, est une évidence. Pour autant, cette évidence n’est pas sans engager une réflexion qui amène à interroger la notion d’archive filmique en mobilisant une série de concepts propres aux études urbaines, mais aussi propres aux études cinématographiques : la vue, la coupe, le plan, la séquence, la miniature urbaine, la synchronisation, etc. »

 

31.10.2023 à 15:19

Les Secrets de mon père

Jenny-Jean Penelon

Ciné-goûter

Projection du film d’animation Les Secrets de mon père de Véra Belmont, adaptation de la bande dessinée Deuxième génération de Michel Kichka (éditions Dargaud).
Hors-les-murs au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, dans le cadre de l’exposition À (h)auteur d’enfants, histoires de guerre.

Séance suivie d’un goûter ! À partir de 8 ans.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

 

Les Secrets de mon père

De Véra Belmont – 2022 – 74 min – France, Belgique – VF – DCP

Dans les années 60, en Belgique, Michel et son frère Charly vivent une enfance heureuse dans leur famille juive. Leur père, taiseux et discret, ne livre rien de son passé. Les deux frères l’imaginent en grand aventurier, pirate ou chercheur de trésors… Mais que cache-t-il ?

 

 

 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

 

31.10.2023 à 15:05

Ernest et Célestine, le voyage en Charabie

Jenny-Jean Penelon

Ciné-couette

Pour fêter les premiers jours des vacances d’hiver, nous vous proposons de nous rejoindre au Cinéma Juliet Berto, avec votre couette et vos doudous, pour la projection de Ernest et Célestine : le voyage en Charabie. Et pour vraiment faire comme à la maison, nous vous accueillerons avec du chocolat chaud, du thé et du café !
Séance à partir de 6 ans.

En partenariat avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, dans le cadre de l’exposition À (h)auteur d’enfants, histoires de guerre.

 

Ernest et Célestine : le voyage en Charabie

De Julien Chheng et Jean-Christophe Roger – 2022 – 80 min – France, Luxembourg – VF – DCP

Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Ernest et Célestine vont tenter de réparer cette injustice afin de ramener la joie au pays des ours.

 

 

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

 

13.10.2023 à 09:30

Entretien avec Mathieu Barbet, pour son film L’âge acrobatique

Jenny-Jean Penelon

Mathieu Barbet : « J’ai eu envie de consoler la créature adolescente que j’ai été »
 
ENTRETIEN – Dans L’Âge Acrobatique, sa première réalisation, le comédien Mathieu Barbet pose un regard à la fois drôle et tendre sur les ratés des premiers amours adolescents. Récompensé en juillet dernier du Prix du public lors du 46e Festival du film court en plein air de Grenoble, le film raconte les émois amoureux de Lucas, un jeune garçon de treize ans dont le cœur va s’emballer pour la sportive Myrtille lors d’un un stage de rock acrobatique. Jusqu’à l’embarquer à bord d’un grand huit émotionnel.

 

© Benoit Pavan / Hans Lucas pour la Cinémathèque de Grenoble

 

Comment l’idée de ce « teenage movie » sur les premiers émois amoureux de l’adolescence vous est-elle venue ?
En marge de mon métier d’acteur, j’ai beaucoup travaillé comme coach d’adolescents sur des séries. Je les accompagnais chaque jour et je constatais avec bonheur leur évolution, obtenue non sans travail. Je les voyais rougir, hurler dans un éclat de rire… C’est un peu l’image de la chenille et du papillon : j’observais leur éclosion et je trouvais leur métamorphose plus fascinante encore que celle d’un acteur adulte. Des affinités se créaient entre eux sur le plateau et, au fil des jours, c’est comme si la fiction se mélangeait à la réalité dans les rapports humains. Cette alchimie venait ensuite alimenter leur jeu. C’est cette expérience qui m’a donné envie d’écrire pour eux.
 
Quel message avez-vous souhaité faire passer au sujet de l’adolescence ?
Je me rends compte, en rencontrant des adolescents, qu’on a un peu une idée biaisée de cette période. Ces derniers temps, l’adolescence est un peu le symbole de cette jeunesse qui transmet la Covid, qui est irresponsable et qui ne sait pas s’exprimer… Pourtant, nombre de jeunes ados sont attachants, ont un vrai imaginaire et la tête sur les épaules. C’est vraiment cette idée que j’ai voulu mettre en avant en laissant mes comédiens s’emparer d’un texte très écrit. Je voulais qu’ils se l’approprient pour en faire leur propre langage et mettre en lumière cet âge d’or qu’est l’adolescence !
 
Pourquoi avoir choisi d’ancrer cette histoire dans le milieu du rock acrobatique ?
Depuis tout petit, je suis passionné par la danse, et notamment le ballet. J’ai aussi pratiqué le rock acrobatique, mais à un niveau bien inférieur à celui du film. Je trouvais que la discipline filait parfaitement la métaphore des premiers émois adolescents et de leurs montagnes russes. Le rock acrobatique nous projette souvent très haut dans les airs et le risque de chute est toujours très présent. L’adolescence, c’est un peu pareil. Lorsque l’on vit ses premières histoires d’amour, on se lance à pleins poumons. Mais la chute est parfois brutale car on manque encore d’expérience. Le film est parti de cette idée précise, mais il y a aussi peut-être, en creux, une démarche plus personnelle : j’ai eu envie de consoler la créature adolescente que j’ai été. L’Âge acrobatique évoque beaucoup mes souvenirs. J’avais une revanche à prendre sur l’adolescence.
 
Pour personnifier ces souvenirs à l’écran, il vous a fallu dénicher l’acteur qui allait interpréter Lucas. Et votre choix s’est porté sur Ferdinand Redouloux, qui brille par sa justesse jusque dans ses maladresses. Où l’avez-vous déniché ?
J’avais envie que Lucas nous fasse rire, nous fasse pleurer et que chaque spectateur puisse être en mesure de se reconnecter avec l’adolescent qu’il a été, dans une démarche de consolation. Avec Léa Gillet, ma directrice de casting, nous avons auditionné énormément d’adolescents. Mais c’est la réalisatrice Mona Achache, qui l’avait fait tourner dans l’un de ses films, qui me l’a recommandé. Sur le tournage d’un téléfilm, alors que nous évoquions nos projets, je lui ai expliqué que j’étais à la recherche d’un adolescent de l’âge de Ferdinand. Elle m’a raconté qu’elle avait récemment dirigé un acteur qui pourrait correspondre au profil de Lucas et c’est de cette manière que j’ai pris contact avec Ferdinand. C’est d’ailleurs le premier acteur que j’ai vu physiquement. Jusqu’alors, nous souhaitions que les autres candidats se présentent par enregistrements vidéo car à ce moment-là, nous ne savions encore rien du lieu et des dates de tournage. Dès l’audition de Ferdinand, j’ai été soulagé car je me suis dit qu’il constituerait une très bonne première option.
 
