Les Affiches
Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères
Publié le 14.11.2024 à 15:44
Fondée en 1974, l’entreprise située à Voreppe a su évoluer pour répondre aux changements du marché des véhicules de loisirs et correspondre aux attentes de sa clientèle, composée essentiellement de jeunes retraités, mais pas uniquement !
Tracer sa route, malgré les changements d’itinéraires, c’est la promesse des camping-cars ! Et depuis sa fondation, la société Grenoble Camping-Car a connu plusieurs évolutions de trajectoire. Créée en 1974 par Nicolas Pagonis, cette entreprise familiale s’était d’abord consacrée à la vente de caravanes, avant de connaître un effondrement de ce segment d’activité dans les années 1990, au profit de l’avènement des camping-cars et des fourgons aménagés. Puis, au décès de son fondateur en 2012, la société a été reprise par le groupe automobile DG8, désormais propriétaire de 18 concessions de camping-car, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et ailleurs. À Voreppe, Grenoble camping-car, intégralement rénovée en 2018 et qui emploie sept personnes, vend des véhicules neufs et d’occasion de toutes marques, du matériel et des accessoires, et réalise également les réparations et l’entretien des équipements des cellules de vie.
Un marché en évolution
Entré dans l’équipe en 1986 comme comptable, puis devenu responsable des opérations, Nordine Mellouli a pris la direction de la concession de Voreppe suite au rachat et dispose d’un œil aiguisé sur les évolutions du marché. « Le marché des camping-cars se décompose en trois catégories : la capucine, le profilé et l’intégral. S’ajoute à cela le segment des fourgons aménagés, dont les vans qui ne doivent pas dépasser 2 mètres de hauteur », détaille le directeur. Suite aux périodes de confinements, ces types de véhicules de loisirs plus compacts ont connu un très fort attrait auprès d’une clientèle plus jeune, en quête de liberté et d’autonomie. « Mais la clientèle principale pour les camping-cars reste les jeunes retraités et cette tendance s’est démocratisée », précise Nordine Mellouli. Grenoble Camping-Car en vend entre 120 et 150 par an, avec des commandes passées à l’automne, pour une livraison au printemps. Exposant historique de la Foire de Grenoble, Nordine Mellouli a pourtant fait l’impasse sur l’édition 2024, espérant convaincre la direction d’Alpexpo de l’opportunité de créer un salon dédié aux véhicules de loisirs. Car le concessionnaire, qui privilégie « le bouche à oreille, la satisfaction et la réputation » pour ses relations commerciales, semble serein sur la feuille de route de son activité, rassuré par l’exclusion des camping-cars des contraintes des ZFE et par la nouvelle réglementation pour les véhicules de loisirs qui entrera en vigueur en 2026.
1974
Fondation de la société par Nicolas Pagonis, rachetée en 2012 par le groupe GD8.
7
L'entreprise compte sept collaborateurs, dont trois administratifs et quatre productifs.
150
Grenoble Camping-Car vend entre 120 et 150 véhicules
par an, en moyenne.
6,4 millions
Sur l’exercice 2023, l’entreprise a réalisé 6,4 millions d’euros
de chiffre d’affaires.
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Publié le 14.11.2024 à 15:41
Le salon Sepem Industries, événement itinérant dans sept régions, se tiendra à Alpexpo du 19 au 21 novembre. Une mise en avant du dynamisme de la deuxième métropole industrielle française.
Pour la quatrième fois dans l’histoire de Sepem Industries, c’est à nouveau Alpexpo qui a été choisi pour accueillir l’édition centre-est de ce salon itinérant. Un choix qui n’a pas été laissé au hasard. Deuxième métropole industrielle française pour son taux d’emplois dans le secteur, la métropole grenobloise compte 40 % de start-up industrielles sur son territoire contre une moyenne nationale de 12 %. En 2022, la précédente édition grenobloise du salon avait déjà été un succès, en plein redémarrage post-covid, avec 4 800 visiteurs industriels, plus de 450 fournisseurs exposants, un village de l’électronique et un pôle start-up.
