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 Camp de base

Le podcast des rencontres aux sommets qui raconte la montagne d’hier et d’aujourd’hui et qui met à l’honneur celles et ceux qui l’habitent et la traversent.

Publié le 21.06.2024 à 14:00

Clara Domas est une figure qui incarne la passion et la détermination. Elle a grandi avec un amour profond pour la montagne. Son rêve de travailler dans l’audiovisuel est tout aussi précoce. Le bac en poche, elle suit son cœur pour fusionner ses deux amours. Son déménagement à Saint-Gervais-les-Bains juste avant le confinement a marqué le début d’un renouveau. Aujourd’hui, elle vit pleinement de sa passion pour la montagne et pour la création de films. Sa dernière création, Au mental, la projette dans son histoire personnel suite à sa blessure. Rencontre.

Au mental : un film thérapie

Dans une première œuvre poétique Pourquoi on va là haut ? Clara explore les raisons qui nous poussent à escalader les sommets. En 2023, elle subit une opération de la cheville suite à une blessure. Naîtra de cette expérience singulière et douloureuse tant physiquement que moralement « Au mental ». Dans cette production, elle se penche sur la question souvent négligée de la santé mentale dans le sport. Ce film, elle le voit, comme une thérapie : se filmer dans les moments à l’hôpital, rencontrer d’autres sportives qui ont subit des dommages physiques et mentaux. Un film, qui fait aussi du bien aux autres, qui cherchent des réponses, pour mieux comprendre la gestion des blessures physiques et psychologiques chez les sportifs.

Résilience et dépassement de soi

Dans cet épisode, Clara nous livre une réflexion profonde sur ce qui anime les sportifs. Les défis qu’ils rencontrent et la manière dont ils font face aux épreuves, notamment les blessures. Souvent, elles viennent bouleverser une carrière et une vie. L’histoire de Clara est un exemple puissant de résilience et de dépassement de soi. Son parcours est une source d’inspiration pour quiconque fait face à des obstacles, qu’ils soient physiques, mentaux ou émotionnels. Envie de découvrir un autre témoignage de femme en montagne ? Ecoutez « Marion Poitevin : le combat pour l’égalité au sommet »

Protéger sa santé mentale dans le sport

Cet épisode offre un éclairage sur un sujet souvent tabou dans le monde du sport : la santé mentale. Clara aborde ce thème avec honnêteté et ouverture, invitant les auditeurs à une prise de conscience nécessaire.

Un autre épisode qui pourrait vous intéresser :

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Publié le 20.06.2024 à 13:05

Femmes de guides de hautes montagnes : entre amour et risques

Prune Véllot est une journaliste passionnée par la montagne et les dynamiques culturelles. Diplômée de Sciences Po Grenoble, elle a consacré son mémoire de fin d’études à une enquête sociologique sur les femmes de guides de haute montagne. Aujourd’hui, elle revient sur ce sujet à la demande du magazine Les Others, nous offrant ainsi une perspective enrichie par vingt ans d’évolution.

Aimer en montagne, entre risques et sentiments

Dans cet épisode, Prune Véllot partage avec nous les résultats de son enquête initiale et les nouvelles perspectives qu’elle a découvertes en revisitant ce sujet. Elle nous parle des défis, des peurs et des joies des femmes de guides, tout en explorant comment ces rôles ont évolué au fil des ans.

Les débuts de l’enquête

Il y a vingt ans, Prune Véllot a mené une enquête approfondie sur les femmes de guides de haute montagne. Elle a interviewé une vingtaine de femmes, se concentrant sur trois territoires clés : la compagnie des guides de Chamonix, la vallée du Vénéon et le bureau de la Grave. À travers ces entretiens, elle a exploré des thèmes tels que la peur, l’attente, la gestion de la famille et l’épanouissement personnel en montagne.

