Publié le 31.08.2025 à 17:21
Rhône. Une femme et ses deux enfants trouvés morts dans un appartement près de Lyon
Une mère et ses deux enfants de 4 et 6 ans ont été découverts dimanche morts dans leur appartement de Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, et les enquêteurs travaillent encore à déterminer les causes de leurs décès, ont indiqué deux sources sécuritaires.
Ils ont été découverts en début d'après-midi après l'appel de proches qui étaient sans nouvelles d'eux et un médecin légiste ainsi que des enquêteurs sont toujours dans l'appartement en milieu d'après-midi pour tenter de déterminer les circonstances et les causes du drame, ont précisé à l'AFP ces deux sources proches de l'enquête.
Selon Le Parisien, la mère de famille aurait signalé des violences de son ex-conjoint. Elle se serait d'abord réfugiée en Suisse, puis chez une tante, avant d'être retrouvée morte à son domicile. Pour l'heure rien ne laisse présager qu'une intervention « extérieure » serait à l'origine du drame.
Une voiture de la police est sur les lieux et les rues y menant ont été bouclées par les forces de l'ordre, selon Le Progrès qui a révélé la découverte macabre. Les corps viennent d'être evacués.
Publié le 31.08.2025 à 15:51
Un merlon sera construit afin de sécuriser la RN90, la RD990 en contrebas, ainsi que l’ensemble des habitations et des habitants, face au risque d’éboulement de près de 5 000 m3 de roche.
Fin 2024, le centre d’études et...
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Publié le 31.08.2025 à 20:00
Val-de-Marne. Quadruple meurtre à Choisy-le-Roi : reportage sur les traces du suspect
Un chemin, situé entre une ligne de RER et la Seine. C’est là, à Choisy-le-Roi, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, que s’est produit un quadruple meurtre en plein mois d’août. Monji H, le principal suspect, a été mis en examen le 24 août et placé en détention provisoire, après la découverte des corps le 13 août. Les enquêteurs le suspectent d’être à l’origine de ces quatre meurtres. Un tueur en série - qui reste toutefois présumé innocent - comme la France n’en a pas connu depuis longtemps.
C’est autour d’un local départemental désaffecté, connu comme étant un lieu de rencontres gay, qu’auraient été tués Frantz, un Français homosexuel de 48 ans originaire de Créteil, Sami, un Algérien de 21 ans, qui vivait à Choisy-le-Roi et deux SDF : Abdellah, un autre Algérien de 21 ans, et Amir B., un Tunisien de 26 ans.
Partisan d’un islam rigoriste, Monji H, un Tunisien d’une vingtaine d’années, s’en serait-il pris à des personnes gays par pure haine ou en raison d’une homosexualité refoulée ? C’est la question que se pose la brigade criminelle. Les enquêteurs sont très vite remontés à Monji H, qui leur avait dans un premier temps donné une fausse identité. Des documents appartenant à une des victimes ont été retrouvés sur lui. Selon nos informations, les forces de l’ordre ont aussi mis la main sur un téléphone portable qui pourrait appartenir à l’une des victimes.
L’intérieur du local désaffecté a été placé sous scellé par la police judiciaire le 23 août, mais l’extérieur reste accessible. Au sol, un matelas, des bouteilles d’eau en plastique vides et des habits laissés à l’abandon. Des seringues et de nombreuses traces de déjections humaines aux odeurs pestilentielles jonchent le sol à proximité. Les seules traces des précédents occupants sont une brosse à dents à terre, un tube de dentifrice et un peigne.
Ils étaient cinq ou six. Ils arrivaient au squat en fin d’après-midi, à partir de 18 heures. Ils me respectaient, mais des fois, j’ai eu peur
Les clapotis incessants de la Seine qui lèche les rochers jouxtant le local ne sont perturbés que par les grincements métalliques et répétés du RER C qui relie la capitale à ses banlieues. C’est d’ailleurs depuis l’un d’eux qu’un voyageur avait entraperçu un corps en train de flotter, avant de donner l’alerte aux autorités.
Les murs gris en béton massif du bâtiment départemental sont recouverts de graffitis de couleurs. Les bords de Seine attirent les marginaux, qui régulièrement tentent d’aller prendre un verre un peu plus loin dans le bar PMU Le Départ. Mais “Momo”, le gérant, leur en a interdit l’entrée : « Ils se mettent sous le pont pour boire. Quand ils viennent, ils sont bourrés, ils se battent entre eux, prennent des médocs », liste-t-il.
Le gérant dit avoir aperçu les « habitants » du squat alors qu’il promenait son chien au bord de l’eau. « Ils étaient cinq ou six. Ils arrivaient au squat en fin d’après-midi, à partir de 18 heures. Ils me respectaient, mais des fois, j’ai eu peur, concède-t-il. La police me dit de la contacter si je vois quelqu’un qui se drogue mais je n’ai pas que ça à faire. » Dans cette ville populaire, vingt-cinq nationalités se côtoient. Le taux de pauvreté s’élève à 23 %, quand la moyenne nationale est de 15 %. « Au dernier recensement, il y a deux ans, nous avons dénombré 14 SDF sur la commune », précise Tonino Panetta, maire SE (ex-UMP) de Choisy-le-Roi.
On n’a que 25 agents pour une ville de 47 000 habitants, autant vous dire qu’ils se concentrent sur les zones habitées
Proche d’une zone industrielle, le squat n’avait pas fait jusque-là de signalement aux autorités à tel point que le maire reconnaît que ses policiers municipaux ne s’y rendaient pas. « On n’a que 25 agents pour une ville de 47 000 habitants, autant vous dire qu’ils se concentrent sur les zones habitées ». « Ce lieu est situé à la limite de Choisy-le-Roi et de Vitry-sur-Seine, où était situé le plus grand squat d’Île-de-France. Ce dernier a été démantelé à l’occasion des Jeux olympiques de Paris il y a un an. Les occupants ont alors été dispersés et ils reviennent », reprend-il.
« Choisy, ça reste calme par rapport à Vitry ou Orly », confie un jeune joggeur, en plein étirement, le long de la Seine. Une version appuyée par Steven, la soixantaine, qui a été étonné par ce quadruple meurtre, lui qui vit à Choisy depuis plus de trente ans. « Avant, Choisy c’était chaud, il y avait beaucoup de délinquance mais ça s’est calmé depuis une petite dizaine d’années », explique-t-il, interrogé à la sortie d’un supermarché à 400 m de la zone du crime supposé. « Au début je n’y ai pas cru, 4 personnes tuées, c’est beaucoup. Si proche de chez nous… Ça fait bizarre ! »
Le patron du café Taverna, dans le centre-ville, où sont attablés de nombreux habitués, l’assure : les clients n’ont parlé que de l’affaire pendant plusieurs jours. « C’est une histoire de film ce truc ! ». Un film d’horreur. Christine, salariée d’une entreprise proche du squat, avoue avoir eu peur : « J’arrive parfois au bureau très tôt le matin, il n’y a pas un chat dans la rue, et si je fais une mauvaise rencontre il n’y a personne pour me venir en aide ».
« Choisy est victime de cette affaire et n’a pas créé ce fait divers », insiste le maire. En ce mercredi ensoleillé, la rive gauche a retrouvé sa quiétude. Stan n’a pas hésité à déployer ses trois cannes à pêche dans la Seine comme il le fait depuis huit ans, joggeurs et cyclistes s’adonnent à leurs activités le long des quais… Difficile d’imaginer la macabre découverte réalisée en ce même endroit deux semaines plus tôt.
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