Mise en avant des TPE/PME
Cette année, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) Grenoble Alpes Métropole, Le Grésivaudan et le Pays voironnais vont unir leurs forces, avec un stand partagé de 90 m2, pour présenter les solutions locales innovantes qui répondent aux problématiques industrielles de la productivité, de l’environnement, de la sécurité et de la maintenance. Onze TPE et PME de l’industrie seront accueillies sur le stand pour présenter leurs services (La Dame du Web, Kick Maker, Moïz, Aphelio, STP Group, AD Radiocoms, Oberon, Grand Chatelet, E-MTP, X-TER et Isère Epoxy). Deux tables rondes seront également organisées sur le stand. La première se tiendra le 21 novembre à 10 h, au sujet de la collaboration gagnante entre l’industrie et les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), en présence d’un dirigeant d’entreprise industrielle, d’une directrice de SIAE et de Céline Deslattes, vice-présidente de Grenoble Alpes Métropole chargée de l’emploi et de l’insertion. La seconde table ronde, à 11 h 30, sera dédiée à la thématique de l’industrie circulaire, en réunissant des représentants de Laser Technic, Mastergrid et Schneider Electric, trois entreprises pionnières en la matière.
Une vitrine des fleurons
Par ailleurs, une quinzaine d’entreprises du bassin grenoblois issues de toutes les filières à enjeux vont également bénéficier d’une visibilité nationale lors de ce salon, grâce à leur exposition au sein d’une « vitrine des fleurons industriels ». Il s’agit de MagREEsource, Minitubes, Rosi Solar, Vulkam, Schneider Electric, Ottobock, MTB Manufacturing, ARaymond, Constellium, EDF Hydro, Soitec, Roche, Gorgy Timing et Teledyne.
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Publié le 14.11.2024 à 15:37
Après une période de transition dans sa gouvernance et ses projets, Grenoble école de management (GEM) dévoile son plan stratégique Eagle 2030, radicalement ancré dans les Alpes et fortement attaché à l’innovation autant qu’aux transitions.
Eagle 2030 ! Le nom n’a pas été laissé au hasard. D’abord, c’est le sigle du nouveau slogan de GEM : « Engaging the Alps in the GEM learning expérience ». Traduction littérale : « Impliquer les Alpes dans l’expérience d’apprentissage GEM ». Ce nom est aussi une métaphore pour « viser les sommets, guider nos étudiants vers les cimes et élever le débat, tout en restant accrochés aux Alpes », détaille Fouziya Bouzerda, directrice générale de l’école de commerce grenobloise. Enfin, présenté le 6 novembre dernier, ce plan stratégique est également déterminant dans le plan de vol de GEM, avec l’ambition de reprendre de l’altitude après quelques années de turbulences.
Anticiper les transitions
Forte de 6 000 étudiants, de 600 entreprises partenaires et de 200 partenaires académiques dans 40 pays, « GEM, première business school à s’être dotée du statut de société à mission, souhaite conserver une identité d’avant-garde dans le paysage des grandes écoles en anticipant les transitions », fait savoir la directrice générale de cette institution, elle aussi en grands changements. En effet, après quarante ans d’existence, la gouvernance, la stratégie et les projets de cet établissement « né du désir des industries et des ingénieurs locaux d’avoir leur propre école de commerce » ont été profondément remaniés au cours des deux dernières années. « Sans réduction de capital ni plan social, c’est désormais une école engagée dans une dynamique positive et une école qui ne perd plus d’argent », se félicite Fouziya Bouzerda. L’école a notamment retrouvé une bonne santé financière grâce à la progression de 20 % du nombre de primo-entrants en septembre 2024 sur les programmes post-bac en bachelor et de 30 % pour les master of science (MSc). Deux programmes diplômants dont le comité exécutif souhaite développer très fortement le volume d’étudiants inscrits d’ici 2030, sur ses campus de Grenoble, Paris et Lyon, ainsi que sur de futurs campus à l’international, dans l’arc alpin européen, en Asie et en Afrique de l’Ouest, notamment. Ce travail de gestion a également été récompensé sur le volet académique par la progression de GEM dans plusieurs classements internationaux et par le renouvellement récent de sa triple accréditation internationale.
Renforcer l’ancrage alpin
Parmi les nouveautés de ce plan stratégique, GEM proposera à ses étudiants « un véritable voyage pédagogique à la fois immersif et scientifique », indique Philippe Monin, directeur académique. Ainsi, chaque étudiant aura 60 % de ses enseignements en présentiel, 20 % en virtuel et 20 % hors les murs, dans des espaces outdoor ou au sein de l’écosystème partenarial de GEM. Une approche innovante qui intégrera un « retour à la nature et à l’expérience ancrée dans le réel », selon lui, grâce à des partenariats avec les Troupes de montagne ou avec la station de montagne de Chamrousse notamment, pour des projets de recherche appliquée sur les enjeux de durabilité touristique et de transformation des modèles économiques.