Et s’agissant des autres membres du casting ?
Après la première batterie d’essais, durant laquelle nous avons choisi pas mal de jeunes garçons, nous avons également sélectionné des jeunes filles pour les rôles des deux amies de Lucas, qui sont aussi des vecteurs essentiels de comédie. Tous trois se servent mais ce sont elles qui donnent le rythme aux scènes. Le plus compliqué a été de trouver une danseuse de rock acrobatique pour le rôle de Myrtille. Cela n’a pas été simple car la candidate devait maîtriser le côté spectaculaire de la discipline et épouser l’âge de son personnage. J’ai beaucoup cherché, jusqu’à atterrir entre Grenoble et Lyon, où se situe le poumon français du rock acrobatique car la plupart des écoles de la discipline sont situées dans la région. Je me suis rendu à une compétition et une seule concurrente, Pauline Delli-Colli, s’est montrée intéressée par le projet. Elle a fait le voyage jusqu’à Paris pour mener des essais avec les garçons. Nous avons effectué une lecture tous ensemble durant laquelle nous avons replacé les enjeux de chacun des personnages. Je ne souhaitais pas que les répétitions soient trop nombreuses car il y avait le risque que leur jeu devienne trop mécanique. Je voulais conserver leur naturel et qu’ils se surprennent eux-mêmes. Grâce à l’énorme travail de ma directrice de casting, je n’ai pas passé énormément de temps à les diriger. Ils se sont aussi très bien entendus et ont compris tout de suite ce que j’attendais d’eux.
 
De quelle manière Ferdinand s’est-il approprié son personnage ?
Dès l’audition, j’ai senti que Ferdinand avait déjà tout compris du rôle de Lucas. Mais il l’a amené plus loin encore que je ne l’imaginais car il possède une personnalité et une maladresse naturelle dans le corps infiniment touchantes. De sa manière d’être se dégage une poésie innée, toujours sur un fil. Ferdinand a attrapé Lucas par le col et l’a fait venir à lui. Au point qu’à un moment donné, j’ai été dépossédé du personnage et spectateur de son éclosion. C’est donc tout naturellement qu’il a endossé le costume de Lucas. Ferdinand est un jeune garçon brillant. Il a très envie d’en faire son métier et c’est bien parti.
 
Les répliques sont très écrites. Quel espace d’improvisation avez-vous laissé aux acteurs ?
Je n’avais pas envie de laisser la place à l’improvisation car j’avais le sentiment que le texte allait suffire à la comédie. Je voulais que le texte soit su au rasoir. Lorsqu’ils le changeaient, je leur demandais de le respecter ou je les invitais à ce que nous discutions ensemble des éventuelles modifications à apporter. Au début, tous avaient d’ailleurs tendance à le réciter de façon un peu trop scolaire. Je l’ai donc réécrit en prenant soin d’ôter toute sa ponctuation pour les inciter à travailler davantage sur la pensée. Je voulais que leurs répliques ne ratent pas leur cible. Leur imposer cette rigueur sur le texte m’a été un peu compliqué, mais je savais que c’était pour le bien du film et avec du travail, nous avons réussi. C’est une manière de travailler que j’apprécie et que j’ai envie de mieux maîtriser.
 
Vous avez une formation d’acteur et vous officiez depuis plutôt sur le petit écran, après un passage par le théâtre. Qu’est-ce qui vous a convaincu qu’il était temps pour vous de passer derrière la caméra ?
Je pense que l’élan provient davantage du rapport que j’entretiens à l’écriture plutôt que d’un rapport à l’image. C’est un appétit qui vient de mon artère d’acteur et des longs textes où la pensée se déploie très vite. J’ai toujours écrit des textes avec un rythme et une musicalité. Pour moi c’est au travers du rythme de l’écriture, et non par les situations, qu’on arrive à bâtir une bonne comédie. La mécanique de L’Âge acrobatique, que j’ai écrite après un premier scénario malheureusement resté à l’état de fantôme, s’articule beaucoup autour des dialogues car la situation de départ est finalement assez banale.
 
À quel moment de votre processus vous êtes-vous intéressé à l’image ?
J’avais dès le départ une idée très précise de ce que je souhaitais de ce point de vue, notamment en termes de colorimétrie. Je me suis vraiment imprégné de Diabolo Menthe (Diane Kurys, 1977), des teenage movie américains, et des films de Wes Anderson, qui est un réalisateur que je chéris. Je voulais faire attention à la coordination des couleurs. Avec mon directeur de la photographie, Cyril Loubert, nous avons beaucoup travaillé les cadres en amont du tournage car il s’agissait de mon premier film et j’étais un pur novice en matière de réalisation. Je lui racontais comment j’imaginais la scène, je me mettais en scène, et il me faisait des propositions. Le film a été tourné à Saint-Ouen, en grande partie dans un gymnase. Il a été achevé en mars 2023.
 
Côté bande son, vous avez été piocher dans différentes époques…
Comme pour les costumes. C’est un film qui se passe en 2023, mais j’avais envie qu’il puisse résonner dans chacun des spectateurs. Je ne voulais pas que la musique imprègne quelque chose de générationnel. C’est pour cette raison que je souhaitais élargir le spectre musical et aller du classique à l’électronique sans transition. Je ne voulais pas non plus cantonner uniquement le film à la musique traditionnellement utilisée pour la pratique du rock acrobatique. Je voulais casser les codes pour sortir de cette idée « d’époque » au cinéma.
 
Techniquement, qu’est-ce qui a été le plus dur à surmonter pour le débutant que vous étiez ?
Le montage. Je n’avais jamais été dans une salle de montage de ma vie. Enfermé devant un écran avec quelqu’un que je ne connais pas, à regarder mon film encore et encore… je me suis demandé si je n’allais pas me lasser ! Finalement, ce n’est jamais arrivé. Nous n’avons pas trouvé l’ossature du film tout de suite. Il nous a fallu beaucoup de travail, mais tout s’est finalement imbriqué assez simplement.
 
Que retenez-vous de cette expérience ?
Je n’ai jamais pris autant de plaisir dans la construction d’un film ! Cela s’explique d’abord parce qu’en tant que réalisateur, j’ai été maître de mes désirs. Je n’ai pas été contraint de susciter le désir de quelqu’un, comme c’est le cas lorsqu’on est acteur, et c’est comme si je m’étais délesté de quelque chose. Je me suis rendu compte qu’en tant qu’acteur, je suis beaucoup trop centré autour de mon personnage et de ma personne. Je n’avais jusqu’alors jamais pris le temps de m’intéresser au talent, à la rigueur et au savoir-faire des techniciens qui travaillent autour de moi. Pour L’Âge acrobatique, il m’était nécessaire de prendre ce temps et je me suis beaucoup appuyé sur leur talent pour bâtir le film. L’autre aspect que je retiens, c’est que le tournage a un peu été pour moi comme une évidence. J’ai pris conscience que la maison dans laquelle je suis le plus à l’aise n’est pas forcément dans laquelle je travaille depuis vingt ans. J’ai certainement fait des erreurs, mais tout est perfectible et j’espère pouvoir retravailler avec la même équipe car cette expérience a été géniale. J’ai mis en branle ma curiosité et j’ai été touché par les rapports humains et professionnels que j’ai entretenu avec chaque membre de l’équipe. Les productions de courts métrages sont en général des économies relativement précaires, même si L’Âge acrobatique a été aidé par le CNC et Canal+. Les techniciens ne sont pas toujours payés à la hauteur de leur talent et de leur savoir-faire. Et pourtant, à aucun moment, l’équipe ne me l’a fait ressentir. J’étais le pilote du bateau et j’avais les moussaillons qu’il fallait à mes côtés. J’ai adoré faire ce film !
 
