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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 24.06.2024 à 10:21

Une croissance externe stratégique

Notre groupe de presse local et indépendant a franchi fin 2023 une étape majeure dans sa stratégie de développement autour de ses trois familles de presse : régionale, judiciaire et spécialisée. Après l’acquisition des huit titres de presse Nivéales dédiés à la montagne française, leaders sur le secteur des pratiques outdoor, la reprise du Petit Bulletin à Lyon et l’intégration d’un pureplayer d’informations économiques à Saint-Étienne, IF, nous avons déployé début 2024 une nouvelle marque qui regroupe désormais l’ensemble de nos médias et services : Cie des Médias.

Au total, sous cette nouvelle bannière, sont désormais mobilisés quatre-vingts collaborateurs autour de quatre hebdomadaires (Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, La Vie nouvelle, Le Faucigny, Le Mémo de l’Isère), onze magazines, une dizaine de sites internet et autant de hors-séries thématiques.

Un ancrage territorial renforcé

Déjà présents en Isère, en Savoie et en Haute-Savoie, nous avons toujours eu la volonté d’étendre notre ancrage territorial pour mieux accompagner nos clients, tout en préservant notre atout majeur : la proximité.

Avec l’acquisition du site internet d’informations locales et économiques IF Saint-Étienne, habilité depuis sa création à publier des annonces légales sur le département de la Loire (42), nous permettons à tous les professionnels du Droit et du Chiffre de la région de bénéficier du savoir- faire, de l’expertise et de l’accompagnement sur-mesure de notre pôle dédié au traitement des annonces légales.

Un service sur-mesure

Dans la continuité de ces développements et pour faciliter notre identification, nous avons décidé de rebaptiser notre service d’Annonces Légales, LegalCie. Pour autant, nos équipes et nos services restent bien évidemment les mêmes, avec toujours la même exigence de qualité et de réactivité.

Composé d’une dizaine de collaborateurs expérimentés, LegalCie continue d’accompagner quotidiennement ses clients dans leurs formalités. Vous pouvez publier vos annonces sur nos neuf SHAL, supports habilités à recevoir des annonces légales, mais aussi nous confier vos annonces à paraître partout en France.

Avec LegalCie, vous pouvez toujours publier vos annonces légales en toute simplicité.

Avec LegalCie, vous disposez toujours de votre attestation et de votre facture en quelques clics.

Avec LegalCie, la conformité juridique de votre annonce légale vous est toujours garantie.

Merci pour votre confiance et votre fidélité.

Pour tout renseignement, nous sommes à votre disposition au :

04 76 84 32 01

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Publié le 20.06.2024 à 15:08

Après plusieurs années de ralentissement d’activité, la filière du BTP est en souffrance. Mais elle reste constructive pour affronter les défis de décarbonation, d’innovation ou de formation.

Les années se suivent et la crise de la construction s’aggrave en Isère. Malgré quelques chantiers majeurs dans le département (lire p. 44), les indicateurs conjoncturels restent figés dans le rouge (lire p. 47) et cette situation commence à avoir des répercussions sur l’emploi. « Les intérimaires sont les plus fortement touchés puisque c’est toujours le travail temporaire qui sert de variable d’ajustement sur les chantiers. Mais cela produit aussi un effet sur l’emploi salarié, avec une réduction de 3,4 % du nombre de postes salariés sur un an », commente Bertrand Converso, président de la FBTP Isère (lire p. 49). La réponse des pouvoirs publics se fait attendre et la crise parlementaire n’améliore pas la visibilité des entreprises de la filière, confrontée, par ailleurs, à une recrudescence d’actes délictueux sur certains chantiers en Isère (lire p. 53). La situation est préoccupante, mais le secteur du BTP veut rester constructif pour affronter les défis de société. De la réindustrialisation (lire p. 51) à l’innovation (lire p. 55) en passant par le réemploi des matériaux (lire p. 57), le traitement des déchets de chantiers (lire p. 59) ou la formation (lire p. 63), la filière s’organise et ne manque pas de formuler des propositions constructives aux législateurs, à l’État ou aux collectivités locales pour endiguer la crise et relancer l’activité.

Découvrez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 21 juin 2024.

Les autres contenus de ce grand format :
- La cartographie des chantiers majeurs publics et privés en Isère
- Conjoncture : des indicateurs en berne
- "L'Isère s'enfonce plus vite qu'ailleurs dans la crise de la construction", interview de Bertrand Converso, président de la FBTP Isère
- La FFB Aura met en corrélation le besoin de logements et la réindustrialisation
- Que contient le protocole de lutte contre les actes délictueux sur les chantiers ?
- Le BTP en Isère au cœur de l'innovation
- Le réemploi, une filière en construction
- Ecoparticipation : une taxe sans service ?
- Entretien des ouvrages d'art, un enjeu majeur pour la Métropole de Grenoble
- L'évolution incertaine de l'apprentissage dans le BTP

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Publié le 20.06.2024 à 15:01

Six ans après le lancement de la première tranche du parc photovoltaïque de Susville, GEG et la CNR viennent d’inaugurer son extension, pour une puissance cumulée de 18 MWc désormais.

