Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
Les dernières mises à jour, les parutions d’indicateurs conjoncturels et de publications12.11.2024 à 17:00:00
En 2019, la répartition géographique des médecins généralistes libéraux formés dans les années 2000 ne correspond pas à la répartition de la population. En particulier, ils sont davantage concentrés dans les aires d’attraction des villes de province de plus de 200 000 habitants. La commune de naissance ainsi que l’université dans laquelle ils ont fait leur internat contribuent à déterminer leur territoire d’installation. Ainsi, 50 % des médecins généralistes formés pendant les années 2000 exercent en 2019 à moins de 85 km de leur commune de naissance et 50 % à moins de 43 km de leur université d'internat. Après une période de quelques années pendant laquelle les changements de commune d'exercice sont nombreux, leur lieu d'exercice se stabilise : la douzième année après l’internat, environ 96 % exercent dans la même commune que l'année précédente.
07.11.2024 à 08:45:00
Entre fin juin 2024 et fin septembre 2024, l’emploi salarié du secteur privé est quasi stable (‑0,1 %, soit ‑25 000 emplois), après également ‑0,1 % au trimestre précédent (soit ‑28 500 emplois). L’emploi salarié privé se situe donc 0,3 % sous son précédent pic de mars 2024 (soit -53 500 emplois) mais au même niveau qu’un an auparavant (soit ‑4 900 emplois). Il excède encore largement son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019), de 5,6 % (soit +1,1 million d’emplois).
06.11.2024 à 16:02:16
06.11.2024 à 16:00:17
06.11.2024 à 16:00:17
05.11.2024 à 18:06:14
05.11.2024 à 17:00:14
L'année 2023 s'est inscrite, dans la continuité de l'année 2022, dans un contexte de forte inflation, particulièrement marquée pour la consommation des ménages. La croissance de l'économie française a été modérée : le PIB (en volume) a augmenté de 0,9 %, après une croissance de 2,6 % en 2022, elle-même expliquée par un fort effet d'acquis fin 2021 (2,4 %), tandis que tout au long de l’année 2022, la croissance avait été faible.Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages augmente de 0,8 %, principalement porté par les revenus d’activité et dans une moindre mesure les prestations sociales, notamment les pensions de retraite et les revenus du patrimoine. Le taux de marge des sociétés non financières reste supérieur à son niveau précédant la crise sanitaire. La vive hausse des taux d’intérêt résultant de la persistance de l’inflation comprime la marge de taux des banques, réduisant d’autant la valeur ajoutée du secteur financier. Le besoin de financement de la Nation diminue de 0,1 point de PIB en 2023 (soit 48,2 Md€), la hausse du PIB en valeur étant plus forte que celle du besoin de financement de la Nation.
05.11.2024 à 17:00:14
Les dépenses de consommation privée des ménages augmentent avec le niveau de vie : les 20 % des personnes les plus aisées dépensent 2,3 fois plus en moyenne que les 20 % les plus modestes. Les dépenses publiques de consommation complètent la consommation privée. Elles bénéficient à l’ensemble des ménages, mais représentent une part plus élevée des revenus des ménages les plus modestes.Le taux d'épargne augmente fortement avec le niveau de vie, le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle. Les personnes appartenant aux ménages autour de la médiane consacrent en moyenne 6 % de leur revenu disponible net à leur épargne, contre 11 % en moyenne sur toute la population, tandis que les plus modestes ne peuvent pas épargner et que les 20 % les plus aisées épargnent un quart (27%) de leur revenu disponible net.