De quelle manière envisagez-vous la suite ?
Je sens que je n’ai pas encore tout raconté sur le rapport à l’anamour de Lucas et j’aimerais bien le confronter aux mêmes problématiques, mais à d’autres âges. Je ne sais pas si je le ferai avec Ferdinand ou pas, mais je voudrais, pour chaque âge, trouver un acteur qui soit dans l’ADN qu’il a donné à ce personnage. Avec Ferdinand, il y a toutefois de grandes probabilités qu’on se retrouve sur un autre projet. J’en ai en tout cas très envie. J’ai d’ailleurs déjà écrit un autre film avec le personnage de Lucas. C’est l’adaptation d’un livre, mais pour l’heure rien n’est bouclé contractuellement. Lucas a grandi, il a quarante ans et le film s’appelle pour l’instant La Circonférence du cœur. Ferdinand serait parfait pour ce projet !
 
Lucas, c’est un peu votre Paul Dédalus et Ferdinand, votre Jean-Pierre Léaud ?
Oui, peut-être !
 
Propos recueillis par Benoit PAVAN

 

Ciné-VOD

L'offre VOD de la Numothèque Grenoble-Alpes. Plus de 1100 films en streaming : cinéma documentaire, fictions et animations, jeunesse, réalisateurs locaux ou films d'archives. Chaque abonné a droit à 10 heures de visionnement par semaine.

Tous les films en salle mercredi 06.12.2023

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Le 06.10.2023 à 10:42

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CinéVOD travaille avec le service Médialib d’Adavision qui propose un catalogue de films numériques pour les bibliothèques. La chronologie des médias pour ce système de SVOD (VOD par abonnement) impose une diffusion des films disponibles 17 mois après leur sortie.

Une équipe de bibliothécaires achète titre à titre les films proposés, pour une durée de 3 à 5 ans. Passé ce délai, les fichiers sont supprimés. En 2023, 146 films ont été supprimés et 172 nouveaux achetés.

En plus de ces films, nous proposons des films locaux et des conférences filmées dans le réseau qui sont en accès libres et ajoutés tout au long de l’année.

En cas de problème, vous pouvez utiliser ce formulaire de contact. Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Bonnes séances !

Le 06.10.2023 à 10:42

Michel Ocelot

Né sur la Côte d’Azur, Michel Ocelot a vécu son enfance en Guinée, son adolescence en Anjou avant de s’établir à Paris. Autodidacte, il a consacré toute sa carrière au cinéma d’animation. Depuis le début il écrit ses propres histoires, dessine lui-même les personnages de ses films et crée leur univers graphique.

Il est le réalisateur, en 1976,  des Aventures de Gédéon, canard au long cou, sorti tout droit de l’imaginaire de Benjamin Rabier. Il réalisera par la suite plusieurs courts métrages.

Kirikou et la sorcière, sorti sur les écrans en 1998 est adapté d’un conte africain mettant en scène un tout petit garçon rempli de courage et de détermination. C’est son premier long métrage, qui lui vaut un éloge aussi bien critique que public. Sa notoriété rend visible à l’international la qualité du cinéma d’animation français. Il est récompensé par de très nombreux prix et ses films sont déclinés en albums, objets dérivés….

Suivront les très remarqués Princes et Princesses (en papier découpé), Azur et Asmar, Dilili à Paris (César 2019 du meilleur film d’animation)… Son dernier film Le pharaon, le Sauvage et la Princesse sort au cinéma en octobre 2022.

Son splendide travail du papier découpé, théâtre d'ombres et de couleur rend son style unique et très reconnaissable. Le courage, la tolérance, la détermination et l'amitié sont des thèmes récurrents de ses films.

Parrain de la 10ème édition de « Voir ensemble », le festival du cinéma le Méliès, une rencontre-dédicaces est organisée à la bibliothèque Kateb Yacine samedi 22 octobre 2022 à 15h15, en amont de la projection de Princes et princesses à 16h30.

Venez rencontrer Michel Ocelot !

Le 06.10.2023 à 10:42

Films documentaires soutenus

[Coulisses] Entre autres missions, tout au long de l'année, les bibliothécaires achètent et prêtent des documents, mais surtout conseillent et mettent en avant des titres connus ou moins connus : car certains méritent un petit coup de pouce pour terminer entre vos mains… Il en est de même pour les documents numériques et nous nous efforçons ici de vous proposer des sélections thématiques, des recommandations de films que nous avons aimés, afin de vous accompagner dans vos choix et vos clics.

Vous vous en doutez, nous n’avons pas tout vu, tout lu, même si on adorerait. Nous lisons des critiques, écoutons des émissions, nous renseignons sur les réalisateurs, consultons les sites spécialisés, nous intéressons aux prix décernés… Et nous nous appuyons également sur les avis de nos collègues !

Pour les docs, nous avons la chance depuis 2012 de pouvoir compter sur les avis aiguisés et argumentés de 40 vidéothécaires à travers les bibliothèques de France. La Commission nationale de sélection de films documentaires pour les bibliothèques, menée par l’association « Images en bibliothèques », est un véritable label qui nous guide dans nos acquisitions et dans nos conseils au quotidien. Chaque année les titres retenus sont communiqués à notre communauté professionnelle. Les films ainsi repérés sont considérés comme importants et adaptés pour faire partie d'une collection de films en bibliothèque.
Cette commission constitue également un soutien à la création récente en offrant à ces films l’opportunité d’être découverts par le grand public en bibliothèques, in situ ou en ligne, car nombre de ces œuvres ont connus une sortie cinéma confidentielle.


Voici donc une sélection de films documentaires qui, à notre avis, méritent toute votre attention.

En savoir +

Pour les fanas de docs, n’oubliez pas de regarder ce qui se passe du côté de Tënk !

Le 06.10.2023 à 10:42

Coup de projecteur sur Tënk

Tënk est LA plateforme du cinéma documentaire en streaming. L’occasion du « Mois du film documentaire » nous rappelle à quel point nous avons une chance folle d’avoir accès grâce à la numothèque à ce fonds renouvelé en permanence (6 nouveaux films chaque semaine) et d’une curiosité tous azimuts.
Mais attention : sauf rare exception, chaque film ne sera disponible que 2 mois. Pas un jour de plus. Il ne faut juste pas louper le coche… Et sinon, tant pis : d’autres arriveront !

Je vous propose ici un zoom sur une petite douzaine de films qui m’ont particulièrement plu.

Fondamentales chez Tënk, les sélections « Fragments d’une œuvre » permettent de (re)découvrir des grands auteurs du cinéma documentaire. Actuellement, deux pointures !

Il ne vous reste plus que quelques jours pour profiter de trois courts métrages formidables de Luigi Di Gianni. En collaboration avec la sociologue Annabella Rossi, le réalisateur nous plonge dans la superstition passionnée et brouillonne du sud de l’Italie des années 60. A l’aube de la conversion planétaire au culte de la société de consommation, tous ces gens, invoquant un mélange frénétique de catholicisme et de paganisme, nous semblent être les derniers spécimen d’une société primitive bientôt engloutie. D’un culte l’autre. Photographie et montages puissants, bande son très étudiée, commentaires cliniques et ponctuellement acides, ces trois films démontrent – si besoin est – qu’il peut y avoir du grand cinéma dans le documentaire et la forme brève.

