Les militants ont distribué des tracts et déployé des banderoles devant la banque BNP Paribas de la place Victor-Hugo. L'Association France...
Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français
Publié le 01.01.1970 à 01:00
Les militants ont distribué des tracts et déployé des banderoles devant la banque BNP Paribas de la place Victor-Hugo.
L’Association France Palestine solidarité (AFPS), BDS France et Attac ont organisé une action devant l’agence BNP Paribas, place Victor-Hugo, à Grenoble, ce mercredi 25 septembre. Objectif : interpeller la banque, accusée de complicité avec le gouvernement israélien et la colonisation en Palestine.
La campagne nationale, intitulée « Banque complice », cible plus précisément BNP Paribas. Ce mercredi 25 septembre, à Grenoble, des militants sont ainsi intervenus devant l’agence de la place Victor-Hugo, à l’appel d’Attac, de BDS et de l’AFPS, et avec le soutien de l’Union communiste libertaire (UCL), pour dénoncer, « en plein génocide à Gaza, une levée de fonds record de BNP pour Israël ».
Un millier de tracts ont été distribués aux passants pour expliquer le rôle néfaste de nombreuses banques françaises (BNP, Banque populaire, Caisse d’épargne , Société générale) « qui ont accordé un total de 13,2 milliards d’euros de prêts et de souscriptions aux entreprises d’armement qui fournissent l’armée israélienne ». Parmi elles, BNP Paribas apparaît comme le plus important investisseur français dans des sociétés activement impliquées dans les colonies illégales.
BNP Paribas est ciblée en tant que premier financeur européen d’Israël.
Le tract rappelle en outre « qu’en janvier 2024, la Cour internationale de justice a jugé plausible le risque de génocide à Gaza et en juillet, a déclaré illégale l’occupation de la Palestine par Israël ». Tous les complices français de ces agissements illégaux et meurtriers sont donc passibles de sanctions juridiques.
Une délégation s’est rendue à cette occasion dans la banque pour remettre, en main propre, au directeur de l’établissement, une lettre argumentée. Laquelle se conclut ainsi : « Nous demandons à BNP Paribas d’agir en adéquation avec ses propres principes et politiques en matière de droits humains, et de vous remettre en conformité avec votre devoir de vigilance et avec vos propres engagements en ce qui concerne vos relations financières avec des entreprises actives dans l’industrie de la colonisation et de l’armement, ainsi que dans votre soutien à la politique de l’État d’Israël, accusé devant la CIJ de génocide et dont le Premier ministre et le ministre de la Défense font l’objet d’une demande d’arrêt du procureur de la Cour pénale internationale. »
Pendant la distribution de tracts, de nombreux mots d’ordre ont été clamés, dont « Boycott, boycott, BNP Paribas » ou « Israël assassin, BNP complice ». Les passants ont échangé avec les militants, nombre d’entre eux signalant leur soutien à l’initiative.
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Solidarités »
Grenoble. Action contre la banque BNP Paribas, complice de la colonisation en Palestine
Grenoble. Une marche pour la paix, contre les guerres médiatisées et les conflits oubliés
Les manifestants se sont retrouvés sur l'aire de jeux du square Saint-Bruno pour le départ de la marche de la paix.À l'est de l'Europe, une guerre...
Grenoble. Rassemblement de soutien au soulèvement « Femme, vie, liberté », deux ans après la mort de Jina Mahsa Amini en Iran
Zohreh Baharmast, Iranienne et présidente de la section grenobloise de la Ligue des droits de l'Homme, a pris la parole devant les manifestants...
Retrouvez nos articles de la rubrique "Solidarités" dans ces dossiers
La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite
Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.
Secours populaire. Ils font vivre la solidarité au quotidien
Le comité de Saint-Martin-d’Hères du Secours populaire a assuré la continuité de l’aide aux bénéficiaires grenoblois pendant la parenthèse qu’a connue la fédération de l’Isère de cette association solidaire. Des locaux qui abritent une activité fébrile et une fréquentation soutenue. Rencontre avec Samir Rebadj, son responsable. Et le point sur six mois de crise.