Croire aux sciences
Autre axe prioritaire du plan Eagle 2030, GEM souhaite intégrer plus fortement l’écosystème d’innovation scientifique grenoblois dans son approche pédagogique en poursuivant sa démarche d’hybridation des connaissances avec les écoles locales d’ingénieurs, mais également en concourant à de nouveaux projets, comme le pôle d’excellence EnerG Institute, le lancement du premier MBA Tech de France en partenariat avec le CEA, la formation de l’ensemble des cadres et ingénieurs des sites STMicroelectronics de la région ou encore le premier accélérateur européen de start-up des technologies sportives avec BPI France. Deux autres nouveautés font la fierté de l’équipe dirigeante de GEM. D’abord, la participation au projet pédagogique européen Digi-me, par la création d’une plateforme de formations personnalisées soutenant les futurs talents des deeptech numériques, en partenariat avec le fonds d’investissement Obloo. Enfin, la satisfaction de participer aussi à la première coopération internationale de recherche sur le numérique durable avec la fondation italienne pour la durabilité numérique. « Ce nouveau partenariat apportera des solutions concrètes à destination des décideurs, pour préserver la durabilité numérique face aux technologies de ruptures », se réjouit Federico Pigni, doyen du corps professoral de GEM.
60 millions d’euros d’investissement prévus
La direction de GEM prévoit d’atteindre 180 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2030, contre 75 M€ actuellement. « Cela n’implique pas nécessairement une hausse du coût des études, mais plutôt une croissance du volume des étudiants », précise Philippe Monin, directeur académique de GEM. Dans le même temps, 60 millions d’euros seront consacrés aux investissements, dont 20 M€ dans l’immobilier, 20 M€ dans les systèmes d’information et 20 M€ dans le développement des campus internationaux. « Ces investissements seront réalisés grâce à nos fonds propres, à la capacité d’emprunt, à des sociétés d’investissement partenaires et à la CCI de Grenoble, si besoin », indique Fouziya Bouzerda, directrice générale de GEM.
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Publié le 14.11.2024 à 12:21
Riches des multiples expériences vécues au cours de leur vie, les séniors ont souvent à cœur de faire partager leurs savoirs et leurs compétences.
Quand on parle de transmission entre les générations, on pense surtout au patrimoine financier et mobilier. Pour cela, il est important de prendre conseil auprès d’un notaire, afin de sécuriser et d’optimiser les donations. Il en est de même pour la transmission d’une entreprise, pour laquelle la préparation doit se faire bien en amont. Mais ce n’est pas la seule richesse que les séniors peuvent apporter. La transmission de l’histoire familiale, notamment par l’élaboration de son arbre généalogique, permet d’affirmer son identité et son appartenance familiale.
Engagements multiples
Nombreux sont aussi les séniors qui s’engagent dans des associations porteuses de valeurs dans lesquelles ils se reconnaissent. Solidarité, sport, patrimoine historique, citoyenneté… Il y en a pour tous les goûts ! Les pages suivantes mettent ainsi l’accent sur des bénévoles de plusieurs associations œuvrant à la transmission sous toutes ses formes : Entente des générations pour l’emploi et l’entreprise (Egee), qui soutient les jeunes, les demandeurs d’emploi et les entrepreneurs dans leurs projets ; l’Association des anciens maires et adjoints de l’Isère (Aamai), qui intervient dans les écoles via sa commission émulation civique ; et la Fédération des associations patrimoniales de l’Isère (Fapi), qui fédère les associations iséroises à caractère patrimonial.
Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 15 novembre 2024.
Les contenus de ce grand format :
- Transmettre son patrimoine : à vos marques… Prêts ? Planifiez !
- Généalogie : (re)découvrir son histoire familiale
- Bien transmettre son entreprise, c’est aussi partager son expérience
- La transmission traverse les âges avec Entente entre les générations pour l’emploi et l’entreprise
- Transmettre la préservation du patrimoine
- Intéresser les jeunes aux collectivités
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Publié le 14.11.2024 à 12:07
La Ville de La Tour-du-Pin vient de lancer son opération programmée pour l’amélioration de l’habitat et le renouvellement urbain, prévue jusqu’à 2029.