Vous avez un peu plus de temps pour vous jeter sur la sélection autour d’Avi Mograbi. Le réalisateur israélien montre combien la dinguerie de son pays (Pour un seul de mes deux yeux) réussit à alimenter sa propre schizophrénie. Frayant dangereusement avec son propre ennemi (Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon) ou donnant la place au possible repentir d’un assassin (Z 32), l’attachant Avi Mograbi n’en demeure pas moins malicieux, souvent atterré et toujours pertinent. Trois chefs d’œuvre à ne surtout pas rater.

Quoi d’autre ? Deux longs métrages français, qui ont beaucoup fait parler d’eux récemment, sont encore disponibles plusieurs semaines.

D’abord l’étonnant Southern Belle de Nicolas Peduzzi. Portrait édifiant d’une jeune héritière texane (très) riche et (très très) paumée. Contrepied gonflé, un peu à la façon d’un Virgil Vernier dans Andorre, ce film montre à quel point le regard ethnographique peut étendre son champ d’observation là où on ne l’attend pas forcément ! J’adore.

Dans un registre un poil plus attendu, Le temps des forêts de François-Xavier Drouet a connu un certain succès lors de sa sortie en salles il y a trois ans. Ce film nous fait comprendre combien nos forêts sont malheureusement plus le reflet de notre modèle social et économique glouton que le paisible repaire de petits animaux replets et de fougères anarchiques. Instructif.

Allez, encore deux-trois pépites pour la route et je vous laisse.

Tout d’abord deux petits bijoux de courts métrages qui illustrent le potentiel de jeunes réalisateurs contemporains.

Réserve de Gerard Ortín Castellví : série protéiforme de tableaux (jusqu’au son d’un échange téléphonique sur écran noir) symbolisant l’artificialité du rapport de l’homme à la nature et aux animaux. Onirique d’une certaine manière, pourrait-on dire. Néanmoins très explicite dans sa radicalité.

Le Bœuf volé de Papa Lantsky de Thomas Reichlin et Elene Naveriani interroge quelques vieux témoins d’un étonnant fait divers (un vol de vache qui a mal tourné il y a de ça plusieurs dizaines d’années dans un petit village de Géorgie). Un enchaînement de témoignages en plans fixes, entrecoupés de somptueux travellings latéraux en extérieur, où se jouent à merveille les aléas de la mémoire, la construction l’air de rien de la rumeur et le partage souvent très genré, comme on dit, de la parole et de la prudence ! Un régal.

Enfin, vous n’échapperez pas à la mise en ligne récente de Black Harvest, troisième volet de la Trilogie papoue du couple de réalisateurs australiens Bob Connolly et Robin Anderson. Si la manière de faire peut nous rappeler le légendaire Frederik Wiseman, cette somme passionnante pose un regard d’une modernité inaltérée sur l’asservissement des populations des Hautes Terres de Papouasie Nouvelle-Guinée, et sur le colonialisme en général.
Restés à l’écart du reste du monde jusqu’à l’arrivée en 1930 de trois Australiens blancs chercheurs d’or (les frères Leahy), les Papous se voient tiraillés dans les années 90 entre les luttes intestines sanglantes et le miroir aux alouettes de l’économie de marché. Joe Leahy, descendant métisse d’un des fameux frangins, et propriétaire d’une grande plantation de café, incarne cet idéal pernicieux duquel il est compliqué de s’émanciper. S’il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux premiers films (First contact et Joe Leahy's Neighbours, disponibles sur le site de la Médiathèque départementale de l’Isère), voir la trilogie dans son entier apporte indéniablement un plus.

Sélection réalisée par Christophe, Bibliothèque municipale de Varces. Pour consulter ces films rendez-vous sur Tënk en suivant ces indications.

Le 06.10.2023 à 10:42

Des Racines

Des Racines - Court métrage réalisé lors de l'été 2020, avec l’aide d’Images Solidaires.

Les ASL (ateliers socio-linguistiques) sont des ateliers de français qui aident les adultes étrangers vivant en France à se sentir mieux dans la société. Le contexte migratoire leur a fait perdre leurs repères : ils étaient tout à fait autonomes dans leur pays d’origine.

A la MDH Centre-ville, on compte chaque année 200 apprenants qui viennent de plus de 40 pays différents. Des sorties régulières sont organisées pour échanger en français, recréer du lien et découvrir les espaces de la ville. A l’été 2020, ils ont écrit et réalisé un court-métrage en partenariat avec Images solidaires, Des racines.


Ahmadi, Keren, Meron, Ibrahim… Ils sont venus d’Afghanistan, de Guinée, du Mexique, du Japon et de bien d’autres endroits pour fuir la guerre, l’excision, le mariage forcé, ou pour suivre leur compagnon, leur famille, et commencer une vie nouvelle, en France.

Des raisons du départ, en passant par le trajet, le premier soir, la découverte de la langue, chaque apprenant raconte le chemin qu’il a emprunté. Une fois arrivé, le sentiment de sécurité enfin retrouvé, celui de liberté aussi, et puis celui d’appartenance au groupe, quand la Maison des Habitant.es les accueille et les aide à apprivoiser la langue. Mais aussi les déceptions, la solitude, l’absence de travail, de logement, d’amis ou de famille, les différences culturelles. La patience, enfin, qu’il faut pour vivre tout cela.

Un projet de création d’un jardin les amène à déterrer des plantes, les transporter et les replanter toutes au même endroit, les arroser. Comme le dit Laura, qui vient du Mexique : « Quand on sort de notre pays, on part avec nos racines. » Et ça prend du temps pour que la plante repousse ailleurs.

Un court métrage touchant, poétique, des témoignages pudiques sur ce que c’est que d’avoir émigré.

Ce nouveau film rejoint la collection "Vu(es) d'ici", consacrée à la création cinématographique de la région grenobloise !

Projection du court métrage à la bibliothèque Centre-ville de Grenoble le mercredi 06 octobre 2021 à 18h30 suivie d'un temps d'échange avec Images Solidaires et la Maison des Habitant.es Centre-ville. Exposition des photos de tournage du mardi 5 au samedi 23 octobre.
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Le 06.10.2023 à 10:42

Cinéma d’Amérique latine

Les salles de cinéma diffusent des films latino-américains mais leur proportion reste faible face aux productions états-uniennes et françaises, face aux derniers blockbusters et comédies populaires. Pourtant c’est un cinéma riche, inventif et reconnu à l’international.

 

Parmi cette sélection, plusieurs films ont reçu des prix notamment Le garçon et le monde du réalisateur brésilien Alê Abreu, récompensé par le Cristal du long métrage et le Cristal du public lors du festival d’Annecy en 2014. À partir de dessins naïfs, colorés, nous découvrons le regard d’un enfant sur le monde moderne, sur la vie, à la fois belle et terrible. Il n’y a pas de paroles, seulement les images et la musique qui embarquent le spectateur dans un incroyable voyage poétique.

 

Le cinéma d’Amérique latine sait aussi se démarquer par sa créativité. Dans Guaxuma, la réalisatrice Nara Normande évoque ses souvenirs d’enfance et se sert du sable pour raconter ses moments passés à la plage en compagnie de son amie Tanya grâce à différentes techniques (prises de vue réelle, sable 2D sur verre, sable mouillé, marionnettes). Dans Lupus, le réalisateur, Carlos Gomez Salamanca alterne stop motion et peinture animée, développement urbain et sauvagerie de l’instinct animal, inspiré par un fait divers, la mort d’un vigile attaqué par des chiens errants sur un chantier de construction.