05.11.2024 à 17:00:14
Les émissions de gaz à effet de serre présentent un coût implicite qui n'apparaît pas dans les indicateurs macroéconomiques usuels. Ce coût implicite recouvre à la fois les dommages induits par le dérèglement climatique et le coût à payer pour décarboner les productions et ainsi éviter des dommages futurs encore plus importants.Des premiers travaux se sont intéressés à la manière de prendre en compte ces phénomènes dans un cadre de comptabilité nationale. L’Insee apporte par ce document sa contribution à ces recherches. Il ne s'agit pas à ce stade de figer un nouveau cadre de production récurrente mais d'en esquisser une voie possible, pouvant alimenter le débat méthodologique et évoluer avec celui-ci.Dans la démarche de comptabilité nationale augmentée ici proposée, la reconnaissance du coût implicite, si elle ne modifie pas la mesure du produit intérieur brut (PIB), conduit à revoir à la baisse celle du produit intérieur net (PIN). Cet ajustement est représentatif des effets des émissions résidentes sur l’épuisement du « capital climatique » et la diminution du « budget carbone ». Il est évalué à 4,1 % pour la France en 2023 (5,5 % en prenant en outre en compte les effets du réchauffement sur la santé et la mortalité). Compte tenu toutefois du recul des émissions résidentes, cet ajustement baissier devient moins important au fil des années : la croissance en volume du produit net ajusté est supérieure, de 0,3 point en 2023, à celle du produit net usuel.L’épargne nette de la France, qui mesure la valeur du produit courant légué aux générations futures, est également ajustée à la baisse par la reconnaissance du coût implicite aux émissions. Elle est ainsi négative sur les années récentes, et évaluée à -133 milliards d’euros en 2023, ce qui signale un manque de soutenabilité de l’activité courante. Le coût actualisé total restant pour décarboner l’économie est estimé à 929 milliards d’euros.
05.11.2024 à 17:00:14
En 2022, le revenu national net, égal à l’ensemble des ressources des agents économiques résidents, est en moyenne de 32 700 euros par habitant et de 46 700 euros par unité de consommation (UC). Cette moyenne couvre de fortes disparités. Avant redistribution, le revenu primaire élargi moyen par UC est de 114 700 euros pour les 20 % les plus aisés, contre 9 800 euros pour les 20 % les plus modestes.Après intégration de l’ensemble des transferts (prélèvements, prestations sociales monétaires et bénéfices des services publics), le niveau de vie élargi des 20 % les plus aisés s’élève en moyenne à 78 700 euros par UC et celui des 20 % les plus modestes à 30 400 euros par UC. Au milieu de l’échelle des revenus, ces transferts augmentent de 16 % le niveau de vie. Au total, 57 % des personnes reçoivent en net plus qu’elles ne versent au titre de cette redistribution élargie.Le revenu disponible net des ménages, mesuré après prélèvement des impôts directs et versement des prestations sociales monétaires mais sans valoriser les services publics, s’élève en moyenne à 32 200 euros par UC en 2022. Il est 5,5 fois plus élevé pour les 10 % les plus aisés que pour les 10 % les plus modestes.
05.11.2024 à 17:00:14
05.11.2024 à 17:00:14
En 2023, les émissions de gaz à effet de serre des unités résidentes françaises (qui comprennent certaines émissions à l’étranger pour le transport maritime et aérien notamment) s’élèvent à 403 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2 éq), soit 5,9 tonnes par personne, alors que l’empreinte carbone de la France s’élève à 644 Mt CO2 éq soit 9,4 tonnes par personne. La différence s’explique par des émissions importées pour satisfaire la demande finale française, qui sont nettement supérieures aux émissions exportées par la France. Les émissions françaises se replient de 5,6 % par rapport à 2022, sous l’effet notamment de la baisse de la production d’électricité carbonée. Ce repli traduit essentiellement un recul des émissions exportées par la France (-12,6 %), alors que celles destinées à la demande finale intérieure sont moins affectées (-1,4 %). Au total, l’empreinte carbone diminue pour sa part de 4,1 %, principalement du fait du recul des émissions importées. Depuis 1990, les émissions françaises ont diminué plus rapidement que l’empreinte carbone, dans laquelle la part des importations augmente.