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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 10.05.2024 à 12:00

Les néoruraux apportent de la croissance démographique au sein des territoires de montagne et de campagne, mais cette cohabitation entre anciens et nouveaux habitants n’est pas sans tensions.

Pour les maires de communes rurales régulièrement en lutte pour maintenir des classes dans les écoles, des commerces ouverts et des services accessibles, les néoruraux sont une aubaine ! Et plus particulièrement la catégorie des familles en quête de grand air, ou celle des jeunes couples en reconversion. En effet, ce phénomène de citadins qui choisissent de s’installer dans des campagnes où ils n’ont aucune attache s’est accéléré depuis la crise sanitaire, facilité notamment par le développement du télétravail. Mais s’ils contribuent à revitaliser les bourgs, leurs valeurs, leurs modes de vie et leurs attentes diffèrent de celles des habitants historiques de ces territoires. De plus, cet exode urbain peut provoquer une hausse considérable du prix du foncier dans certains territoires. Alors, parfois, la méfiance se fait sentir.

Découvrez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 10 mai 2024.

Les autres contenus de ce grand format :

- Aurélie Delage, enseignante-chercheuse en aménagement et urbanisme à l’Université de Perpignan Via Domitia : « Les espaces ruraux ne sont pas égaux devant la néoruralité »

- Réduire les conflits de voisinage

- La librairie La Palpitante fait vibrer Mens

- Comment se passe la cohabitation ? Témoignages des maires de Roybon, Saint-Savin, Plateau-des-Petites-Roches et Châtel-en-Trièves

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Publié le 10.05.2024 à 12:00

La Fondation du patrimoine a dévoilé les premiers sites qui bénéficieront de la collecte nationale en faveur du patrimoine religieux des villages de France.

Elle figure parmi les 100 premiers édifices bénéficiaires de la collecte nationale en faveur du patrimoine religieux des villages de France : l’église Saint-Barthélémy, à Gresse-en-Vercors, a ainsi été sélectionnée par la Fondation du patrimoine. À l’instar de la souscription pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, cette campagne nationale bénéficie d’un taux de déduction fiscale renforcé pour les particuliers de 75 % jusqu’à 1 000 euros.

Début des travaux en juin

Située au pied du mont Aiguille et des falaises orientales du Vercors, l’église Saint-Barthélemy a été édifiée au XIIIe siècle. Elle n’est pas protégée au titre des monuments historiques. Malgré des agrandissements et transformations, elle a conservé sa nef romane voûtée en berceaux brisés, ainsi que son portail en plein cintre. En 2021, la municipalité a dû la fermer au public, en raison de nombreuses altérations faisant craindre un effondrement : un mauvais état du clocher, des dégradations diverses dans la charpente, les maçonneries et les sols à la suite d’infiltrations d’eau et une couverture en ardoises dans un état de vétusté généralisée. De plus, des fissures et un écartement des murs gouttereaux nord et sud fragilisent les voûtes, et le contrefort sud-ouest tend à se désolidariser du mur pignon. Les travaux, dont le montant est estimé à plus de 370 000 euros, devraient débuter en juin prochain, pour une livraison en septembre 2026.

Élargir l’utilisation de l’église

Une dynamique est née autour de ce projet, avec la création de l’association Gresse chœur à cœur en 2022. Au-delà de l’usage cultuel, une volonté se manifeste pour élargir l’utilisation de l’église à des manifestations culturelles comme des concerts, des expositions et des visites guidées. Ce projet de restauration est emblématique pour cette station de moyenne montagne, qui compte sur le développement culturel, patrimonial et le tourisme estival pour contrer la diminution du tourisme hivernal.

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Publié le 10.05.2024 à 11:59

Pour sa première plénière « Prestige » depuis douze ans, le Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD) de Grenoble a choisi d’interroger la place de l’exaltation dans nos vies.

Comment rendre nos vies exaltantes ? C’est à cette question philosophique que se sont attelés les intervenants de la plénière « Prestige » de la section de Grenoble du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD), le 3 mai dernier, sur la scène du petit théâtre de la MC2. Nathalie Martinez, sa co-présidente avec Sabine Orlandini, a d’abord rapidement présenté ce réseau « international » de dirigeants et cadres dirigeants, créé en 1938, qui milite pour l’impact sociétal et écologique des entreprises. Elle a ensuite cédé sa place au philosophe Charles Pépin, invité à disserter sur la recherche de l’exaltation.