 

En attendant la prochaine édition en 2022 du festival Ojoloco, rendez-vous grenoblois du cinéma ibérique et latino-américain, vous pouvez regarder ces films, des courts et des longs métrages, de la fiction et de l’animation, qui proposent des histoires de vie et de mort, des histoires d’amitié et d’amour.

 

De l’Argentine :

Amorosa Soledad, un long-métrage de Martin Carranza et Victoria Galardi, sorti en 2007.

Esteros, un long-métrage de Papu Curotto, sorti en 2016.

Citoyen d’honneur, un long-métrage de Gastón Duprat et  Mariano Cohn sorti en 2016.

La fiancée du désert, un long-métrage de Cecilia Atan et Valeria Pivato, sorti en 2017.            

 

Du Brésil :

Casa Grande, un long-métrage de Fellipe Barbosa, sorti en 2014.

Le garçon et le monde, un long-métrage d’animation d’Alê Abreu, sorti en 2013.

Tito et les oiseaux, un long-métrage d’animation d’André Catoto dias Gabriel Bitar Gustavo Steinberg, sorti en 2018.

Guaxuma, un court-métrage d’animation de Nara Normande, sorti en 2018.

 

Du Chili :

Les vieux chats, un long-métrage de Pedro Peirano et Sebastian Silva, sorti en 2010.

 

De la Colombie :

Lupus, un court-métrage d’animation de Carlos Gomez Salamanca, sorti en 2016.

   

Le 06.10.2023 à 10:42

Films sous-titrés pour sourds et malentendants - ST SME

Quelques films classiques de la collection "Gaumont" sont disponibles sur CinéVOD en versions sous-titrées pour personnes sourdes et malentendantes. Cette norme de sous-titrage accessible rend lisible les dialogues mais aussi les ambiances, les musiques, en laissant malgré tout une belle place aux images.

Un code couleur est appliqué sur les sous-titres afin de les différencier :

  • blanc quand un personnage parle à l'écran ,
  • jaune quand un personnage parle hors champ ,
  • rouge pour les indications de bruit ,
  • magenta pour les indications musicales ,
  • cyan pour indiquer les réflexions intérieures ou les commentaires en voix off,
  • vert pour les indications de texte en langues étrangères ,
  • et avec un astérisque (*) quand le son vient d'un haut-parleur (télévision, radio, téléphone...)



Le 06.10.2023 à 10:42

Vincent Munier, éternel émerveillé

Vincent Munier, photographe de la vie sauvage, livre dans cet extraordinaire documentaire son quotidien à la recherche d’images singulières. Il nous entraine au fond de la forêt des Vosges, par n’importe quel temps et à n’importe quelle heure pour vivre avec lui l’attente, le froid, apprendre la patience et le bruit des animaux. Suivre leurs traces, les connaître, afin de les déranger le moins possible tout en étant au plus près… pour capter l’image, la photo parfaite. Ses mots permettent de comprendre sa passion, viscérale, pour cette vie extérieure.

L’homme a voyagé, beaucoup, des hauts plateaux du Tibet avec Sylvain Tesson, à la recherche de la fameuse Panthère des neiges à son expérience solitaire et glacée dans le Grand Nord, attendant la rencontre avec les loups (un des passages vraiment fabuleux du film).

Le résultat, splendide, importe peut-être finalement moins que la quête, que la passion et l’engagement. La fragilité des écosystèmes, habitats de nombreuses espèces animales est mise à mal par la pollution, le bruit, la déforestation, et ce à travers le monde… La défense des espaces naturels sauvages est plus que jamais urgente. En en montrant sa beauté et sa fragilité, Vincent Munier se fait le témoin de cette nature en danger.

Partez sans hésiter à la rencontre de Vincent Munier et laissez vous émerveiller par les tétras-lyre, cerfs, chevreuils, écureuils, loups, grues, chouettes, lapins, oiseaux…. 


Un autre naturaliste à découvrir : Jean-Michel Bertrand et sa "Vallée des loups", à regarder sur Tënk jusqu'à fin avril.

Le 06.10.2023 à 10:42

Les enfants d'Erasmus

Longtemps le programme Erasmus a été plutôt réservé à des étudiants, grâce aux échanges universitaires créés à partir de 1987. Ce reportage met en lumière les évolutions  du programme qui en créant Erasmus+ permet notamment à des jeunes issus de filières professionnelles d’y accéder.
Erasmus a depuis ses origines été fondé sur « la libre circulation des personnes » avec l’objectif de « faire des citoyens capables de s’intégrer partout très simplement ».

Ce documentaire nous touche d’autant plus, à l’heure où cette liberté fondamentale est tellement mise à mal par la pandémie. Un film qui fait du bien, à l’exemple du "better learning" finlandais ou de ces jeunes volontaires allemands partis proposer leur aide dans un camp de réfugiés en Grèce.

« Il faut + d’Erasmus » telle est la conclusion de ce documentaire. L’exemple des 3 enfants franco-irlandais dont les parents, précurseurs,  se sont rencontrés en Irlande en 1987, illustre parfaitement la richesse apportée par une double culture. C’est seulement quand on va perdre quelque chose qu’on se rend qu’il est important de s’engager pour la sauver, il en est ainsi de l’identité européenne !

Le 06.10.2023 à 10:42

Daraya, la bibliothèque sous les bombes

En compagnie de Delphine Minoui (journaliste), Bruno Joucla réalise “Daraya, la bibliothèque sous les bombes”, un film documentaire qui suit de jeunes syriens sauvant des milliers de livres engloutis sous les décombres de leur ville détruite par la guerre.

 

Avant le film il y avait un livre… Delphine Minoui, publie au Seuil en 2017 « Les passeurs de livres de Daraya », extraordinaire aventure de jeunes hommes, qui, dans une ville assiégée, construisent une bibliothèque. Livre qui rencontre un succès public et de critique immédiat, tant la force du propos emporte.

Ce film documentaire en est la suite logique. Dès 2012 Shadi, jeune habitant de Daraya, filme sa vie, assiégée, bombardée. Passionné d’images, il filme son quotidien, ses difficultés, ses amis, des moments drôles, d’autres terribles… et cette folle histoire de bibliothèque sous les bombes.

 

Daraya, en 2012, est vidée de ses habitants, détruite par les bombes. Mais quelques jeunes hommes restent, résistent et tentent de survivre là. Les appartements sont vides de leurs propriétaires mais les meubles sont restés et avec eux, des milliers de livres. Avec pour ambition de les sauver de la destruction, Shadi et ses amis vont chercher ces romans, documentaires et les emmènent à l’abri. Dans chacun est annoté le nom de son supposé propriétaire afin de pouvoir lui rendre une fois la guerre terminée. Dans cette bibliothèque tapissée de livres inventoriés et classés, naissent des discussions, des moments de calme, des conférences, une université... Un havre de paix et d’apprentissage au milieu des décombres et de la ville fantôme.

Shadi accepte de partager ses images incroyables. Bruno Joucla réalise ainsi ce film, quelques temps plus tard, film qui alterne images de Daraya à l’époque et vie « d’après », alors que la ville a été évacuée et que ses derniers habitants ont été obligé de quitter les lieux et de s’exiler.

 

Bien plus que l’histoire de cette bibliothèque, c’est toute une métaphore qui est ici évoquée. La force du livre et de la connaissance vont dans le sens du progrès, de la liberté, de la démocratie et de la paix. Dans le sens de l’humanité.

