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26.04.2024 à 07:47

Moody's et Fitch se prononcent sur la dette souveraine française

FRANCE24

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En février, le gouvernement avait dû abaisser de 1,4% à 1% la croissance attendue cette année, et annoncer qu'il devait trouver en urgence 10 milliards d'économies sur le budget de l'Etat. Fin mars, c'est l'Institut national de la statistique (Insee) qui annonçait que le déficit public avait dérapé à 5,5% du PIB en 2023 au lieu de 4,9%. Et comme Bercy a dû reconnaître qu'il serait encore de 5,1% cette année, au lieu de 4,4%, il faut encore réaliser des efforts divers de 10 milliards d'euros jusqu'à la fin de l'année. Cependant, observent les économistes de la Banque Postale, la mauvaise surprise provient davantage de "recettes inférieures de 21 milliards d'euros aux attentes" l'an dernier, que des dépenses, qui, pour leur part, "ont été maîtrisées: elles augmentent de +3,7 % après +4,0 % en 2022". En proportion du PIB, observent ces économistes dans leur dernière note Rebond, elles "continuent de reculer et s’établissent à 57,3% du PIB après 58,8% en 2022 et 59,6% en 2021", tout en restant à un niveau supérieur à l'avant-Covid. Les agences s'inquiètent aussi du montant de la dette, qui dépasse les 3.000 milliards d'euros et atteint désormais 110,6% du PIB français. "La dette française se situe 22 points de PIB au-dessus de la moyenne de la zone euro", remarque Rebond: "c'est le troisième ratio le plus élevé de l'UE, après la Grèce et l'Italie." Fitch avait dégradé la note souveraine de la France en avril 2023, l'abaissant d'un cran à AA-, avec perspective "stable". "Challengée" Ce mois-ci, tout en jugeant "peu ambitieux et de plus en plus hors de portée" les objectifs de réduction du déficit avancés par le gouvernement d'ici à 2027, l'agence a indiqué qu'elle n'abaisserait pas de nouveau la note, sauf "improbable" nouvelle aggravation importante de la dette. Moody's, qui place la France à Aa2 — un cran au-dessus de Fitch — avec perspective "stable", juge elle aussi "improbable", comme le FMI ou comme le Haut Conseil des Finances publiques (HCFP), l'hypothèse d'un redressement du déficit public sous les 3% du PIB en 2027, annoncé par le gouvernement pour se conformer aux obligations de Bruxelles. L'agence abaissera-t-elle sa note vendredi, ou assortira-t-elle la note actuelle d'une perspective "négative"? Moody's a déjà souligné fin mars "les risques" liés à "des hypothèses économiques et de recettes optimistes, ainsi que des baisses sans précédent de la dépense". L'agence peut choisir, comme elle l'avait fait en octobre, de laisser passer ce rendez-vous semestriel sans rendre d'avis. Mais "à l'aune" des derniers commentaires faits par Moody's, souligne Rebond, "la notation de la dette française devrait être challengée dès le mois d'avril". Malgré leurs critiques récurrentes, les agences ont fait preuve d'une certaine "magnanimité" envers la France ces dernières années, en lui conservant des notes parmi les meilleures du monde, en raison de la "liquidité" de sa dette ou de la solidité des banques françaises, remarque Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of management. "Mais le risque est que ces arguments deviennent insuffisants pour éviter une dégradation", prévient-il. Bruno Le Maire veut rester "serein" dans la tempête : "les agences font leur travail, moi je fais mon travail de ministre des Finances qui consiste à rétablir les comptes publics", a-t-il redit mercredi sur BFM Business. Le ministre aura encore à affronter le verdict de la troisième agence, et la plus regardée, le 31 mai, à neuf jours des élections européennes. S&P note la France AA actuellement, équivalent du Aa2 de Moody's, mais sa perspective est négative.

26.04.2024 à 07:38

En Inde, la deuxième étape des élections générales s'ouvre sous une chaleur caniculaire

FRANCE 24

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Les électeurs de certaines régions de l'Inde sont appelés aux urnes vendredi pour la deuxième étape des élections générales au moment où le pays subit une vague de chaleur caniculaire, avec des températures supérieures à 40 °C. Plusieurs voix s'élèvent craignant un impact sur la participation.
Texte intégral (597 mots)
Les électeurs de certaines régions de l'Inde sont appelés aux urnes vendredi pour la deuxième étape des élections générales au moment où le pays subit une vague de chaleur caniculaire, avec des températures supérieures à 40 °C. Plusieurs voix s'élèvent craignant un impact sur la participation.