La démonstration…

Dans une « improvisation préparée », l’auteur de La vertu de l’échec, La rencontre, La confiance en soi et plus dernièrement de Vivre avec son passé, a livré sa recette pour rendre nos vies exaltantes, tenant, en somme, en cinq ingrédients principaux : « Prendre son risque, se confronter à l’altérité, être ensemble, se montrer cohérent et se tenir en joie ». À grand renfort de citations percutantes et de judicieux exemples tirés du management, du sport ou de la vie quotidienne, le philosophe a démontré à la centaine de participants que « le réel devient exaltant quand il nous résiste et que l’adversité se mélange à la joie ».

… par les exemples

Sans concertation préalable, les autres invités de cette plénière ont confirmé la méthode par leurs témoignages. Il en est ainsi de Marie-Sophie Obama, ancienne basketteuse professionnelle et désormais dirigeante du club de basket féminin de l’Asvel de Villeurbanne, ainsi que de la société Infinity Nine Mountain, actionnaire majoritaire de la station Villard-Corrençon, qui a évoqué sa reconversion « vécue comme un pas en avant dans le vide et l’inconnu ». « Prendre son risque » : check ! C’est aussi Pierre Gattaz, président du directoire du groupe Radiall et ancien président du Medef, qui a partagé son expérience vécue d’exaltation, quand il a créé l’association Y Croire & Agir, pour parrainer et accompagner des chômeurs de longue durée dans leur retour à l’emploi. « Se confronter à l’altérité » : check aussi. C’est enfin la sophrologue Gaëlle Piton, qui s’est décidée à mettre en pratique sa discipline dans des collèges de Seine-Saint-Denis pour faire baisser la tension et les violences, uniquement parce qu’on lui avait affirmé « que cela ne marcherait jamais ». « Être ensemble » et « se montrer cohérent » : double check ! Il ne restait qu’à « se tenir en joie », dont la tâche revenait à l’ensemble des participants de cette plénière en quête d’exaltation. Mission accomplie.

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Publié le 10.05.2024 à 11:59

La députée savoyarde Marina Ferrari a été appelée à entrer au gouvernement en février dernier pour occuper les fonctions de secrétaire d’État chargée du Numérique. Souveraineté numérique, French Tech, cybersécurité et exposition des enfants aux écrans… Elle détaille ses premières actions et précise sa feuille de route.

En croissance d’activité continue, quels sont les chantiers que doit engager le secteur d’activité français du numérique ?

M. F. : Comme tous les autres secteurs, le numérique français doit s’adapter, en permanence, aux mutations de son environnement, et elles sont encore plus rapides et encore plus importantes dans la tech. Aujourd’hui, nous devons bâtir un numérique plus souverain, plus durable et plus responsable. Plus souverain en investissant davantage dans les infrastructures numériques critiques et je pense en particulier au stockage des données : nous devons renforcer la position des acteurs français sur le marché du cloud – et c’est d’ailleurs l’objet de l’appel à projets que j’ai présenté aux Rencontres numériques de Strasbourg pour bâtir un cloud de confiance –, y compris dans le domaine de l’intelligence artificielle. Plus durable, en encourageant le développement d’un numérique écoresponsable : cela passe notamment par davantage de sobriété pour nos centres de données et réseaux de communication. La piscine olympique de Paris 2024 sera chauffée grâce à l’énergie d’un data center : ce ne doit plus être une exception, mais la règle ! Plus responsable enfin, en poursuivant le travail de régulation engagé, notamment à l’échelle européenne pour que ce qui est illégal hors ligne soit aussi illégal en ligne : c’est tout le sens du DSA et du DMA qui ont vu le jour sous l’impulsion de la présidence française de l’Union européenne et grâce à l’action d’Emmanuel Macron.

Après une première décennie d’existence portée principalement par les entreprises du numérique, comment comptez-vous poursuivre l’accompagnement de la mission French Tech ?

