Grenoble anti-Linky
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Publié le 23.11.2020 à 19:40
Linky en justice : les victimes des ondes protégées & l’absence d’obligation reconnue la Justice reconnaît l’absence d’obligation à l’installation du Linky Paris, le 23 novembre 2020. La Cour d’appel de Bordeaux reconnaît, dans une ordonnance rendue le 17 novembre 2020, le dommage imminent de treize personnes exposées aux rayonnements causés par LINKY et condamne la société ENEDIS à les protéger sous une forte astreinte. Une victoire pour les victimes d’électrohypersensibilité – défendues par Me Arnaud Durand et Me Christophe Lèguevaques, cofondateurs de MySMARTcab. Une victoire aussi pour tous les consommateurs, car la Justice reconnaît en plus, dans cette même décision, l’absence d’obligation à l’installation du Linky et épingle Enedis sur une fonctionnalité espionne introduite dans le Linky. Cette double victoire renforce les actions collectives en cours contre la 5G dites « g5raisons » en défense également, entre autres, de victimes des ondes. Enedis condamnée à protéger d’urgence les victimes des ondes La Cour condamne Enedis à poser des filtres CPL destinés à protéger ces personnes des champs électromagnétiques Dans sa décision la Cour d’appel de Bordeaux reconnaît que les victimes d’électro-hypersensibilité ont démontré « par la production de certificats médicaux précis et détaillés le dommage imminent constitué par les troubles auxquels elles sont exposées en raison des champs provoqués par le courant porteur en ligne (CPL), par lequel le compteur communique les données qu’il a collectées ». La Cour condamne ainsi la société commerciale Enedis à poser « des dispositifs de filtre destinés à protéger ces personnes des champs électromagnétiques générés par la bande CPL associée au compteur Linky », en raison du dommage imminent reconnu par la Cour pour les victimes des ondes ajoutées par Linky dans le foyer. Les victimes peuvent revivre sereinement chez elles Les victimes des champs électromagnétiques peuvent revivre sereinement chez elles Par cette condamnation, ces personnes victimes des champs électromagnétiques retrouvent le contrôle de leur exposition au domicile. Dès le stade du référé, procédure rapide avant une action plus longue au fond, la Cour tire en effet les conséquences de la violation du droit constatée à leur égard et condamne Enedis à les protéger, sous un délai de trois mois, sous peine d’une astreinte de 500 euros par jour et par point de livraison. Arnaud Durand, avocat de ces victimes des ondes, et cofondateur de MySMARTcab : « Cette décision de la Cour d’appel confirme que les victimes avaient raison d’agir contre le Linky d’Enedis, et ce sur le terrain de la santé, là où presque tout le monde croyait l’affaire perdue d’avance. » Tous les consommateurs gagnent du terrain contre Enedis Les juges d’appel mettent à mal la défense d’Enedis sur le caractère obligatoire de l’installation du Linky. Ils constatent en effet, au bénéfice de tous les consommateurs, même non-victimes des ondes, que « contrairement à ce qu’affirme la société Enedis, aucun texte légal ou réglementaire, européen ou national n’impose à Enedis, société commerciale privée, concessionnaire du service public, d’installer au domicile des particuliers des compteurs Linky». La Cour reconnaît par ailleurs une fonction illicite ajoutée au Linky par Enedis qui permet, de l’aveu même de l’ancien directeur […]
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Publié le 13.11.2020 à 14:27
Val-d’Oise. Bezons. Atos : la Cgt interpelle la direction après plusieurs décès La Cgt s’interroge sur l’influence de « rayonnements électromagnétiques ». Atos certifie que le site de Bezons présente des valeurs en deçà de celles préconisées. Ces collègues étaient exposés dans des environnements suspects de rayonnements électromagnétiques Trois collègues de bureau récemment décédés des suites d’une tumeur au cerveau, sur le site Atos de Bezons (Val-d’Oise), voilà qui inquiète la Cgt, qui évoque ce dossier dans une lettre interne. « Ces collègues étaient exposés dans des environnements suspects de rayonnements électromagnétiques », souligne la Cgt. Atos, dont