La Tour-du-Pin fait face à une vacance importante de ses logements. « 14 %, et même 26 % en centre-ville », annonce Corinne Honnet. L’adjointe à l’urbanisme a présenté ce 8 novembre le lancement de l’opération programmée pour l’amélioration de l’habitat et le renouvellement urbain (OPAH-RU) de la ville, prévue jusqu’à 2029. La vacance s’explique par des logements vétustes « dans un contexte de taux de pauvreté locale de 26 %, avec 52 % de ménages modestes », ajoute Corinne Honnet. Parmi ses 4 325 logements, la cité turripinoise en compte 2 500 construits avant 1960, et 50 % des immeubles du centre historique sont dégradés. Outre l’insalubrité, il y a un manque de petits logements, avec 68 % des ménages de La Tour-du-Pin constitués de 2 personnes ou moins alors que 49 % des logements sont des T4 et plus.
Une OPAH-RU en trois volets
Cette dégradation du tissu urbain, qui accentue la perte d’attractivité, a amené la municipalité à agir. Cet OPAH-RU permettra d’accompagner pendant cinq ans les propriétaires, occupants et bailleurs. « Ce dispositif se décline en trois volets, explique Jérémy Kwidzinski. Il s’agit déjà de soutenir les propriétaires pour leurs travaux de rénovation énergétique et ceux d’adaptation pour le maintien des personnes âgées à domicile. » Le chef de projet Petites villes de demain mise sur 100 projets, grâce à l’accompagnement de l’association Soliha et aux coups de pouce pécuniaires de l’Agence nationale de l’habitat et de la Ville. Les propriétaires seront aidés financièrement pour des ravalements de façades, à hauteur d’un taux de subvention communale « de 70 % la première année », précise Corinne Honnet. L’opération d’urbanisme collaboratif inédite « Bunti bimby » est la 3e pierre du plan. Elle épaulera les propriétaires et futurs propriétaires pour leurs projets de réhabilitation et de reconfiguration de biens existants et de création de logements neufs, en divisant par exemple leur parcelle pour créer un terrain à bâtir, ou en faisant construire un nouveau logement dans leur jardin.
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Publié le 14.11.2024 à 11:58
Le programme européen Leader « Entre lacs et montagnes » a lancé son neuvième appel à projets en novembre dernier, afin de « développer une offre touristique accessible à tous et respectueuse du territoire ».
Le programme européen pluriannuel de liaison entre les actions de développement de l’économie rurale (Leader) du nouveau territoire « Entre lacs et montagne » a lancé, le 1er novembre dernier, son neuvième appel à projets, dans le but cette fois de « développer une offre touristique accessible à tous et respectueuse du territoire ». Cet appel est ouvert à tous les acteurs économiques et touristiques, publics et privés, qui composent ce nouveau territoire (qui va du Grésivaudan jusqu’au Grand Annecy, en passant par Cœur de Savoie, le lac d’Aiguebelette et Cœur de Chartreuse). Le programme Leader, initié en 1991, a pour but d’accompagner le tourisme, l’emploi local et la revitalisation des centres-bourgs dans les milieux ruraux. Ses principales cibles sont avant tout les collectivités et les entreprises. Le nouveau programme, qui s’étend jusqu’en 2027, dispose d’une enveloppe de 4,5 millions d’euros pour accompagner les projets qui s’y présentent. Depuis janvier 2024 et le début officiel du programme, sur les cinquante projets déposés, vingt ont finalement été subventionnés.
Subvention publique obligatoire
Généralement, le coût des projets validés ne dépasse pas 150 000 euros, et il est rare que le programme accorde plus de 50 000 euros de subventions. « Les taux de subventions sont variables suivant le porteur : si c’est un acteur public, il va être plus élevé. Le programme Leader peut subventionner la majeure partie du projet, mais il faut aussi que le territoire national fasse un effort volontaire de subventions, sans quoi le programme ne pourra pas apporter son aide », nuance Marion Hézard, la coordinatrice du programme Leader du territoire « Entre lacs et montagnes », qui concède que des solutions peuvent tout de même être trouvées avec certains acteurs publics.
Fusion des territoires
Jusqu’en 2023, le programme Leader était présent sur 43 territoires français. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux se sont regroupés, pour n’en former plus que 13. « Entre lacs et montagnes » est la fusion de cinq anciens territoires de la région. Les membres du comité de programmation sont composés pour environ de moitié d’acteurs publics, l’autre moitié étant des acteurs privés du territoire, tous bénévoles. Ces membres sont en charge de décider de la validation des subventions, suivant une grille de notation commune à tous les projets. Marion Hézard a d’ailleurs remarqué « que beaucoup de nouveaux acteurs nous ont rejoints au début de cette année ». La transition et l’accompagnement des actions des territoires ruraux semblent ne pas avoir perdu de leur intérêt.