M. F. : Ma priorité, c’est évidemment de soutenir la croissance de nos entreprises dans les secteurs numérique et technologique, tout en participant à maintenir le climat favorable à l’innovation que nous avons réussi à installer depuis 2017 grâce à notre action. Pour y arriver, nous devons continuer à prendre le virage des deeptech, les technologies de rupture, en particulier dans le domaine du cloud, de l’intelligence artificielle, du quantique, mais aussi plus largement de la transition climatique et énergétique. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de lancer il y a quelque temps, un appel à projets doté de près de 44 millions d’euros qui va nous permettre de faire émerger les futures pépites de ces secteurs. Si la France est aujourd’hui une championne des deeptech, c’est parce que nous nous sommes donné les moyens de nos ambitions et parce qu’État, acteurs privés et secteur de la recherche ont uni leurs forces. Je suis convaincue qu’en investissant aujourd’hui dans ces secteurs stratégiques, on bâtit la croissance de demain et on garantit la souveraineté et l’indépendance de notre pays pour les décennies à venir.

Vous avez lancé le plan de la « décennie numérique » le 25 mars dernier. Que prévoit ce dispositif en faveur des collectivités locales et des entreprises, en particulier ?

M. F. : Cette feuille de route, ambitieuse, doit nous permettre de continuer à innover tout en rapprochant nos concitoyens du numérique, quel que soit le territoire dont ils sont issus. S’agissant des dispositifs spécifiquement en faveur des collectivités locales et des entreprises, je souhaiterais en citer deux qui sont pour moi essentiels. Le premier concerne notre cybersécurité : il s’agit des parcours cyber de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), dont ont bénéficié et vont bénéficier collectivités et entreprises avec un kit d’exercice pour être plus résilients et anticiper les risques. Sur le même modèle, l’initiative Cyber PME permet un accompagnement sur-mesure de nos ETI et PME pour déjouer les cyberattaques, bâtir des plans d’action ou tout simplement réaliser un diagnostic personnalisé de sécurité. On ne peut pas laisser notre tissu économique sans solution face aux cybermenaces et je veux ici saluer le remarquable travail accompli par l’ANSSI qui est à l’écoute de nos entreprises à un moment où les tensions mondiales alimentent la montée de la cybercriminalité. Le second concerne l’amélioration du partage et l’utilisation des données par les collectivités : sur la base des préconisations de la mission qui avait été engagée par Stanislas Guérini, nous allons lever les freins qui existaient encore et favoriser le partage de données entre les collectivités elles-mêmes et entre les collectivités et l’État. C’est aussi un gage de simplification des démarches.

Emmanuel Macron a promis le déploiement généralisé de la fibre optique à l’horizon 2025. Cet engagement est-il tenable, en particulier en montagne ?

M. F. : Emmanuel Macron a pris cet engagement devant les Français et il sera tenu. 100 % des Français, qui demanderont la fibre, l’auront. Ce n’est pas seulement une question d’égalité entre les territoires. C’est d’abord une question d’égalité entre les citoyens. J’ai d’ailleurs signé au début du mois de mars un accord avec Orange pour accélérer le déploiement de la fibre optique qui avait ralenti en 2023. Il prévoit notamment des raccordements à la demande : dès l’instant où une personne demandera à être raccordée, l’opérateur devra y donner suite dans les six mois. Dans de très rares cas, certains locaux ne sont pas raccordables, en raison de difficultés techniques exceptionnelles. C’était d’ailleurs déjà le cas pour l’accès au téléphone via le cuivre qui ne desservait pas, par exemple, certains refuges isolés.

La commission sur l’exposition des enfants aux écrans installée par le président de la République a remis ses préconisations le 30 avril dernier, dont celle d’attendre 13 ans pour disposer d’un smartphone avec accès à internet. Quelle est votre position sur ce sujet ?