le siège est à Bezons dans la zone d’activités près du pont, est leader européen dans le domaine du cloud, de la cybersécurité et du supercalcul. Cotée au Cac 40, elle emploie 110 000 personnes dans 73 pays et réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 11 milliards d’euros. Selon la Cgt, c’est au début de l’année 2019 que le Chsct (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a eu connaissance que trois salariés d’Atos présentaient la même pathologie « grave », un gliome du cerveau, autrement dit une tumeur. La direction aurait « minimisé, puis refusé » une enquête sur l’incidence des ondes électromagnétiques Le Chsct demande alors une enquête sur l’incidence des ondes électromagnétiques. Selon la Cgt, la direction aurait « minimisé, puis refusé » cette demande du Chsct. Toujours selon la Cgt, la Justice aurait été saisie, et elle aurait donné raison aux élus Chsct en novembre 2019. « La crise sanitaire a repoussé l’enquête », affirme la Cgt, et entre-temps, les salariés malades sont décédés. Une raison supplémentaire pour le syndicat pour qu’une enquête « poussée, transparente », soit menée. Selon Atos, des résultats conformes aux seuils légaux La direction oppose une autre version à ce qu’il s’est passé ces deux dernières années. « Il n’y a pas de cas de cancer du cerveau chez des salariés d’Atos à Bezons. Deux cas de cancers du cerveau chez des salariés de Worldline (Ndlr, cette société de services est indépendante depuis 2019, mais son siège est toujours dans les locaux d’Atos, au 80, quai Voltaire) ont été signalés en décembre 2018 et confirmés en janvier 2019 par le médecin du travail du site. Ces deux personnes sont malheureusement décédées. [Il est à noter que l’une des deux a passé seulement vingt mois sur le site de Bezons]. Worldline ne faisant plus partie d’Atos depuis mai 2019, nous n’avons pas d’informations supplémentaires sur les deux cas évoqués ci-dessus. » Sur le fond, Atos précise avoir commandité et fait effectuer du 23 au 26 avril 2019 sa « campagne réglementaire » de mesure des champs électromagnétiques, avec le bureau Véritas. La direction a refusé des expertises complémentaire demandées par le CHSCT « Les résultats sont conformes aux règles mentionnées dans le Code du travail et aux seuils fixés par l’État français et ont été présentés le 7 juin lors d’une réunion à laquelle ont été conviés tous les […]
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Publié le 13.11.2020 à 14:01
Bezons : les syndicats alertent sur des décès causés par les ondes électromagnétiques chez Atos La CGT du site Atos de Bezons alerte sur la mort de trois salariés atteints d’un cancer du cerveau. Pour la direction du groupe, les installations ne sont pas touchées par les rayons ionisants, principale cause de décès d’une tumeur au cerveau. Une puissante antenne de télécommunication se situe en face de l’Open Space incriminé Avis de tempête sociale chez Atos, le leader européen du cloud, de la cybersécurité et du calcul massivement parallèle (onze milliards d’euros de chiffre d’affaires avec 110 000 employés en 73 pays). « Trois de ses salariés travaillant sur le même Open Space sur le site de Bezons (95) sont décédés ces derniers mois d’un gliome, une variété de tumeur cérébrale maligne du cerveau », indique la CGT. D’après la direction d’Atos, la médecine du travail n’a reconnu que deux cas. Pour ce syndicat, ces morts ont été causées par les ondes électromagnétiques qu’émettent les antennes, serveurs et autres équipements voisins. « Une puissante antenne de télécommunication se situe en face de l’Open Space incriminé », soulève un représentant de la CGT. Ces morts ont été causées par les ondes électromagnétiques qu’émettent les antennes, serveurs et autres équipements voisins Des mesures conformes aux règles et seuils d’exposition aux ondes Le CHSCT du site de Bezons avait eu connaissance de la maladie de ces trois personnes au début de 2019 À l’instar des autres syndicats, ses élus et représentants ont rendez-vous le 16 novembre prochain à une réunion organisée par la CSSCT (Commission santé, sécurité et conditions de travail) afin de faire le point sur les travaux d’expertise relatifs