Une émotion et une puissance rares.

 

Copyright image d’illustration : Brother films

Le 06.10.2023 à 10:42

Les démons de Ludivine

Ce documentaire d’Axelle Vinassac suit avec respect et pudeur Ludivine, 15 ans, sur les chemins de Compostelle. Accompagnée de Julie, cette jeune fille débordée par des comportements scolaires et familiaux inadaptés marche marche et marche encore, un lourd sac sur le dos, des ampoules dans les baskets. L’effort physique, le dépaysement, la rupture avec ses amis, la déconnection des réseaux sociaux… autant de contraintes qui poussent Ludivine à observer, se calmer mais aussi se surpasser. 

La caméra de la réalisatrice est discrète, non intrusive, sensible. Elle arrive à capter des moments magiques, d’autres drôles, d’autres plus difficiles et enregistrer cette parenthèse dans la vie de Ludivine. Qu’adviendra-t-il au retour ?

Un cheminement qui fait réfléchir aux solutions répressives et punitives de nos sociétés versus un accompagnement individuel, en (presque) liberté.

Un beau plan me reste en tête : se tromper de route une fois, deux fois, avant d’en prendre enfin une troisième. Même si elle n’était pas la plus évidente…

 

En savoir plus : Association Seuil

 

Le 06.10.2023 à 10:42

BACK HOME de Joachim Trier

Joachim Trier est un cinéaste norvégien qui a déboulé sur la scène internationale avec un second film très maitrisé au sujet grave, Oslo, 31 août, sur les affres existentielles et les pulsions suicidaires d'un jeune trentenaire. Par la suite, le réalisateur explorera une veine plus fantastique dans Thelma (2018).

Back Home est un film ambitieux, son premier film "américain" avec tournage à New-York (mais avec des capitaux européens) et casting international : Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg...

Suite aux décès d'une mère et épouse dans un "accident" de la circulation, le cinéaste scrute les effets de cette disparition sur le reste de la cellule familiale : comment chacun essaye de faire face malgré tout et de construire, poursuivre sa vie ou de chercher à la refaire.

L'ambition du film porte à la fois sur la peinture subtile des sentiments enfouis et/ou difficiles à exprimer des protagonistes, sur les malentendus et la peine qu'on peut faire en cherchant à protéger et sur l'aspect formel : la narration et le montage du film sont très modernes. Les nombreux flash-back quoique bien maîtrisés ne sont pas clairement annoncés et c'est souvent au spectateur de faire l'effort de comprendre dans quelle dimension temporelle il se trouve. De même, les scènes tournées du point de vue de différents personnages se répètent avant de prendre sens plus tard. 

La volonté du film d'embrasser des thématiques et des questions très nombreuses est parfois difficile à tenir pour le réalisateur dans un ensemble cohérent. Mais l'excès d'ambition est bien la seule critique qu’on peut raisonnablement faire à Back Home. Et est-ce vraiment une critique ?

Le 06.10.2023 à 10:42

Un chat sur l’épaule, comme un ronronnement sur l’histoire du cinéma

Jean-Pierre Beauviala, inventeur

Une caméra maniable, légère, ergonomique et qui se range facilement dans la boîte à gants d’une voiture. Voilà le carnet des charges de Jean-Pierre Beauviala, grenoblois, ingénieur et inventeur de caméras. Une caméra autonome, vraie révolution en regard des énormes machines de l’époque, qui nécessitaient plusieurs techniciens.

Impulsé par les besoins de cinéastes tels Jean-Luc Godard (lors de ses années à Grenoble), Beauviala invente dans les années 70 une caméra Super 16 qui, comme un chat, épouse la forme de l’épaule.

L’entreprise Aaton, installée à Grenoble dans le quartier des antiquaires est fondée en 1971. Ses employés, de véritables orfèvres, mettent en place les nombreuses idées et inventions de Beauviala. Un important travail sur le son est également engagé, qui changera à jamais la prise de son directe.

 

Un documentaire instructif et sensible

Ce documentaire de Julie Conte raconte l’aventure de cette société et à travers elle, celle du cinéma de la nouvelle vague et du cinéma d’aujourd’hui. La révolution numérique et la fin de la pellicule bousculent l’industrie du cinéma et Aaton se réinvente avec succès.

Truffé d’anecdotes, incluant des interviews de témoins de l’aventure Aaton et des images d’archives, « Un chat sur l’épaule » nous livre le précieux témoignage d’une époque.

Un film doux, drôle parfois, qui prend le temps de raconter et de nous présenter Beauviala,  personnage grenoblois qui a marqué la création artistique. La scène où il est question des dessins de vélo demandés lors des entretiens d’embauche, par exemple, est particulièrement truculente. Passionnant !

 

Jean-Pierre Beauviala est décédé à Paris en avril 2019.

En savoir plus :

- Interview de Julie Conte, réalisatrice
- Hommage à Beauviala sur AFCinéma
- Hommage à Beauviala dans le n°755 des Cahiers du cinéma, disponible à la bibliothèque Kateb Yacine

Le 06.10.2023 à 10:42

K2, une journée particulière

Si vous suivez un peu l’alpinisme, vous avez peut-être vu les photos effarantes d'embouteillages lors de cette saison 2019 au sommet de l'Everest, la plus haute montagne du monde. Voici un film garanti sans trafic ni tourisme de masse. La raison en est simple, le K2 est à peine moins haut mais l'ascension en est beaucoup plus dure. 3000m d'une pyramide de pierre et de glace avec des pentes effarantes et quasiment aucun replat. Du coup, elle est réservée aux montagnards et alpinistes aguerris, ce qui n'est plus le cas de l'Everest ou les travail des sherpas et les bouteilles d'oxygène rendent l'ascension plus "accessible". Ce film est très intéressant puisque le réalisateur est lui-même guide de haute montagne et alpiniste et il est donc au cœur de l'expédition et au plus près des interrogations et questionnements de ces hommes et femmes qui tentent l'ascension. Et au premier rang d’entre eux, qu'est-ce qui les pousse à tant de souffrances et de prise de risques ? Un beau film d'alpinisme qu'on vous recommande sur CinéVod...

Le 06.10.2023 à 10:42

Le Monde de Charlie, de Stephen Chbosky (2012).

C’est un film comme il pourrait y en avoir des dizaines. Le décor et les personnages sont facilement identifiables : le lycée d’une petite ville des États-Unis, ses salles de classe et ses terrains de sport, son équipe de football américain et sa team de pom-pom-girls, les soirées autour de gobelets rouges, le professeur de littérature qui se consacre à l’enseignement après une carrière d’écrivain manquée…

Une série de clichés qui recrée l’ambiance des high schools américaines, formule bien usée. À ceci près que Charlie, le personnage principal, est comme nous. À quinze ans, il entame sa première année de lycée et peine à trouver ce qu’il cherche dans cette atmosphère artificielle. Alors, pour se préserver au mieux du bizutage et des autres réjouissances qu’offre son âge, Charlie se fait le plus discret possible, jusqu’à s’effacer. Évoluant en silence, il s’interdit de participer en classe, de croiser les regards, et déjeune seul au fond du réfectoire. Son temps libre, il le partage entre la lecture des ouvrages recommandés par son professeur de littérature et l’écriture de longues lettres adressées à un correspondant inconnu.