M. F. : Je me félicite de cette démarche et de cette méthode. Pour éclairer les décisions et les éventuels futurs arbitrages gouvernementaux, nous avions besoin de réflexions qui se déroulent dans la sérénité, où tous les acteurs et les points de vue sont entendus. Qu’il s’agisse de représentants de l’écosystème numérique, d’acteurs associatifs, de scientifiques, d’universitaires mais aussi de parents… En ce qui me concerne, je souhaite qu’on privilégie une approche équilibrée, qui ne soit pas manichéenne et qui n’oppose pas le secteur du numérique – qui met aussi en œuvre des initiatives vertueuses – et les parents ou la communauté éducative. Nous avons besoin d’avancer main dans la main, sans préjugés ni caricatures, mais en faisant un constat lucide de la situation en intégrant les dangers que les écrans peuvent représenter pour les plus jeunes. Je pense en particulier aux addictions, aux troubles de la concentration ou à la fatigue visuelle.

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Publié le 10.05.2024 à 10:03

La Cuisine des Tontons, à Grenoble

« Tu le veux comment ton tartare, Raoul ? » Avec un peu d’imagination, le décor aidant, on entendrait presque Lino Ventura apostropher Bernard Blier ou encore Francis Blanche évoquer le bon temps du Mexicain. Rassurez-vous, ici, dans le cadre étonnant et détonnant de La Cuisine des Tontons, vous ne courez aucun risque de devenir aveugle ni de rencontrer une Polonaise au petit-déjeuner. Quoi que… C’est donc dans un cadre unique que vous allez vous retrouver, entouré de photos, de portraits, de citations qui célèbrent l’un des films les plus cultes du cinéma français, Les tontons flingueurs. Il est temps de consulter les cartes pour croiser la fourchette et trinquer avec ces illustres comédiens. Croustillant de saint-marcellin, crumble d’escargots, tarte tatin aux pommes et foie gras jus réduit au porto, assiette très cochon, voilà quelques-unes des propositions d’entrée, toutes généreusement garnies. Et le boss en personne, Éric Armengaud, fait le déplacement pour présenter ses plats.

Le terminus des prétentieux

Ici, la cuisine n’arrive pas prétentieuse, ni ventilée façon puzzle, bien au contraire. Elle est caractérisée par une générosité exceptionnelle que l’on appréciera avec ces tartares (7 versions différentes, toutes affublées d’un nom d’un des personnages du film). Prenons le Michel Audiard par exemple, agrémenté de chorizo et de paprika, il pèse au bas mot 400 grammes, et ravira les amateurs. Quant au plat du jour, proposé à 10 euros, une longe de porc fumée, tranche de jambon, compotée de légumes et un jarret fondant, quel plat ! On comprend pourquoi cette table ne désemplit pas ! Pour un autre exemple de générosité, optez pour ce sniker d’une gourmandise absolue ! La carte des vins propose des flacons solides comme le sancerre d’Henri Bourgeois à 34 euros ou la syrah à papa de chez Montez. On n’est tout de même pas venus pour beurrer des sandwichs !

DEMANDEZ L'ADDITION
Cadre :
vous entrez dans la légende, sous l’œil goguenard des monstres du cinéma français. Des tables en bois, des banquettes, une terrasse, des serviettes en papier.
Menus et carte : menus à 16, 26, 31 et 35 euros.
Spécialités du chef : Le chef, Éric Armengaud, est un artiste dont le portrait mériterait de figurer au mur tant sa générosité et sa passion vont devenir iconiques.
Carte des vins : cette carte, bien troussée, donne une large soif avec des tarifs aussi sympas que Lulu la Nantaise.
Pain : baguette.
Café : excellent, servi avec son petit carambar.


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Publié le 10.05.2024 à 10:00

Son métier, c’est avant tout une passion. Gilbert Pierre, tapissier décorateur, préside une association basée à Grenoble qui promeut l’artisanat d’art en Isère.

Se réunir en association

« L’Association des artisans d’art de l’Isère a été créée en 2021. Comme nous travaillions tous dans notre coin, nous avons ressenti le besoin de nous réunir et de présenter notre travail collectivement. Nous sommes aujourd’hui une vingtaine d’adhérents : un souffleur de verre, une luthière, deux ébénistes, deux tapissiers, une modiste… L’association compte aussi des architectes et des décorateurs d’intérieur, qui nous aident à trouver des clients. Nous organisons également plusieurs expositions par an. Ce qui nous caractérise, c’est la bienveillance et l’entraide. »