>Du charbon au solaire ! Le parc photovoltaïque de Susville, construit sur une friche minière de 44 hectares, est l’histoire d’un modèle de reconversion énergétique réussie. La première tranche de cette centrale solaire a été mise en service en 2018, avec une puissance de 5 MWc. C’est le fruit d’une collaboration entre le groupe GEG et la CNR. Malgré quelques complexités techniques et des délais administratifs importants, la réussite de ce premier projet a conforté la commune dans sa volonté de poursuivre la reconversion du site. « Grâce à ce projet, je suis fier d’avoir pu répondre en même temps aux enjeux de transition énergétique et à l’implantation d’une activité économique sur des terrils miniers », s’est ému Émile Buch, maire de Susville, lors de l’inauguration de l’extension de la centrale, le 14 juin dernier. La deuxième tranche du projet couvre 17,5 hectares et renforce de 13 MWc la puissance produite, pour un cumul de 18 MWc avec près de 25 000 panneaux photovoltaïques, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 10 000 habitants.

Un projet à 10 millions d’euros

Le chantier d’installation de la deuxième tranche a débuté en janvier 2022 avec la pose des réseaux et s’est poursuivi jusqu’en mai 2023. Ce projet représente un investissement de 10 millions d’euros, dont 1,05 million d’euros collectés durant une campagne de financement participatif auprès des riverains et des habitants limitrophes. Le reste de la somme a été porté à 60 % par GEG et à 40 % par la CNR. « La réussite du financement participatif souligne l’implication des habitants dans ce projet », estime Vincent Fristot, président de GEG. Dans le but d’impliquer encore davantage les riverains, GEG s’est offert les services d’une conteuse, Laurence Druon, durant le chantier, pour animer des ateliers auprès des publics scolaires et des associations locales. Autre signe de l’acceptation sociale du projet, « la phase d’instruction administrative de l’extension a été réalisée en moins de huit mois. Un record ! », indique Nicolas Couit, directeur des énergies renouvelables de la CNR, qui se réjouit aussi que le chantier d’installation n’ait mobilisé que des entreprises régionales. L’entretien de la végétation du parc photovoltaïque est réalisé par pâturage, par une ferme locale également. Enfin, un écologue de l’organisation environnementale Drac nature a également suivi tout le chantier pour respecter la faune et la flore du site en conservant une zone d’habitats ouverts sur le parc.

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Publié le 20.06.2024 à 14:58

Positive et enthousiaste, Marie-Hélène Pons-Puricelli n’est pas du genre à prendre ses engagements à la légère. Après une implication en dents de scie au sein de l’entreprise familiale Sogics pour répondre à des impératifs personnels, elle a résolument pris les commandes de ce groupe isérois spécialisé dans le génie climatique depuis 2014, avec la volonté affirmée de le faire prospérer et de le développer.

Quel sens prend pour vous l’acte de construire ?

M.-H.P.-P. Je baigne dans le secteur du bâtiment depuis toute petite. Mes deux grands-pères et mon père travaillaient dans ce domaine. Ils m’ont inculqué que l’acte de construire devait surtout répondre aux besoins des usagers. Un plombier ne se contente pas de raccorder des tuyaux. Il contribue à un chantier plus grand qui est de loger des gens. Au même titre qu’en dirigeant une entreprise familiale de deuxième génération, je poursuis un chantier qui me dépasse largement, en construisant avec tous les collaborateurs notre avenir collectif.

Comment votre père vous a-t-il transmis les rênes de l’entreprise ?

M.-H.P.-P. Cela s’est fait très progressivement et dans la durée. Depuis très jeune déjà, il m’a inculqué les valeurs du travail et le goût de l’effort. J’aimais l’accompagner sur les chantiers le week-end. Puis, au lycée, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise en job d’été. C’est en 2001 que j’ai intégré officiellement l’entreprise après mes études à l’Institut supérieur de la construction de Grenoble. Le bâtiment s’était imposé dans mon orientation comme une évidence. J’avais envie de comprendre toutes les étapes de la construction. À partir de 2008, mon père a commencé à prendre du recul dans la gestion de l’entreprise pour me laisser prendre mes marques. Mais j’ai pu compter sur lui pour reprendre toute la place quand il a fallu que je m’éloigne de la région.

Effectivement, pourquoi avez-vous subitement déménagé dans le sud-ouest de la France en 2010 ?

M.-H.P.-P. Julien, mon mari, est un ancien rugbyman professionnel. Je l’ai suivi quand il a eu l’opportunité de jouer à l’Aviron bayonnais, dans le Pays basque. Puis, en 2014, nous avons pris ensemble la décision de revenir nous installer dans la région quand il a pu signer un contrat avec le LOU Rugby, où il est resté comme entraîneur, depuis 2020. Notre famille est installée à Lyon et je vis à Grenoble la semaine. Cela nécessite une bonne organisation et aussi de savoir faire la coupure le week-end pour profiter véritablement de mes enfants.

Comment votre parcours influence-t-il votre posture managériale ?

M.-H.P.-P. Dans mon équipe, beaucoup de salariés travaillent en grands déplacements en partant toute la semaine de chez eux. J’ai l’habitude de leur dire que c’est un mode de vie que je connais aussi. Par ailleurs, j’essaye d’ouvrir la gestion de l’entreprise à tous les salariés en étant la plus transparente possible sur la situation financière et les projets de la société, en échangeant régulièrement avec l’équipe sur la situation conjoncturelle et en les impliquant dans certaines décisions.

