Ciné
Cinémathèque de Grenoble
15.05.2023 à 10:16
Devenir bénévole pour la 46ème édition du Festival du Film court en plein air de Grenoble
Judith Azulay
Plus ancien rendez-vous du court-métrage en France et évènement phare de la Cinémathèque de Grenoble, le Festival du Film court en plein air revient cette année pour une 46ème édition du 28 juin au 1er juillet 2023.
Ce rendez-vous annuel a pour but de fêter la création cinématographique contemporaine et son histoire. Vous pourrez retrouver chaque jour des projections en plein air au Jardin de Ville et en salle au Cinéma Juliet Berto.
Gratuit et ouvert à toutes et tous, le festival a besoin de vous.
Que vous soyez des amoureux du cinéma ou que vous vouliez simplement aider la cinémathèque, vous pouvez nous rejoindre en tant que bénévole !
Les missions sont diverses et variées allant de la diffusion et la communication aux missions de catering (mise en place logistique des repas des équipes), en passant par de l’accueil (Cinémathèque, Cinéma Juliet Berto ou Jardin de Ville)., du renfort technique ou de la logistique globale.
Si vous êtes intéressés et volontaires, n’hésitez pas à vous inscrire !
Au plaisir de vous accueillir !
27.03.2023 à 12:52
Nuit blanche du cinéma de genre ibérique et latino-américain
Jenny-Jean Penelon
Festival Ojoloco du cinéma ibérique et latino-américain de Grenoble
Nuit blanche du cinéma de genre ibérique et latino-américain
Serez-vous prêt·es à passer une nouvelle nuit blanche de cinéma ibérique et latino-américain avec nous ? Sur fond de drogue plus ou moins dure, de l’origan à l’héroïne, venez découvrir un film d’animation sur des hippies vieillissants, la copie restaurée d’un classique espagnol en avant-première, ainsi qu’un film de début de carrière de Pedro Almodovar. Des substances moins illicites mais tout aussi addictives seront proposées en inter-séance car il faudra vous armer pour affronter le boss final de la soirée, le nanar culte Los Campeones Justicieros.
Séances en partenariat avec Le Maudit Festival et l’Université Grenoble Alpes.
Plein tarif : 15€
Tarif réduit : 12€
Entrée possible pour une séance aux tarifs habituels de la Cinémathèque.
Programme de la nuit blanche :
20h30 : Wood & Stock : Sexo, Orégano e Rock’n’Roll de Otto Guerra
23h : Dans les ténèbres de Pedro Almodovar
1h30 : Arrebato de Ivan Zulueta
3h30 : Los Campeones Justicieros de Federico Curiel
Wood & Stock : Sexo, Orégano e Rock’n’Roll
De Otto Guerra – 2006 – 81 min – Brésil – VOSTFR – DCP
Trente ans ont passé depuis les grandes années du flower power et deux irréductibles hippies, désormais chauves et ventrus, font face aux difficultés d’un monde de plus en plus individualiste et consumériste. Famille, enfants, travail, factures à payer et solitude sont des notions qui ne correspondent pas à l’univers sans conséquence de ces hippies d’un autre temps. Le chemin est d’écouter la voix sage de Raulzito et de ressusciter l’ancien groupe de rock’n’roll.
Dans les ténèbres
De Pedro Almodovar – 1983 – 114 min – Espagne – VOSTFR – DCP
Avec Cecilia Roth, Marisa Paredes, Penélope Cruz, Candela Peña, Antonia San Juan
Yolanda Bell, une chanteuse de boléro, voit mourir son ami Jorge d’une overdose d’héroïne qu’elle-même lui a donnée. Effrayée, elle se réfugie dans le couvent des Rédemptrices Humiliées qui essaient de remettre sur le bon chemin les jeunes filles perdues. Yolande est très bien accueillie par la Mère Supérieure qui devient son amie et complice. Yolande joue avec elle le même jeu autodestructeur qu’avec Jorge, jeu où l’héroïne est loin d’être absente…
Arrebato
De Ivan Zulueta – 1979 – 105 min – Espagne – VOSTFR – DCP
Avec Eusebio Poncela, Cecilia Roth, Will More
Un réalisateur de séries B héroïnomane rencontre un excentrique qui essaie de filmer sa propre conscience lorsqu’il est sous l’influence de la drogue.
Los Campeones Justicieros
De Federico Curiel – 1971 – 80 min – Mexique – VOSTFR – DCP
Avec Blue Demon, Mil Máscaras, Elsa Cárdenas, David Silva, Marisela Mateos, El Médico Asesino, La Sombra Vengadora, Tinieblas
Cinq combattants affrontent un savant fou et son armée de nains catcheurs.
27.03.2023 à 12:30
La métamorphose des oiseaux
Jenny-Jean Penelon
Festival Ojoloco du cinéma ibérique et latino-américain de Grenoble
Cycle Patrimoine
Focus réalisatrices portugaises
Séance de La métamorphose des oiseaux de Catarina Vasconcelos, précédée du court métrage Oncle Thomas : La comptabilité des jours de Regina Pessoa, prix UniFrance 2019 du Festival du Film court en plein air de Grenoble.
« C’est un film profondément personnel qui pourrait être qualifié d’autobiographie, bien qu’il s’agisse clairement d’une œuvre hybride, entre fiction et documentaire.”, Cineuropa
Née en 1986, Catarina Vasconcelos est diplômée du Royal College of Art de Londres où elle réalise son premier court métrage, Metáfora ou a tristeza virada do avesso. La métamorphose des oiseaux est son premier long-métrage et rencontre le succès dans de nombreux festivals internationaux jusqu’à devenir le représentant du Portugal à la cérémonie des Oscars 2022.
La métamorphose des oiseaux
De Catarina Vasconcelos – 2020 – 101 min – Portugal – VOSTFR – DCP
Beatriz et Henrique tombent amoureux et se marient. Alors qu’Henrique part en mer pendant de longues périodes, Beatriz élève seule leurs six enfants. Le fils aîné Jacinto est le père de Catarina Vasconcelos, la réalisatrice. Dans une histoire aussi vieille que le monde, la mort survient tel un invité inatendu. Un conte de métamorphose sincère qui approfondit la question du deuil en associant l’importance des racines mais aussi la possibilité d’un envol.
27.03.2023 à 12:07
Lecture spectacle autour du livre Le coeur ne cède pas de Grégoire Bouillier
Jenny-Jean Penelon
Lecture spectacle
Le cœur ne cède pas de Grégoire Bouillier
Lecture spectacle du livre Le coeur ne cède pas (Flammarion, 2022) en présence de l’auteur Grégoire Bouillier mais aussi des acteurs et actrices Pierre Baux, Laurent Poitrenaux, Sonia Imbert et Irène Omélianenko.
Lundi 3 avril, ouverture des portes à 19h30, au Cinéma Juliet Berto.
Entrée libre.
Dans le cadre du Printemps du Livre de Grenoble.
22.03.2023 à 15:36
Pour une contre histoire du cinéma, tome II de Francis Lacassin
Jenny-Jean Penelon
Pour une contre histoire du cinéma, tome II
Francis Lacassin
Édition sous la direction d’Éric Le Roy et Nicolas Tixier
Au début des années 1970, le passionné de cultures populaires Francis Lacassin publiait une Contre-histoire du cinéma pour réhabiliter des films, des cinéastes, des acteurs et actrices qui étaient alors pour partie oubliés des histoires du cinéma. Ce livre, devenu mythique, réédité par L’Institut Lumière/Actes Sud en 1994, est une anthologie de ses textes édités dès les années 1960, en rupture avec ce qui pouvait se faire dans le domaine de l’histoire du cinéma en France. À cette édition, Francis Lacassin imaginait des suites. Il avait déjà composé ce deuxième volume, imaginé le troisième. À partir des sommaires qu’il nous a laissés, nous avons pu confectionner le tome 2 de sa contre-histoire du cinéma, qui s’inscrit dans la lignée de ses premiers travaux, mettant en lumière des histoires particulières, des personnalités oubliées des premières années. Et, comme toujours, son approche originale nous conduit dans les coulisses de la création, de la production, et nous dévoile des personnages fantomatiques qui ont façonné le cinéma français. On croisera entre autres le cinéma comique des années 1910 avec Roméo Bosetti, Onésime, les studios d’Épinay-sur-Seine ou de Nice, Louis Feuillade et des femmes (Alice Guy, Jeanne Bruno-Ruby, Germaine Dulac, Marie-Louise Iribe…) qui ont contribué au 7e art.
Les illustrations qui composent le cahier intérieur de ce volume sont issues des collections de la Cinémathèque de Grenoble.
Dans le cadre de la sortie du livre Pour une contre histoire du cinéma, tome II, de Francis Lacassin, le film « Mon ami Mandrin » de Francis Lacassin a été numérisé par le Laboratoire de la Direction du Patrimoine Cinématographique (CNC) à partir des éléments d’origine déposés par Francis Lacassin.