Ukraine. La mobilisation pour la paix et la solidarité
Sidération. C’est un peu le sentiment partagé par Anastasia Moshak et sa famille après l’agression russe de l’Ukraine. Une guerre qu’elle suit au jour le jour avec ses grands-parents ukrainiens aujourd’hui réfugiés à Échirolles. Sans préjuger de l’avenir, elle souligne que les peuples russes et ukrainiens ne sont pas ennemis.
Cet article Grenoble. Action contre la banque BNP Paribas, complice de la colonisation en Palestine est apparu en premier sur Travailleur Alpin.
Publié le 01.01.1970 à 01:00
Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF, et Claire Tranchant, responsable de l’organisation des points de vente. Cette année, les conditions climatiques ont favorisé les courges.
Bien se nourrir, assurer à tous l’accès à une alimentation de qualité, des prix rémunérateurs pour les producteurs… c’est possible. C’est ce que les communistes entendent démontrer concrètement en organisant des ventes solidaires de fruits et légumes, à prix coûtants.
Des files d’étudiants devant une distribution alimentaire. Une image devenue banale, symbole d’un pays où la précarité règne en maître… sauf pour les grandes fortunes. Une réalité qui dit aussi tout l’intérêt de l’initiative prise par les communistes isérois de la vente à prix coûtant de fruits et légumes. Quinze points de vente seront tenus entre le 27 et le 30 septembre.
« Face à l’inflation, à des salaires insuffisants, aux fermetures d’entreprises annoncées ou menaçantes dans le département, il est plus que jamais nécessaire de montrer concrètement que des solutions existent », insiste Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF.
Le concret, en l’espèce, ce sont les prix de vente. Le kilo de pommes des Hautes-Alpes sera vendu par les communistes à 1,90 euros. 50 % moins cher – c’est un minimum – que ce que l’on trouve en grande surface. « C’est la démonstration concrète de ce que sont les marges de la grande distribution, des marges que paient les consommateurs, mais aussi les producteurs », ajoute-t-il.
Car, outre le prix de vente au plus bas, les fruits et légumes proposés sont également payés à un prix rémunérateur pour les agriculteurs. « Nous fixons le prix d’achat avec les paysans qui nous fournissent, à Beaurepaire, Meylan, en Savoie et dans les Hautes-Alpes », précise Claire Tranchant, responsable de l’organisation de cette initiative.
Un point de vente à Saint-Martin-d’Hères.
De cette expérience, renouvelée depuis plusieurs années, les communistes tirent une proposition, celle de la création d’une sécurité sociale de l’alimentation
Un système qui ressemblerait à celui de la Sécurité sociale de la santé, basé sur des cotisations et permettant à chaque famille de disposer d’un crédit de cent euros par personne pour accéder à une alimentation fournie par des producteurs agréés et correctement rémunérés. Le tout géré par des caisses locales, dirigées par des représentants des consommateurs et des producteurs. « Cette sécurité sociale de l’alimentation permettrait à tous d’avoir accès à des produits de qualité, en même temps qu’elle assurerait un revenu pour les paysans et développerait les circuits courts, un bon point pour le climat », résume Jérémie Giono.
La sécurité sociale de l’alimentation, sous des formes diverses, est une idée partagée par des nombreuses associations, collectifs ou collectivités locales ; des formes d’expérimentation sont en cours, un projet est en cours à la ville de Grenoble.
Aux côtés de ce projet ambitieux, les communistes entendent aussi promouvoir des mesures à prendre à court terme, comme le blocage des prix alimentaires de base ou la taxation des importations abusives.
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Politique »
Alimentation. Les démonstrations concrètes du PCF
Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF, et Claire Tranchant, responsable de l'organisation des points de vente. Cette année, les conditions...
Le PCF Isère rend hommage à Claude Bertrand, ancien élu communiste « visionnaire », décédé à 84 ans
Claude Bertrand, ancien élu communiste de premier plan, s'est éteint fin août. Claude Bertrand, ancien élu communiste à Saint-Martin-d'Hères,...
Grenoble. Près de 4 000 manifestants contre le « coup de force » d’Emmanuel Macron et la nomination de Michel Barnier à Matignon
Les étudiants ont pris la tête du cortège. Près de 4 000 personnes ont manifesté ce samedi 7 septembre dans les rues de Grenoble, pour protester...