Qu’avez-vous ressenti en reprenant la majorité du capital de l’entreprise familiale ?

M.-H.P.-P. C’était à la fois une grande fierté et une grande responsabilité car l’histoire d’une entreprise n’est jamais écrite d’avance. Un fonds d’investissement avait pris la majorité du capital de l’entreprise en 2012. Mais lors de la reprise de mes fonctions opérationnelles comme directrice générale en 2014, j’avais envie de pouvoir reprendre le contrôle. Après une phase de négociations assez tendue, tant sur le calendrier que sur la valorisation de la société, nous avons finalisé un accord en 2017. Je suis devenue présidente de la société et je n’ai aucun regret. Car la vie est un long fleuve tranquille depuis dans le secteur du bâtiment (rires) !

Justement, comment les entreprises du bâtiment peuvent-elles faire face à la crise de la construction ?

M.-H.P.-P. L’horizon économique est effectivement assez bouché, en particulier sur les logements collectifs. De nombreuses entreprises du secteur connaissent de fortes baisses d’activité depuis 2023, notamment dans le second œuvre. Chez Sogics, nous avons enregistré une baisse de 20 % du chiffre d’affaires. Il y a plusieurs façons de réagir à cela : miser gros sur l’innovation, élargir la gamme d’activités… Nous avons fait le choix de rester sur notre cœur de métier des travaux d’installation de plomberie, sanitaire, chauffage et ventilation sur les logements collectifs neufs, mais en élargissant notre périmètre d’action, sur la Savoie et la Haute-Savoie, notamment.

Face à cette conjoncture troublée, comment affrontez-vous la solitude du dirigeant ?

M.-H.P.-P. Forcément, il y a des moments où je me sens seule quand je me retrouve à cogiter dans mon bureau, après 21 h. C’est aussi pour cela que j’ai fait le choix de communiquer et d’être la plus transparente possible avec mes équipes, tout en sachant aussi les préserver pour ne pas nuire à leur motivation. Mais quand je doute trop, je m’appuie sur l’expérience de mon père et sur les séances de mon club de l’Association progrès du management (APM), qui me font beaucoup de bien. Mon mandat de vice-présidente de la Fédération du BTP Isère m’aide aussi à me sentir moins seule dans cette situation.

Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans ce mandat ?

M.-H.P.-P. Quand je vais aux réunions de la fédération, que ce soit au groupe Femmes, en section ou au bureau, c’est toujours avec un engagement pour la profession tout entière et pour tout le territoire de l’Isère. C’est important de mettre nos concurrences de côté pour défendre collectivement nos métiers.

Bio Express
1980 : naissance à Grenoble.
2001 : diplômée de l'Institut supérieur de la construction (Isco), à Grenoble.
2001 : entrée dans l'entreprise familiale Sogics.
2005 : entrée au capital de Sogics.
2009 : naissance de son premier enfant.
2010 : quitte ses fonctions opérationnelles de Sogics et déménage à Bayonne.
2012 : naissance de son deuxième enfant.
2014 : reprise des fonctions opérationnelles comme directrice générale de Sogics.
2017 : devient présidente de Sogics suite à sa reprise de la majorité du capital.
2022 : nommée vice-présidente de la Fédération du BTP Isère.


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Publié le 20.06.2024 à 12:15

Ce dispositif est un outil de contrôle bénéficiant aux communes pour lutter contre l’habitat indigne sur leur territoire et contre les pratiques des « marchands de sommeil ».

>Après le « permis de tuer » de notre ami anglais, arrive petit à petit dans nos pratiques gauloises le permis de louer de notre législateur français, réglementé par les articles L 635-1 et suivants et R 635-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation. Un législateur attaché, via ce dispositif juridico-administratif, à assainir le logement du Français et à sécuriser au maximum sa mise en location.

Il apparaît comme un outil de contrôle bénéficiant aux communes pour lutter contre l’habitat indigne sur leur territoire et contre les pratiques détestables des « marchands de sommeil ». Un mal qui sévit un peu partout dans le pays et sur lequel le législateur souhaitait pouvoir agir depuis longtemps. En tant qu’investisseur locatif et en tant que notaire ayant un devoir de conseil vis-à-vis de ce client investisseur, le permis de louer impacte le projet d’achat lorsqu’il entre sur le ring.

Doux prolongement des objectifs Alur et plus globalement de la volonté de rénovation énergétique du bâti ancien, nous allons tenter d’aborder les questions que le particulier pourrait être amené à se poser relativement à cette autorisation préalable de mise en location.

Qu’est-ce qu’un habitat indigne ?