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Publié le 14.11.2024 à 10:55
Restaurant du Musée de l’eau, à Pont-en-Royans
Vous aimez l’eau ? Vous allez être servi, car de l’eau, il y en a à Pont-en-Royans ! Un musée lui est même consacré. Bonne nouvelle, on peut également conjuguer le solide et le liquide au sein du restaurant du musée, dirigé par Jean-Christophe Berux, qui s’avère une étape gourmande dans ce paradis aquatique. Une grande salle vous tend les bras, avec une vue plongeante sur la Bourne. Il ne vous reste plus qu’à consulter la carte pour passer un agréable moment dans un cadre sobre, un brin campagnard. Des salades prennent le haut de l’affiche, dont cette Vercors aux noix et bleu du Vercors, mais saluons cette cassolette saint-marcellinoise, composée de saint-félicien au four, miel et noix, à moins que vous ne préfériez ce carpaccio de truite à l’aneth, un plat copieux avec une truite délicate accompagnée de salade et d’une glace fort originale au poivron et piment d’Espelette.
La truite sort de l’eau
Difficile, dans un tel contexte, de ne pas opter ensuite pour cette truite du Vercors encore toute fraîche, cuite au four avec son huile d’Espelette. Encore que d’autres poissons, moins locaux néanmoins, comme le bar présenté en filet, flanqué de ses ravioles au basilic, ou le dos de loup sauce chorizo, se proposent à votre palais. Un pavé de bœuf, un sauté d’agneau du Vercors à la persillade, une entrecôte, et moult ravioles sous toutes les formes, complètent une offre finalement assez pléthorique. Gardons-nous cependant de faire l’impasse sur les desserts, bien gourmands, comme cet excellent cappuccino de fraises et sa chantilly. La carte des vins tient la route avec un vin local du domaine Mayoussier à 24 euros, un saint-joseph de la Ferme des Sept Lunes, un Tête de Bélier de Puech Haut à 40 euros et un Jas des Papes en châteauneuf à 48 euros. Bravo pour ces tarifs qui pourraient bien faire préférer le vin à l’eau ! C’est un comble !
Infos pratiques Restaurant du musée de l’Eau, place du Breuil, à Pont-en-Royans. 04 76 36 45 53. Environ 80 couverts en salle et 120 en terrasse. Fermé le dimanche soir. Demandez l'addition Cadre : de la sobriété, de grandes baies vitrées donnant sur la nature, des tables en verre, des serviettes en tissu. Une immense terrasse pour les beaux jours. Menus et cartes : menu à 18 euros et plats entre 16 et 20 euros. Spécialités du chef : le chef Benoît Bontemps maîtrise sa cuisine, fait la part belle aux produits régionaux qu’il prépare au mieux. Carte des vins : sans fioritures, mais l’essentiel réside dans des tarifs amicaux afin de concurrencer l’offre pléthorique d’eau. Pain : baguette. Parking : oui.
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Publié le 14.11.2024 à 10:49
Une balade d’intersaison, pour profiter d’un agréable cheminement en sous-bois, qui se prolonge par un parcours en plein ciel ouvert sur un immense environnement.
Du parking, il faut d’abord passer devant le stade de biathlon, traverser le plateau de Gève, avant de rejoindre le petit refuge, l’un des sites de la Résistance dans le Vercors (possibilité de boissons et de repas en période estivale). La balade se prolonge sur la route forestière dite du Cyclone, sur le tracé de pistes de ski de fond en hiver, en s’enfonçant sous les frondaisons d’un épais sous-bois.
La Vira Gros Jean
L’itinéraire remonte une sorte de canyon, serti entre deux parois rocheuses, et se déroule sur un parcours sans la moindre difficulté. On remarque, en bordure du tracé, la présence de nombreux scialets, qui témoignent du sous-sol caractéristique du massif (le célèbre gouffre Berger n’est qu’à quelques kilomètres à vol d’oiseau). Par instants, on aperçoit dans le lointain le sommet de la Grande Moucherolle, ou les douces ondulations de Plénouze ou de la Molière. On rejoint facilement un croisement de sentiers curieusement baptisé la Vira Gros Jean. En prenant le chemin forestier sur la gauche, on peut se rendre à la stèle commémorative d’un drame de l’aviation survenu dans la nuit du 2 février 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale, avec le crash d’un Halifax ayant provoqué la mort de sept jeunes aviateurs, dont les dépouilles reposent au cimetière d’Autrans. Dans ce cas, il faut suivre le balisage « L’Avion ». La stèle, érigée sur les lieux du crash, a été réalisée avec des débris de l’appareil. Le site, particulièrement émouvant, n’exige qu’une petite heure aller-retour au départ de la Vira Gros Jean.