Grenoble. Mobilisation le 7 septembre 2024 contre le « coup de force de Macron »
Un rassemblement est prévu à partir de 18h, rue Félix-Poulat. À Grenoble comme partout en France, plusieurs organisations appellent à manifester...
Roussillon. 80 ans après l’assassinat de Marcel Guigal et Jean Capelli
Un monument rappelle les faits rue de Champanay, au Péage-de-Roussillon.Une soixantaine de personnes ont assisté à la cérémonie commémorative de...
Législatives. Pour le PCF, rien n’est fini et tout commence
Jérémie Giono. Dans une déclaration publiée le 8 juillet au lendemain du second tour des élections législatives, Jérémie Giono, secrétaire...
Retrouvez nos articles de la rubrique politique dans ces dossiers
Élections européennes. L’enjeu industriel
Marc Dorel, ingénieur à Moirans, est candidat sur la liste conduite présentée par le PCF aux élections européennes. Outre les enjeux démocratiques d’un fonctionnement de l’Union européenne aujourd’hui confisqué aux peuples, il met en cause des stratégies industrielles soumises aux marchés financiers et contraires aux intérêts de la France et du monde.
Fête du TA. « Nous espérons bien nous poser là pour un nouveau cycle »
Une nouvelle équipe et des ambitions intactes. La fête du Travailleur alpin prend ses quartiers à Saint-Egrève, parc Marius Camet, devant l’hôtel de ville. Une édition 2024 qui retrouve l’herbe verte et les grands arbres avec une perspective, le centième anniversaire de sa création, en 1929. Entretien avec Adrien Guerre, son nouveau directeur.
La majorité grenobloise à la recherche d’un second souffle
Mi-mandat pour l’équipe municipale grenobloise. Interrogations sur son fonctionnement et son avenir. Et projets en cours et à venir. Comment les différentes sensibilités de la gauche majoritaire envisagent-elles les deux ans qui viennent ? Comment construire l’après Éric Piolle qui a fait part de son intention de ne pas briguer un troisième mandat ? Décryptage.
Cet article Alimentation. Les démonstrations concrètes du PCF est apparu en premier sur Travailleur Alpin.
Publié le 01.01.1970 à 01:00
Les manifestants se sont retrouvés sur l’aire de jeux du square Saint-Bruno pour le départ de la marche de la paix.
À l’est de l’Europe, une guerre au bilan terrifiant fait rage ; en Palestine, une guerre atroce tue des milliers de femmes et d’enfants. C’est dans un contexte lourd que s’est déroulée la Journée internationale de la paix ce samedi 21 septembre. À Grenoble, comme dans une centaine d’autres villes françaises, le Mouvement de la paix avait ainsi appelé à une marche, entre la place Saint-Bruno et le musée.
Instigateur de la marche pour la paix, ce samedi 21 septembre, à Grenoble, le comité de l’Isère du Mouvement de la paix dresse un triste constat : « Il y a les guerres qui font l’actualité jour après jour (Proche-Orient, Ukraine). Il y a les guerres fort peu médiatisées (Soudan, Birmanie..), qui n’en font pas moins de victimes, civiles le plus souvent. Il y a aussi tous ces conflits armés dont on ne parle quasiment jamais. L’Onu en recense ainsi 38 de par le monde. »
Le cortège a sillonné les rues du centre-ville jusqu’à l’arrivée, devant le musée de Grenoble.
C’est dans ce contexte inquiétant, marqué par les « bruits de bottes sur à peu près tous les continents, lourds de menaces pour ce qui reste de paix sur notre planète », que l’organisation a donné rendez-vous pour un monde pacifique à 10h, place Saint-Bruno, devant le dragon de bois. Quoi de mieux, en effet, qu’un espace de jeux pour les enfants (la bien nommée Dragonne) pour symboliser un avenir de paix ?
« La nécessité de construire la paix »
Du square Saint-Bruno à la place Notre-Dame, en passant par celle de Victor-Hugo et la rue Félix-Poulat, puis la place Saint-André, la place aux Herbes et la cathédrale, le cortège a sillonné les rues du centre-ville jusqu’à son point d’arrivée, devant le musée de Grenoble. Entre chaque arrêt, théâtre de lecture de textes poétiques – véritable déclaration d’amour pour la paix -, l’inarrêtable Jean-Paul Vienne, juché sur son triporteur, a informé les passants de cette date inscrite sur le calendrier de l’Onu. L’occasion pour le président du comité de l’Isère de marteler « la nécessité de construire la paix ».