Il s’agit d’un habitat qui serait dans les faits utilisé à usage d’habitation par exemple alors qu’il ne s’y prêterait pas, un habitat avec une forte déperdition énergétique empêchant l’occupant de se chauffer dans des coûts raisonnés/ables, un bâtiment en cours de dégradation/péril/insalubrité ou tout simplement un logement qui rendrait la vie de son occupant indécente… Nous avons tous en tête des situations et notamment récemment à Marseille d’un effondrement d’immeuble ayant entraîné la mort de plusieurs de ses habitants. Le but est donc de lutter contre la mise en location libre de ce type de logement. Le législateur est venu protéger le locataire (encore une fois pourrait-on dire, mais pour la bonne cause !) contre ce fléau qui pourrait le mettre dans une situation de vie très inconfortable en garantissant aux communes un droit de regard sur les logements mis en location sur leur territoire.

Qui décide d’instaurer le permis de louer ?

C’est la commune. Lorsque l’on fait un investissement locatif, il est indispensable pour l’investisseur, et le notaire doit jouer son rôle de conseil sur ce point, de joindre en amont la mairie ou l’Agence départementale de l’information sur le logement dont le bien dépend afin de savoir si ledit bien, que l’on envisage d’acquérir, est concerné ou pas par ce permis de louer. Le consentement à l’achat de l’investisseur pourrait en être, suivant la situation, largement impacté.

Est-ce sur l’ensemble de son territoire ou peut-elle décider de le sectoriser ?

La commune peut décider de l’imposer uniquement dans certains quartiers ou certaines rues. Pour exemple, sur la commune de Voiron, seuls quelques quartiers historiques sont concernés. Un véritable diagnostic a été commandé par la commune à un prestataire dénommé URbanis, dans le cadre de l’action Cœur de ville. Ce diagnostic a été rendu sur la base d’un porte à porte, de visites nombreuses et d’une connaissance importante du foncier voironnais. Les collectivités sont aidées de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et de la Banque des territoires et ces projets sont portés à l’échelle de la commune et de l’intercommunalité. La commune a donc non seulement le pouvoir d’instaurer ou pas ce type de permis sur son territoire, mais elle a également une libre appréciation des secteurs et des quartiers qui seront concernés.

Qui est concerné par l’obtention de ce permis ?

Ce sont les propriétaires bailleurs dont le logement (immeuble construit avant 1974) se trouve dans le quartier concerné par l’obligation (ou sur la commune si c’est l’ensemble du territoire qui est concerné). L’agence immobilière en charge de la gestion locative assiste souvent le propriétaire dans la démarche et argue d’ailleurs de cette aide comme d’une plus-value apportée au service de gestion.

Cet accord à obtenir peut prendre deux formes :

– Une simple déclaration dans les quinze jours suivant la signature du bail (peu de formalisme et peu contraignante) ;

– Une autorisation préalable à la mise en location. Dans ce cas, une fois la demande formulée par le bailleur ou l’agence, un délai d’un mois est opposé par les services instructeurs de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale afin d’obtenir (ou pas) l’autorisation de mise en location. Aussi, ce permis s’impose pour toute nouvelle mise en location du logement (pas besoin d’en faire la demande pour un bail déjà en cours au jour où le permis de louer vient à entrer en vigueur sur le logement). Les diagnostics du logement (recherches de plomb et d’amiante, diagnostic de performance énergétique, contrôle des installations de gaz et d’électricité…) doivent être joints au formulaire de demande et le service instructeur peut se réserver la possibilité d’une visite sur place, entre 6 h et 21 h, afin d’apprécier pleinement les caractéristiques du logement avant de se prononcer. Le Cerfa à compléter sollicite notamment des informations sur : le type de régime juridique de l’immeuble (copropriété ou pas), l’année de construction, s’il y a ou pas un local poubelles et des extincteurs, la surface habitable et la hauteur sous plafond, le nombre d’ouvertures sur l’air libre, comment sont équipées les cuisines et salles d’eau, si le WC est à l’extérieur ou pas, le type d’énergie (chauffage, eau chaude)… Des travaux pourront potentiellement être imposés par les services instructeurs afin de rendre le logement conforme aux normes de décence en vigueur. Le but étant toujours de protéger la santé et la sécurité physique des locataires.

Tous les types de baux d’habitation sont-ils concernés ?

L’utilisateur de l’application rose semble échapper à la sentence puisque le permis concerne le logement en vue d’une résidence principale. Semblent donc visés les bailleurs pour du plus long terme qu’un simple week-end ou une saison ! Cependant, que le bien soit loué meublé ou vide importe peu au législateur (attention portée aux loueurs sous la coupe fiscale du LMNP).

Quelle durée de vie pour ce permis ?

Après deux années, rebelote, on y retourne ! La vigilance communale est constante. Il est par ailleurs précisé que le syndic de copropriété doit mentionner, conformément à la loi n° 2024-322 du 9 avril 2024, lorsqu’il renseigne le registre, la présence d’un refus de permis de louer. De quoi se faire des amis à coup sûr dans le voisinage !

Et si j’ai envie d’agir en « loueur-bandit », je risque quoi ?

Un trou dans mon portefeuille ! Des amendes peuvent être appliquées et versées directement à la commune si le bien est malgré tout mis en location :

– Jusqu’à 5 000 euros d’amende en l’absence de déclaration de mise en location ;

– Jusqu’à 15 000 euros d’amende en cas de nouvel oubli d’effectuer la demande dans les trois ans.

– 15 000 euros d’amende en cas de mise en location alors que l’autorisation a été refusée.

