Alliance Paysans Ecologistes Consom'acteurs

Depuis le début, le mouvement des AMAP a choisi son camp. Il s’est développé en opposition au système agro-industriel, comme l’indique le préambule de notre Charte. Il soutient dans le cadre de celle-ci tout ce qui est favorable à l’agriculture paysanne : les initiatives locales citoyennes, celles des élu·es, les lois et réglementations au niveau régional, national et européen.

La création de nos AMAP et le soutien qu’elles ont apporté aux fermes a permis de faire progresser l’agro-écologie et l’agriculture paysanne dans de nombreux territoires, et nous nous en réjouissons ! Toutefois, le changement de système agro-alimentaire ne dépend pas que de nos volontés, mais aussi des orientations politiques portées par les gouvernements et les législateurs.

L’agriculture paysanne est un projet agricole et de société, basé sur la solidarité, l’ouverture à l’autre et le partage des communs (comme la ressource en eau par exemple). Elle porte des propositions visant à améliorer le revenu paysan, accompagner la transition agro-environnementale, favoriser la bien-traitance animale et protéger le foncier agricole de tous les phénomènes d’accaparement. Ces propositions ont vocation à permettre à toute la population de se nourrir de produits sans pesticides, sans OGM, préservant ainsi la santé de toutes et tous.

Pour cela il est indispensable de rompre avec le modèle agro-industriel. Ce dernier détruit les paysan·nes, les travailleur·euses, leur santé, comme celle de la population qu’ils nourrissent, mais également le vivant et la biodiversité de nos territoires et a pour conséquences de creuser les inégalités (tout le monde n’ayant pas accès à un choix de nourriture saine), de briser l’espoir d’un monde meilleur en milieu rural comme urbain et d’empêcher le développement de notre propre capacité à produire notre alimentation, facteur essentiel de la sécurité alimentaire au niveau national.

Le 30 juin et le 7 juillet, nous avons l’opportunité d’élire des député·es dont la majorité fera la couleur d’un gouvernement qui sera proche ou éloigné de nos vœux pour cette agriculture paysanne.

Il est essentiel que les amapien·nes, en tant que citoyen·nes actifs et concernés par les enjeux environnementaux, agricoles, alimentaires et sociaux, participent au vote après avoir pris connaissance et analysé de manière autonome dans quelle mesure les programmes des candidat·es en lice prennent en compte ces enjeux.

Toutes et tous différent·es, continuons à rester uni·es derrière notre objectif commun : le maintien et le développement de l’agriculture paysanne !

Période de stage : 6 mois, avril – août 2024

Fleuriane est arrivée au Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes début avril pour un stage de 5 mois dans le but d’enquêter sur le fonctionnement et la mise en réseaux des AMAP de Savoie et Haute-Savoie.

Dans un premier temps, elle a pris contact avec le collectif du RESAMAP (le réseau des AMAP de Savoie) pour connaitre leurs attentes précises sur le département de la Savoie, lequel suit toutes ses missions.
L’objectif principal étant de dresser un état des lieux du fonctionnement des AMAP de Savoie, Fleuriane a mis en place une campagne téléphonique et commencé à procéder à des entretiens avec les référents réseau ou maraichage des AMAP de Savoie. Pour cette mission, il reste à Fleuriane deux AMAP à entendre (activité toujours en cours). Actuellement, elle travaille également sur l’élaboration d’un questionnaire de satisfaction cette fois-ci à destination des amapien.nes des AMAP de Savoie. Les données récoltées à l’issu de ces deux questionnaires lui permettront de :

• réaliser une fiche synthétique sur l’organisation type des AMAP de Savoie
  Cette fiche sera un support pour l’essaimage de nouveau point de livraison du RESAMAP
• rédiger des fiches locales d’expérience (articles sur des pratiques originales misent en place par des AMAP et publiées sur AMAP’artage).

En parallèle Fleuriane s’est mise également en relation avec les membres du réseau AMAP 74 afin de clarifier les missions qui lui sont imparties en Haute-Savoie. Ainsi, elle a commencé un travail d’enquête consistant à :

• trouver des AMAP qui ne seraient pas connues de ce réseau
• mettre à jour les AMAP donc les informations étaient erronées

Ce qui permet de les cartographier correctement sur les sites des réseaux (Haute-Savoie et AuRA)
Les missions complémentaires de Fleuriane pour le réseau 74 réaliser un texte de présentation du réseau à partir de toutes leurs ressources.