Avant-propos
L’enquête cinéphilique
Nicolas Tixier
Au début des années 1970, le passionné de cultures populaires Francis Lacassin (1931-2008) publiait une contre-histoire du cinéma pour réhabiliter des films, des cinéastes, des acteurs et actrices qui étaient alors pour partie oubliés des histoires du cinéma. Ce livre, devenu mythique, réédité par L’Institut Lumière/Actes Sud en 1994, est une anthologie de textes publiés depuis le début des années 1960, en rupture avec ce qui pouvait se faire dans le domaine de l’histoire du cinéma en France. On y découvre ou redécouvre la puissance des serials et des ciné-romans avec, pour les plus connus, Les Vampires et Fantômas de Louis Feuillade et Les Mystères de New York avec Pearl White, mais aussi les westerns camarguais dont l’acteur principal Joë Hamman venait de la troupe de Buffalo Bill, et la figure de Tarzan qui a occupé l’écran plusieurs décennies. On apprend encore que, parmi les premiers cinéastes, figure une femme, Alice Guy, ayant écrit, dirigé ou produit plusieurs centaines de films. Mais aujourd’hui, alors que cette production – aimée massivement par le public à l’époque de son exploitation – a trouvé sa place dans les histoires du cinéma, à l’heure où, a priori, toute matière cinéphile est étudiée à l’université, à l’époque d’une profusion d’éditions papier et Internet sur tous les types de films, est-il encore possible de faire une (ou des) contre-histoire(s) du cinéma ? C’est à cette question que s’attèle, depuis 2019, la Cinémathèque de Grenoble en partenariat avec la Direction du patrimoine au CNC. Cela se fait sous la forme de rendez-vous réguliers revisitant ce cinéma qu’aimait tant Francis Lacassin, et en posant la question de ce que serait une contrehistoire du cinéma aujourd’hui à des invités à qui nous proposons une carte blanche pour tenter d’y répondre le temps d’une soirée. C’est en composant les premières soirées de ce programme qu’Éric Le Roy nous présente un projet que Francis Lacassin lui avait confié, l’édition d’un deuxième volume de sa contre-histoire du cinéma où l’on découvrira le travail d’enquête incroyable qu’il a mené pour mettre à jour et en lumière des personnes et des personnages le plus souvent oubliés encore aujourd’hui et qui ont pourtant marqué le cinéma populaire de la première moitié du xxe siècle. Les ouvrages de Francis Lacassin et ses innombrables préfaces ont formé une part que l’on tient parfois un peu secrète de nos cinéphilies. C’est le cas aussi pour Guy Astic qui accueille ce second volume au sein des éditions Rouge Profond. Un troisième volume est même esquissé dans ses archives. Francis Lacassin n’en avait pas fini avec sa contre-histoire du cinéma.
Sommaire
Avant-propos.
L’enquête cinéphilique par Nicolas Tixier
Préface.
Francis Lacassin, l’historien nomade par Éric Le Roy
I. Roméo Bosetti, quand les citrouilles montaient sur les toits
II. L’Usine à gags d’Épinay-sur-Seine
III. Onésime, chevalier blanc des écroulements prolifiques et des courses-poursuites vengeresses
IV. Protéa la ténébreuse perdue et retrouvée
V. Léonce Perret et les beautés du crime
VI. Feuillade, prends ton luth et me donne un baiser
VII. Fantômas directeur des Studios de la Victorine !
VIII. Quand la Vache qui rit devançait Félix le chat et Mickey la souris
IX. Fritz Lang revisité et enluminé par Gustave Le Rouge
X. Madame Cinéma no 1.
Un épisode niçois de l’aventure d’Alice Guy
XI. Madame Cinéma no 4
Jeanne Bruno-Ruby et ses poèmes filmés à la gloire de la Côte d’Azur
XII. Gennaro Dini, un novateur italien au service du cinéma français
XIII. Nouvelle vague contre vieille vague… en 1925
XIV. Madame Cinéma no 5.
Marie-Louise Iribe, réalisatrice au prix d’une gifle
Index des noms propres
Index des titres de films, séries et épisodes de séries
« Mon ami Mandrin », un film de Francis Lacassin
08.03.2023 à 12:32
Les Mardis d’Hector • Jacques Tati en deux temps trois mouvements
Jenny-Jean Penelon
Les Mardis d’Hector
Jacques Tati en deux temps trois mouvements !
De François le facteur à Monsieur Hulot… venez découvrir l’univers étonnant de Jacques Tati, grâce à des ouvrages explorant son univers et la projection d’extraits de ses films !
Mardi 21 mars de 17h à 18h
Bibliothèque du Jardin de ville
Gratuit, sur réservation : bm.jardindeville@bm-grenoble.fr
Ciné-VOD
L'offre VOD de la Numothèque Grenoble-Alpes. Plus de 1100 films en streaming : cinéma documentaire, fictions et animations, jeunesse, réalisateurs locaux ou films d'archives. Chaque abonné a droit à 10 heures de visionnement par semaine.
Tous les films en salle vendredi 02.06.2023
petit-bulletin.fr
Cinémathèque de Grenoble
Site relifté tout beau.
Vidéothèque Cine-VOD
Le 07.03.2023 à 16:48
Forever Godard
Parler d’un des plus grands
cinéastes français de tous les temps en quelques lignes : la tâche est
ardue ! Il était pourtant impossible de ne pas le faire après son décès
survenu en septembre 2022, sachant que nous avons acquis une partie des films
qu’il a réalisé sur CinéVOD. C’est donc avec un sentiment paradoxal de joie et
de tristesse, que je vais essayer de mettre des mots sur ce que
Jean-Luc Godard a apporté au 7ème art.
Né à Paris en 1930, il passe une
partie de son enfance en Suisse où il se passionne très rapidement pour le
sport qu’il pratique intensivement (football, ski, basket-ball…) mais aussi
pour la peinture. Après le collège, il est envoyé à Paris au lycée Buffon pour
préparer le baccalauréat mais il échoue deux fois (il l’obtiendra lors d’une
troisième tentative en Suisse). Il semble déjà s’intéresser plus au cinéma et à
la lecture (notamment de revues critiques de cinéma) qu’aux études.
C’est ainsi qu’il deviendra
lui-même critique de cinéma dans la célèbre revue les Cahiers du cinéma, à partir des
années 1950 tout en tournant ses premiers courts-métrages. C’est à cette époque
qu’il rencontre d’autres grands réalisateurs français tels que François
Truffaut, Claude Chabrol et Eric Rohmer.
Il se lie d’amitié avec Truffaut avec qui il va collaborer pour
réaliser son premier long-métrage, A
bout de souffle. En effet, c’est Truffaut qui écrit le scénario
de ce qui va devenir l’un des films phares de la Nouvelle vague, un cinéma
résolument anticonformiste et iconoclaste qui continue aujourd’hui encore à
influencer beaucoup de réalisateurs à travers le monde et qui s’inspire souvent
du film noir américain.
Il est impossible ici de citer
tous les films de Godard mais il faut tout de même retenir qu’il n’a cessé de
changer, de se réinventer, dans son style, dans sa recherche de nouvelles
formes de cinéma avec une haute exigence qui n’a jamais diminué.
Vous pourrez visionner sur
CinéVOD Bande à part, une de ses nombreuses collaborations avec sa
compagne et grand amour, Anna Karina. Ce film est typique de la Nouvelle vague
car il mêle des éléments identifiables de ce cinéma : le burlesque, la
révolte contre l’ordre établi, la nonchalance mais aussi une certaine
mélancolie qui crée un maelstrom d’émotions antagonistes.
Plus tard, à la veille de Mai 68,
c’est un Godard ultra-politisé, voire radical qui tourne des films totalement
ancrés dans leur époque. C’est donc avec son regard de maoïste qu’il réalise la
Chinoise
(avec deux autres acteurs avec qui il
collabore fréquemment, Anne Wiazemsky et Jean-Pierre Léaud), un véritable brûlot
influencé par la pensée marxiste-léniniste chinoise où il change également de
style de mise scène en cassant souvent les codes de la narration classique. Il
poursuivra dans la même veine en attaquant les habitudes des bourgeois et de la
nouvelle classe moyenne, notamment en visant la société de consommation et le
tourisme de masse dans Week-end ou encore en montrant la
prise de pouvoir d’ouvriers d’une usine qui tiennent en otage leur patron dans Tout
va bien.
Jusqu’à la fin de sa vie, il aura
testé d’autres formes de cinéma jusqu’au superbe Livre d’image, à la
frontière du cinéma expérimental mais qui a fait de Godard l’un des cinéastes
les plus innovants de son époque malgré son âge avancé et qui reste encore
largement copié jusqu’aux moindres petits détails.
Le 07.03.2023 à 16:48
Michel Ocelot
Né sur la Côte d’Azur, Michel Ocelot a vécu son enfance en Guinée, son
adolescence en Anjou avant de s’établir à Paris. Autodidacte, il a consacré
toute sa carrière au cinéma d’animation. Depuis le début il écrit ses propres
histoires, dessine lui-même les personnages de ses films et crée leur univers
graphique.
Il est le réalisateur, en 1976, des Aventures de Gédéon, canard au long cou,
sorti tout droit de l’imaginaire de Benjamin Rabier. Il réalisera par la suite plusieurs courts métrages.
Kirikou et la sorcière, sorti sur les
écrans en 1998 est adapté d’un conte africain mettant en scène un tout petit
garçon rempli de courage et de détermination. C’est son premier long métrage, qui
lui vaut un éloge aussi bien critique que public. Sa notoriété rend visible à l’international
la qualité du cinéma d’animation français. Il est récompensé par de très
nombreux prix et ses films sont déclinés en albums, objets dérivés….
Suivront les
très remarqués Princes et Princesses (en
papier découpé), Azur et Asmar, Dilili à Paris (César 2019 du meilleur
film d’animation)… Son dernier film Le pharaon, le Sauvage et la Princesse
sort au cinéma en octobre 2022.