Des métiers passion…

« Il existe 281 métiers d’art reconnus en France. L’artisan d’art a la particularité de faire des pièces uniques. C’est un métier passion. En tant que tapissier décorateur, j’aime le grand écart qu’il peut y avoir entre refaire une paire de rideaux de cuisine et refaire les 400 rideaux du lycée Champollion. Et puis, les clients nous confient des objets qui se transmettent de génération en génération. Nous sommes des passeurs. »

… trop peu connus

« Nos métiers sont rares et peu connus, même par les conseillers d’orientation. Pourtant, c’est un secteur intéressant, dans lequel on peut travailler toute sa vie, même si au début, il faut réussir à se constituer une clientèle. Pour être plus visibles, nous avons participé à la dernière Nuit de l’orientation, organisée à Grenoble par la CCI. 142 personnes sont venues pour connaître les débouchés. Souvent, nos métiers attirent des gens en reconversion. »

La transmission en question

« Je suis à la retraite depuis 2019, mais je ne trouve personne pour reprendre ma boutique Plumetis, créée en 1985, place Saint-Bruno. J’accueille des apprentis qui sont à l’école à Alès, Clermont-Ferrand… C’est difficile pour eux de trouver un maître d’apprentissage et une école à proximité. Il faut que les artisans d’art qui détiennent un savoir prennent le goût de le transmettre. Si on ne transmet pas, on risque de se retrouver qu’avec des meubles Ikea. »

Le projet d’ouvrir une classe à l’IMT de Grenoble
« Nous aimerions ouvrir une section métiers d’art à l’IMT (Institut des métiers et de techniques, NDLR) de Grenoble, ouverte aux personnes en reconversion et aux jeunes à la sortie du collège. Il n’y en a pas dans le grand bassin grenoblois. Nous avons fait un sondage auprès des artisans d’art de la région et, malheureusement, seuls deux ou trois accepteraient de prendre des alternants. Nous lançons donc un appel à tous les futurs maîtres d’apprentissage pour que l’on puisse ouvrir cette classe bientôt. »

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Publié le 10.05.2024 à 10:00

« C’est devenu une institution. » Le Festival des Arts du récit poursuit sa dynamique avec une 37e édition tout aussi riche, mais plus recentrée.

L’an dernier, le Festival des Arts du récit avait proposé un « format XXL ». Rebelote en 2024 avec 108 événements, réunis sur neuf jours. « Cela fait une augmentation de 13 %. Et pourtant, j’ai vraiment fait un effort pour moins programmer, sourit Stéphène Jourdain, directrice du Centre des Arts du récit, qui organise l’événement.Je pense que c’est la rançon du succès de l’art du récit et de sa modernité. » Non seulement, cette forme répond à une demande croissante « de lien, d’imaginaire, de sens », en permettant « une vraie interaction, des jauges plus petites, de l’intimité », mais elle se veut aussi « plus légère, plus économique, plus écologique ».

« Rationaliser notre présence »

Plus de rendez-vous donc, mais moins de lieux et de communes. « Nous avons essayé de ménager nos forces et de rationaliser notre présence, tout en étant présents dans le Trièves ou à Vienne le reste de l’année, précise Stéphène Jourdain. Nous avons aussi travaillé la convivialité : quand on est dans un lieu, on s’y installe plus longtemps. » Ce sera le cas au Musée dauphinois, qui accueillera plusieurs propositions du 18 au 20 mai. De nouveaux partenaires rejoindront également l’aventure, comme le Minimistan, à Grenoble, où le public pourra découvrir Poubelles au D.D., le 21 mai.

« Mieux produire et mieux diffuser »

En baisse aussi, le nombre de spectacles différents et d’artistes. « Nous sommes dans l’optique de mieux produire et de mieux diffuser pour donner toutes leurs chances aux spectacles et aux artistes », poursuit la directrice. Ainsi, certains spectacles tourneront sur plusieurs dates, à l’image de Koulounisation, qui ouvrira les festivités les 15 et 16 mai. L’événement accueillera aussi deux fois plus de créations et de nombreuses représentations gratuites. Bien qu’il n’y ait pas de thème imposé, plusieurs thématiques se dégageront « car les artistes sont en prise avec leur temps » : histoire de vie, rapport aux langues, identité… Les récits seront pour la majorité contemporains, ponctués de mythes, comme Les mille et une nuits, le 16 mai. Évasion garantie.