C’est ainsi que Charlie traverse l’existence. Calme, et seul. Mais surtout, profondément malheureux, portant en lui la douleur de souvenirs qu’il n’a personne avec qui partager.

Jusqu’à ce que déboulent Patrick et Sam, deux élèves de terminale tout à fait déjantés qui dévorent la vie sans se préoccuper des regards extérieurs. Ils prennent Charlie sous leur aile et l’embarquent découvrir le monde et sa palette de possibles, bien au-delà des carcans du lycée. Enfin, Charlie respire. Il découvre les fêtes, l’alcool, mais aussi la musique et la folie dansante qu’elle suscite (avec une belle B.O. nostalgique : The Smiths, David Bowie, Dexy’s Midnight Runners…). Surtout, Charlie découvre la liberté, la spontanéité, le laisser-aller que permettent l’amitié, et, peut-être, l’amour.

Ce film est l’adaptation du livre The Perks of Being a Wallflower, réalisé par son propre auteur 14 ans après la parution du roman. Porté par des acteurs confirmés (Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller, Kate Walsh), Le Monde de Charlie propose un regard à la fois juste et doux sur les tourments de l’adolescence. Sans être édulcorée ni mélodramatique, cette comédie nous immerge dans la vie de Charlie et de ses amis. Auprès d’eux, on s’attriste, on se réjouit, on s’interroge, on se révolte, on tombe amoureux et on s’émerveille.

Ensuite, on se souvient de leur fragilité, et de la beauté qu’elle leur confère.

Le 06.10.2023 à 10:42

L’enfant au grelot, de Jacques-Rémy Girerd (1998).

Au cœur de l’hiver et d’une forêt bleue, un bébé emmailloté dans son berceau tombe soudainement du ciel. Découvert par Grand-Jacques, le facteur du village voisin, cet insolite flocon de neige est recueilli par la tendre Mamie Rose, qui élève une ribambelle de petits garçons dans son orphelinat.

Baptisé Charlie, le nourrisson grandit aussi heureusement que possible, sous l’attention bienveillante de Grand-Jacques et Mamie Rose. Pourtant, ces deux adultes, aussi aimants soient-ils, ne sont que ses parents de substitution. 

Alors, une fois la nuit venue, Charlie grimpe sur les toits en serrant au creux de son poing le grelot familier qui était dans son berceau le jour où on l’a trouvé. Les années passent, mais il persiste à interroger les étoiles, dans l’attente de connaitre enfin la vérité.

Idéal pendant les fêtes de fin d’année, ce court-métrage est une vraie pépite signée Folimage (Une vie de chat), et réalisée par Jacques-Rémy Girerd (La prophétie des grenouilles, Mia et le Migou, Tante Hilda !). Spécialisés dans le court-métrage, les studios Folimage ont récemment décroché la production de l’adaptation télévisée des Cahiers d’Esther, l’énorme succès librairie de Riad Sattouf. Quant à Jacques-Rémy Girerd, il est le réalisateur de la plupart des grand succès de la société valentinoise. Également à l’origine de la série ARTE Tu mourras moins bête, il a obtenu pour L’enfant au grelot le prix européen du Cartoon d’Or.

Cet alliage fonctionne particulièrement bien, et se distingue réellement parmi l’offre actuelle du cinéma d’animation. À la fois simple, poétique et profond, L’enfant au grelot émerveille les enfants comme leurs parents. La magie tient autant aux nuances pastelles des dessins géométriques, réalisés à la craie grasse, qu’à la narration de ce conte familial et initiatique. Une gourmandise à savourer encore et encore, parfaite pour les jours de l’Avent.

Le 06.10.2023 à 10:42

Le Jour des Corneilles

Un enfant grandit dans la forêt, sous l’autorité d’un homme des bois géant plus proche de l’ogre que de l’humain, qu’il appelle Père. À l’écart de toute autre compagnie, ils dorment à même le sol d’une hutte grossière, chassent leur nourriture qu’ils cuisent au feu de bois, et préparent leur survie pour l’hiver. Pour échapper à la dureté, à la violence et même à la folie de son père, l’enfant part à l’aventure lors de longues excursions dans la forêt (car toute expédition en dehors lui est formellement interdite), et parle aux fantômes à têtes d’animaux qui lui apparaissent sur les chemins.

Pourtant, lorsque son père tombe gravement malade et devient incapable de s’alimenter et de se déplacer, l’enfant n’écoute que son amour et écarte la peur de l’inconnu, de la superstition et du danger. Pour la première fois, il part chercher de l’aide à l’extérieur de la forêt. Guidé par les oiseaux et les fantômes, il arrive au village voisin et rencontre les autres hommes, et leur cruauté. Car son père taiseux s’est reclus dans les bois après un drame terrible derrière lequel il n’a laissé que des ennemis.

Mais si l’enfant est confronté à la nature malveillante des êtres humains et à leur peur de la différence, il rencontre aussi le docteur du village et sa fille Manon, qui vont lui apporter leur aide et surtout, leur tendresse.

C’est en effet la grande question qui guide cette œuvre, la même que celle qui conduit nos vies, celle de l’amour. L’amour paternel et filial, avant tout. Son omniprésence, qu’on parvienne ou non à l’exprimer, le besoin pour les hommes de lui donner forme et de le transmettre à l’autre, au risque qu’il soit refusé. L’enfant ne pourra jamais s’épanouir seul dans la forêt, car tout son être déborde d’amour et que ce sentiment impose d’être partagé.

Ce long-métrage d’animation est l’adaptation du bouleversant roman de Jean-François Beauchemin. S’il préserve la beauté singulière du texte, il se rend beaucoup plus accessible, notamment pour un jeune public. Le tragique poème originel se métamorphose en un conte initiatique à la fois triste, profond et merveilleux. Les magnifiques dessins des paysages et les voix choisies pour incarner les personnages qui les habitent (Jean Reno, Isabelle Carré…) subliment le texte initial, pour en proposer une relecture visuelle et sonore enchanteresse, à même de toucher tous les publics.


Le jour des corneilles, de Jean-Christophe Dessaint (2012).

Le 06.10.2023 à 10:42

Images solidaires

Peut-être avez-vous déjà croisé les membres de l’équipe d’ « Images solidaires » dans votre quartier, dans votre parc, dans votre lycée, à la maison des habitants…. ?

Marie Colomban (chargée de projets audiovisuels), Christelle Gaïdatzis, (ethnologue, médiatrice scientifique et interculturelle) et Sylvaine Petit (chargée de communication et gestion administrative), sont tout terrain. Elles questionnent, interrogent, discutent, écoutent et observent ce que nous avons à leur dire. En prenant le temps, en posant la caméra, en nous la donnant, ces films racontent qui nous sommes, qui vous êtes. Sans préjugés, en déjouant les clichés, en rendant à chacun la place qui est la sienne. Des quartiers et des histoires différents, des avis divergents, des nationalités variées, des âges petits ou grands, des cultures nombreuses… tout ce qui fait de nous ce que nous sommes, dans notre pluralité. Un ton sensible, parfois drôle, parfois plus dur, mais toujours juste.

C’est un grand plaisir pour les Bibliothèques Municipales d’accueillir dans ses collections de films numériques quelques films d’Images Solidaires qui nous en disent un peu plus sur nous, habitants de Grenoble.

http://www.images-solidaires.net/

Le 06.10.2023 à 10:42

Nanouk l'Esquimau - 1922

Robert Flaherty, réalisateur américain de films documentaires dans les années 1920, réalise, avec Nanouk l’Esquimau (Nanook of the North) un de ses premiers films.