Son splendide travail du papier découpé, théâtre d'ombres et de couleur rend son style unique et très reconnaissable. Le courage, la tolérance, la détermination et l'amitié sont des thèmes récurrents de ses films.
Parrain de la
10ème édition de « Voir ensemble », le festival du cinéma
le Méliès, une rencontre-dédicaces est organisée à la bibliothèque Kateb Yacine
samedi 22 octobre 2022 à 15h15, en amont de la projection de Princes et
princesses à 16h30.
Venez
rencontrer Michel Ocelot !
Le 07.03.2023 à 16:48
Films documentaires soutenus
[Coulisses]
Entre autres missions, tout au long de l'année, les bibliothécaires achètent et prêtent des documents, mais
surtout conseillent et mettent en avant des titres connus ou moins
connus : car certains méritent un petit coup de pouce pour terminer
entre vos mains… Il en est de même pour les documents numériques
et nous nous efforçons ici de vous proposer des sélections
thématiques, des recommandations de films que nous avons aimés, afin
de vous accompagner dans vos choix et vos clics.
Vous vous en doutez, nous n’avons pas tout vu, tout lu, même si
on adorerait. Nous lisons des critiques, écoutons des émissions,
nous renseignons sur les réalisateurs, consultons les
sites spécialisés, nous intéressons aux prix décernés… Et nous
nous appuyons également sur les avis de nos collègues !
Pour les docs, nous avons la chance depuis 2012 de pouvoir compter sur les
avis aiguisés et argumentés de 40 vidéothécaires à travers les
bibliothèques de France. La Commission nationale de sélection de
films documentaires pour les bibliothèques,
menée par l’association
« Images en bibliothèques », est un véritable
label qui nous guide dans nos acquisitions et dans nos conseils au
quotidien. Chaque année les titres retenus sont
communiqués à notre communauté professionnelle. Les films ainsi repérés
sont considérés comme importants et adaptés pour faire partie d'une
collection de films en bibliothèque.
Cette commission
constitue également un soutien à la création récente en offrant à
ces films l’opportunité d’être découverts par le grand public
en bibliothèques, in situ ou en ligne, car nombre de ces œuvres ont
connus une sortie cinéma confidentielle.
Voici donc une sélection
de films documentaires qui, à
notre avis, méritent toute votre attention.
Pour les fanas de
docs, n’oubliez pas de regarder ce qui se passe du côté de Tënk !
Le 07.03.2023 à 16:48
Top 2021
2021 sur CinéVOD ce sont : 1200
films disponibles
20018 clics sur des films soit presque
1670 films vus par mois,
176 films acquis,
170 films supprimés,
25 sélections thématiques,
28 recommandations.
Les
nouveautés ont été choisies par une quinzaine de bibliothécaires
métropolitain.es et mises en ligne chaque mois, avec le souci de
proposer des films pouvant plaire au plus grand nombre, entre grands
classiques, films familiaux, films plus exigeants, pépites
méconnues, programmes jeunes publics et documentaires variés de
qualité.
Des
problèmes liés à l’identification sur la plateforme sont apparus
assez tôt dans l’année, mais
nous avons bon espoir que tout cela soit résolu prochainement. Merci
pour votre patience…
1- En
tête de liste, les films de la collection Vu(es)
d’ici : des films sur
la région grenobloise, son histoire, son urbanisation, ses
quartiers, mais aussi les films réalisés à l’occasion des Nuits
de la lecture 2021. Une collection qui nous tient à cœur, et au
vôtre
aussi apparemment :)
2- Votre
préférence glisse ensuite sur les films
de fiction adulte, avec cette
année Jean-Pierre Bacri à l’honneur mais aussi des films français
à voir en famille.
3- Les
conférences filmées en
bibliothèque connaissent
toujours autant de succès et nous sommes ravis que vous puissiez les
voir et revoir.
4- Les plus jeunes trouvent aussi leur
bonheur sur CinéVOD, avec des programmes jeune
public adaptés et de qualité.
5- Enfin,
en bas du tableau, les films
documentaires… Certains
titres se détachent quand même nettement, en lien avec l’actualité
ou des sujets de société ou de montagne. N’hésitez pas à
parcourir cette catégorie qui gagne à être connue, avec des
pépites qui vont feront réfléchir et voyager ! Mais peut-être
avez-vous préféré naviguer sur Tënk, notre nouvelle offre de
documentaires de création ?
Voici
donc, par catégorie, les films que vous avez le plus regardé en 2021 sur CinéVOD :
Vu(es)
d’ici :
Région
Rhône-Alpes entre hier et demain :
L’urbanisation
des campagnes, Tremblez
tyrans
(Stendhal), Edmond Baudoin :
Grenoble en portrait(s), Latcho Drom Chatelet, Bibliothèques en
résonances, Entre les rayons :
une proposition dansée de la Compagnie Pascoli, A la Villeneuve de
Grenoble, Grenoble Little Italy, Animation d’une ville nouvelle :
La Villeneuve de Grenoble, Contre vents et marées.
Fiction :
La
vie
très privée de Monsieur Sim, Cuisine et dépendances, Sage femme,
Les tontons flingueurs, Samba, Absolutely Anything, 120 battements
par minute, Le sens de la fête, La folie des grandeurs, Les
visiteurs.
Conférences
en libre accès :
Surmonter
les ruminations psychologiques, Le burn-out parental, Comment
fonctionne la mémoire, Quand la rigidité psychologique est un
problème, Bérengère Cournut – Rencontre, Pleine conscience
intelligence et hauts potentiels, Magyd Cherfi – Lecture, L’estime
de soi, Soulager les émotions difficiles, L’hypnose
médicale, une thérapie efficace ?
Jeune
public :
1
mètre/heure, Bamse au pays des voleurs, Agatha : ma voisine
détective, 19 courts métrages, Kirikou et les bêtes sauvages, Rita
et Crocodile, Caca boudin :
album filmé, A tire d'aile, Ma folle semaine avec Tess, Astérix
chez les Bretons.
Documentaires :
Vincent
Munier : éternel émerveillé, Ma vie zéro déchet, Un piton
de plus, La bergère des glaces, This Train I Ride, Après Demain, 27
ans : partis trop tôt, Brassens par Brassens, Champions, J'veux
du soleil !
Soyez
assurés que nous poursuivons en 2022 nos efforts pour vous proposer
de nouveaux films, des sélections et de nombreuses recommandations !
Le 07.03.2023 à 16:48
Mois de l'accessibilité 2021
12 millions de français vivent en situation de handicap. Vous ne le savez peut-être pas car de nombreux handicaps ne sont pas visibles... et peuvent pourtant poser des difficultés sociales et professionnelles importantes.
Du 30 octobre au 3 décembre la Ville de Grenoble et ses partenaires proposent des ateliers, projections, animations, conférences à destination du grand public comme des personnes en situation de handicap pour sensibiliser, favoriser les découvertes et mettre en lumières les services et dispositifs existants.
Cela concerne les handicaps moteurs, psychiques, cognitifs, sensoriels ou troubles des apprentissages...
Les bibliothèques sont des lieux qui facilitent l'accès aux livres et à la lectures pour tous grâce à des collections, animations et accueils adaptés.
En ce qui concerne les films, de nombreux DVD proposent des versions audiodécrites ou des sous-titres pour personnes sourdes ou malentendantes. Des films numériques aussi (découvrir la collection de films numériques sous-titres SME) !
Retrouvez le programme de tous les évènements du Mois de l'accessibilité 2021
Le 07.03.2023 à 16:48
Coup de projecteur sur Tënk
Tënk est LA plateforme du cinéma documentaire en streaming. L’occasion du « Mois du film documentaire » nous rappelle à quel point nous avons une chance folle d’avoir accès grâce à la numothèque à ce fonds renouvelé en permanence (6 nouveaux films chaque semaine) et d’une curiosité tous azimuts.
Mais attention : sauf rare exception, chaque film ne sera disponible que 2 mois. Pas un jour de plus. Il ne faut juste pas louper le coche… Et sinon, tant pis : d’autres arriveront !
Je vous propose ici un zoom sur une petite douzaine de films qui m’ont particulièrement plu.
Fondamentales chez Tënk, les sélections « Fragments d’une œuvre » permettent de (re)découvrir des grands auteurs du cinéma documentaire. Actuellement, deux pointures !
Il ne vous reste plus que quelques jours pour profiter de trois courts métrages formidables de Luigi Di Gianni. En collaboration avec la sociologue Annabella Rossi, le réalisateur nous plonge dans la superstition passionnée et brouillonne du sud de l’Italie des années 60. A l’aube de la conversion planétaire au culte de la société de consommation, tous ces gens, invoquant un mélange frénétique de catholicisme et de paganisme, nous semblent être les derniers spécimen d’une société primitive bientôt engloutie. D’un culte l’autre. Photographie et montages puissants, bande son très étudiée, commentaires cliniques et ponctuellement acides, ces trois films démontrent – si besoin est – qu’il peut y avoir du grand cinéma dans le documentaire et la forme brève.
Vous avez un peu plus de temps pour vous jeter sur la sélection autour d’Avi Mograbi. Le réalisateur israélien montre combien la dinguerie de son pays (Pour un seul de mes deux yeux) réussit à alimenter sa propre schizophrénie. Frayant dangereusement avec son propre ennemi (Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon) ou donnant la place au possible repentir d’un assassin (Z 32), l’attachant Avi Mograbi n’en demeure pas moins malicieux, souvent atterré et toujours pertinent. Trois chefs d’œuvre à ne surtout pas rater.
