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Le Travailleur Alpin

Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français

Publié le 01.01.1970 à 01:00

Les professionnels de l’IME ont débrayé le 24 septembre, soutenus par les familles des jeunes en situation de handicap.

Les salariés de l’Apajh 38 ont organisé des débrayages les 24 et 30 septembre, à l’IME la Clé de sol, à Eybens. En cause notamment, les méthodes de l’actuelle direction – en poste depuis deux ans et demi – entraînant une grande souffrance au travail ainsi que de nombreux départs et arrêts maladie. Ce qui nuit grandement à la prise en charge des jeunes handicapés accueillis.

« Où sont passées les valeurs de l’Apajh ? » La question ouvrant leur communiqué illustre le profond désarroi des professionnels de l’institut médico-éducatif (IME) la Clé de sol, à Eybens. En « grande souffrance », selon leurs propres termes, ces salariés de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) ont procédé à deux débrayages successifs, les mardi 24 et lundi 30 septembre.

Une situation dégradée dans un IME, et même plus globalement dans le secteur médico-social, le cas n’a malheureusement rien d’inhabituel. Mais la Clé de sol, qui accueille près de 80 jeunes déficients intellectuels légers âgés de 6 à 20 ans (enfants, adolescents et jeunes adultes), connaît des difficultés spécifiques. Lesquelles prennent en grande partie leur source dans le passage de témoin à la direction générale, il y a deux ans et demi.

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Les salariés de la Clé de sol envisagent de débrayer toutes les semaines.

L’arrivée de la nouvelle directrice a en effet été marquée par « un changement d’orientation », selon un éducateur (qui tient à témoigner anonymement, comme l’ensemble des salariés mobilisés). Traduction : « C’est le libéralisme qui rentre à grand pas dans le médico-social, au détriment de l’humain. »

« Deux mondes qui s’entrechoquent »

Désormais, le quotidien et les discours à la Clé de sol « ressemblent de plus en plus à l’hôpital : on parle beaucoup de rentabilité, de chiffres », constate le salarié, évoquant « deux mondes qui s’entrechoquent ». Avec in fine une conclusion inéluctable : « C’est toujours le gestionnaire qui gagne face à l’éducatif », déplore-t-il.

Pour couronner le tout, s’ajoute à ce contexte général « une direction qui n’a pas les compétences pour amener tout ça ». L’éducateur fustige ainsi un « changement à marche forcée, avec des informations qui n’arrivent pas, des changements d’horaires, des chefs de service qui ne font pas leur travail… Souvent, on ne sait plus à qui s’adresser », ajoute-t-il.

Collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes

Les professionnels déplorent une perte de valeurs à l’Apajh et globalement dans le médico-social.

Conséquences : un nombre croissant d’arrêts maladie et même de départs. « On n’a jamais connu ça », soulignent les professionnels de l’IME, insistant sur la dégradation de la qualité de la prise en charge. « Notre mission, c’est d’accompagner les jeunes vers le monde du travail », précise l’un d’entre eux. D’où les ateliers professionnels inaugurés en 2019, dans plusieurs domaines : restauration, hôtellerie, multi-services, espaces verts.

Malheureusement, ceux-ci ont vu les soucis s’accumuler : un éducateur technique qui démissionne, un autre qui part à la retraite et n’est pas remplacé… Et, cerise sur le gâteau, le départ du chargé d’insertion, qui faisait « un énorme travail », explique le salarié. « Pour l’instant, rien n’est prévu pour son remplacement. On nous a présenté une personne qui prendrait sa place numériquement mais qui est… aide-soignante ! », ironise-t-il, dépité.

À chaque fois, ce sont ainsi des professionnels non formés et non spécialistes qui se retrouvent en charge de l’atelier concerné, contraints de suppléer au pied levé les éducateurs techniques démissionnaires. Ulcérés, les salariés ont fini par interpeller la médecine du travail et lancer deux droits d’alerte. La direction faisant, selon eux, la sourde oreille, un rapport de forces s’est instauré et le personnel se dit prêt à « débrayer toutes les semaines ».