26.04.2024 à 07:33

Malgré un ultimatum, la maison mère de TikTok se refuse à vendre l'application aux Etats-Unis

FRANCE24

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TikTok est depuis plusieurs années dans le collimateur des autorités américaines qui estiment que l'application de vidéos courtes permet au gouvernement chinois d'espionner et de manipuler les citoyens américains. Son propriétaire, le groupe privé ByteDance, créé à Pékin, conteste farouchement ces allégations. Au centre des craintes se trouve une loi chinoise de 2017 qui impose aux entreprises locales de remettre sur demande des autorités des données personnelles qui relèveraient de la sécurité nationale. Le Sénat américain a adopté mardi un texte, promulgué le lendemain par le président Joe Biden, qui oblige ByteDance à vendre TikTok sous peine d'exclusion des boutiques d'applications d'Apple et de Google sur le territoire américain. Malgré la pression, ByteDance n'a pas l'intention de céder. "Les informations de la presse étrangère selon lesquelles ByteDance envisagerait de vendre TikTok sont fausses", a affirmé le groupe sur Jinri Toutiao, une autre application qui lui appartient, ajoutant qu'il ne "compte pas vendre TikTok." "Nous allons continuer à nous battre pour vos droits dans les tribunaux. Les faits et la Constitution sont de notre côté et nous nous attendons à l'emporter", a assuré à ses abonnés le patron de TikTok, Shou Zi Chew, un Singapourien. "Méthodes de voyou" TikTok, qui a cru de façon spectaculaire pendant la pandémie, compte 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis. Sa valeur est difficile à estimer, en particulier dans le cas d'une vente contrainte. En 2020, ByteDance avait fixé son prix à 60 milliards de dollars, selon l'agence Bloomberg, alors que le gouvernement de Donald Trump voulait - déjà - forcer le groupe à s'en séparer. Meta, maison mère d'Instagram, ou le géant américain de l'internet Google, seraient probablement empêchés de racheter l'application pour des raisons de concurrence. L'ancien secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a déclaré le mois dernier vouloir réunir un groupe d'investisseurs pour racheter TikTok. Une vente se heurterait de plus à l'opposition des autorités chinoises, qui avaient fustigé le mois dernier les "méthodes de voyou" du Sénat américain. En 2020, le ministère chinois du Commerce a amendé sa liste des technologies soumises à des restrictions ou interdictions d'exportation. La liste comprend notamment des technologies d'intelligence artificielle (traitement des données, recommandation de contenus, etc.) qui ont fait le succès de TikTok, où les vidéos s'affichent sur l'écran des utilisateurs principalement en fonction de leurs goûts. ByteDance compte plusieurs investisseurs internationaux, dont les sociétés américaines General Atlantic et SIG mais aussi le groupe japonais SoftBank. "Si [l'application TikTok] était écartée aux Etats-Unis, nous ne la vendrions pas", avait assuré le mois dernier un autre investisseur, Mitchell Green du fonds américain Lead Edge Capital, à la chaîne CNBC.
Lire plus (469 mots)
TikTok est depuis plusieurs années dans le collimateur des autorités américaines qui estiment que l'application de vidéos courtes permet au gouvernement chinois d'espionner et de manipuler les citoyens américains. Son propriétaire, le groupe privé ByteDance, créé à Pékin, conteste farouchement ces allégations. Au centre des craintes se trouve une loi chinoise de 2017 qui impose aux entreprises locales de remettre sur demande des autorités des données personnelles qui relèveraient de la sécurité nationale. Le Sénat américain a adopté mardi un texte, promulgué le lendemain par le président Joe Biden, qui oblige ByteDance à vendre TikTok sous peine d'exclusion des boutiques d'applications d'Apple et de Google sur le territoire américain. Malgré la pression, ByteDance n'a pas l'intention de céder. "Les informations de la presse étrangère selon lesquelles ByteDance envisagerait de vendre TikTok sont fausses", a affirmé le groupe sur Jinri Toutiao, une autre application qui lui appartient, ajoutant qu'il ne "compte pas vendre TikTok." "Nous allons continuer à nous battre pour vos droits dans les tribunaux. Les faits et la Constitution sont de notre côté et nous nous attendons à l'emporter", a assuré à ses abonnés le patron de TikTok, Shou Zi Chew, un Singapourien. "Méthodes de voyou" TikTok, qui a cru de façon spectaculaire pendant la pandémie, compte 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis. Sa valeur est difficile à estimer, en particulier dans le cas d'une vente contrainte. En 2020, ByteDance avait fixé son prix à 60 milliards de dollars, selon l'agence Bloomberg, alors que le gouvernement de Donald Trump voulait - déjà - forcer le groupe à s'en séparer. Meta, maison mère d'Instagram, ou le géant américain de l'internet Google, seraient probablement empêchés de racheter l'application pour des raisons de concurrence. L'ancien secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a déclaré le mois dernier vouloir réunir un groupe d'investisseurs pour racheter TikTok. Une vente se heurterait de plus à l'opposition des autorités chinoises, qui avaient fustigé le mois dernier les "méthodes de voyou" du Sénat américain. En 2020, le ministère chinois du Commerce a amendé sa liste des technologies soumises à des restrictions ou interdictions d'exportation. La liste comprend notamment des technologies d'intelligence artificielle (traitement des données, recommandation de contenus, etc.) qui ont fait le succès de TikTok, où les vidéos s'affichent sur l'écran des utilisateurs principalement en fonction de leurs goûts. ByteDance compte plusieurs investisseurs internationaux, dont les sociétés américaines General Atlantic et SIG mais aussi le groupe japonais SoftBank. "Si [l'application TikTok] était écartée aux Etats-Unis, nous ne la vendrions pas", avait assuré le mois dernier un autre investisseur, Mitchell Green du fonds américain Lead Edge Capital, à la chaîne CNBC.
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