Quoi d’autre ? Deux longs métrages français, qui ont beaucoup fait parler d’eux récemment, sont encore disponibles plusieurs semaines.
D’abord l’étonnant Southern Belle de Nicolas Peduzzi. Portrait édifiant d’une jeune héritière texane (très) riche et (très très) paumée. Contrepied gonflé, un peu à la façon d’un Virgil Vernier dans Andorre, ce film montre à quel point le regard ethnographique peut étendre son champ d’observation là où on ne l’attend pas forcément ! J’adore.
Dans un registre un poil plus attendu, Le temps des forêts de François-Xavier Drouet a connu un certain succès lors de sa sortie en salles il y a trois ans. Ce film nous fait comprendre combien nos forêts sont malheureusement plus le reflet de notre modèle social et économique glouton que le paisible repaire de petits animaux replets et de fougères anarchiques. Instructif.
Allez, encore deux-trois pépites pour la route et je vous laisse.
Tout d’abord deux petits bijoux de courts métrages qui illustrent le potentiel de jeunes réalisateurs contemporains.
Réserve de Gerard Ortín Castellví : série protéiforme de tableaux (jusqu’au son d’un échange téléphonique sur écran noir) symbolisant l’artificialité du rapport de l’homme à la nature et aux animaux. Onirique d’une certaine manière, pourrait-on dire. Néanmoins très explicite dans sa radicalité.
Le Bœuf volé de Papa Lantsky de Thomas Reichlin et Elene Naveriani interroge quelques vieux témoins d’un étonnant fait divers (un vol de vache qui a mal tourné il y a de ça plusieurs dizaines d’années dans un petit village de Géorgie). Un enchaînement de témoignages en plans fixes, entrecoupés de somptueux travellings latéraux en extérieur, où se jouent à merveille les aléas de la mémoire, la construction l’air de rien de la rumeur et le partage souvent très genré, comme on dit, de la parole et de la prudence ! Un régal.
Enfin, vous n’échapperez pas à la mise en ligne récente de Black Harvest, troisième volet de la Trilogie papoue du couple de réalisateurs australiens Bob Connolly et Robin Anderson. Si la manière de faire peut nous rappeler le légendaire Frederik Wiseman, cette somme passionnante pose un regard d’une modernité inaltérée sur l’asservissement des populations des Hautes Terres de Papouasie Nouvelle-Guinée, et sur le colonialisme en général.
Restés à l’écart du reste du monde jusqu’à l’arrivée en 1930 de trois Australiens blancs chercheurs d’or (les frères Leahy), les Papous se voient tiraillés dans les années 90 entre les luttes intestines sanglantes et le miroir aux alouettes de l’économie de marché. Joe Leahy, descendant métisse d’un des fameux frangins, et propriétaire d’une grande plantation de café, incarne cet idéal pernicieux duquel il est compliqué de s’émanciper. S’il n’est pas nécessaire d’avoir vu les deux premiers films (First contact et Joe Leahy's Neighbours, disponibles sur le site de la Médiathèque départementale de l’Isère), voir la trilogie dans son entier apporte indéniablement un plus.
Sélection réalisée par Christophe, Bibliothèque municipale de Varces. Pour consulter ces films rendez-vous sur Tënk en suivant ces indications.
Le 07.03.2023 à 16:48
Des Racines
Des Racines - Court
métrage réalisé lors de l'été 2020, avec l’aide d’Images Solidaires.
Les
ASL (ateliers socio-linguistiques) sont des ateliers de français qui
aident les adultes étrangers vivant en France à se sentir mieux
dans la société. Le contexte migratoire leur a fait perdre leurs
repères : ils étaient tout à fait autonomes dans leur pays
d’origine.
A la
MDH Centre-ville, on compte chaque année 200 apprenants qui viennent
de plus de 40 pays différents. Des sorties régulières sont
organisées pour échanger en français, recréer du lien et
découvrir les espaces de la ville. A l’été 2020, ils ont écrit
et réalisé un court-métrage en partenariat avec Images solidaires,
Des racines.
Ahmadi,
Keren, Meron, Ibrahim… Ils sont venus d’Afghanistan, de Guinée,
du Mexique, du Japon et de bien d’autres endroits pour fuir la
guerre, l’excision, le mariage forcé, ou pour suivre leur
compagnon, leur famille, et commencer une vie nouvelle, en France.
Des
raisons du départ, en passant par le trajet, le premier soir, la
découverte de la langue, chaque apprenant raconte le chemin qu’il
a emprunté. Une fois arrivé, le sentiment de sécurité enfin
retrouvé, celui de liberté aussi, et puis celui d’appartenance au
groupe, quand la Maison des Habitant.es les accueille et les aide à
apprivoiser la langue. Mais aussi les déceptions, la solitude,
l’absence de travail, de logement, d’amis ou de famille, les
différences culturelles. La patience, enfin, qu’il faut pour vivre
tout cela.
Un
projet de création d’un jardin les amène à déterrer des
plantes, les transporter et les replanter toutes au même endroit,
les arroser. Comme le dit Laura, qui vient du Mexique : « Quand
on sort de notre pays, on part avec nos racines. » Et ça prend
du temps pour que la plante repousse ailleurs.
Un
court métrage touchant, poétique, des témoignages pudiques sur ce
que c’est que d’avoir émigré.
Ce nouveau film rejoint la collection "Vu(es) d'ici", consacrée à la création cinématographique de la région grenobloise !
Projection
du court métrage à la bibliothèque Centre-ville de Grenoble
le mercredi 06 octobre 2021 à 18h30 suivie d'un temps d'échange
avec Images Solidaires et la Maison des Habitant.es Centre-ville.
Exposition des photos de tournage du mardi 5 au samedi 23 octobre.
Plus d'infos
Le 07.03.2023 à 16:48
Cinéma d’Amérique latine
Les salles de cinéma diffusent des films latino-américains
mais leur proportion reste faible face aux productions états-uniennes et
françaises, face aux derniers blockbusters et comédies populaires. Pourtant
c’est un cinéma riche, inventif et reconnu à l’international.
Parmi cette sélection, plusieurs films ont reçu des prix
notamment Le garçon et le monde du réalisateur brésilien Alê Abreu,
récompensé par le Cristal du long métrage et le Cristal du public lors du
festival d’Annecy en 2014. À partir de dessins naïfs, colorés, nous découvrons
le regard d’un enfant sur le monde moderne, sur la vie, à la fois belle et
terrible. Il n’y a pas de paroles, seulement les images et la musique qui
embarquent le spectateur dans un incroyable voyage poétique.
Le cinéma d’Amérique latine sait aussi se démarquer par sa
créativité. Dans Guaxuma, la réalisatrice Nara Normande évoque ses souvenirs
d’enfance et se sert du sable pour raconter ses moments passés à la plage en
compagnie de son amie Tanya grâce à différentes techniques (prises de vue
réelle, sable 2D sur verre, sable mouillé, marionnettes). Dans Lupus,
le réalisateur, Carlos Gomez Salamanca alterne stop motion et peinture animée,
développement urbain et sauvagerie de l’instinct animal, inspiré par un fait
divers, la mort d’un vigile attaqué par des chiens errants sur un chantier de
construction.
En attendant la prochaine édition en 2022 du festival Ojoloco, rendez-vous grenoblois du
cinéma ibérique et latino-américain, vous pouvez regarder ces films, des courts
et des longs métrages, de la fiction et de l’animation, qui proposent des
histoires de vie et de mort, des histoires d’amitié et d’amour.
De l’Argentine :
Amorosa Soledad, un long-métrage de Martin Carranza et Victoria
Galardi, sorti en 2007.
Esteros, un long-métrage de Papu Curotto, sorti en 2016.
Citoyen d’honneur, un
long-métrage de Gastón Duprat et Mariano
Cohn sorti en 2016.
La fiancée du désert, un
long-métrage de Cecilia Atan et Valeria Pivato, sorti en 2017.
Du Brésil :
Casa Grande, un long-métrage de Fellipe Barbosa, sorti en 2014.
Le garçon et le monde, un long-métrage d’animation d’Alê Abreu,
sorti en 2013.
Tito et les oiseaux, un long-métrage d’animation d’André Catoto
dias Gabriel Bitar Gustavo Steinberg, sorti en 2018.
Guaxuma, un court-métrage d’animation de Nara Normande, sorti
en 2018.
Du Chili :
Les vieux chats, un long-métrage de Pedro Peirano et Sebastian
Silva, sorti en 2010.
De la Colombie :
Lupus, un court-métrage d’animation de Carlos Gomez Salamanca, sorti
en 2016.
Le 07.03.2023 à 16:48
Eh bien dansons maintenant !
Chronique en lien avec la sélection "Un pas de danse... au cinéma"
La danse s'invite partout et notamment au cinéma dès son invention à la fin du 19e siècle avec les Frères
Lumières qui immortalisèrent sur pellicule les danses tyroliennes, javanaises,
égyptiennes.
Ces deux arts racontent des histoires avec des gestes. Ils ont en commun le mouvement. Celui des images, celui des corps.