Comment mettre fin à cette crise ? Si tous les problèmes de l’IME ne sont pas liés à l’actuelle directrice, celle-ci « a cristallisé beaucoup de rancœur », observe le salarié précité. Ce dernier ne voit pas d’alternative à court terme : « On est arrivé au bout de quelque chose. Pour débloquer la situation, il faudrait qu’elle parte. »

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Publié le 01.01.1970 à 01:00

De gauche à droite, René Guérin, Grégoire Alonzo et Roger Jorquera, anciens travailleurs de Neyrpic.

D’anciens travailleurs de Neyrpic évoquent leurs souvenirs des usines ainsi que la nouvelle vie du site, devenu un pôle de commerces, restaurants et loisirs, inauguré ce mercredi 2 octobre à Saint-Martin-d’Hères.

Ce mercredi 2 octobre, juste avant l’ouverture au public, de très nombreux invités se pressaient dans le corso arboré et végétalisé du site Neyrpic pour assister à l’inauguration de ce nouveau pôle de commerces, de restaurants et de loisirs, à Saint-Martin-d’Hères. L’occasion, avant les prises de paroles officielles, de nombreuses rencontres, notamment avec quelques anciens travailleurs de Neyrpic.

Ces derniers ont ainsi évoqué leur recrutement chez Neyret-Beylier au tout début des annnées 1950, d’abord comme apprentis, puis comme salariés. Mais aussi, pour certains, leur départ – voire même leur licenciement – au milieu des années 1960, après le long conflit social qui avait suivi l’intégration de Neyrpic à la société Alstom. Des souvenirs parfois différents d’un témoin à l’autre, l’un d’entre eux mentionnant au contraire sa très longue carrière de chaudronnier dans les usines martinéroises, jusqu’en 1988.

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Si Neyrpic a bien changé, ses toits en dents de scie, si reconnaissables, rappellent le passé industriel du site.

Tous ont souligné la rudesse du travail au rendement à cette époque. Ceci dans une entreprise alors essentiellement centrée sur la fabrication de matériel hydraulique.

Les toits en dents de scie emblématiques

Quid de leur ressenti face aux évolutions des bâtiments de l’entreprise ? D’après leurs souvenirs, le bâtiment de l’actuelle Maison communale comportait, au rez-de-chaussée, les vestiaires et les douches, ainsi qu’un espace repas destiné aux travailleurs des ateliers, alors que le premier étage était, lui, réservé à la direction. D’où cette anecdote concernant Jo Blanchon, précédemment employé chez Neyrpic et qui a pu ainsi occuper, en tant que maire, le bureau de son ancien patron !

Quant aux ateliers, difficile de les reconnaître depuis leur transformation en espaces commerciaux, de loisirs et de restauration, ont avoué les anciens, qui les ont bien connus. Petite exception toutefois, les toits en dents de scie (shed) si emblématiques de Neyrpic et parfaitement mis en valeur désormais. Mais ces ex-travailleurs, auparavant peinés de voir ce site industriel rester si longtemps en friche, sont aujourd’hui unanimes à se réjouir de sa nouvelle vie prometteuse.

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Publié le 01.01.1970 à 01:00

De gauche à droite : Catherine Foisset, Antoine Ségura et M. Guérin, anciens ouvriers et habitants du quartier de la Croix-Rouge, sont venus témoigner à Mon Ciné, après la projection.

Mon Ciné, à Saint-Martin-d’Hères, accueillait, dimanche 29 septembre, une ciné-rencontre consacrée à la mémoire ouvrière. Au programme : la projection de deux documentaires, suivie d’un débat avec la réalisatrice du premier film et d’anciens ouvriers et ouvrières des usines martinéroises, habitants du quartier de la Croix-Rouge.

Dimanche 29 septembre, Mon Ciné a refusé des spectateurs (voir encadré) venus assister, pendant près de quatre heures et demie, à une ciné-rencontre consacrée à la mémoire ouvrière de Saint-Martin-d’Hères. Au menu : la projection de deux documentaires, en présence d’habitants du quartier de la Croix-Rouge. Une initiative co-organisée avec les services de la ville et l’association SMH Histoire – Mémoire vive, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et du matrimoine.