37e Festival des Arts du récit :
du mercredi 15 au jeudi 23 mai, dans 42 communes iséroises. Tarifs et programmation complète : 04 76 51 21 82. artsdurecit.com

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Publié le 10.05.2024 à 09:11

Le groupe seyssinettois Absolut, spécialisé dans les technologies cryogéniques, déménage dans de nouveaux locaux à Eybens pour accompagner le vif essor de ses quatre filiales : Absolut System, Absolut Sensing, Absolut Hydrogen et Absolut Quanta.

 Le groupe est en train de changer de dimension », annonce Julien Tanchon, président du groupe Absolut, développeur de solutions cryogéniques et doté de 110 collaborateurs, qu’il a fondé en 2010 avec Jérôme Lacapère et Thierry Trollier, deux autres ingénieurs, tous trois issus de la division des techniques avancées d’Air Liquide. Ainsi, après plus de quatorze ans passés à concevoir des systèmes ultra-complexes, capables d’atteindre la température de – 273 °C, « le zéro absolu, auquel le nom du groupe fait référence », en développant des savoir-faire uniques, « c’est dans notre culture », pour répondre aux besoins de marchés de niche, du spatial à l’industrie en passant par le médical, «nous axons désormais le déploiement de notre expertise R&D dans la transition énergétique », fait-il néanmoins savoir. Non sans raison, « la cryogénie est la pierre angulaire des technologies de demain, justifie-t-il. Le marché est mûr, reste à fabriquer ce qu’il faut pour y répondre ». Le groupe s’y emploie tant et si bien qu’il est lauréat de plus d’une vingtaine de projets d’innovation et « nous doublons notre chiffre d’affaires tous les ans depuis quatre ans ».

Création de quatre filiales

Pour améliorer sa visibilité, en 2021, le groupe a créé trois filiales s’ajoutant à Absolut System, l’entreprise mère, conceptrice de briques technologies porteuses « d’avancées considérables », telles que dans la santé avec l’hadronthérapie, une technique visant à éliminer des tumeurs radiorésistantes, en générant un type de particules qui remplace les rayons. La filiale Absolut Sensing vise, quant à elle, à envoyer dans l’espace, une constellation de satellites dotés de capteurs capables de mesurer localement les émissions de méthane par des sites industriels, « qui sont justes une catastrophe ». La troisième, Absolut Hydrogen, développe des technologies pour liquéfier l’hydrogène à – 250 °C, pour en faire le carburant d’avenir pour les avions ou encore les bateaux. Enfin, Absolut Quanta, vise, pour sa part, à décarboner l’industrie du traitement des données, tout en améliorant ses performances. « Ceci au moyen de processeurs supraconducteurs, ultra-compacts qui, fonctionnant à basse température, permettent de calculer 150 fois plus vite en consommant 150 fois moins d’énergie. On peut ainsi remplacer des gros data centers par de petits centres de calcul internalisables, avec un impact environnemental considérable. On va pouvoir les tester dans les dix-huit mois ! », se réjouit Julien Tanchon. Les clients du groupe ? « Principalement des Européens et des Américains : le CNRS, le CEA dans le domaine des laboratoires, le groupe Airbus, Thales mais aussi la Nasa aux États-Unis ou encore Tokamak Energy en Angleterre, énumère le dirigeant. L’export représente ainsi de 30 à 50 % de notre chiffre d’affaires ». Pour accompagner son changement d’échelle, fin 2022, le groupe VOL-V a apporté 12 millions d’euros au capital du groupe, également lauréat en 2023 de l’appel à projets Première Usine de Bpifrance, qui emménage dans des locaux plus grands à Eybens sur l’ex-campus HP et réfléchit à un volet formation pour faire face à ses besoins de recrutement.

En chiffres :

2010 : création du groupe Absolut par Julien Tanchon, Thierry Trollier et Jérôme Lacapère.

4 : c’est le nombre d’actionnaires : les trois ingénieurs fondateurs du groupe et la société VOL-V.

110 : c’est le nombre de salariés du groupe, en recrutement actif de nouveaux collaborateurs.