La
danse portée à l'écran, certes, c'est du divertissement à
grand spectacle, avec les comédies musicales qui ont connu leur
apothéose dans les années 30, incarné par les grandes figures de
claquettes et de pas de danses comme Fred Astair, Judy Gardland et cie,
ou plus tard par les acteurs indiens légendaires de Bollywood. Ces
films proposent des chorégraphies, des tableaux grandioses, des décors,
des costumes ultra colorés et festifs où le visuel prime et passe au
premier plan même si une histoire est contée. Ici la danse est mise en
avant comme une véritable métaphore de la joie de vivre, de
l'insouciance et du lâcher prise, créé pour émerveiller et faire rêver
avant tout - Mariage royal.
La danse, dite "6ème
art" se décline aussi au cinéma comme le sujet central d'un film dédié à
sa pratique, autour d'un type de danse et de son histoire par exemple
en lien avec une époque - French cancan - , ou bien autour
d'une vocation montrant les efforts, les sacrifices parfois extrêmes
que cela implique pour atteindre l'excellence et la reconnaissance
ultime. Les acteurs sont d'ailleurs souvent des danseurs avant tout. Ces
films vont à l'inverse de la liesse et l'on y retrouve une atmosphère
plus austère, une certaine rigidité, qui s'illustrent notamment dans le
domaine de la danse classique - Bolshoï.
Mais
la danse au cinéma, ce ne sont pas que des films musicaux ou centrés sur
sa pratique. En effet elle est aussi et surtout un formidable méridien
qui peut se mettre au service d'une histoire, peut s'insérer longuement
dans un film ou de manière plus fugaces, pour appuyer un
jeu d'acteur, apporter une certaine profondeur, illustrer la narration.
C'est un vrai vecteur d'émotions : rire, joie, tristesse,
compassion... tout passe par le langage du corps
qui touche d'autant plus le spectateur. La danse peut renforcer une scène
dramatique, être utilisée dans des scènes de séduction, de
sensualité, d'amour. Elle est également présente dans les films d'animation où les palettes de couleurs et les mouvements peuvent être décomposés à
la guise du créateur jusqu'à atteindre une forme plus onirique - Au
premier dimanche d'août ; Shéhérazade.
Enfin
la danse au cinéma permet d'exprimer des idées pour les metteurs en
scène et de se mettre au service de thématiques comme la quête
d'identité, le passage à l'âge adulte - Mon
père, Frances Ha -
la lutte contre les stéréotypes, pour se libérer d'une société trop
restrictive, faire face au monde où encore y trouver sa place - Chien bleu - malgré les
obstacles en transformant ses faiblesses en force par exemple - Grigris.
La
danse dépasse les frontières linguistiques et dégage une certaine
universalité qui apporte une grande complémentarité à son cousin du 7ème
art.
Peut-être verrez-vous d'un autre oeil les pas de danse de cette sélection de films.
Le 07.03.2023 à 16:48
Films sous-titrés pour sourds et malentendants - ST SME
Trente films classiques de la collection "Gaumont" sont disponibles sur CinéVOD en versions sous-titrées pour personnes sourdes et malentendantes. Cette norme de sous-titrage accessible rend lisible les dialogues mais aussi les ambiances, les musiques, en laissant malgré tout une belle place aux images.
Un code couleur est appliqué sur les sous-titres afin de les différencier :
- blanc quand un personnage parle à l'écran ,
- jaune quand un personnage parle hors champ ,
- rouge pour les indications de bruit ,
- magenta pour les indications musicales ,
- cyan pour indiquer les réflexions intérieures ou les commentaires en voix off,
- vert pour les indications de texte en langues étrangères ,
- et avec un astérisque (*) quand le son vient d'un haut-parleur (télévision, radio, téléphone...)
Le 07.03.2023 à 16:48
Vincent Munier, éternel émerveillé
Vincent Munier, photographe de la vie sauvage,
livre dans cet extraordinaire documentaire son
quotidien à la recherche d’images singulières. Il nous entraine au fond de la
forêt des Vosges, par n’importe quel temps et à n’importe quelle heure pour
vivre avec lui l’attente, le froid, apprendre la patience et le bruit des
animaux. Suivre leurs traces, les connaître, afin de les déranger le moins
possible tout en étant au plus près… pour capter l’image, la photo parfaite.
Ses mots permettent de comprendre sa passion, viscérale, pour cette vie extérieure.
L’homme a voyagé, beaucoup, des hauts plateaux du
Tibet avec Sylvain Tesson, à la recherche de la fameuse Panthère des neiges à
son expérience solitaire et glacée dans le Grand Nord, attendant la rencontre
avec les loups (un des passages vraiment fabuleux du film).
Le résultat, splendide, importe peut-être
finalement moins que la quête, que la passion et l’engagement. La fragilité des
écosystèmes, habitats de nombreuses espèces animales est mise à mal par la
pollution, le bruit, la déforestation, et ce à travers le monde… La défense des
espaces naturels sauvages est plus que jamais urgente. En en montrant sa beauté
et sa fragilité, Vincent Munier se fait le témoin de cette nature en danger.
Partez sans hésiter à la rencontre de Vincent
Munier et laissez vous émerveiller par les tétras-lyre, cerfs, chevreuils, écureuils, loups, grues,
chouettes, lapins, oiseaux….
Un autre naturaliste à découvrir : Jean-Michel Bertrand et sa "Vallée des loups", à regarder sur Tënk jusqu'à fin avril.
Le 07.03.2023 à 16:48
Les enfants d'Erasmus
Longtemps
le programme Erasmus a été plutôt réservé à des étudiants, grâce aux échanges
universitaires créés à partir de 1987. Ce reportage met en lumière les
évolutions du programme qui en créant Erasmus+ permet notamment à des
jeunes issus de filières professionnelles d’y accéder.
Erasmus a depuis ses origines été fondé sur « la libre circulation des
personnes » avec l’objectif de « faire des citoyens capables de s’intégrer
partout très simplement ».
Ce documentaire nous touche d’autant plus, à l’heure où cette liberté
fondamentale est tellement mise à mal par la pandémie. Un film qui fait du
bien, à l’exemple du "better learning" finlandais ou de ces jeunes
volontaires allemands partis proposer leur aide dans un camp de réfugiés en
Grèce.
« Il faut + d’Erasmus » telle est la conclusion de ce documentaire. L’exemple
des 3 enfants franco-irlandais dont les parents, précurseurs, se sont
rencontrés en Irlande en 1987, illustre parfaitement la richesse apportée par
une double culture. C’est seulement quand on va perdre quelque chose qu’on se
rend qu’il est important de s’engager pour la sauver, il en est ainsi de
l’identité européenne !
Le 07.03.2023 à 16:48
Daraya, la bibliothèque sous les bombes
En compagnie
de Delphine Minoui (journaliste), Bruno Joucla réalise “Daraya, la bibliothèque
sous les bombes”, un film documentaire qui suit de jeunes syriens sauvant des
milliers de livres engloutis sous les décombres de leur ville détruite par la
guerre.
Avant le
film il y avait un livre… Delphine Minoui, publie au Seuil en 2017 « Les
passeurs de livres de Daraya », extraordinaire aventure de jeunes hommes,
qui, dans une ville assiégée, construisent une bibliothèque. Livre qui
rencontre un succès public et de critique immédiat, tant la force du propos emporte.
Ce film
documentaire en est la suite logique. Dès 2012 Shadi, jeune habitant de Daraya, filme sa vie,
assiégée, bombardée. Passionné d’images, il filme son quotidien, ses
difficultés, ses amis, des moments drôles, d’autres terribles… et cette folle
histoire de bibliothèque sous les bombes.
Daraya, en
2012, est vidée de ses habitants, détruite par les bombes. Mais quelques jeunes
hommes restent, résistent et tentent de survivre là. Les appartements sont
vides de leurs propriétaires mais les meubles sont restés et avec eux, des
milliers de livres. Avec pour ambition de les sauver de la destruction, Shadi
et ses amis vont chercher ces romans, documentaires et les emmènent à l’abri.
Dans chacun est annoté le nom de son supposé propriétaire afin de pouvoir lui
rendre une fois la guerre terminée. Dans cette bibliothèque tapissée de livres inventoriés
et classés, naissent des discussions, des moments de calme, des conférences,
une université... Un havre de paix et d’apprentissage au milieu des décombres
et de la ville fantôme.
Shadi accepte de partager ses images
incroyables. Bruno Joucla réalise ainsi ce film, quelques temps plus tard, film
qui alterne images de Daraya à l’époque et vie « d’après », alors que
la ville a été évacuée et que ses derniers habitants ont été obligé de quitter
les lieux et de s’exiler.
Bien plus
que l’histoire de cette bibliothèque, c’est toute une métaphore qui est ici
évoquée. La force du livre et de la connaissance vont dans le sens du progrès,
de la liberté, de la démocratie et de la paix. Dans le sens de l’humanité.
Une émotion
et une puissance rares.
Copyright image d’illustration : Brother films
Le 07.03.2023 à 16:48
Printemps du Livre 2020 en ligne
Sur Facebook, sur le site internet du Printemps du livre et sur CinéVOD en accès libre, retrouvez la plupart des auteurs invités au Printemps qui ont, chacun à leur manière, apporté leur contribution à ce week-end littéraire confiné (certes !) mais chaleureux et riche en surprises.
Le Printemps
du livre de Grenoble devait se tenir du 1er au 5 avril dernier, les
circonstances exceptionnelles que nous connaissons ont imposé son annulation.