aux ondes électromagnétiques menés par le cabinet Axium. Lequel a été mandaté par le Comité social et économique (CSE) d’Atos pour conduire une étude sur les ondes électromagnétiques. « La date de rendu de cette expertise n’est pas encore arrêtée », indique la CGT. Laquelle rappelle que le CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) du site de Bezons avait eu connaissance de la maladie de ces trois personnes au début de 2019. Ce comité avait saisi la justice pour demander une enquête sur l’incidence de ces ondes que la direction, selon elle, a minimisées et déniées. Il a obtenu gain de cause il y a un an. En revanche, le confinement causé par la pandémie de la Covid-19 a repoussé une série de mesures prévues. En particulier, les relevés n’ont pu être effectués qu’entre le 23 et le 27 avril dernier par Bureau Veritas. Ses résultats, mentionnant des seuils conformes aux règles du Code du travail et aux seuils fixés par l’Etat, ont été présentés au CHSCT lors d’une réunion le 7 juin dernier. Ils n’ont pas convaincu les représentants du personnel qui ont alors demandé au cabinet Axium des expertises complémentaires pour le site. Lire la suite sur Les Echos : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/bezons-les-syndicats-alertent-sur-des-deces-causes-par-les-ondes-electromagnetiques-chez-atos-1264354
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Publié le 07.09.2020 à 16:45
Près de Saint-Germer-de-Fly, un habitant a des vertiges et tremble depuis l’installation d’un compteur Linky Pascal Ouallet, habitant de Saint-Pierre-ès-Champs a développé divers symptômes depuis l’installation du compteur Linky. Malgré plusieurs appels à Enedis, son dossier stagne. … sifflements dans les oreilles, des sensations de brûlures. Des symptômes qui auraient pu faire penser à une otite. Cela fait quatre semaines que le quotidien de Pascal Ouallet, habitant de Saint-Pierre-ès-Champs, près de Saint-Germer-de-Fly (Oise) a totalement changé. Le vendredi 31 juillet, les services d’Enedis viennent installer dans son logement un compteur Linky. Le week-end passe et les premiers symptômes se manifestent. Il livre : J’ai commencé à ressentir des sifflements dans les oreilles, des sensations de brûlures. Des symptômes qui auraient pu faire penser à une otite. » Les symptômes se multiplient. Mais la semaine défile et la situation s’aggrave. Pascal Ouallet, désemparé confie : J’ai l’impression de cuire dans un micro-ondes Mon rythme cardiaque a fortement augmenté, mes bras, mes mains, mais aussi mes jambes et mes orteils se sont mis à trembler. J’ai commencé à avoir des frissons, des vertiges et des sensations de brûlures dans l’ensemble des membres. J’ai l’impression de cuire dans un micro-ondes. » « Je n’avais pas de soucis de santé auparavant » Alors il décide d’appeler les services d’Enedis pour leur faire part de sa situation, en espérant trouver une solution. Mais en vain… Cet habitant de Saint-Pierre-ès-Champs raconte : J’ai passé un premier appel au médiateur le 4 août, sans avoir de réponses… » Il ajoute : J’essaye de ne pas être à proximité du compteur Linky À ce jour, la société m’a informé qu’il était possible de faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques par l’Agence nationale des fréquences, mais rien de plus concret… Lorsque j’ai demandé s’il était possible de faire enlever le compteur et de remettre l’ancien, la réponse a été négative… » Des propos qui ont été confirmés par le service communication d’Enedis Picardie : Ces cas sont extrêmement rares, le retrait du compteur a été réalisé suite à l’ordonnance d’un juge. La majorité des clients ayant réalisé une action en justice à ce sujet ont été déboutés. » Rendez-vous chez un neurologue Ne sachant plus quoi faire, Pascal Ouallet, essaye, le plus possible, de ne pas être à proximité du compteur, mais cela reste compliqué. Il explique : Je n’avais pas de soucis de santé auparavant. Il est installé dans une pièce entre mon salon et ma cuisine, des endroits où l’on passe beaucoup de temps. » Alors pour tenter d’atténuer les effets des ondes, il a entouré l’appareil avec du carton et du papier d’aluminium, sans réels amélioration. Afin de faire constater ses symptômes, il s’est rendu chez son médecin généraliste, qui l’a redirigé vers un neurologue afin de réaliser des examens. Pascal Ouallet espère avoir des réponses suite à ce rendez-vous et tient à préciser : « Je n’avais pas de soucis de santé auparavant. » « Conduire sur quelques kilomètres c’est compliqué » Après quelques semaines de repos, […]