Les Rochers de la Clé
La marche se poursuit en direction de la forêt des Gélinottes, sur un parcours plus étroit qui se faufile à travers les bosquets. Une courte montée permet d’atteindre la brèche du pas de la Clé (1 509 m), d’où l’on découvre la vallée de l’Isère dominée par les sommets de la Chartreuse (Grande Sure et Rocher de Chalves). On rejoint le sentier balisé de marques rouges et blanches du GR 9. C’est le début de la plus belle partie de la balade, grâce à un cheminement en plein ciel ouvert sur un vaste horizon. En contrebas, on aperçoit le village de Montaud et l’ancienne route du col du Mortier, mais le regard est surtout attiré par le magnifique panorama qui se déploie au-dessus de la cuvette grenobloise avec la chaîne de Belledonne et le massif du Taillefer. En tournant la tête, la vue surplombe le verdoyant bassin d’Autrans et de Méaudre pour s’étendre aux plus hautes cimes du Vercors (Gerbier, Grande Moucherolle).
Vers le Bec de l’Orient
Cet espace peut marquer le terme de la balade avec un retour sur le parking par le même itinéraire. Cependant, il est possible de prolonger en direction du Bec de l’Orient qui se dresse à proximité (1 568 m), d’où l’on profite d’un immense panorama sur le Pays voironnais, la Chartreuse et les Chambaran. On peut ensuite redescendre en passant par la stèle de l’Avion, avant de rejoindre l’itinéraire emprunté à la montée à la Vira Gros Jean.
Infos pratiques Balade
Difficulté : 2/4. Temps aller-retour : 3 h 30. Dénivellation cumulée : 400 m.
Carte de référence : carte IGN Autrans-Gorges de la Bourne 3235 OT. Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR 9). Départ : du parking de Gève (en l’absence de neige), à 45 kilomètres de Grenoble, en passant par Sassenage, Lans-en-Vercors et Autrans (panneaux d’information et de randonnée).
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Publié le 14.11.2024 à 10:45
7e sur 12 de Ligue féminine 2 après quatre journées (deux victoires, deux défaites), le Basket Club La Tronche Meylan connaît un début de saison mitigé. Assez logique, au vu des nombreux mouvements dans l’effectif à l’intersaison, avec cinq départs et huit arrivées.
Après une saison 2023-2024 de transition (nouveau staff et pas mal de nouvelles joueuses), le Basket Club La Tronche Meylan (BCTM) va-t-il revivre une nouvelle saison « de reconstruction » ? « On a eu plus de mouvements que prévu à l’intersaison. Nous avons eu deux joueuses recrutées par des clubs de Ligue féminine et trois qui ont arrêté leur carrière. Sans compter trois joueuses qui avaient 22 ans l’an passé, or il y a des quotas concernant les joueuses de moins de 23 ans dans les effectifs de Ligue 2 », explique l’entraîneur Clément Sanchez. C’est pour cela que le BCTM a enregistré l’arrivée de huit nouvelles joueuses, dont une majorité de jeunes (entre 17 et 19 ans), « mais pas inexpérimentées pour autant, puisque sept de nos huit recrues ont déjà joué en Ligue 2. L’idée, c’est de travailler à moyen voire à long terme, de reconstruire un groupe stable et compétitif, pour faire mieux que l’an passé ». L’équipe a été sixième lors de la saison régulière, puis a été éliminée au premier tour des play-offs par Chartres, le futur champion.