14 millions : le groupe Absolut a réalisé 14 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.

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Publié le 10.05.2024 à 08:00

Le 3 mai dernier était officiellement signée une convention
concernant la politique de médiation de la cour d’appel de Grenoble, qui pose les bases d’une organisation pratique et commune aux magistrats, aux médiateurs et aux avocats dans les juridictions.

Avec une première audience programmée le 25 juin prochain, la cour d’appel met le turbo en matière de médiation. L’objectif, pour le Premier président Christophe Courtalon, est de mettre en place « une véritable politique publique portée par la cour, qui associe les juridictions du ressort (Grenoble, Vienne, Bourgoin-Jallieu, Gap et Valence), qui pourront adapter ce schéma à leurs propres organisations et à leurs acteurs locaux ». Cette convention, présentant de manière pratique le déploiement de la médiation pour les affaires civiles, a été signée par le Premier président, par le procureur général Christophe Barret, par les bâtonniers représentant les avocats des cinq Barreaux du ressort, ainsi que par les différentes associations de médiateurs référencées par la cour d’appel. « Nous attendons que la médiation soit désormais le plus souvent effectuée avec nous », indique Christophe Courtalon.

Une audience mensuelle

Définie en concertation avec les présidents de chambre et les greffiers, en lien avec les associations (dont le Centre de médiation de Grenoble – Adems et le Centre des avocats médiateurs en Isère), afin qu’elle fasse consensus, cette convention prévoit une sélection des dossiers éligibles à la médiation, opérée à la source par les magistrats, selon plusieurs critères comme les litiges à fort contenu émotionnel (succession), dans des relations d’affaires et de proximité (copropriété, troubles du voisinage) ou encore en lien avec le secret des affaires… Une audience mensuelle de sensibilisation à la médiation se tiendra tous les quatrièmes mardis du mois afin de proposer aux parties et à leurs conseils de recourir à la médiation, en présence d’un binôme associant magistrat et médiateur. « Le juge pourra passer outre le refus des parties d’y recourir, en faisant usage de son pouvoir d’injonction : sur le ressort de la cour d’appel de Grenoble, le recours à la médiation n’est pas une option », a insisté Christophe Courtalon.À noter qu’en matière de délai, les audiences de médiation seront prioritaires. Des outils statistiques ont par ailleurs été spécialement créés afin de piloter l’activité de médiation et évaluer quantitativement et qualitativement son impact. À l’échelle de la cour d’appel, on dénombre une centaine de médiateurs (associations ou personnes physiques), dont la liste sera révisée une fois par an afin d’intégrer de nouvelles candidatures.

De gauche à droite : Raphaële Faivre, magistrate chargée de la mise en ouvre de la médiation, Christophe Courtalon premier président de la cour d'appel de Grenoble, Christophe Barret, procureur général, Anne Auclair-Rabinovitch, présidente du tribunal judiciaire de Grenoble. © Cie des Médias
De gauche à droite : Raphaële Faivre, magistrate chargée de la mise en ouvre de la médiation, Christophe Courtalon premier président de la cour d’appel de Grenoble, Christophe Barret, procureur général, Anne Auclair-Rabinovitch, présidente du tribunal judiciaire de Grenoble. © Cie des Médias
Représentants des associations de médiateurs, bâtonniers et magistrats. © Cie des Médias
Représentants des associations de médiateurs, bâtonniers et magistrats. © Cie des Médias
Christophe Courtalon, Premier président de la cour d'appel de Grenoble. © Cie des Médias
Christophe Courtalon, Premier président de la cour d’appel de Grenoble. © Cie des Médias
Me Michèle Girot-Marc, bâtonnnière du Barreau de Grenoble. © Cie des Médias
Me Michèle Girot-Marc, bâtonnnière du Barreau de Grenoble. © Cie des Médias
Me Pierre Lévêque, bâtonnier du Barreau de Vienne © Cie des Médias
Me Pierre Lévêque, bâtonnier du Barreau de Vienne © Cie des Médias
Me Denis Buffarot, bâtonnier du Barreau de Bourgoin-Jallieu. © Cie des Médias
Me Denis Buffarot, bâtonnier du Barreau de Bourgoin-Jallieu. © Cie des Médias
Me Priscillia Botrel, bâtonnière du Barreau des Hautes-Alpes. © Cie des Médias
Me Priscillia Botrel, bâtonnière du Barreau des Hautes-Alpes. © Cie des Médias
Me Claudie Cabrol, vice-bâtonnière de la Drôme. © Cie des Médias
Me Claudie Cabrol, vice-bâtonnière de la Drôme. © Cie des Médias