Représentant la municipalité, Claudine Kahane, adjointe à la culture, s’est félicitée du dynamisme de l’équipe aux manettes de Mon Ciné. C’est ensuite la directrice de l’équipement municipal, Pascale Puig qui, à quelques jours de son départ à la retraite, a présenté Catherine Epelly, réalisatrice du documentaire Mémoires d’un quartier ouvrier, la Croix-Rouge, sorti en 2013.

« Ce documentaire, réalisé avec la participation des habitants de la Croix-Rouge, permet de se replonger dans l’histoire collective d’une population solidaire mêlant ouvriers et commerçants, d’origine dauphinoise ou issue de l’immigration. Ensemble et accompagnés de nombreux documents d’archives, réunis au Clos des Marronniers sous l’œil bienveillant de Catherine Epelly, ils ont évoqué les années heureuses ou difficiles (comme celles de la Seconde Guerre mondiale et de la fermeture des usines Brun ou Neyrpic) », a décrit Pascale Puig.

Les projections des films sur la mémoire ouvrière ont attiré un public nombreux à Mon Ciné.

Le film Les prolos de Marcel Trillat (2002) fut ensuite projeté avec des moments très forts. Des scènes montrant les conditions épouvantables de travail sur un paquebot à Dunkerque (Alstom), la réalité d’une PMI en Isère (Mafelec à Chimilin) ou encore l’exploitation inhumaine et illégale de travailleurs ramassant les poubelles en région parisienne, à raison de cent heures de travail par mois.

« La découverte de la lutte des classes »

Un débat s’est ensuite engagé avec la réalisatrice et des témoins du passé du quartier de la Croix-Rouge, dont certains figurent dans le documentaire. Tour à tour, Arlette, M. Guérin, Antoine Ségura, Catherine Foisset ont ainsi conté la ville de Saint-Martin-d’Hères d’il y a cinquante ans.

Arlette a par exemple travaillé dès 14 ans chez Lustucru à Grenoble ; sa belle sœur a, elle, été embauchée aux biscuiteries Brun. Elle « aime la vie », après avoir pourtant travaillé jusqu’à 80 ans, a-t-elle souligné. De son côté, M. Guérin est entré comme apprenti, à l’âge de 14 ans, chez Neyret Beylier (devenu Neyrpic) où il est resté durant 48 ans.

Quant à Catherine Foisset, née dans le quartier, celle-ci a raconté avoir travaillé chez Lou dès 14 ans. « Il fallait venir avec ses propres ciseaux », se souvient-elle. Enfin, Antoine Ségura, ancien de Neyrpic, a rendu hommage aux militants de l’usine qui, pour certains, apparaissent dans le documentaire, citant Jo Blanchon, Pierre Lamy, Denise Papa (Brun), Justine Goy…

L’ancien ouvrier a également relaté son entrée à Neyrpic, au retour de la guerre d’Algérie. La révélation de sa vie militante, selon lui : « Ce fut la découverte de la lutte des classes. J’ai appris ce qu’il fallait faire pour se défendre face aux patrons. J’ai adhéré aux Jeunesses communistes, puis au PCF. »

Le débat avec la salle a permis notamment de découvrir ce qu’est une commande de film documentaire par une collectivité locale, en l’occurrence la ville de Saint-Martin-d’Hères. La réalisatrice s’est félicitée de la confiance accordée par la ville, saluant par ailleurs le travail de l’historien, des associations locales et des habitants à la fois témoins et acteurs du film.

Pascale Puig, directrice de Mon Ciné, pour l’une de ses dernières prises de parole, avant son départ à la retraite.

Nouvelle projection

Mon Ciné a voulu rassurer les personnes qui n’ont pas pu entrer dans la salle : une nouvelle projection de Mémoires d’un quartier ouvrier, la Croix-Rouge sera programmée prochainement et annoncée notamment sur le site du cinéma. Le travail de la réalisatrice Catherine Epelly est à découvrir sur le site film-documentaire.fr.

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