Les communes encaissant directement le montant des infractions, seront sensibles au respect, sans aucun doute, de l’exigence du permis de louer. Au-delà du fait que cette autorisation entraînera une amélioration des bâtis anciens de son territoire, l’aspect financier n’est pas négligeable et est une bonne source de motivation. Les bailleurs n’ont qu’à bien se tenir !

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Publié le 20.06.2024 à 12:04

Formidable et performant outil de gestion des conflits, mais aussi de gestion et de prévention des risques psychosociaux
et prud’homaux, confidentielle, la médiation commerciale permet de sortir du procès avec un accord négocié et sur-mesure dans trois cas sur quatre, souvent en moins de trois mois.

Qu’est-ce que la médiation ?

La médiation est un processus amiable et confidentiel de résolution des conflits, que ce soit entre individus et/ou entreprises et/ou personnes publiques, dans presque tous les domaines. Quand le dialogue semble devenu impossible ou insupportable, la médiation permet de trouver une issue négociée, personnalisée et définitive au conflit, avec l’assistance d’un tiers médiateur professionnel rémunéré par les parties, neutre, impartial, compétent et diligent, qui a l’expérience du déroulé de ce processus, à la fois précis dans ses étapes et souple dans sa réalisation.

Le médiateur n’a aucun pouvoir, que ce soit de sanction ou de décision. Il est en revanche garant du cadre. Il est expert pour diriger les parties progressivement vers le dialogue afin qu’elles trouvent elles-mêmes la solution à leur conflit. Les parties peuvent venir accompagnées d’un conseil, d’un avocat formé à la médiation par exemple. Ce sont en général les conseils qui rédigeront l’accord que les parties signeront en cas de succès de la médiation. Une seule réunion peut suffire à trouver un accord et éviter le procès, long, coûteux et à l’issue incertaine.

En médiation, le mot d’ordre est la liberté : à tout moment, chaque partie a le droit de quitter la médiation, même lorsque l’entrée en médiation a été imposée.

La loi dispose que le fait qu’une partie décide de cesser la médiation, ainsi que les raisons pour lesquelles elle le fait, resteront confidentielles.

Prévue par la loi (articles du Code de procédure civile 131-1 à 131-15, 1530 et 750-1 nouvelle rédaction du 11 mai 2023), la médiation est obligatoire pour tous les litiges dont l’enjeu est inférieur ou égal à 5 000 euros et dans certains autres cas. Elle peut aussi être proposée par le juge lors d’un procès, ou encore être prévue dans la clause d’un contrat avant l’arrivée du conflit (médiation conventionnelle), ou encore être librement choisie par les parties à tout moment, y compris en cours de procédure, même d’appel.

Elle est aussi généralement beaucoup moins coûteuse qu’un procès, bien qu’il faille rémunérer le médiateur et parfois le centre de médiation, en général à coûts partagés, ainsi que son ou ses conseils. Les qualités inhérentes à la médiation, sa confidentialité, sa rapidité et l’efficacité du processus ont de la valeur : elles peuvent donc faire l’objet d’une contrepartie financière auprès des conseils ayant accompagné les parties, selon leur accord.

En médiation, les parties sont actrices et parties prenantes, elles élaborent elles-mêmes la solution trouvée en médiation, ce qui améliore à la fois la satisfaction des parties et l’exécution effective de l’accord trouvé.

Cet article n’étudie pas le sujet de la médiation de la consommation, qui n’est pas la même médiation. Il faut toutefois savoir que tout professionnel a l’obligation d’adhérer à un dispositif de médiation de la consommation en vue de la résolution amiable de tout litige et d’en informer ses clients.

Il doit garantir au consommateur un recours effectif à un dispositif de médiation de la consommation et lui communiquer toutes les informations utiles pour s’adresser au médiateur de la consommation dudit professionnel. Mais les consommateurs ne peuvent être contraints à entrer en médiation par un professionnel.

Dans quels cas recourir à une médiation commerciale ?

Pour les entreprises, et notamment dans les réseaux de distribution et en particulier de franchise, la médiation est particulièrement pertinente par sa confidentialité, sa rapidité, sa souplesse. Contrairement au procès, en médiation, les parties vont élaborer elles-mêmes leur solution, avec la liberté et l’inventivité que cela permet. On peut se dire en face les choses, « vider son sac », explorer la situation, ce qui est impossible lors d’un procès où les positions sont exacerbées et cristallisées. La médiation peut aussi préserver ou réparer le lien humain en renouant le dialogue. À défaut, elle permet de se séparer dans des conditions acceptables pour les deux parties.

La médiation est donc très utile lorsque la simple négociation ne suffit plus et que le procès est indésirable, trop lent, trop médiatisable ou à l’issue trop incertaine. Elle est utile avant ou pendant une procédure judiciaire afin d’aboutir à un accord transactionnel écrit, mais aussi hors procès pour la résolution de tensions au sein d’équipes, ou encore de manière préventive en accompagnement au changement par exemple dans le cas de la fusion de deux sociétés aux cultures d’entreprise différentes, pour améliorer la qualité de vie au travail, ou dans un conflit employeur-salarié. Proposer une médiation peut permettre de mettre un terme à un long conflit qui semblait inextricable : par exemple, lors d’un conflit entre associés ou lors d’une transmission d’entreprise où les enjeux financiers comme émotionnels sont forts. Les résultats sont stupéfiants !