Mais l’équipe de la
Bibliothèque municipale s’est remise à l’ouvrage pour vous proposer un
Printemps du livre sous une autre forme : EN LIGNE les samedi 9 et dimanche 10
mai. Les vidéos resteront durablement accessibles.
Sur CinéVOD, retrouvez :
- Des rencontres : Anne Pauly, Arno
Bertina, Bérengère Cournut, Gilles Rozier, Laure Limongi, Paolo Cognetti,
Pierre Péju, Sylvain Prudhomme.
- Des lectures, parfois musicales :
Alban Lefranc, Laure Limongi, Madeline Roth.
- Une performance : Emmanuelle Pireyre.
- Un karaoké littéraire par Anissa, Camille, Lara, Manelle,
Mona et Nathan, élèves du collège Jules Vallès de Fontaine pour les livres de : Susie Morgenstern, Madeline Roth, Camille Emmanuelle, Stéphane Bientz, Vincent Villeminot.
- Des rencontres scolaires : Arnaud Cathrine, Benoit Jacques, Jessie Magana, Vincent Villeminot, Colas Gutman, Madeline Roth.
- Un hommage à Axl Cendres par des
bibliothécaires.
Leurs livres sont également empruntables sur la Numothèque !
Le 07.03.2023 à 16:48
Les démons de Ludivine
Ce documentaire
d’Axelle Vinassac suit avec respect et pudeur Ludivine, 15 ans, sur les
chemins de Compostelle. Accompagnée de Julie, cette jeune fille débordée par des
comportements scolaires et familiaux inadaptés marche marche et marche encore, un
lourd sac sur le dos, des ampoules dans les baskets. L’effort physique, le
dépaysement, la rupture avec ses amis, la déconnection des réseaux sociaux…
autant de contraintes qui poussent Ludivine à observer, se calmer mais aussi se
surpasser.
La caméra de la
réalisatrice est discrète, non intrusive, sensible. Elle arrive à capter des moments
magiques, d’autres drôles, d’autres plus difficiles et enregistrer cette
parenthèse dans la vie de Ludivine. Qu’adviendra-t-il au retour ?
Un cheminement
qui fait réfléchir aux solutions répressives et punitives de nos sociétés versus
un accompagnement individuel, en (presque) liberté.
Un beau plan me
reste en tête : se tromper de route une fois, deux fois, avant d’en prendre
enfin une troisième. Même si elle n’était pas la plus évidente…
En savoir plus :
Association Seuil
Le 07.03.2023 à 16:48
Alain Passard et la passion du légume
Alain Passard est un grand chef étoilé qui, un beau jour, a réinventé son métier en décidant de mettre le légume non plus en accompagnement d'une pièce de viande, sur le coté, mais bien au centre de l'assiette et de sa cuisine. Son restaurant, L'Arpège, propose essentiellement des plats autour du légume. Loin d’être une contrainte, ce choix radical et déjà ancien (vers 2001) a au contraire décuplé et ravivé sa créativité de cuisinier qui avait tendance à s'émousser dans la pratique de la cuisine traditionnelle. Paradoxalement, c'est sa connaissance et sa longue expérience en rôtisserie, particulièrement en matière de cuisson des viandes, qui lui ont permis d'exceller dans le légume. Il faut l'entendre parler des centaines de légumes millésimés cultivés dans ses jardins en Sarthe et en Normandie, de l'écoute à consacrer à la cuisson qui chante au fond des casseroles, des formes et des couleurs à marier pour mesurer la passion de cet homme.
Un film qui met l'eau à la bouche, tout en donnant envie de mettre son tablier de cuisinier...
Le 07.03.2023 à 16:48
BACK HOME de Joachim Trier
Joachim Trier est un cinéaste norvégien qui a déboulé sur la scène internationale avec un second film très maitrisé au sujet grave, Oslo, 31 août, sur les affres existentielles et les pulsions suicidaires d'un jeune trentenaire. Par la suite, le réalisateur explorera une veine plus fantastique dans Thelma (2018).
Back Home est un film ambitieux, son premier film "américain" avec tournage à New-York (mais avec des capitaux européens) et casting international : Isabelle Huppert, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg...
Suite aux décès d'une mère et épouse dans un "accident" de la circulation, le cinéaste scrute les effets de cette disparition sur le reste de la cellule familiale : comment chacun essaye de faire face malgré tout et de construire, poursuivre sa vie ou de chercher à la refaire.
L'ambition du film porte à la fois sur la peinture subtile des sentiments enfouis et/ou difficiles à exprimer des protagonistes, sur les malentendus et la peine qu'on peut faire en cherchant à protéger et sur l'aspect formel : la narration et le montage du film sont très modernes. Les nombreux flash-back quoique bien maîtrisés ne sont pas clairement annoncés et c'est souvent au spectateur de faire l'effort de comprendre dans quelle dimension temporelle il se trouve. De même, les scènes tournées du point de vue de différents personnages se répètent avant de prendre sens plus tard.
La volonté du film d'embrasser des thématiques et des questions très nombreuses est parfois difficile à tenir pour le réalisateur dans un ensemble cohérent. Mais l'excès d'ambition est bien la seule critique qu’on peut raisonnablement faire à Back Home. Et est-ce vraiment une critique ?
Le 07.03.2023 à 16:48
SURVIVRE AU CINEMA
Si vous aimez les survivals (les films de survie en bon français), ce documentaire est pour vous. Évoquant les classiques fondateurs du genre (Les chasses du comte Zaroff, Délivrance, Wake in Fright, Rambo, etc.) jusqu'aux réussites plus récentes, le film s'attache aussi à démonter les ressorts narratifs d'un sous-genre en pleine expansion depuis une dizaine d'années. Sans doute en lien avec la prise de conscience des menaces qui pèsent sur la survie de notre espèce et d'un rapport à la nature à reconsidérer ?
Le documentaire est truffé de commentaires et d'anecdotes de réalisateurs et d'acteurs des films qui ont compté récemment dont notamment Gonzales Inarritu, Leonardo Di Caprio (The Revenant) le finlandais Kormákur (The Deep, Everest), ou encore Alfonso Cuaron (Gravity, Les fils de l'homme) qui livrent leurs visions du film de survie.
Comme tout bon documentaire, Survivre au cinéma donne surtout envie de revoir quelques uns des classiques et/ou réussites du genre et ça tombe bien puisqu'un bon nombre sont disponibles dans les Bibliothèques de Grenoble, notamment les titres suivants :
Le 07.03.2023 à 16:48
Un chat sur l’épaule, comme un ronronnement sur l’histoire du cinéma
Jean-Pierre
Beauviala, inventeur
Une caméra maniable, légère, ergonomique et qui se range
facilement dans la boîte à gants d’une voiture. Voilà le carnet des charges de
Jean-Pierre Beauviala, grenoblois, ingénieur et inventeur de caméras. Une caméra autonome, vraie révolution en
regard des énormes machines de l’époque, qui nécessitaient plusieurs
techniciens.
Impulsé par les besoins de cinéastes tels Jean-Luc Godard
(lors de ses années à Grenoble), Beauviala invente dans les années 70 une
caméra Super 16 qui, comme un chat, épouse la forme de l’épaule.
L’entreprise Aaton, installée
à Grenoble dans le quartier des antiquaires est fondée en 1971. Ses employés, de véritables orfèvres, mettent
en place les nombreuses idées et inventions de Beauviala. Un important travail sur
le son est également engagé, qui changera à jamais la prise de son directe.
Un documentaire
instructif et sensible
Ce documentaire de Julie Conte raconte l’aventure de cette
société et à travers elle, celle du cinéma
de la nouvelle vague et du cinéma d’aujourd’hui. La révolution numérique et la fin de la pellicule bousculent l’industrie
du cinéma et Aaton se réinvente avec succès.
Truffé d’anecdotes, incluant des interviews de témoins de
l’aventure Aaton et des images d’archives, « Un chat sur l’épaule »
nous livre le précieux témoignage d’une époque.
Un film doux, drôle parfois, qui prend le temps de raconter
et de nous présenter Beauviala, personnage grenoblois qui a marqué la création
artistique. La scène où il est question des dessins de vélo demandés lors des
entretiens d’embauche, par exemple, est particulièrement truculente. Passionnant !
Jean-Pierre Beauviala est décédé à Paris en avril 2019.
En savoir plus :
- Interview de Julie
Conte, réalisatrice
- Hommage à
Beauviala sur AFCinéma
- Hommage à Beauviala dans le n°755 des Cahiers du cinéma, disponible à la bibliothèque Kateb Yacine
Le 07.03.2023 à 16:48
K2, une journée particulière
Si vous suivez un peu l’alpinisme, vous avez peut-être vu les photos effarantes d'embouteillages lors de cette saison 2019 au sommet de l'Everest, la plus haute montagne du monde. Voici un film garanti sans trafic ni tourisme de masse. La raison en est simple, le K2 est à peine moins haut mais l'ascension en est beaucoup plus dure. 3000m d'une pyramide de pierre et de glace avec des pentes effarantes et quasiment aucun replat. Du coup, elle est réservée aux montagnards et alpinistes aguerris, ce qui n'est plus le cas de l'Everest ou les travail des sherpas et les bouteilles d'oxygène rendent l'ascension plus "accessible". Ce film est très intéressant puisque le réalisateur est lui-même guide de haute montagne et alpiniste et il est donc au cœur de l'expédition et au plus près des interrogations et questionnements de ces hommes et femmes qui tentent l'ascension. Et au premier rang d’entre eux, qu'est-ce qui les pousse à tant de souffrances et de prise de risques ? Un beau film d'alpinisme qu'on vous recommande sur CinéVod...