Évolutions et nouvelles perspectives

Reprenant son enquête pour Les Others, Prune Véllot a constaté des changements significatifs. Aujourd’hui, les femmes de guides sont souvent des professionnelles accomplis qui choisissent de vivre en montagne par amour pour le lieu autant que pour leur compagnon. Elles jonglent entre leurs carrières et les défis uniques que pose le métier de leur conjoint.

Un podcast à ne pas manquer

Si vous êtes passionné par la montagne, curieux des dynamiques de couple dans des contextes extrêmes, ou simplement à la recherche d’histoires humaines captivantes, cet épisode est fait pour vous. Ne manquez pas cet échange riche et authentique avec Prune Vélo.

Comment écouter le podcast ?

Le Camp de Base est disponible en podcast tous les lundis dès 5h du matin sur toutes les plateformes. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et partagez-le autour de vous, peut-être même avec votre crush, qui sait ?
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Publié le 20.05.2024 à 12:32

Le sens de l’aventure avec Sandrine Pierrefeu – entre mer et montagne

Matelote et écrivaine française – un épisode de podcast sur l’aventure dans les eaux froides de l’Islande et du Groenland avec une femme inspirante, capitaine de voilier,  que les grandes échappées ne rebutent pas.

Aujourd’hui, cap sur l’univers des frégates et de la marine. Une fois n’est pas coutume, je vais aborder l’univers montagnard grâce à une aventurière des mers : la française Sandrine Pierrefeu. Je reçois la capitaine de bateau à voiles audacieuse, navigatrice intrépide et autrice inspirante. Dans un nouvel ouvrage,  « La matelote et les funambules » paru aux éditions Glénat, elle embarque les lecteurs dans ses carnets maritimes intimes remplis d’histoire de bateaux et d’équipage. Dix ans de vie, consignés jour après jour dans des écrits, traversés de poésie, vers des latitude arctique et antarctique. Dans ce nouveau roman, la capitaine Sandrine Pierrefeu m’entraîne dans un voyage captivant à travers les océans froids et tumultueux de l’aventure. Avec son expertise maritime et son talent littéraire, elle incarne l’esprit de l’exploration et de la découverte. Dans cet épisode exceptionnel, Sandrine nous ouvre les portes de son univers fascinant, partageant ses réflexions profondes sur la navigation et son amour infini pour la mer.

Naviguer, selon Sandrine Pierrefeu

Naviguer, c’est bien plus qu’une simple activité pour notre invitée du jour ; c’est une véritable passion qui l’anime depuis son enfance. Au fil des années, elle a affronté les vagues et les tempêtes, guidant son navire avec une détermination sans faille. Mais au-delà des défis physiques, la navigation représente pour elle un mode de vie, une connexion profonde avec la nature et les éléments.

Capter l’essence de l’aventure maritime

En tant qu’autrice de livre, Sandrine Pierrefeu a su capturer l’essence de ses aventures maritimes dans des récits envoûtants. Ses livres sont des témoignages vibrants de ses voyages autour du monde, offrant aux lecteurs une perspective unique sur la vie en mer. À travers ses mots, elle transporte son public dans des paysages grandioses et des instants de pure beauté, tout en partageant les leçons précieuses apprises au fil de ses périples.

Orion, la mer et la montagne : naviguer en terre froide

La mer, vaste étendue qui éveille en nous un sentiment d’infini, et la montagne, majestueuse, qui nous rappelle notre humilité face à la nature. Ces deux univers, bien que diamétralement opposés, partagent une connexion profonde avec l’âme humaine. C’est ce lien intime que nous explorons dans l’épisode le plus récent de notre podcast, une conversation fascinante avec Sandrine, navigatrice et capitaine d’un bateau, qui nous emmène dans un périple où les vagues rencontrent les sommets.