Une menace plus diffuse
Ce nouveau groupe, Clément Sanchez le qualifie de « travailleur et investi à l’entraînement, avec une très bonne ambiance ». Sur le plan du jeu, c’est une équipe « qui défend fort, court, se projette vite. On a des forces aussi bien dans le secteur intérieur qu’à l’extérieur. Il y a bien sûr des cadres, mais la menace peut venir de partout, sans une scoreuse phare identifiée. On est moins dépendant d’une seule joueuse que l’an passé. »
Championnat très serré
Après quatre matchs (deux victoires à domicile, deux défaites à l’extérieur), le bilan est « mitigé. On est encore dans la construction de notre identité de jeu. Mais comme les filles travaillent bien, j’ai confiance, ça va payer ». De quoi faire mieux que l’an passé, l’objectif assumé de Clément Sanchez ? « Une saison réussie, ce serait de passer au moins un tour en play-offs. Et pour cela, dans ce championnat très serré où il n’y avait déjà plus aucune équipe invaincue après seulement trois journées, c’est certain qu’il serait mieux de terminer la saison régulière dans les quatre premiers, pour avoir l’avantage du terrain. »
REPÈRES
Les huit premiers de la saison régulière (sur 12) sont qualifiés pour les play-offs (1er contre 8e, 2e contre 7e, etc.), avec match aller chez le mieux classé, retour chez le moins bien classé et belle éventuelle chez le mieux classé. Le champion sera promu en Ligue féminine, le dernier sera en match de barrage contre le 3e de NF1.
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Publié le 14.11.2024 à 10:39
Comment bien tirer parti des avantages fiscaux de l’assurance-vie, en les décuplant par une clause bénéficiaire bien pensée et rédigée ? Voici quelques éléments de réponse.
La clause bénéficiaire, élément crucial de la planification patrimoniale
La clause bénéficiaire permet de désigner la ou les personnes qui recevront le capital ou la rente garantis lors du décès de l’assuré. Cette désignation peut être modifiée par le souscripteur à tout moment, sauf en cas d’acceptation préalable par le bénéficiaire, ce qui rend la clause irrévocable.
Une bonne organisation familiale ou comment éviter la clause bénéficiaire standard
La rédaction d’une clause bénéficiaire permet de bénéficier de la fiscalité favorable de l’assurance-vie et d’éviter que les sommes ne tombent dans la succession de l’assuré, où elles seraient soumises aux droits de mutation par décès.
Le plus souvent, la désignation est faite dans le bulletin d’adhésion, en utilisant la formule type proposée par la compagnie d’assurances : « Mon conjoint, à défaut mes enfants, vivants ou représentés, à défaut mes héritiers ». Elle dispense le souscripteur d’une réflexion pourtant essentielle. Comme elle est proposée par la compagnie, l’assuré est conduit à la retenir, alors que rien n’indique qu’elle est appropriée à sa situation. Il faut éviter la standardisation, car tout le régime juridique et fiscal de l’assurance-vie repose sur la clause bénéficiaire, qui est la seule loi en la matière.
Rappelons que la loi Tepa de 2007 a totalement supprimé sans aucune condition ni plafond les droits de succession du conjoint marié ou pacsé. Ainsi, orienter vers le conjoint exonéré de droits de succession un produit défiscalisé contribue seulement à stériliser l’avantage fiscal, qui ne servira alors à personne.
Il est plus judicieux d’orienter ces exonérations spécifiques de l’assurance-vie vers les enfants qui eux paient des droits de succession au décès de leur parent, au-delà de l’abattement que la loi leur accorde. Or la clause standard stipule : « Mon conjoint, à défaut mes enfants ». Par cette rédaction, les enfants ne percevant pas l’assurance-vie ne profitent pas des avantages fiscaux offerts. L’avantage fiscal visé est perdu, d’autant plus si le conjoint ayant récupéré les capitaux, les conserve pour une transmission future lors de donations ou lors de sa propre succession.
Afin de ne pas perdre toute l’antériorité acquise de ce produit défiscalisé, il faut privilégier une clause réfléchie avec le conseil de votre notaire, après analyse de votre situation patrimoniale personnelle et familiale. L’objectif est d’exploiter au maximum cette franchise fiscale en orientant par tous les outils adaptés (DDV, testament…) vers le conjoint exonéré de droits les biens et produits qui seraient normalement fiscalisés en cas de transmission aux enfants, et en contrepartie orienter l’assurance-vie exonérée vers les enfants.
Et pourquoi pas une architecture à option ?
Il est essentiel de bien rédiger cette clause et de la mettre à jour régulièrement pour qu’elle reflète fidèlement les volontés du souscripteur et optimise les avantages fiscaux pour les bénéficiaires. Orienter vers les enfants la clause bénéficiaire est bien utile. Mais leur donner la faculté via cette même clause de moduler ce produit défiscalisé afin de transmettre à leurs propres enfants sans aucuns frais de succession tout ou partie de ce patrimoine est encore plus utile dans le cas où les enfants héritent à un âge avancé et n’ont pas forcément besoin de ce capital.