Pour le Mouvement de la paix, ces conflits faisant rage dans le monde entier ont « tous pour origine le mépris du droit international et de l’autorité de l’Onu ». Dès lors, une conclusion s’impose, selon les militants : « S’il y a encore autant de guerres, c’est que le camp de la paix n’est pas encore assez fort, pas assez structuré, pas assez influent politiquement. »
Jean-Paul Vienne, président du Mouvement de la paix Isère, et Malika Bazega, chanteuse et guitariste, à l’arrivée de la marche.
Par conséquent, il convient de « renforcer inlassablement » ce camp pacifiste, estime l’organisation, afin de « faire de la paix une cause majeure qui doit occuper une place prépondérante dans tous les débats publics, voire privés. La cause de la paix doit aussi s’afficher publiquement avec force », assène le Mouvement de la paix, résumant ainsi le sens de cette Journée internationale de la paix.
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Société »
Grenoble. Action contre la banque BNP Paribas, complice de la colonisation en Palestine
Les militants ont distribué des tracts et déployé des banderoles devant la banque BNP Paribas de la place Victor-Hugo. L'Association France...
Grenoble. Une marche pour la paix, contre les guerres médiatisées et les conflits oubliés
Les manifestants se sont retrouvés sur l'aire de jeux du square Saint-Bruno pour le départ de la marche de la paix.À l'est de l'Europe, une guerre...
Échirolles. La ville va évacuer l’immeuble Le Carrare, point de deal majeur, mais « aucun habitant ne sera à la rue », promet la maire
Situé avenue du 8 mai 1945, à Échirolles, entre La Rampe et l'Institut de la communication et des médias (ICM), Le Carrare est devenu un important...
Foire de Beaucroissant : des militants communistes reconvertis en restaurateurs
Le restaurant du PCF a servi quelque 1 800 repas en trois jours, à la foire de Beaucroissant. Comme chaque année, la fédération de l'Isère du PCF a...
Fontaine. Après la fusillade mortelle, le PCF tacle le maire : « les grandes déclarations n’ont jamais arrêté les balles »
L'hôtel de police, délabré, de Fontaine, au grand dam de la section locale du PCF. Une fusillade, ce samedi 14 septembre au soir, sur la place...
Grenoble. Rassemblement de soutien au soulèvement « Femme, vie, liberté », deux ans après la mort de Jina Mahsa Amini en Iran
Zohreh Baharmast, Iranienne et présidente de la section grenobloise de la Ligue des droits de l'Homme, a pris la parole devant les manifestants...
Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Société"
Fête du TA. « Nous espérons bien nous poser là pour un nouveau cycle »
Une nouvelle équipe et des ambitions intactes. La fête du Travailleur alpin prend ses quartiers à Saint-Egrève, parc Marius Camet, devant l’hôtel de ville. Une édition 2024 qui retrouve l’herbe verte et les grands arbres avec une perspective, le centième anniversaire de sa création, en 1929. Entretien avec Adrien Guerre, son nouveau directeur.
Le travail paysan, variable d’ajustement des marges de l’industrie et de la distribution
Vivre de son travail. D’un travail indispensable. C’est la revendication première des agriculteurs. Dans un pays où des millions de personnes n’ont pas accès à une nourriture saine en quantité nécessaire, c’est aujourd’hui un enjeu de société. Et plus des mutations incontournables liées au changement climatique et à la sauvegarde de la biodiversité.
Oisans. La montagne face au réchauffement climatique
Pour l’heure, la réponse des stations, c’est plus beau et (beaucoup) plus cher. Il faut pourtant se résoudre à une réduction progressive de l’impact du ski. Et imaginer de nouvelles pistes, celles d’un avenir. On n’en est pas encore tout à fait là.
Cet article Grenoble. Une marche pour la paix, contre les guerres médiatisées et les conflits oubliés est apparu en premier sur Travailleur Alpin.