Partir 66° Nord

Avec « Partir 66° nord », elle nous emmène dans un voyage épique à travers les paysages grandioses et les défis implacables des mers du Nord. À travers des récits authentiques et des rencontres fascinantes, elle nous transporte au cœur de l’action, où chaque vague est un défi à surmonter et chaque instant est chargé d’émotion. Avec une prose poignante et une profondeur de réflexion remarquable, l’autrice nous livre un témoignage vibrant de sa vie de marin, nous invitant à découvrir la beauté sauvage et indomptable des régions polaires. « Partir 66° nord » est bien plus qu’un simple récit d’aventure ; c’est une exploration de l’âme humaine et de sa relation avec la nature, une ode à la liberté et à la persévérance face aux éléments déchaînés de l’Arctique.

À propos de l’épisode avec Sandrine Pierrefeu

L’épisode « Prendre le large avec Sandrine Pierrefeu » est une immersion profonde dans l’univers fascinant de la navigation et de l’aventure. À travers les mots passionnés de Sandrine, nous sommes transportés au cœur des océans, où le vent souffle librement et les rêves prennent vie. C’est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui aspirent à explorer les horizons infinis de la mer et à découvrir la beauté sauvage du monde marin.

Envie d’aventures?
Ecouter l’épisode du Camp de base avec Caroline Riegel

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Publié le 15.04.2024 à 08:05

Vous êtes fascinés par les montagnes et l’alpinisme ? Le dernier épisode de podcast est une invitation à découvrir le Grand Parcours Chamonix. C’est un événement incontournable pour les amateurs de haute montagne. Cette année, c’est la 11 édition et il sera aussi question de mettre en avant les refuges de la FFCAM74. En juin, au travers de trois parcours, les participant-e-s vont découvrir et progresser en montagne. Rencontre avec Perrine et François, membres actifs de la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne Haute Savoie.

Écouter l’épisode :

Le Grand Parcours Chamonix : un événement fédérateur

Le Grand Parcours Chamonix est une manifestation qui se tient chaque année. L’objectif ? Célébrer l’alpinisme sous toutes ses formes. Perrine est membre du club alpin et participe activement à l’organisation de cet événement. Elle met en lumière son rôle dans la communication et le partenariat, des aspects cruciaux pour le succès du Grand Parcours.

François, que vous avez déjà pu entendre dans l’épisode sur le Gavi 74, nous raconte son parcours depuis sa première expérience d’alpinisme. Il souligne l’importance de l’engagement collectif et du travail d’équipe dans la réussite de l’organisation. Le Grand Parcours est un label d’événements organisé par la FFCAM. Cet évènement permet de faire découvrir les pratiques de montagne à un large public.

arrête rocheuse

Grand Parcours Chamonix : un format renouvelé pour l’édition 2024

Avec l’édition 2024, le Grand Parcours Chamonix propose une nouveauté : des parcours centrés sur les refuges de montagne. Cette approche permet aux participants de vivre une expérience plus authentique et représentative du quotidien d’un alpiniste. Perrine explique comment cette nouvelle formule permettra de profiter pleinement de l’environnement alpin et de la vie en refuge.

Pour reprendre un petit peu l’historique du Grand Parcours (…) c’était plutôt axée sur des journées où les personnes montaient via les remontées mécaniques sur des sites qui étaient dédiés au grand parcours (…) suite à cette édition qui était la dixième, on s’est dit pourquoi pas un peu se renouveler et apporter quelque chose de nouveau (…) on s’est dit pourquoi pas montrer la facette de l’alpinisme (…) on part sur normalement plusieurs jours, on va en refuge (…) et on fait le lendemain sa course. pour vraiment avoir une approche plutôt globale de ce qu’est la pratique de l’alpinisme (…) Il me semble que cet événement, c’est aussi être plus proche (…) de ce que vit un alpiniste, c’est-à-dire qu’on ne monte pas par les remontées mécaniques pour redescendre ensuite à Chamonix le soir.

François Turlin, 58è épisode du Camp de base

Inscription et participation : comment rejoindre l’aventure ?