• Une architecture à option encore plus élaborée avec le démembrement de la clause : une protection financière du conjoint couplée à un gain fiscal aux enfants
– Première étape de l’ingénierie : laisser une liberté maximale au conjoint
Effectivement, nul ne sait ce que l’avenir réserve. Un conseil avisé sera d’orienter la clause bénéficiaire au profit du conjoint, pour lui offrir une protection financière supplémentaire, qui touchera les capitaux en plus de ses droits dans la succession, toujours en franchise d’impôt. Puis lui laisser la possibilité de moduler le curseur de cette épargne au moment du dénouement du contrat, en fonction de son âge, ses besoins moteurs ou médicaux, en stipulant une quotité à son libre choix allant de 0 à 100 %, et les enfants voire les petits-enfants pour le surplus en stipulant une seconde fois une quotité à leur libre choix.
– Deuxième étape de l’ingénierie : à la liberté maximale du conjoint, ajoutons un démembrement de la clause
Le démembrement de la clause bénéficiaire est une technique patrimoniale permettant une double transmission de la valeur d’un contrat d’assurance-vie à plusieurs personnes successivement.
Au décès du souscripteur, le capital décès est transmis pour l’usufruit à un premier bénéficiaire (le conjoint), et pour la nue-propriété à un ou plusieurs autres bénéficiaires (les enfants). La clause bénéficiaire devra comporter la précision que le démembrement stipulé s’applique au capital versé, sous forme d’un quasi-usufruit, à charge pour l’usufruitier d’en restituer la somme à son décès aux nus-propriétaires.
Cette technique devient intéressante lorsque la consommation du capital devient source de gain fiscal pour les enfants. Lors du décès de l’assuré, le conjoint survivant recevra en exonération de droits, un capital versé sous forme de quasi-usufruit et aura toute liberté pour le consommer, et les enfants seront enregistrés en qualité de nus-propriétaires sans droits de succession ne percevant pas de trésorerie dans l’immédiat. La somme qui aura été dépensée par le conjoint de son vivant sera un passif déductible de la succession de ce dernier pour le calcul des droits de succession.
Vigilance toutefois à ce que ce quasi-usufruit soit constaté par écrit dans une convention et enregistré du vivant du conjoint survivant, pour une déductibilité future opposable à l’administration fiscale, sur la succession du conjoint au profit des enfants.
– Dernier maillon du gain fiscal par un effet indirect de la clause bénéficiaire : la récompense due à la communauté déductible du passif successoral.
Les époux communs en biens peuvent librement gérer l’épargne commune. Ils peuvent donc souscrire, chacun à leur nom, un contrat d’assurance, même s’il est alimenté par des fonds dépendant de la communauté.
Les fonds communs ayant alimenté un contrat au profit d’une personne autre que le conjoint mobilisent le mécanisme de « récompense » qui n’est autre qu’un mécanisme permettant de rééquilibrer les flux financiers entre patrimoines.
Ainsi, en cas de mariage sous un régime de communauté, le bénéficiaire des capitaux n’étant pas le conjoint survivant, la loi requiert que la communauté soit dédommagée des sommes puisées dans le pot commun par le souscripteur. Or, la valeur économique de tout ce qui est commun constitue l’actif de communauté et tombe pour moitié dans la succession. Si l’actif de succession augmente de la moitié du montant souscrit, le passif de succession augmente de la totalité du montant souscrit. Le résultat est la défiscalisation de la moitié du capital.
La clause bénéficiaire autonome, distincte du testament
Les compagnies d’assurances préfèrent généralement ne pas gérer une clause comprenant des options et invitent les souscripteurs à la rédiger auprès de leur notaire. Ainsi, il est préférable de privilégier la désignation bénéficiaire dans une clause spécifique déposée chez le notaire, distincte du testament.
Attention, il est primordial de stipuler expressément que cette clause bénéficiaire ne sera pas annulée par un testament ultérieur ou toute autre disposition à cause de mort, sauf si cette dernière ou ce dernier vise expressément la désignation bénéficiaire des contrats d’assurance-vie et en ce cas, la modification ne concernera que les contrats expressément visés.
In fine, il est impératif d’informer la compagnie de la modification de la clause bénéficiaire déposée chez le notaire et de lui demander d’en accuser réception par émission d’un avenant.
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