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Publié le 07.09.2020 à 16:26
Linky : Elle paye la facture de son voisin depuis un an Depuis un an, une femme paye la facture Linky de son voisin. Il s’agit bel et bien d’une situation confuse pour la mère de famille qui est arrivée dans le logement situé au Havre fin 2018. J’ai compté, en un an j’ai dû les appeler 60 à 70 fois. J’ai l’impression qu’on se moque de moi Linky mène la vie dure à une mère de famille C’est une situation très perturbante qui touche une mère de famille. Fin 2018, elle arrive dans le logement avec sa fille de 6 mois et se rend compte que ses abonnements d’électricité et de gaz sont résiliés du jour au lendemain sans la moindre explication. C’est à ce moment que commence un combat épuisant entre Engie, Eni et Enedis. En effet, son voisin de palier en a profité pour prendre le numéro de son compteur de gaz, souci qu’elle arrive à régler très rapidement. Mais pour l’électricité, c’est autre chose… Elle se rend compte que le numéro de livraison de son compteur Linky est utilisé par un autre client. Pire, l’adresse n’est même pas dans son immeuble, mais dans un autre quartier : « En fait, je payais pour quelqu’un d’autre. La facturation a donc été suspendue dans un premier temps », dévoile-t-elle à Paris-Normandie. Comme les deux adresses sont différentes, il y a confrontation et elle retrouve régulièrement son abonnement résilié. Pourtant, la mère de famille fait tout son possible pour régler cette histoire : « J’ai compté, en un an j’ai dû les appeler 60 à 70 fois. J’ai l’impression qu’on se moque de moi ». Il s’agit d’un détournement de compteur Linky De plus, la personne à l’adresse non facturée n’a jamais donné de ses nouvelles et reste inconnue au bataillon. Ce qui inquiète la mère de famille qui désespère : « Chaque fois, on m’annonce que c’est réglé, et ça recommence. Je paye, car dans ma situation, je ne peux pas me permettre de voir arriver l’huissier ». Évidemment, ce problème « relève de l’exceptionnel », déclare UFC-Que-Choisir. Même la police est démunie face à ce détournement de compteur qui correspond à « une très vieille fraude, normalement impossible avec l’informatisation », lit-on sur Planet. De ce fait, comme absolument personne ne peut lui apporter de réponse claire, Enedis s’est rendu à son domicile pour examiner le compteur Linky. Lire l’article sur letribunaldunet.fr
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Publié le 07.09.2020 à 16:00
Jean-François Chenu a été agressé par un installateur de compteur Linky, après avoir surpris ce dernier sur sa propriété, sans son autorisation, à Lanrivain, près de Guingamp. Choqué, traumatisé et surtout très en colère. Jean-François Chenu, habitant de Lanrivain, au sud de Guingamp dans les Côtes-d’Armor, n’en revient toujours pas. Mardi 18 août, aux alentours de 10h30, il a été victime d’une agression de la part d’un technicien envoyé par un prestataire d’Enedis pour installer, sur sa propriété, un compteur Linky. Il raconte : « J’étais chez moi, lorsque j’ai vu deux véhicules, garés devant la chapelle, juste en face. J’ai d’abord pensé à des touristes, mais ne voyant personne près de la chapelle, je me suis douté de quelque chose. » Jean-François, inquiet, se dirige donc vers la station de pompage présente sur son terrain, qui alimente en eau potable douze maisons au total au lieu-dit Le Guiaudet. Une très mauvaise surprise Il a la mauvaise surprise de découvrir à l’intérieur un technicien, travaillant pour un prestataire d’Enedis, en train d’installer un compteur Linky en lieu et place de son ancien compteur. « Après être entré sans mon autorisation sur ma propriété, il avait fracturé la porte de la station de pompage, qui était pourtant fermée à clé, et il était tranquillement en train d’installer un nouveau compteur ! Je n’en