Perrine et François insistent sur l’accessibilité de l’événement. Ainsi, les participants doivent être en bonne condition physique pour profiter pleinement de l’expérience. Il existe différents niveaux de pratique pour s’adapter à l’expérience de chacun, allant de la découverte à l’autonomie. Cinq refuges de la FFCAM seront au cœur de l’événement, offrant une diversité de paysages et de défis pour les alpinistes en herbe et expérimentés.

Le respect de l’environnement et la vie en refuge

Le respect de l’environnement et les bonnes pratiques en refuge sont des sujets abordés dans notre discussion. Les intervenants partagent leur vision sur l’importance de la préservation de la montagne et donnent des conseils pour une cohabitation harmonieuse en refuge :

Quand on a des déchets, on les reprend dans son sac avec soi et on les pose quand on revient en ville (…) les gardiens, ils s’organisent pour pour faire à manger quand les personnes sont en demi-pension, donc il faut respecter les horaires de repas (…) C’est souvent des dortoirs communs où on n’est pas forcément avec des gens qu’on connaît. Donc il y a des gens qui n’auront pas forcément la même activité ou la même course le lendemain. Donc il faut respecter de ne pas faire du bruit quand on va se coucher, de ne pas allumer les frontales quand on est dans les refuges (…) Il y a plein de petites règles qui s’appliquent et qui permettent à tout le monde de bien vivre en refuge et d’avoir une expérience qui est satisfaisante (…) Contacter les gardiens de refuge aussi pour savoir s’ils ont besoin de quelque chose, ça peut être des denrées alimentaires, ça peut être n’importe quoi dont ils pourraient manquer et qui nécessitent pas forcément de faire une rotation d’hélicoptère pour aller les déposer.

Perrine Martin et François Turlin, dans le 58è épisode du Camp de base

Partenaires et soutiens du Grand Parcours Chamonix

Le Grand Parcours Chamonix ne serait pas organisé sans l’aide de partenaires, comme la ville de Chamonix, Mont Blanc Natural Resort, le département de la Haute-Savoie, et bien d’autres. La collaboration entre ces entités et le Club Alpin Français est essentielle pour la tenue de cet événement. Ainsi, il faut aussi souligner le rôle crucial des bénévoles et des professionnels. Ces derniers s’investissent pour offrir une expérience mémorable aux participants. Et j’espère de tout coeur que cet épisode du Camp de base vous aura donné envie de vous inscrire à cet évènement.

Écouter l’épisode pour découvrir le Gavi74

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Publié le 08.04.2024 à 19:09

Si vous suivez l’actualité du snowboard et les podcast outdoor, vous connaissez forcément Victor Daviet. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Victor au micro du Camp de Base. Ensemble, on revient sur son parcours de snowboarder, sa philosophie de vie et ses engagements solidaires. Génépi, voyage, snowboard…Qu’est-ce qui fait battre le coeur de cet aventurier des cimes ? Un épisode à écouter sur toutes les plateformes de podcast.

Snowboard et tradition du Génépi

Le Génépi, cette liqueur alpine emblématique, s’invite assez rapidement dans la conversation. Victor évoque la tradition familiale de sa confection, une activité qui rassemble et qui, au-delà de son aspect gustatif, représente un lien fort avec ses proches et son héritage culturel.
Loin des pentes enneigées, Victor a niché sous les toits d’Annecy, son refuge, « le Perchoir ». C’est un véritable havre de paix où se rencontrent l’art et l’amitié. C’est dans ce lieu chargé d’histoire et de créativité que Victor aime retrouver ses racines après ses escapades montagnardes.

en souriant : il tient son snowboard à la main. Photo en noir et blanc.

Art, introspection et snowboard

Le Japon et l’Alaska, deux destinations phares pour tout snowboarder, mais c’est le Pays du Soleil Levant que Victor choisit. Il nous explique pourquoi, malgré l’appel des montagnes alaskiennes, la culture nippone et ses rencontres en montagne font pencher la balance. Pourtant, Victor n’est pas qu’un sportif, il est aussi un esthète. La culture, sous toutes ses formes, est une source d’émotion et de réflexion pour lui. Il partage sa dernière claque culturelle, une exposition poignante d’une jeune artiste afghane. Il nous livre ainsi ce qui fait une bonne photographie.