Le 07.03.2023 à 16:48
Le Monde de Charlie, de Stephen Chbosky (2012).
C’est un film comme il pourrait y en avoir des dizaines. Le
décor et les personnages sont facilement identifiables : le lycée d’une
petite ville des États-Unis, ses salles de classe et ses terrains de sport, son
équipe de football américain et sa team de pom-pom-girls, les soirées autour de
gobelets rouges, le professeur de littérature qui se consacre à l’enseignement
après une carrière d’écrivain manquée…
Une série de clichés qui recrée l’ambiance des high schools
américaines, formule bien usée. À ceci près que Charlie, le personnage
principal, est comme nous. À quinze ans, il entame sa première année de lycée et
peine à trouver ce qu’il cherche dans cette atmosphère artificielle. Alors,
pour se préserver au mieux du bizutage et des autres réjouissances qu’offre son
âge, Charlie se fait le plus discret possible, jusqu’à s’effacer. Évoluant en
silence, il s’interdit de participer en classe, de croiser les regards, et déjeune
seul au fond du réfectoire. Son temps libre, il le partage entre la lecture des
ouvrages recommandés par son professeur de littérature et l’écriture de longues
lettres adressées à un correspondant inconnu.
C’est ainsi que Charlie traverse l’existence. Calme, et seul.
Mais surtout, profondément malheureux, portant en lui la douleur de souvenirs
qu’il n’a personne avec qui partager.
Jusqu’à ce que déboulent Patrick et Sam, deux élèves de
terminale tout à fait déjantés qui dévorent la vie sans se préoccuper des
regards extérieurs. Ils prennent Charlie sous leur aile et l’embarquent
découvrir le monde et sa palette de possibles, bien au-delà des carcans du
lycée. Enfin, Charlie respire. Il découvre les fêtes, l’alcool, mais aussi la
musique et la folie dansante qu’elle suscite (avec une belle B.O. nostalgique :
The Smiths, David Bowie, Dexy’s Midnight Runners…). Surtout, Charlie découvre la liberté, la spontanéité, le
laisser-aller que permettent l’amitié, et, peut-être, l’amour.
Ce film est l’adaptation du livre The Perks of Being a Wallflower,
réalisé par son propre auteur 14 ans après la parution du roman. Porté par des
acteurs confirmés (Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller, Kate Walsh), Le Monde de Charlie propose
un regard à la fois juste et doux sur les tourments de l’adolescence. Sans être
édulcorée ni mélodramatique, cette comédie nous immerge dans la vie de Charlie
et de ses amis. Auprès d’eux, on s’attriste, on se réjouit, on s’interroge, on
se révolte, on tombe amoureux et on s’émerveille.
Ensuite, on se souvient de leur fragilité, et de la beauté
qu’elle leur confère.
Le 07.03.2023 à 16:48
L’enfant au grelot, de Jacques-Rémy Girerd (1998).
Au cœur de l’hiver et d’une forêt
bleue, un bébé emmailloté dans son berceau tombe soudainement du ciel.
Découvert par Grand-Jacques, le facteur du village voisin, cet insolite flocon
de neige est recueilli par la tendre Mamie Rose, qui élève une ribambelle de
petits garçons dans son orphelinat.
Baptisé Charlie, le nourrisson
grandit aussi heureusement que possible, sous l’attention bienveillante de
Grand-Jacques et Mamie Rose. Pourtant, ces deux adultes, aussi aimants soient-ils,
ne sont que ses parents de substitution.
Alors, une fois la nuit venue,
Charlie grimpe sur les toits en serrant au creux de son poing le grelot
familier qui était dans son berceau le jour où on l’a trouvé. Les années
passent, mais il persiste à interroger les étoiles, dans l’attente de connaitre
enfin la vérité.
Idéal pendant les fêtes de fin
d’année, ce court-métrage est une vraie pépite signée Folimage (Une vie
de chat), et réalisée par Jacques-Rémy Girerd (La prophétie des
grenouilles, Mia et le Migou, Tante Hilda !). Spécialisés dans le
court-métrage, les studios Folimage ont récemment décroché la production de
l’adaptation télévisée des Cahiers d’Esther, l’énorme
succès librairie de Riad Sattouf. Quant à Jacques-Rémy Girerd, il est le
réalisateur de la plupart des grand succès de la société valentinoise. Également à l’origine de
la série ARTE Tu mourras moins bête, il a obtenu pour L’enfant au grelot le
prix européen du Cartoon d’Or.
Cet alliage fonctionne
particulièrement bien, et se distingue réellement parmi l’offre actuelle du
cinéma d’animation. À
la fois simple, poétique et profond, L’enfant au grelot émerveille les enfants comme
leurs parents. La magie tient autant aux nuances pastelles des dessins
géométriques, réalisés à la craie grasse, qu’à la narration de ce conte
familial et initiatique. Une gourmandise à savourer encore et encore, parfaite
pour les jours de l’Avent.
Le 07.03.2023 à 16:48
Le Jour des Corneilles
Un enfant grandit dans la forêt,
sous l’autorité d’un homme des bois géant plus proche de l’ogre que de l’humain,
qu’il appelle Père. À
l’écart de toute autre compagnie, ils dorment à même le sol d’une hutte
grossière, chassent leur nourriture qu’ils cuisent au feu de bois, et préparent
leur survie pour l’hiver. Pour échapper à la dureté, à la violence et même à la
folie de son père, l’enfant part à l’aventure lors de longues excursions dans
la forêt (car toute expédition en dehors lui est formellement interdite), et
parle aux fantômes à têtes d’animaux qui lui apparaissent sur les chemins.
Pourtant, lorsque son père tombe gravement
malade et devient incapable de s’alimenter et de se déplacer, l’enfant n’écoute
que son amour et écarte la peur de l’inconnu, de la superstition et du danger.
Pour la première fois, il part chercher de l’aide à l’extérieur de la forêt.
Guidé par les oiseaux et les fantômes, il arrive au village voisin et rencontre
les autres hommes, et leur cruauté. Car son père taiseux s’est reclus dans les
bois après un drame terrible derrière lequel il n’a laissé que des ennemis.
Mais si l’enfant est confronté à
la nature malveillante des êtres humains et à leur peur de la différence, il rencontre
aussi le docteur du village et sa fille Manon, qui vont lui apporter leur aide
et surtout, leur tendresse.
C’est en effet la grande question
qui guide cette œuvre, la même que celle qui conduit nos vies, celle de
l’amour. L’amour paternel et filial, avant tout. Son omniprésence, qu’on
parvienne ou non à l’exprimer, le besoin pour les hommes de lui donner forme et
de le transmettre à l’autre, au risque qu’il soit refusé. L’enfant ne pourra
jamais s’épanouir seul dans la forêt, car tout son être déborde d’amour et que
ce sentiment impose d’être partagé.
Ce long-métrage d’animation est
l’adaptation du bouleversant
roman de Jean-François Beauchemin. S’il préserve la beauté singulière du
texte, il se rend beaucoup plus accessible, notamment pour un jeune public. Le tragique
poème originel se métamorphose en un conte initiatique à la fois triste,
profond et merveilleux. Les magnifiques dessins des paysages et les voix
choisies pour incarner les personnages qui les habitent (Jean
Reno, Isabelle
Carré…) subliment le texte initial, pour en proposer une relecture visuelle
et sonore enchanteresse, à même de toucher tous les publics.
Le jour des corneilles, de
Jean-Christophe Dessaint (2012).
Le 07.03.2023 à 16:48
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CinéVOD travaille avec le service Médialib d’Adavision qui propose un catalogue de
films numériques pour les bibliothèques. La chronologie des médias pour ce
système de SVOD (VOD par abonnement) impose une diffusion des films disponibles
36 mois après leur sortie.
Une équipe de bibliothécaires achète titre à
titre les films proposés, pour une durée de 3 à 5 ans. Passé ce délai, les
fichiers sont supprimés. En 2020, 100 films ont été supprimés et 264 nouveaux
achetés.
En plus de ces films, nous proposons des films locaux et des
conférences filmées dans le réseau qui sont en accès libres et ajoutés tout au
long de l’année.
Bonnes séances !
Le 07.03.2023 à 16:48
Images solidaires
Peut-être avez-vous déjà croisé les membres de l’équipe d’ « Images
solidaires » dans votre quartier, dans votre parc, dans votre lycée, à la
maison des habitants…. ?
Marie Colomban (chargée de projets audiovisuels), Christelle Gaïdatzis, (ethnologue, médiatrice
scientifique et interculturelle) et Sylvaine Petit (chargée de communication et
gestion administrative), sont tout terrain. Elles questionnent, interrogent,
discutent, écoutent et observent ce que nous avons à leur dire. En prenant le
temps, en posant la caméra, en nous la donnant, ces films racontent qui nous
sommes, qui vous êtes. Sans préjugés, en déjouant les clichés, en rendant à
chacun la place qui est la sienne. Des quartiers et des histoires différents,
des avis divergents, des nationalités variées, des âges petits ou grands, des
cultures nombreuses… tout ce qui fait de nous ce que nous sommes, dans notre
pluralité. Un ton sensible, parfois drôle, parfois plus dur, mais toujours
juste.
C’est un grand plaisir pour les Bibliothèques Municipales
d’accueillir dans ses collections de films numériques quelques films d’Images
Solidaires qui nous en disent un peu plus sur nous, habitants de Grenoble.