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Publié le 09.05.2024 à 10:30

Cette balade en balcon, en marge du massif des Coulmes, permet d’atteindre un magnifique point de vue sur les gorges de la Bourne, tout en évoquant une période rurale révolue.

Du parking, il faut prendre la direction des hameaux des Glénats et des Ailes, en suivant une petite route goudronnée balisée de marques rouges et blanches (GR 9). Après le passage au lieu-dit La Lauze, la marche se prolonge sur un agréable chemin muletier qui s’enfonce dans un véritable couloir de feuillages. Dès le départ, on bénéficie de belles échappées sur les falaises de Chalimont et la trouée des gorges de la Bourne.

Vers le hameau des Ailes

En émergeant des bosquets, le paysage s’ouvre sur un large panorama au centre duquel trône le village de Rencurel, serti dans un magnifique cadre de verdure. L’itinéraire, parfaitement balisé, se poursuit jusqu’aux Glénats, puis jusqu’aux maisons des Ailes, où deux possibilités sont proposées pour prolonger la balade vers La Goulandière. Le sentier qui part sur la gauche s’enfonce dans la forêt et se perd parfois entre les arbres. C’est pourquoi, nous conseillons de poursuivre la marche en direction du Chargeoir, par de larges chemins forestiers sans la moindre difficulté. La progression se déroule dans un environnement forestier, dont la variété des essences offre des superbes images. Souvent, le regard porte sur le défilé des gorges de la Bourne, mais également sur le relief adouci du massif des Coulmes. Parfois, le sommet du Grand Veymont apparaît au-dessus des pentes boisées du Bournillon.

Les ruines de la Goulandière

Une courte descente conduit à une vaste clairière face à un immense horizon qui, par temps clair, s’étend de la ligne de crête du Vercors aux montagnes ardéchoises. Mais le regard est surtout attiré par l’imposant amphithéâtre de falaises du cirque de Bournillon. On remarque, éparpillées dans la clairière, les ruines de La Goulandière, un ancien hameau aujourd’hui abandonné, qui regroupait plusieurs zones d’habitation. Un large chemin descend en pente douce à travers les prairies pour conduire au belvédère du Ranc, terme de la balade, d’où l’on profite d’un superbe point de vue.

Un retour par les gorges

Le retour se déroule par le même itinéraire mais, en disposant d’un deuxième véhicule, on peut effectuer une variante de retour intéressante depuis le belvédère du Ranc, en suivant les marques rouges et blanches du GR 9 en direction de Choranche. Tout au long de la descente, on profite de vues magnifiques sur le cirque du Bournillon et sur la saignée des gorges de la Bourne. On rejoint le deuxième véhicule sur la route d’accès aux grottes de Choranche, au lieu-dit Le Cellier. Nous conseillons de prolonger la balade en se rendant au porche de Bournillon, accessible depuis la centrale électrique du Bournillon par un bon sentier. Au fil du parcours, on bénéficie de magnifiques perspectives sur les falaises du cirque et la cascade de Moulin-Marquis. Il est également possible de s’enfoncer sous le porche, l’un des plus hauts d’Europe, jusqu’à un lac souterrain dans lequel résurgent les eaux de la Vernaison (en rajoutant une petite heure).

Difficulté : 2/4.
Temps aller-retour : 4 h 30.
Dénivellation cumulée : 450 m.
Carte de référence : carte IGN Autrans-Gorges de la Bourne 3235 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR 9), marques jaunes et vertes.
Départ : du village de Rencurel, à 55 kilomètres de Grenoble, en passant par Saint-Quentin-sur-Isère, Saint-Gervais et le col de Romeyère. Laisser son véhicule sur le parking au centre du village (panneaux de randonnée).

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END

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