Snowboard : un engagement au-delà des frontières

Victor raconte comment, à la suite d’une rencontre fortuite avec l’équipe afghane de snowboard, il s’est retrouvé à orchestrer une mission de solidarité pour les aider à fuir les menaces des talibans. Un récit poignant qui démontre que le snowboard peut aussi être un vecteur de changement et d’entraide.

La sécurité en montagne : une priorité absolue

Victor insiste sur l’importance de la sécurité en montagne. Il nous parle des « Safety Shred Days », des événements qu’il a créés pour sensibiliser et former à la gestion des risques en montagne. Un sujet qui va au-delà du snowboard et qui lui tient à cœur, fort de ses propres expériences. Victor exprime un souhait simple mais puissant : que chacun puisse trouver du plaisir et de l’épanouissement à travers sa passion, comme c’est le cas pour lui avec le snowboard.

Pour écouter une autre snowboardeuse engagée, retrouvez l’épisode consacré à Marion Haerty, sur toutes les plateformes de podcast.

L’article Victor Daviet : comment allier snowboard, passions et solidarité ? est apparu en premier sur .


Publié le 01.04.2024 à 06:15

Fin mars, j’ai enregistré un épisode au Musée Stendhal, un lieu qui flatte l’imagination. L’appartement Gagnon était la demeure du grand-père de l’écrivain au XIXè siècle. Il est désormais la propriété de la Ville de Grenoble. Mon invitée du jour n’est autre que Catherine Mariette, professeure de littérature à l’Université Grenoble Alpes. Cette dernière lui a consacré sa thèse.

Le jeune Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal et auteur du Rouge et le Noir, a grandi au coeur de Grenoble, ville qu’il exècre. La bourgeoisie, milieu social duquel il est issue, est beaucoup trop étriquée pour lui. Mais depuis la treille fleurie de l’appartement de son grand-père, il voit les sommets enneigés, dont il s’éprend, et qui seront le paysage de ses récits. Une occasion de comprendre les inspirations de l’auteur du XIXè siècle, pas si éloignées de celles de nos contemporains 😃✨

La treille du musée Stendhal laisse les visiteurs rêveurs et la vue sur les montagne aiguise l'imagination

Un épisode enregistré sous la treille de Stendhal

L’héritage de Stendhal et son amour des montagnes

Ses ouvrages sont inspirés de la richesse de son imagination et la précision de son observation. Il développe un amour pour les montagnes, particulièrement celles encadrant la ville de Grenoble, sa ville natale. Catherine Mariette me dévoile dans cet épisode un panorama intime et grandiose sur la vie et les inspirations de cet écrivain. Ce fut un moment d’échange et de découverte enrichissant, un véritable « camp de base » pour l’exploration des passions de Stendhal.

Des paysages gravés dans l’âme

Stendhal était captivé par les montagnes. Elles étaient sa source d’évasion face au conformisme étouffant de la société grenobloise de son époque. Ce contraste entre son admiration pour la nature et son aversion pour les conventions sociales révèle la complexité de sa personnalité. À travers ses œuvres, les montagnes émergent non seulement comme un refuge mais aussi comme une muse. Dans ses « Mémoires d’un Touriste », Stendhal décrit la montagne. Il la sublime et traduit non seulement la beauté du paysage mais aussi les échos de l’histoire. Il raconte le passage d’Hannibal, perspective qui enrichit d’autant plus notre compréhension des paysages.

Grenoble, source d’inspiration et de tourment

Stendhal entretenait un rapport contrasté avec Grenoble. Si les montagnes environnantes le fascinaient, la ville même et sa société le répulsaient. Cet amour complexe pour son lieu de naissance a nourri sa réflexion sur la liberté individuelle et son imagination. La critique sociale est aussi un des thèmes omniprésents dans ses romans.