Le temps de la médiation n’est pas le temps de la justice. La médiation est donc tout indiquée dans la vie des affaires, pour tous types de relations ou contrats commerciaux, de distribution, de sociétés (statuts, contrats entre sociétés au sein d’un groupe, pour un conflit international urgent…), etc.

Contrairement au procès, le caractère confidentiel de la médiation permet de résoudre discrètement les conflits sans déstabiliser les organisations et leur réputation, tout en préservant chaque entreprise. Elle permet également de maîtriser les communications interne et externe en les co-rédigeant et en tombant d’accord sur la méthode.

Quand et comment recourir à la médiation ?

Contactez un médiateur de confiance, ou un centre de médiation reconnu qui saura vous proposer le médiateur qu’il vous faut. C’est afin de proposer aux professionnels et dirigeants un service dédié que le Centre des avocats médiateurs de l’Isère (Cami), basé à Grenoble, a créé en 2024 une commission médiation commerciale, présidée par Me Sophie Prestail et moi-même. Nous vous proposons des médiateurs commerciaux, et des modèles de clause de médiation gratuits à insérer dans vos contrats afin de généraliser cette bonne pratique.

L’insertion d’une clause de médiation dans vos contrats peut permettre d’anticiper et de gagner du temps, de l’argent et de la sérénité.

Besoin d’une médiation, mais pas encore de clause de médiation dans vos contrats ? Pas de panique ! Avec ou sans clause, déjà ou non en cours de contentieux et même au stade de l’appel, il est toujours possible de vous adresser à une médiatrice ou un médiateur de votre choix, ou à un centre de médiation qui vous en proposera.

Outre le Centre des avocats médiateurs de l’Isère, qui propose des avocats médiateurs très qualifiés, il y a également Arcada, qui propose des médiateurs expérimentés et locaux, ou le centre innovant de médiation en ligne Notre Accord. Le médiateur choisi contactera alors l’autre partie afin de lui présenter et proposer la médiation, en toute neutralité.

Ma conviction est que le plus important, c’est de prendre soin de nos relations, y compris dans le domaine des affaires. La médiation est l’une des façons d’y parvenir. Généralement méconnue, elle demeure à ce jour sous-utilisée au regard de son intérêt incontestable à tous points de vue.

C’est pourquoi les politiques publiques en font depuis un an fortement la promotion avec la venue des fameux ambassadeurs de l’amiable dans toute la France. Elle commence à se généraliser et à se développer, y compris dans les tribunaux grenoblois.

L’article Dirigeants : adoptez la médiation commerciale et évitez le procès ! est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 20.06.2024 à 11:59

La Grange de Pépé, à Vignieu

Attention, c’est bon ! Très bon même ! Ouvert depuis trois ans par Estelle et François Varnet, La Grange de Pépé, le restaurant gastronomique du vaste Domaine de Suzel à Vignieu, propose une cuisine inventive que l’on doit au jeune chef argentin Agustin Mercado Murua. Le cadre en impose : des plafonds où de grandes poutres en bois rappellent qu’à l’origine se trouvait ici une vieille grange, des tables en bois, un mur en briques rouges, l’élégance sobre, le chic décontracté. C’est le menu du chef qui servira de fil d’Ariane à un repas qui débute sous de bons auspices avec 4 mises en bouche pour donner le ton. Puis voici venir ce ceviche de perche, un plat frappé du sceau d’une certaine originalité. De la betterave jaune, des œufs de poisson, des morceaux de perche longuement marinés, de la menthe du citron, tout y est ! Magnifique !

Des courgettes qui en jettent

Continuons avec cette tomate cœur-de-bœuf, chaude, accompagnée de basilic, de thym, à la fois complexe en saveurs et d’une grande fraîcheur. Le plat signature du chef maintenant, cette tartelette aux courgettes, une œuvre d’art, servie avec une glace aux herbes du jardin. Les courgettes multicolores minutieusement ciselées forment une ronde endiablée sur leur socle. À voir et à goûter absolument. Au tour du veau de la ferme d’Arcandy de venir se mêler à la fête, avec sa splendide sauce au curry vert, à la fois doux et puissant. Le plateau de fromages affinés laisse ensuite la place au pré dessert à base de cerises du jardin, et au dessert, une fraise d’ici à la tanaisie et sa tuile spéculoos. Encore un grand moment de gourmandise. La carte des vins, bien bâtie par Laurent Derhé, MOF, propose, entre autres, des flacons régionaux comme le chignin-bergeron de chez Plantin à 40 euros, la mondeuse de Nicolas Gonin à 42 euros ou le saint-joseph de Pichon à 65 euros. Voici une table et un chef dont on devrait assurément reparler !

La Grange de Pépé,
267, route de Suzel, à Vignieu. 04 37 06 39 66. Environ
45 couverts. Fermé le lundi, le mardi midi et le dimanche soir.