croyais pas mes yeux ! » Restant malgré tout très calme, Jean-François demande au technicien : « Vous n’avez rien à faire là, qui vous a donné l’autorisation d’entrer ? » Un violent coup de poing L’homme, visiblement surpris, lui répond alors : « J’ai le droit d’être ici, c’est Enedis qui m’a envoyé pour changer le compteur ». Puis, agressif face à l’insistance du propriétaire des lieux, il s’avance vers Jean-François et lui porte un violent coup de poing à l’épaule gauche. Ne souhaitant pas entrer dans une escalade de violence, Jean-François préfère s’éloigner, mais ne compte pas en rester là. Dès le lendemain, il va porter plainte pour agression à la gendarmerie de Rostrenen. Il se rend également chez le médecin, pour faire constater sa blessure à l’épaule et son traumatisme psychologique. « Le médecin a constaté l’hématome sur mon épaule, mon état de choc psychologique et m’a accordé sept jours d’ITT », explique-t-il. Jean-François ne décolère pas depuis : « Je trouve incroyable que dans notre pays, on puisse rentrer sur la propriété de quelqu’un, sans avertissement, en passant pas des chemins détournés, pour ensuite le frapper lorsqu’il vous demande des comptes. C’est hallucinant et inacceptable. Je ne suis pas procédurier de nature, mais là, il était évident pour moi qu’il fallait porter plainte. Je ne vais pas en rester là. » La réponse d’Enedis L’entreprise Enedis, interrogée sur cette affaire, affirme qu’elle condamne « tout comportement inapproprié de la part des techniciens en charge du remplacement des compteurs ». Lire l’article complet sur actu.fr
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Publié le 24.06.2019 à 10:36
Linky : Quels moyens utilise le fournisseur d’électricité pour connaitre tous nos équipements de la maison ? Nombre de questions se répandent à propos de la façon dont le fournisseur d’électricité établit et dispose de l’inventaire de nos équipements électriques raccordés sur le réseau domestique… …serait-ce à partir du compteur Linky ™ ? ? ? Le compteur Linky ™ peut-il analyser notre réseau pour établir un inventaire précis de nos équipements électriques raccordés ? Que ce soit dans l’actualité, sur le Net, dans les conférences, les parutions, les associations, les intervenants, les consultants CEM, les géobiologues, auprès des EHS, ou du consommateur lambda, beaucoup sont suspicieux, inquiets et/ou réfractaires quant aux récupérations de données, surtout à notre insu…et ceci est tout à fait compréhensible devant la montée en charge du « big data », de la numérisation en masse et de la dématérialisation des données… (…du moins si l’on considère que le fait de ne plus en disposer localement, d’ignorer la gestion par les macros serveurs et leurs consommations d’énergies directes et indirectes, les bilans carbones avant, pendant et après, les climatisations, les backups, les infrastructures, les moyens humains sur sites et délocalisés, les systèmes de gestion, les sous-traitances, les déplacements…alors effectivement et à mon sens, nous dématérialisons d’un point « A », certes, mais pour re-matérialiser en un autre point « B » !!! L’avenir, ou du moins ce qui pourra en être, sera plus éclairant à ce sujet, du moins nous le souhaitons, pour établir et rétablir la mesure de cet impact global et mondial sur notre très fragile planète !) 1 – Le compteur Linky ™ inspecte-t-il, répertorie-t-il et dénombre-t-il nos équipements électriques de la maison…? Beaucoup d’informations circulent quant à dire, annoncer, voire crier, que le compteur Linky ™ est à même de pouvoir analyser notre réseau au point d’inventorier tous nos appareils de consommation électrique, de les identifier et d’établir ainsi une cartographie du « mobilier électrique » de nos maisons, d’enregistrer nos habitudes de consommations et donc nos modes de vies… A cela nous allons nous permettre d’apporter certains éléments qui nous semblent utiles à compléter, ajuster ou rectifier certains propos, tout en considérant que certaines de ces précisions ne pourront satisfaire tous les publics, tant pis. Mais essayons d’être un peu plus justes et apporter des éléments factuels, et ne se faire débouter à partir d’à-priori, de colle-portages, d’inventions ou d’illusions, jusqu’au prix de perdre de nouvelles relations potentielles. Alors qu’en est-il quant à ces deux principales questions ? 