Le voyage, vers la création et l’imagination

Les voyages en Italie de Stendhal lui ont permis de renouveler son inspiration. L’Italie. Les paysage italiens montagneux rappelant ceux de Grenoble, a éveillé en lui une réplique émotionnelle intense. Milan, où « l’horizon est peut-être un peu semblable à celui qu’on voit à Grenoble » devient ainsi un double romantique de sa ville natale. Dans Le Rouge et le Noir, l’élévation physique et morale de Julien Sorel dans les montagnes symbolise son propre désir d’élévation sociale et d’indépendance. Ce paysage, à la fois belle contrée et terrain d’épreuves, reflète les ambitions et les conflits internes du personnage.

Stendhal (Henri Beyle), écrivain du XIXè siècle et consul de France.

Stendhal : un legs universel

L’œuvre de Stendhal capture l’essence de l’humanité avec ses passions, ses luttes et ses idéaux. Son amour pour les montagnes, loin d’être une simple affinité personnelle, est un témoignage de son engagement profond envers la beauté et la complexité de la vie. Je vous invite à écouter l’épisode du podcast pour plonger encore plus profondément dans l’univers de Stendhal et son amour inépuisable pour les montagnes. Un voyage littéraire qui promet réflexion et émerveillement.

Vous aimez les livres et leurs auteur-e-s ? Le Camp de base a mis à l’honneur Ella Maillart dans Oasis Interdites, Simon Parcot et Paul de Chatelperron dans Carnet de guides : pour écouter les épisode, cliquez sur les titres 🙂

L’article Comment Stendhal s’est inspiré des montagnes ? est apparu en premier sur .


Publié le 26.03.2024 à 16:36

Aujourd’hui, je partage avec vous un sujet qui me tient profondément à cœur, et qui, je l’espère, résonnera aussi chez vous. Cette semaine, j’ai eu le plaisir de tendre mon micro à l’équipe du Tétra Libre, centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans les pays de Savoie. La sauvegarde de la faune sauvage est un véritable enjeu pour faire perdurer nos écosystèmes. Le Centre de Sauvegarde de la faune sauvage est une association loi 1901 qui a pour objet de recueillir, soigner, rééduquer les animaux sauvages en détresse puis de les relâcher dans leur milieu naturel. Au Tétra libre, la priorité est bien évidemment de soigner mais aussi de faire de la prévention pour que chacun d’en nous apprenne à prendre soin de la biodiversité. Cet épisode est enregistré dans le cadre de la 2è édition du Podcasthon.

Un Combat pour la Faune Sauvage

Marie-Sophie, la présidente passionnée du Centre de sauvegarde de la faune sauvegarde et son équipe nous offre une fenêtre sur leur quotidien. Ce dernier est dédié à la protection de la nature. Fondé en 2015, l’association s’est donnée pour mission de soigner les animaux sauvages blessés ou en difficulté en Pays de Savoie. Une mission qui, sans surprise, demande non seulement un engagement sans faille. De plus, il faut aussi des ressources conséquentes pour pouvoir s’inscrire dans la durée. La première chose qui m’a frappé lors de cette conversation, c’est l’énergie et la passion qui animent l’équipe du Tétralibre. Malgré les défis financiers et logistiques – le centre fonctionne principalement grâce aux dons et à l’aide de bénévoles.

photography of tan white fox

L’Appel aux dons : une quête nécessaire

Marie-Sophie souligne l’importance vitale des dons pour le maintien de leurs activités. Chaque contribution fait une différence. Cela m’a fait réfléchir à notre propre rôle dans la conservation de la faune et la flore locales. Comme elle le dit si bien : « Malheureusement, sans argent, on ne peut rien faire. »

Une journée au Tétra Libre

L’entrevue avec Marie Anne, soigneuse au Tétra Libre, révèle la réalité quotidienne de ceux qui œuvrent au sein du centre. Soins prodigués aux animaux, gestion des arrivées quotidiennes et encadrement des équipes de bénévoles : chaque journée représente un nouveau défi. Leur objectif? Remettre en liberté les animaux une fois leur convalescence terminée. L’empreinte humaine affecte profondément les milieux naturel. Ainsi, des initiatives telles que le Tétralibre nous rappellent l’importance d’agir pour la préservation de notre environnement. Cette entrevue sensibilise à la cause de la faune sauvage. C’est aussi un appel à participation, à ces efforts de conservation.

