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27.04.2024 à 18:11

JO: à l'Institut Pasteur, une équipe dans les starting-blocks pour traquer les virus

FRANCE24

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"On sait qu'on risque d'être mobilisés beaucoup plus que d'habitude, mais on s'y prépare depuis 18 mois". Jean-Claude Manuguerra en a vu d'autres. "La cellule est née en septembre 2002, un an après les attaques du 11-Septembre aux Etats-Unis sous l'impulsion de la Direction générale de la santé", rembobine-t-il. Cette structure fonctionnant sept jours sur sept et 24 heures sur 24 avait été lancée à l'époque après l'envoi d'enveloppes contaminées à l’anthrax aux États-Unis et à différentes alertes en France -qui s'étaient révélées être des canulars. Son rôle: surveiller et détecter tous les risques infectieux (épidémies, accidents ou utilisation potentielle d'armes d'origine biologique) pouvant menacer la sécurité sanitaire de la France. Sars, grippe H1N1, chikungunya, Covid-19... un grand nombre de virus ont déjà circulé dans ses labos pour y être scrutés et analysés. Les prélèvements empruntent différents "circuits" selon la nocivité supposée de l'échantillon. - Grippe ou dengue - Dans le cas d'un agent infectieux potentiellement très dangereux pour l'homme, les analyses sont menées dans un laboratoire de type P3, "quelque part dans l'Institut Pasteur", explique M. Manuguerra, volontairement imprécis car il doit garder sa localisation secrète. Combinaison intégrale, masque FFP3, gants et surbottes sont alors de rigueur pour officier. Dernier virus identifié dans ses murs: celui de la rage, après la mort d'orpailleurs dans la forêt guyanaise, "mordus par des chauve-souris vampire", rapporte le chef de la cellule. Ce sont les analyses faites à Pasteur qui ont permis de comprendre la cause de leurs décès. En vue des Jeux olympiques, la Cibu s'est préparée à changer d'échelle pour "diagnostiquer un éventail de virus et de bactéries beaucoup plus large que d'ordinaire". En raison du brassage attendu de populations qui arriveront de tous les points du globe, certaines maladies pourraient en effet se propager à la faveur de l'événement sportif. Par exemple la grippe, "puisque ce sera l'hiver de l'hémisphère Sud", ou la dengue, qui sévit actuellement en Amérique du Sud et aux Caraïbes. Tests PCR, séquençage haut débit, métagénomique sont autant de techniques utilisées par la vingtaine de personnes - scientifiques, techniciens et ingénieurs - qui travaillent dans la cellule. Séquençage d'urgence Pour remplir leur rôle de vigie face aux menaces infectieuses, le Covid-19 a clairement été un accélérateur. "Quand (le variant) Omicron a pointé le bout de son nez dans le monde, les autorités sanitaires françaises voulaient savoir le plus vite possible quand il arrivait et où", se rappelle Jean-Claude Manuguerra. "En novembre 2022, on leur a proposé de mettre en place un système de séquençage d'urgence, y compris la nuit et les week-end". En cas de risque épidémique pendant les JO, la cellule se prépare à devoir rendre des diagnostics le plus rapidement possible. "On a développé des tests dits +multiplex+: à partir d'un seul échantillon, on est désormais en mesure de rechercher jusqu'à une quarantaine de virus ou bactéries et d'avoir une réponse en quelques heures", se félicite Jessica Vanhomwegen, responsable du pôle d'identification virale à la Cibu. Parmi les plus risqués: une grippe aviaire hautement pathogène ou des cas importés d'un virus tropical comme Ebola par exemple, illustre-t-elle. "On a ciblé les agents pathogènes les plus mortels et les plus transmissibles pour être en mesure de les détecter", rassure-t-elle. Pour la période, la cellule a revu son organisation: quatre personnes seront mobilisées le week-end, contre deux habituellement. Si besoin, un laboratoire mobile -une hotte entièrement hermétique dans laquelle il est possible de manipuler un prélèvement potentiellement dangereux- pourra aussi être déployée sur le terrain. "Si une grosse épidémie apparaît, il faut qu'on soit prêt", résume Jean-Claude Manuguerra.

27.04.2024 à 18:09

Gaza : qu'en est-il des négociations concernant une potentielle trêve?

FRANCE24

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Au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse, le Hamas dit « étudier » une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages. Que contient cette contre-proposition ? Si celle-ci était rejetée, quelle seraient les conséquences pour la suite des négociations ? Éléments de réponse avec Pauline Godart, envoyée spéciale France 24 à Jérusalem.