Enfin accompagnée par l’équipe bénévole et salariée, Fleuriane organise l’événement d’AMAP en fêtes porté par le réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes, RDV :

12 octobre à la ferme du Marais située à La Biolle en Savoie
Vous êtes tous.tes convié.es !
Thématique de la journée : « Revenu paysan et respect de l’environnement ».

Des suggestions, des idées ? Elles sont les bienvenues alors n’hésitez pas à contacter Fleuriane : stagiaire2@amap-aura.org – 04 81 91 65 34

Fleuriane vous remercie de votre accueil et votre disponibilité pour ces deux premiers mois de stage.

Période de stage : 6 mois, mars – septembre 2024

Bonjour !

Je m’appelle Marianne, je suis étudiante en agroécologie à l’Ecole d’Ingénieurs de Purpan à Toulouse, et en conservation de la forêt et de la nature à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas. J’ai intégré en mars dernier l’équipe du Réseau AMAP AuRA, dans le cadre d’un stage de 6 mois financé par l’INRAE de Clermont-Ferrand. Ma mission est d’étudier ce qui favorise l’engagement citoyen dans les AMAP. Le but est de mieux comprendre pourquoi certaines AMAP peinent à recruter assez d’adhérents alors que d’autres s’agrandissent et multiplient les projets « au-delà du panier » (soutien des fermes, plaidoyer politique, accessibilité alimentaire, achat de foncier…). Pour explorer cette vaste question, j’ai rencontré une trentaine d’amapien.nes venant de deux AMAP d’Auvergne-Rhône-Alpes ayant des caractéristiques différentes : les Pieds sur Terre à Lyon, et la Tricastine à Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme. En plus de ceux qui m’ont raconté leur parcours en AMAP par téléphone ou en visio, j’ai beaucoup apprécié en rencontrer certains en face-à-face, à Lyon pour les Pieds sur Terre, et lors de mon déplacement d’une semaine à Saint-Paul-Trois-Châteaux à l’occasion des 15 ans de l’AMAP de la Tricastine. Tous ces échanges riches m’ont donné plein d’éléments utiles pour la phase d’analyse, que je commence maintenant.

En espérant pouvoir contribuer au développement de ce modèle porteur de sens !

A bientôt pour la suite du récit de stage !

Je m’appelle Thibaud, j’ai 34 ans et je suis apiculteur récoltant. Après une carrière dans l’industrie j’ai vite compris que ma place était ailleurs, j’ai alors décidé de me reconvertir vers l’agriculture en 2021 pour réaliser un métier qui a plus de sens et qui correspond aux valeurs et convictions que je porte.  Je me suis installé en 2022 et cherche à rejoindre ou créer une ferme collective dans la région grenobloise. Je suis certifié AB et pratique une apiculture la plus respectueuse de l’abeille possible. J’élève moi-même mes reines. Mes ruches sont situées sur les côteaux de Belledonne autour d’Uriage dans des environnements préservés des pesticides et des grandes cultures. Pour le moment je partage la miellerie avec un collègue apiculteur.  Je produis deux à quatre miels différents en fonction des années et des aléas de la météo : 

• Miel de printemps essentiellement composé de nectar de pissenlit, fruitier et aubépine.
• Miel d’acacia si les années sont propices
• Miel de montagne composé essentiellement de nectar de ronce, tilleul et châtaignier
• Miel de lavande 

Je produis également du pollen sec ou frais de montagne (de ronce et châtaignier), de l’alcoolat de propolis et du pain d’épices.  

Je commercialise mes produits sur le marché de l’abbaye à Grenoble. 

Je cultive également quelques légumes de conservation sur une parcelle attenante à mon rucher à Vaulnaveys- le- haut. 

Le mode d’AMAP me plait de par les valeurs (agriculture paysanne, mode de production vertueux, solidarité) qu’il porte mais aussi car c’est un système de commercialisation efficace qui permet d’avoir des retours et échanges réguliers entre producteur et consommateurs. 

Je propose deux types de paniers, livrés une fois par mois :

• Le panier miel : 1 pot de 500g 
• Le panier de l’apiculteur : 1 pot de 500g + 1 produit transformé à 18€

N’hésitez pas à me contacter !

Thibaud Griebel – Apiculteur récoltant

38 000 Grenoble

Téléphone : 06 95 10 00 48

E-mail : thibaud.griebel@gmail.com