La vie de Nanouk passionne les foules et les chercheurs ethnographes. En effet, observer précisément le mode de vie d’une famille Inuit est inédit. Les techniques de pêche du saumon et du morse, la vie familiale, les igloos, les difficultés de l’hiver, la découverte du gramophone…

 

Ce film est une commande de l’entreprise « Revillon Frères », négociante en fourrure au début du 20ème siècle, installée dans les baies d’Hudson et d’Ungava. Le film montre même la famille de Nanouk visitant le poste de traite.

 

S’imposant rapidement comme un chef d’œuvre,  le premier film de « cinéma-vérité » et film ethnographique est l'objet de polémiques qu'il convient de préciser.

Flaherty avait tourné, quelques années auparavant au même endroit, des scènes de vie des Esquimaux. Les bobines composant ce film, jugé ennuyant, brûlent : accident ou pas ? Le réalisateur se doit donc de recommencer, en évitant les écueils de la première version. La réalité est donc mise en scène.... Les protagonistes, « acteurs », ont été payés le temps du tournage pour leur éviter d’avoir des obligations liées à la recherche de nourriture et se consacrer au film. Certaines scènes ont été tournées plusieurs fois pour obtenir l’image souhaitée par Flaherty. Nanouk s’appelle en vérité Allariallak, sa famille à l’écran n’est pas sa famille réelle, leur igloo est construit spécialement pour le tournage et s’avère être un demi-igloo, afin de faciliter le tournage et avoir plus de lumière… En 1921, les esquimaux travaillant pour Revillon ne vivent plus en igloo, mais dans des cabanes en bois, ils sont dotés de fusils et la chasse à l'arc n'a plus lieu d'être.
La volonté de montrer des "bons sauvages" par Revillon a apparemment influencée le scénario, la réalité est donc toute autre...

 

Alors ? Fiction ou documentaire ?

Il s’agit là d’une « réalité mise en scène », nouvelle facette du cinéma documentaire qui a marqué l’histoire de cet art.

   

Pour l’anecdote : A la sortie du film en 1922, de nouvelles crèmes glacées, sur bâtonnets, sont vendues dans les salles de cinéma lors des séances de Nanouk. Leur nom ? Esquimaux bien sûr !


Voir le film sur CinéVOD



Le 06.10.2023 à 10:42

Films CinéPress / Jack Lesage

Pour qui s'intéresse de près ou de loin au patrimoine et au cinéma en Rhône-Alpes, Jack Lesage fait figure de repère incontournable.

Né à Saint-Mandé (région parisienne) en 1923, il arrive à Grenoble enfant. Photographe, réalisateur et producteur, il a consacré une grande partie de sa vie à l’image sous toutes ses formes. 

A 13 ans, il affirmait qu’il voulait « voir la vie dans un cadre ». C’est exactement ce qu’il fit, d’abord en utilisant la photo, dans la presse d’avant-guerre, puis à « Jeunesse et Montagne » et enfin au service Cinéma des armées, qui mit entre ses mains sa première caméra. Là, il tourne les premières images du front des Alpes.

En 1946, avec Georges Rollet, il crée PhotoPress, organe indispensable pour tous les journaux et entreprises régionales.

Dans le même temps, il sillonne le département pour rendre compte des actualités avec sa caméra : création du journal filmé des alpes (ancêtre de FR3 région), projeté le mercredi dans les locaux du Dauphiné Libéré.

Appelé également pour rendre compte de la reconstruction du Vercors, des routes et infrastructures par les ponts et chaussées, il imagine un prolongement de son activité, fonde CinéPress (avec Georges Rollet et les frères Ramus) en 1952 et ouvre bientôt des studios à Grenoble.

Tournant pour des championnats du monde, et les Jeux Olympiques d’Innsbruck en 64, il est tout naturellement désigné par l’équipe d’Albert Michallon pour être le cinéaste chargé d’enrichir le dossier de Grenoble (voir Grenoble Capitale Alpine). Ses images d’enfants rieurs partant au ski depuis le centre-ville pèseront lourd dans la balance au moment de la décision finale : Grenoble aura les Jeux et Lesage les filmera, aux côtés de Claude Lelouch.

Son nom est associé de manière durable aux grands événements sportifs, en particulier au Critérium du Dauphiné, qu’il filmera pendant plus de 10 ans.

Il tournera et produira plusieurs dizaines de films d’entreprises locales ou nationales (Poma, Rossignol, Dynastar, le Dauphiné Libéré, Total…), publicitaires ou documentaires. 

Jack Lesage est décédé le 6 juillet 2019.

Le fonds CinéPress / Jack Lesage représente un témoignage précieux de l’histoire et de l’évolution de la région Rhône-Alpes et de Grenoble en particulier. Conservé aux Archives Départementales de l’Isère, ce fonds, représentant presque 300 films, pour être sauvegardé, doit être restauré et numérisé au risque de disparaitre. La bibliothèque municipale de Grenoble a donc commencé un travail de numérisation, des cassettes Bétacam dans un premier temps, et des bobines grâce à la Cinémathèque d'Images de Montagne de Gap.

Sur CinéVOD, en libre accès, les premiers films numérisés vous sont ici offerts : http://cinevod.bm-grenoble.fr/videos/category/9RIOF-fonds-cinpress-jack-lesage


Cinéma éphémère - « à bientôt j'espère !»

Au Midi-Minuit 38, rue Saint Laurent, Grenoble.

« HENRI »

151 films rares de la Cinémathèque française en ligne, gratuits.

Webcams liens

Téléphérique du Fort de la Bastille Panoramique H/24
Station d'arrivée 421 m. Agglomération grenobloise, massif du Taillefer et contreforts Nord du Vercors.
Page intégrée aux prévisions de météo locale à 7 jrs.
Grenoble Alpes Métropole / Les Vouillants Panoramique H/24

Alt. 660 m. Orientée Nord-Gresivaudan

Le bassin grenoblois de la cluse de Voreppe au sud de la chaine de Belledonne et au massif du Taillefer (OISANS).
Grenoble / Chamrousse : Les Crêtes Panoramique H/24 - Fermée en été
Alt. 2150 m. Du balcon Est du Vercors à la pointe Sud-Ouest de la Chartreuse
Grenoble - Hotel de Ville
Alt. 200 m. Panoramique H/24.
Villard-de-Lans - Le Refuge
Alt. 2020 m. Vue fixe H/24.
Téléphérique de La Grave - Massif de La Meije Panoramique H/24
Alt. 2400 m. Station d'arrivée.
Col du Galibier Panoramique H/24
Le Grand Galibier (3228m) - Barre des Ecrins (4102m) Pic Gaspard (3883m) la Meije (3984m)
Chamonix - Aiguille du Midi Panoramique H/24 ❤❤❤

Assemblées élues liens

Tous les Conseils municipaux depuis avril 2014. (YouTube)

Diffusion en direct. Pour effectuer une recherche aller au menu hamburger   ☰ en haut à droite.

Tous les Conseils métropolitains - Grenoble-Alpes-Métropole. (YouTube)

Diffusion en direct. Pour effectuer une recherche aller au menu hamburger   ☰ en haut à droite.

Assemblée plénière du Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes

Diffusion en direct + Archive vidéo de la dernière assemblée.

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