DEMANDEZ L’ADDITION
Cadre :
rétro chic, du blanc, de la brique rouge, des tables rondes, un éclairage travaillé, une terrasse agréable, des serviettes en tissu.
Menus et cartes : menus à 26, 35, 54, 69 et 89 euros.
Spécialités du chef : au piano, le jeune chef argentin, Agustin Mercado Murua, que l’on a connu à La Fine Fourchette, puis au Capella, distille une magnifique cuisine axée sur le végétal.
Carte des vins : des producteurs ayant pignon sur rue, d’autres plus confidentiels, bien équilibrée.
Pain : 2 sortes de pain portion.
Café : excellent, servi avec ses mignardises.

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Publié le 20.06.2024 à 11:55

Unique en France, l’Association de défense des entreprises et de l’expansion de la profession du bâtiment et des travaux publics (Adef) soutient depuis 1970 les entreprises du BTP en matière financière et de gestion, sur trois départements : l’Isère, les Hautes-Alpes et la Savoie.

Accompagner les entreprises du BTP

« L’Adef est une association qui a été créée en 1970 par la Fédération du BTP Isère, la Fédération du BTP Hautes-Alpes et le Syndicat général du BTP Savoie. Nous aidons les entreprises du BTP qui sont en difficulté ou non sur tout le volet financier, la trésorerie, la gestion en interne, les relations avec les banques… L’objectif est vraiment de prendre soin de nos adhérents et de leur trésorerie. L’Adef compte 374 adhérents, dont 60 % pour l’Isère, 30 % pour les Hautes-Alpes et 10 % pour la Savoie, ce qui représente plus de 5 600 salariés. Pour adhérer à l’Adef, il faut être adhérent de l’une des trois fédérations fondatrices. Plus l’entreprise adhérente a un nombre de salariés important, plus elle paie de cotisations et plus elle bénéficie de lignes de subventions. La solidarité inter-entreprises est essentielle. »

Taux bonifiés et subventions

« L’Adef facilite l’accès de ses adhérents à la caution de retenue de garantie et leur fait bénéficier de taux bonifiés. Concernant l’investissement matériel, l’Adef bonifie également les prêts bancaires souscrits dans nos banques partenaires, ce qui permet de diminuer le taux quasiment de moitié. L’Adef accorde aussi des subventions à la transmission d’entreprise, à la croissance externe, ainsi qu’à l’investissement immobilier. »

Assistance au quotidien et soutien aux dirigeants

« Les adhérents peuvent appeler nos trois salariés permanents pour des questions ou des problèmes au niveau financier, sur la trésorerie, sur la transmission d’entreprise… Dans une PME, l’entrepreneur est en général quelqu’un qui gère tout, tout seul. Il n’est pas habitué à demander des conseils, à se confier, à dire quand cela ne va pas bien. À l’Adef, il y a une notion de confidentialité. Nous voulons vraiment développer le soutien aux dirigeants et l’accompagnement humain, en intervenant le plus tôt possible, avant que l’entreprise ne soit en sauvegarde. Pour cela, nous avons décidé de recruter une personne supplémentaire à l’automne prochain. »

Aide à la prise de décision

« Nous effectuons des évaluations à la demande. Pour tout nouvel adhérent, nous réalisons d’ailleurs une analyse financière, en prenant le temps d’expliquer ce qui va et ce qui ne va pas. Parfois, il y a des sociétés qui sont mal structurées : grâce à notre expertise dans le BTP, nous savons ce qui marche ou pas en fonction des tailles d’entreprises. Nous avons également un partenariat avec Bpifrance, qui peut aussi réaliser des audits, dont une partie du coût peut être prise en charge par l’Adef. »

Renforcer les liens avec les banques et être au plus près des adhérents
Le 25 avril dernier, l’Adef a organisé, au siège de la FBTP Isère, son événement annuel avec ses banques partenaires, réunissant 80 personnes. Ce rendez-vous, qui a lieu depuis trois ans, permet d’entretenir les relations de l’Adef avec les banques. Et pour la première fois, un séminaire avec les administrateurs de l’Adef a eu lieu le 12 mars, pendant lequel il a été décidé de mettre en place des administrateurs par département, qui seront davantage au contact des adhérents.

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Publié le 20.06.2024 à 11:54

Soucieuse d’offrir à des artisans, petites et moyennes structures, une fenêtre de visibilité numérique incontournable, Stéphanie Gérifaud a lancé Digibat. Elle propose un accompagnement sur-mesure en communication pour les professionnels du bâtiment de Bourgoin-Jallieu et d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Fille d’un architecte qui l’emmenait régulièrement sur les chantiers, elle a construit pierre après pierre les fondations de son projet professionnel pour soutenir les TPE et PME du bâtiment dans leur communication digitale. Après des études de marketing et de communication, Stéphanie Gérifaud a occupé des postes de direction marketing dans les réseaux de chauffage sanitaire, colles à carrelage et enduits de façades. « Il y a six ans, je me suis aperçue que 90 % de nos clients, qui étaient des petites et moyennes entreprises, avaient une vraie difficulté pour communiquer et pour franchir le cap du digital, précise la pétillante quadragénaire. Quand je leur demandais s’ils avaient un site internet, ils me répondaient n’avoir ni la compétence, ni le temps de s’en charger. » Voyant les majors du bâtiment qui évoluaient pour tout digitaliser sur les chantiers, des industriels qui essayaient de digitaliser leurs outils de communication, sans pour autant être armés pour le faire, Stéphanie Gérifaud a eu le déclic. Digibat est née.