Le 07.03.2023 à 16:48
Florence Miailhe – La peinture en mouvement
Florence Miailhe est une artiste singulière que je vous propose de découvrir. Cinq de ses courts-métrages animés sont présents sur CinéVOD.
Ses films d’animation ont une technique différente des
dessins animés traditionnels : à l’aide d’une plaque de verre
rétro-allumée, Florence Miailhe utilise de la peinture à l’huile, des pastels
et du sable pour créer des tableaux qui, aussitôt qu’ils sont pris en photos
par une caméra posée en dessus, sont effacés, transformés minutieusement, pour laisser place à
la suite de l’histoire.
Les images, mises bout à bout, forment une « peinture
animée ».
Florence Miailhe met en valeur les corps, leurs mouvements,
leur sensualité. Le travail au pinceau permet de jouer sur les matières, les textures, l'épaisseur du dessin. Ses histoires s’attardent souvent sur une ambiance, comme un
long plan séquence.
Comme un tableau qui se déroule.
César du meilleur court-métrage en 2002 pour Au premier
dimanche d'août
Mention spéciale au Festival de Cannes en 2006 pour Conte de quartier
Cristal d’honneur au Festival International du film d’animation
d’Annecy en 2015
En savoir + :
Florence Miailhe parle de Hammam
La technique de la peinture animée
Animation de l’affiche du festival d’Annecy 2015
Le 07.03.2023 à 16:48
Nanouk l'Esquimau - 1922
Robert Flaherty, réalisateur américain de films
documentaires dans les années 1920, réalise, avec Nanouk l’Esquimau (Nanook of
the North) un de ses premiers films.
La vie de Nanouk passionne les foules et les chercheurs
ethnographes. En effet, observer précisément le mode de vie d’une famille Inuit
est inédit. Les techniques de pêche du saumon et du morse, la vie familiale,
les igloos, les difficultés de l’hiver, la découverte du gramophone…
Ce film est une commande de l’entreprise « Revillon
Frères », négociante en fourrure au début du 20ème siècle,
installée dans les baies d’Hudson et d’Ungava. Le film montre même la famille
de Nanouk visitant le poste de traite.
S’imposant rapidement comme un chef d’œuvre, le premier film de
« cinéma-vérité » et film ethnographique est l'objet de polémiques qu'il convient de
préciser.
Flaherty avait tourné, quelques années auparavant au même endroit, des scènes de vie des Esquimaux. Les bobines composant ce film, jugé ennuyant, brûlent : accident ou pas ? Le réalisateur se doit donc de recommencer, en évitant les écueils de la première version. La réalité est donc mise en scène.... Les protagonistes, « acteurs », ont été payés le
temps du tournage pour leur éviter d’avoir des obligations liées à la recherche
de nourriture et se consacrer au film. Certaines scènes ont été tournées
plusieurs fois pour obtenir l’image souhaitée par Flaherty. Nanouk s’appelle en
vérité Allariallak, sa famille à l’écran n’est pas sa famille réelle, leur
igloo est construit spécialement pour le tournage et s’avère être un
demi-igloo, afin de faciliter le tournage et avoir plus de lumière… En 1921, les esquimaux travaillant pour Revillon ne vivent plus en igloo, mais dans des cabanes en bois, ils sont dotés de fusils et la chasse à l'arc n'a plus lieu d'être.
La volonté de montrer des "bons sauvages" par Revillon a apparemment influencée le scénario, la réalité est donc toute autre...
Alors ? Fiction ou documentaire ?
Il s’agit là d’une « réalité mise en scène »,
nouvelle facette du cinéma documentaire qui a marqué l’histoire de cet art.
Pour l’anecdote : A la sortie du film en 1922, de
nouvelles crèmes glacées, sur bâtonnets, sont vendues dans les salles de cinéma
lors des séances de Nanouk. Leur nom ? Esquimaux bien sûr !
Le 07.03.2023 à 16:48
Films CinéPress / Jack Lesage
Pour qui s'intéresse de près ou de
loin au patrimoine et au cinéma en Rhône-Alpes, Jack Lesage fait figure de
repère incontournable.
Né à Saint-Mandé (région parisienne) en 1923, il arrive à
Grenoble enfant. Photographe, réalisateur et producteur, il a consacré une
grande partie de sa vie à l’image sous toutes ses formes.
A 13 ans, il affirmait qu’il
voulait « voir la vie dans un cadre ». C’est exactement ce qu’il fit,
d’abord en utilisant la photo, dans la presse d’avant-guerre, puis à « Jeunesse
et Montagne » et enfin au service Cinéma des armées, qui mit entre ses mains
sa première caméra. Là, il tourne les premières images du front des Alpes.
En 1946, avec Georges Rollet, il crée PhotoPress,
organe indispensable pour tous les journaux et entreprises régionales.
Dans le même temps, il sillonne le
département pour rendre compte des actualités avec sa caméra : création du
journal filmé des alpes (ancêtre de FR3 région), projeté le mercredi dans les
locaux du Dauphiné Libéré.
Appelé également pour rendre
compte de la reconstruction du Vercors, des routes et infrastructures par les
ponts et chaussées, il imagine un prolongement de son activité, fonde CinéPress
(avec Georges Rollet et les frères Ramus) en 1952 et ouvre bientôt des studios à Grenoble.
Tournant pour des championnats du
monde, et les Jeux Olympiques d’Innsbruck en 64, il est tout naturellement
désigné par l’équipe d’Albert Michallon pour être le cinéaste chargé d’enrichir
le dossier de Grenoble (voir Grenoble Capitale Alpine). Ses images d’enfants rieurs partant au ski depuis le
centre-ville pèseront lourd dans la balance au moment de la décision
finale : Grenoble aura les Jeux et Lesage les filmera, aux côtés de Claude
Lelouch.
Son nom est associé de manière
durable aux grands événements sportifs, en particulier au Critérium du
Dauphiné, qu’il filmera pendant plus de 10 ans.
Il
tournera et produira plusieurs dizaines de films d’entreprises locales ou
nationales (Poma, Rossignol, Dynastar, le Dauphiné Libéré, Total…), publicitaires ou documentaires.
Jack Lesage est décédé le 6 juillet 2019.
Le fonds
CinéPress / Jack Lesage représente un témoignage précieux de l’histoire et de l’évolution
de la région Rhône-Alpes et de Grenoble en particulier.
Conservé
aux Archives Départementales de l’Isère, ce fonds, représentant presque 300
films, pour être sauvegardé, doit être restauré et numérisé au risque de
disparaitre. La bibliothèque municipale de Grenoble a donc commencé un travail de numérisation, des cassettes Bétacam dans un premier temps, et des bobines grâce à la Cinémathèque d'Images de Montagne de Gap.
Sur CinéVOD, en libre accès, les premiers films numérisés vous sont ici offerts : http://cinevod.bm-grenoble.fr/videos/category/9RIOF-fonds-cinpress-jack-lesage
Le 07.03.2023 à 16:48
Une vie de chat
Avec
la sortie de Phantom Boy, c'est
l'occasion de se replonger dans la précédente pépite des studios
d'animation Folimage, installés tout près d'ici à Bourg-les-Valence.
Soit la vie d'un chat qui se partage entre la petite Zoé
le jour et le voleur au grand cœur Nicolas la nuit. Et puis aussi une
bande de malfaiteurs maladroits avec à leur tête l'affreux Costa, une policière tenace et une
musique à faire peur...
Un graphisme vraiment singulier et réussi, à la fois rétro et moderne, enfantin et très abouti. Folimage incarne ici une esthétique européenne pertinente à coté des studios Ghibli pour le manga et des poids lourds de l'animation américaine Pixar et Disney. A voir ou revoir sur CinéVod...
Cinéma éphémère - « à bientôt j'espère !»
Au Midi-Minuit 38, rue Saint Laurent, Grenoble.
« HENRI »
151 films rares de la Cinémathèque française en ligne, gratuits.
Téléphérique du Fort de la Bastille Panoramique H/24
Station d'arrivée 421 m. Agglomération grenobloise, massif du Taillefer et contreforts Nord du Vercors.- Page intégrée aux prévisions de météo locale à 7 jrs.
Grenoble Alpes Métropole / Les Vouillants Panoramique H/24
Alt. 660 m. orientée NORD-GRESIVAUDAN
Le bassin grenoblois de la cluse de Voreppe au sud de la chaine de Belledonne et au massif du Taillefer (OISANS).Grenoble / Chamrousse : Les Crêtes Panoramique H/24 ❤❤❤
Alt. 2150 m. Orientée contreforts Nord-Est du Vercors - Sud Chartreuse.- Du flanc N-E du Vercors à la pointe Sud-Ouest de la Chartreuse. Outre un exceptionnel point de vue, cette webcam donne à voir l' état du ciel au-dessus de la purée de pois de la cuvette grenobloise.
Grenoble - Hotel de Ville
Alt. 200 m. Vue panoramique.Villard-de-Lans - Le Refuge
Alt. 2020 m. Vue fixe.Téléphérique de La Grave - Massif de La Meije Panoramique H/24
Alt. 2400 m. Station d'arrivée.Col du Galibier Panoramique H/24
Le Grand Galibier (3228m) - Barre des Ecrins (4102m) Pic Gaspard (3883m) la Meije (3984m)Chamonix - Aiguille du Midi Panoramique H/24 ❤❤❤