1 => Le compteur Linky ™ peut-il analyser notre réseau pour établir un inventaire précis de nos équipements électriques raccordés : NON 2 => Le fournisseur d’électricité peut-il connaitre avec une très grande précision et de façon non exhaustive, la liste de tous nos équipements électriques raccordés, tout le détail de leurs compositions, toutes les caractéristiques de notre « mobilier électrique », et même la structure fine de notre habitat : OUI ! ! ! Mais ces deux points semblent-ils pas en totale contradiction ? ? ? …la réponse est NON …il n’y a […]
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Publié le 21.06.2019 à 14:49
L’Anses publie ce jour (21-06-2019) une nouvelle expertise sur les effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences. Au regard des données disponibles, l’Agence réitère ses conclusions de 2010 sur l’association possible entre l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences et le risque à long terme de leucémie infantile, ainsi que sa recommandation de ne pas implanter de nouvelles écoles à proximité des lignes à très haute tension. Par ailleurs, l’Agence souligne la nécessité de mieux maîtriser l’exposition en milieu de travail pour certains professionnels susceptibles d’être exposés à des niveaux élevés de champs électromagnétiques, et parmi eux tout particulièrement les femmes enceintes. La nouvelle expertise de l’Anses visait à analyser l’ensemble des nouvelles connaissances scientifiques disponibles sur les expositions aux champs électromagnétiques basses fréquences et leurs éventuels effets biologiques et sanitaires. Afin de mieux caractériser les expositions des populations, notamment en lien avec leurs lieux de résidence, l’Anses a également financé différentes campagnes de mesures. Une meilleure connaissance des expositions Les populations sont exposées à de multiples sources de champs électromagnétiques, que ce soit en environnement extérieur via les lignes électriques, les transports, les transformateurs, ou en environnement intérieur via les appareils électroménagers. Les nombreuses études menées depuis 2010 permettent aujourd’hui d’avoir une vision plus précise de l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences à laquelle sont soumises les populations. Elles montrent, en particulier, que les valeurs les plus élevées en milieu extérieur sont mesurées notamment sous des lignes électriques à très haute tension et à proximité immédiate des locaux des transformateurs ou des sous-stations électriques. À l’intérieur des habitations, des niveaux élevés de champ magnétique peuvent être produits par des appareils domestiques, mais l’exposition à ces appareils est très brève et très localisée. Limiter l’exposition des populations sensibles à proximité d’une ligne à haute tension 40 000 enfants de moins de 15 ans (0,35 % de la population) sont exposés à leur domicile à un champ magnétique supérieur à 0,4 µT En 2010, l’Anses soulignait la convergence d’études épidémiologiques qui montraient une association entre la survenue de leucémie infantile et l’exposition aux champs magnétiques basses fréquences à des niveaux supérieurs à 0,2 µT ou 0,4 µT. Au regard des nouvelles données, l’Agence confirme le niveau de preuve « limité » associé à cet effet à long terme, même si les études publiées après 2010 retrouvent moins fréquemment cette association. Dans le cadre de cette expertise, l’Anses a financé une étude afin de quantifier la part de la population française, et plus spécifiquement les enfants, exposée à de tels niveaux de champs émis par une ligne à haute tension. Cette étude, menée par une équipe de l’Inserm et du CHU de Caen, indique qu’environ 40 000 enfants de moins de 15 ans (0,35 % de la population) sont exposés à leur domicile à un champ magnétique supérieur à 0,4 µT, et environ 8 000 enfants (0,18 %) sont scolarisés dans une école exposée à un champ magnétique supérieur à 0,4 µT. Considérant l’ensemble de ces résultats, l’Agence réitère sa […]
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