27.04.2024 à 17:59

Mouvement pro-palestinien sur les campus américains: 100 interpellations à Boston

FRANCE24

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Parti il y a dix jours de l'université new-yorkaise Columbia, ce nouvel épisode de la vague de soutien aux Palestiniens et contre la guerre que conduit Israël dans la bande de Gaza s'est étendu à nombre d'établissements aux Etats-Unis, de la Californie à la Nouvelle-Angleterre (nord-est) en passant par le sud du pays. Sur le campus de la Northeastern University à Boston, "environ 100 individus ont été interpellés par la police; les étudiants qui ont présenté leurs cartes de Northeastern U. ont été libérés (...) Ceux qui ont refusé de prouver leur affiliation ont été arrêtés", selon un communiqué de l'université sur X (ex-Twitter). "Tuer des juifs" L'établissement a ajouté que des "insultes antisémites violentes" telles que "tuer des juifs" avaient été proférées sur le campus la nuit dernière et que cela "allait trop loin". Un campement "illégal" de quelques tentes a été démantelé par des policiers de l'université et des forces de l'ordre locales en tenue anti-émeute, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux. "Ce qui a commencé il y a deux jours comme une manifestation étudiante a été infiltré par des organisateurs professionnels sans lien avec Northeastern U." a dit l'université. Les étudiants interpellés feront l'objet de "procédures disciplinaires" mais "pas de mesures juridiques". Par ailleurs, la présidence de Columbia, épicentre du mouvement de mobilisation estudiantine, a indiqué vendredi soir qu'elle avait renoncé à faire évacuer par la police de New York un village de tentes de 200 personnes sur une pelouse de son campus, mais a annoncé qu'un dirigeant du mouvement avait été interdit d'y entrer après des propos jugés antisionistes dans une vidéo. Les tensions sont aussi montées d'un cran à l'université de Pennsylvanie (UPenn), dont la présidente avait dû démissionner cet hiver après des déclarations devant le Congrès des Etats-Unis jugées ambiguës sur la lutte contre l'antisémitisme. La présidence a ordonné samedi le démantèlement immédiat d'un campement sur le campus après des "informations crédibles de cas de harcèlement et d'intimidation". Policiers anti-émeute Les images de policiers anti-émeute arrêtant des étudiants, après l'appel aux forces de l'ordre de dirigeants d'universités, ont fait le tour du monde. Elles font écho au mouvement sur les campus américains lors de la guerre du Vietnam. Voire au souvenir douloureux lorsque la Garde nationale de l'Ohio avait ouvert le feu en mai 1970 sur le campus de l'université d'Etat de Kent, tuant quatre étudiants pacifiques. Le mouvement de solidarité avec Gaza a pris une tournure très politique à sept mois de la présidentielle américaine, entre allégations d'antisionisme et d'antisémitisme et défense de la liberté d'expression qui est un droit constitutionnel aux Etats-Unis. Le pays compte le plus grand nombre de juifs au monde derrière Israël (quelque six millions) et aussi des millions d'Américains arabo-musulmans. Cette semaine, à travers les Etats-Unis -- notamment en Californie et au Texas -- des centaines étudiants et activistes pro-palestiniens ont été interpellés et le plus souvent relâchés sans poursuites en justice. Et dans ces rassemblements pour Gaza de nombreux étudiants juifs, souvent de gauche, soutiennent activement la cause palestinienne, keffieh sur les épaules, dénonçant aux aussi un "génocide" perpétré par Israël contre les Palestiniens. Mais beaucoup d'autres étudiants juifs américains ont exprimé leur malaise, et même leur peur, face à des slogans qu'ils jugent antisémites. Ainsi, Skyler Sieradzky, 21 ans, étudie la philosophie et les sciences politiques à l'université George Washington (GW), de la capitale a affirmé s'être fait cracher dessus en arrivant jeudi avec un drapeau israélien. "Ils nous traitent de terroristes, ils nous traitent de violents. Mais le seul outil dont nous disposons ce sont nos voix", avait déclaré de son côté à Columbia une étudiante se présentant sous le seul nom de "Mimi". La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, et qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. En représailles, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste, et sa vaste opération militaire dans la bande de Gaza a fait jusqu'à présent 34.388 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas. burs-nr/cha
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