Enfin, l’engagement de chacun envers la nature et ses habitants façonne l’avenir de notre planète. L’histoire du Tétralibre est un vibrant rappel que nous possédons tous le pouvoir d’effectuer un changement positif. Le Tétra Libre a besoin de toutes les forces.

A propos du Podcasthon

Ce lundi 25 mars marque le lancement de la 2è édition du Podcasthon. L’évènement regroupe plus de 450 podcasteur et podcasteuses. C’est dans l’optique de donner une voix au téta Libre que j’ai interviewé l’équipe de l’association. L’année dernière, j’avais reçu Anaïs Pellat-Finet à mon micro pour parler de l’association Lead The Climb.

L’article Faune sauvage : comment la sauvegarder avec le Tétra Libre ? est apparu en premier sur .


Publié le 18.03.2024 à 11:28

La montagne, avec ses sommets enneigés et ses vallées verdoyantes, a toujours été un espace de liberté et d’aventure. Mais aujourd’hui, elle est aussi un lieu de réflexion et d’engagement. Dans le dernier épisode du Camp de Base, j’ai eu l’honneur d’accueillir Antoine Pin. Le directeur de l’antenne française de Protect Our Winters (POW) éclaire l’avenir de nos montagnes, touchées par le changement climatique.

Protect Our Winters : Un combat pour l’environnement

Protect Our Winters est une organisation qui rassemble les passionnés de sports outdoor autour de la lutte contre le changement climatique. Avec des antennes dans le monde entier, POW œuvre pour sensibiliser et mobiliser la communauté des amoureux de la montagne. En France, l’association met l’accent sur la transition vers des mobilités bas carbone. L’équipe milite aussi pour une société plus juste et respectueuse de l’environnement. Dans cet épisode, Antoine Pin partage son expérience et sa vision de ce que devrait être la montagne de demain. Il nous parle de ses racines, de son camp de base social, et de l’importance de la communauté dans son engagement environnemental. Il aborde également la question de la place des femmes dans le milieu montagnard. Mais aussi les défis auxquels elles sont confrontées.

Un épisode riche en enseignements

Que vous soyez un skieur chevronné, un randonneur du dimanche ou citoyen concerné par les enjeux climatiques, cet épisode vous apportera des éclairages nouveaux. D’abord sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à la protection de nos montagnes. Mais aussi en découvrant les projets et les actions menés par POW, ainsi que les réflexions autour de la justice sociale et environnementale.

Le rôle des athlètes et des citoyens

Antoine Pin soulève également le rôle crucial des athlètes dans la sensibilisation aux changements en montagne. Il nous invite à réfléchir sur la manière dont chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Par le vote, l’engagement associatif ou les choix de consommation responsables. Cet épisode n’est pas seulement une discussion, c’est aussi un appel à l’action.

La montagne de demain se construit aujourd’hui

La montagne de demain se dessine à travers nos choix et nos actions d’aujourd’hui. L’épisode avec Antoine Pin est un rappel puissant que nous sommes tous acteurs du changement et que la montagne, bien plus qu’un terrain de jeu, est un patrimoine précieux à défendre. Écoutez dès maintenant l’épisode 54 du Camp de Base pour plonger dans ces réflexions essentielle

Écouter une autre association en faveur de la visibilité des femmes en montagne ? Ecoutez l’épisode avec Anaïs Pellat-Finet de Lead the Climb. Et trouve d’autres articles sur le blog.

L’article Comment contribuer à la préservation des glaciers avec POW ? est apparu en premier sur .


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