Trois activités d’accompagnement

La Nord-iséroise a d’abord tenté de dédramatiser cette partie digitale. « J’ai élargi mon offre quand les clients m’ont demandé d’apparaître sur les réseaux sociaux en les épaulant pour la charte graphique. » Digibat propose trois activités d’accompagnement. Dans les entreprises plus structurées (20 à 50 salariés) mais sans responsable communication, Stéphanie Gérifaud intègre la société entre une à trois journées par mois. Elle les conseille pour éviter l’écueil de la communication par opportunité, prendre de la hauteur et optimiser les budgets. Sur l’opérationnel, elle conçoit des logos, des sites web et des plaquettes de présentation. Elle dispense enfin des formations. « J’interviens par exemple auprès d’une assistante pour qu’elle soit autonome sur la gestion des réseaux. Je la guide pour comprendre les atouts de son entreprise et créer son planning éditorial », détaille la dirigeante, qui fait pleinement du sur-mesure en étant capable de mobiliser une dizaine de prestataires avec une vraie expertise technique.

Un podcast pour les femmes du bâtiment

En parallèle de son activité, Stéphanie a lancé en février 2023 un podcast qui s’appelle « Parpaing… et sac à main », où elle interviewe des femmes travaillant dans le milieu souvent estampillé masculin du bâtiment. « Je trouvais intéressant de donner la parole à des grutières, maçonnes ou couvreuses, mais aussi à des cheffes d’entreprise pour comprendre comment elles s’intègrent dans cet écosystème. » Ces épisodes disponibles sur toutes les plateformes donnent du sens à son action. « J’aime raconter de belles histoires et valoriser la compétence des artisans. »

Repères
2019 :
c’est la date de création de Digibat par Stéphanie Gérifaud à Four, sur le territoire de la Capi.
2 : pendant deux ans, Stéphanie Gérifaud est restée sous pépinière d’entreprises, chez Auxime.
19 : le podcast « Parpaing… et sac à main » sur les femmes dans le bâtiment compte 19 épisodes.
50 : Digibat a accompagné une cinquantaine de professionnels, dont 25 dossiers sont en cours.

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Publié le 20.06.2024 à 11:52

Le Médian, à Saint-Quentin Fallavier, accueille ce mardi 25 juin la 20e Journée de l’inno. Une édition anniversaire de réseautage qui va réunir 400 participants sous l’égide de la CCI Nord-Isère.

« 80 % des dirigeants placent l’innovation au cœur de leur stratégie de croissance. » Gaël Plassart, président de la commission stratégie et développement à la CCI Nord-Isère, tient à dégainer ce chiffre pour démontrer que la Journée de l’inno n’affiche pas vingt printemps sans pertinence. Véritable ode au réseau d’entreprises, ce temps fort veut leur fournir les clés pour bâtir leur feuille de route afin de prendre des parts de marché. « Innover c’est continuer d’exister », soutient Christophe Carron. Pour le président de la CCI Nord-Isère, « les entreprises doivent se réinventer pour absorber les révolutions en cours ». Les entrepreneurs préservent ou consolident leur avantage concurrentiel par le biais de l’innovation qui est un outil au service de la stratégie.

Intelligence collaborative

Depuis vingt ans, la Journée de l’inno organisée par la CCI Nord-Isère et ses partenaires comme Isère Attractivité, Auvergne Rhône-Alpes Entreprises, la Capi ou encore Bpifrance, a permis 2 800 heures d’échanges et de rencontres, 5 000 rendez-vous planifiés pour 2 000 projets d’entreprises accompagnés. Ce 25 juin, 400 participants, PME et industriels, chercheront des pistes fiables à leur degré de problématiques, qu’ils aient juste une envie d’innover, qu’ils veuillent maturer leur projet ou simplement développer leur société. « Même si tout projet a sa part de confidentialité, la démarche d’innovation gagne à être décloisonnée, explique Philippe Périchon, responsable programme innovation à la CCI Nord-Isère. Il s’agit de connecter les acteurs et favoriser l’intelligence collaborative. »

Un ex-tennisman professionnel

Cette cuvée 2024 verra la présence de 50 experts de l’innovation pour des rendez-vous individuels, un showroom de l’innovation pour découvrir les dernières innovations des entreprises du territoire et un speed business meeting pour que les porteurs de projet trouvent des futurs partenaires. La Journée de l’inno propose cette année trois conférences dont une avec Paul-Henri Mathieu, ancien tennisman professionnel, capitaine de l’équipe masculine des JO de Paris et Thomas Huriez, fondateur des Jeans 1083. Ils évoqueront leur collaboration au sein de Franc Jeu pour la fabrication de vêtements de sport français et écoresponsables. « L’innovation est une aventure entrepreneuriale qui doit être accompagnée, car c’est une fenêtre sur l’inconnu », rappelle Christophe Carron. La Journée de l’inno se veut une baie vitrée sur la quête de compétitivité.

Repères
La journée de l'inno :
mardi 25 juin, de 9 h à 17 h, au Médian, à Saint-Quentin-Fallavier. Infos et inscriptions : ccinordisere.fr

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END

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