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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 16.05.2024 à 10:55

Élu maire de Saint-Martin d’Hères depuis 2014, David Queiros a succédé à René Proby, en fonction depuis 1999. Ses chantiers principaux : la rénovation des écoles, l’extension de la ligne D du tramway et la mise en place d’un centre-ville digne de la commune.

Dynamiser le centre-ville

« Le centre commercial Neyrpic se serait fait de toute manière. Ce projet, je l’ai présenté devant les Martinerois en 2014 et je l’ai représenté en 2020. Il est inscrit dans le plan local d’urbanisme intercommunal. Nous avons eu la chance, malgré les tumultes de 2018, d’avoir un promoteur qui a su faire évoluer le projet pour qu’il soit plus ouvert sur la cité, avec plus d’espaces en plein air et des toitures qui pourront être fréquentées. Il y aura également des services de bars et restauration de marque. Saint-Martin-d’Hères avait un manque à combler, celui d’un centre-ville et d’une vie animée, hors services publics, car nous avons déjà des équipements qui assurent un maillage fort, qu’ils soient culturels, sportifs, sociaux ou scolaires. Lorsque l’on parle d’un centre-ville, un cinéma paraît évident, avec une politique tarifaire plus abordable que les cinémas grand public que l’on trouve à Grenoble et alentours et une convention avec le cinéma municipal Mon Ciné. Neyrpic sera inauguré en septembre 2024. Pour le cinéma, il pourrait être livré d’ici deux ans. »

Extension de la ligne D

« En septembre, normalement, il y aura également le remembrement des lignes B et D du tramway. Il y aura en parallèle tout un travail de refonte des plans, puisque les lignes B et D vont fusionner en quelque sorte. Cela va rendre la ligne D plus attractive, car aujourd’hui, si elle est critiquée, c’est parce qu’elle est trop courte. Or, elle avait été pensée au départ pour aller jusqu’à Grand Place au sud, et jusqu’à la gare de Grenoble au nord, voire jusqu’à Meylan. Il y aura également de nouvelles rames pour assurer la cadence. Mais elles ne seront pas effectives avant 2027. Pour ce qui est de l’extension de la ligne au nord et au sud, elle est prévue à l’horizon 2030. »

Attirer les entreprises

« Ce que je souhaite, c’est réduire les inégalités sociales et spatiales. Aujourd’hui, Saint-Martin-d’Hères s’émancipe. L’entreprise DoYam va par exemple constituer dans la ville un campus industriel medtech. Afin d’attirer d’autres entreprises, il est nécessaire d’avoir des services de restauration, de loisir et des transports en commun à proximité. Nous réussissons progressivement ce pari de concilier trois fonctions urbaines qui sont : habiter, se déplacer et avoir des activités. J’ai cette conviction que le monde attire le monde : c’est parce qu’il existe des lieux de vie, d’animation et de restauration, qu’il peut y avoir un goût pour la présence, grâce à l’habitat et à l’activité. »

Une dernière école à réhabiliter :

La rénovation de l’école élémentaire Paul Langevin est le dernier et plus gros projet scolaire de la commune encore en cours. Il a fallu démolir le bâtiment pour le reconstruire, et avec l’inflation du prix des matériaux de construction, l’addition dépasse les 10 millions d’euros. « Nous attendons toujours une aide de l’État, supposée être d’1,7 million d’euros », précise David Queiros. Ce sera très certainement moins. L’ouverture de l’école n’est prévue que pour septembre 2026.

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Publié le 16.05.2024 à 10:46

Le conseil municipal de Plateau-des-petites-Roches a voté, le 2 mai dernier, le transfert de compétence du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet à la communauté de communes Le Grésivaudan. Sa réhabilitation ne devrait pas être effective avant 2027.

Le 2 mai dernier, le conseil municipal de Plateau-des-Petites-Roches a voté le transfert de compétences du funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet à la communauté de communes Le Grésivaudan. Cette dernière devrait étudier la requête lors du conseil communautaire de juin prochain. Durant les trois années qui ont suivi la coulée de boue torrentielle de décembre 2021, qui avait détruit une partie des infrastructures de la gare basse, à Montfort, « il a fallu faire des études sur le ruisseau de Montfort, qui a créé cet accident, et sur la falaise également, puisqu’il y avait aussi un risque de glissements et de chutes de pierres », explique Dominique Clouzeau, la maire de Plateau-des-Petites-Roches.

Une facture à 6 millions d’euros

Pour réaliser ces études, la commune a dû notamment faire appel au Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l’Isère, mais aussi aux communes voisines telles que Crolles et Lumbin, ainsi qu’au Grésivaudan. Démarrées en 2022, elles permettent de dresser un premier bilan : entre les différentes études, les travaux de sécurisation du torrent et de la falaise, et ceux de la réhabilitation et la sécurisation du funiculaire (les 200 mètres de voie dans le vide, le câble et le rez-de-chaussée de la gare basse), la facture s’élève à près de 6 millions d’euros. Une somme bien trop importante pour la commune de Plateau-de-Petites-Roches, qui a dû entre-temps financer l’isolation thermique d’une école primaire. Pourtant, les dommages ne sont pas si conséquents : « Il n’y a pas eu de gros rochers qui ont causé d’impacts importants et il n’y a pas eu de chocs sur l’appareil en lui-même », affirme la maire.

Devoir politique

Lors de sa visite en octobre dernier, le préfet de l’Isère s’est étonné qu’une petite commune ait à gérer un tel équipement. Les élus de Plateau-des-Petites-Roches se sont alors questionnés pour décider du maître d’ouvrage : « Nous nous sommes déjà entretenus avec la communauté de communes, qui a, bien sûr, un avis plutôt favorable puisque le funiculaire est d’envergure régionale », assure Dominique Clouzeau, soulignant la responsabilité des élus « de le faire marcher au plus vite ». Des réflexions plus grandes se font même entendre : pourquoi ne pas utiliser le funiculaire pour le transport ? « Nous avons trois routes qui sont régulièrement coupées. Le tunnel est souvent en travaux. Si l’idée se fait, ce ne sera pas avec la configuration actuelle. Le voyage dure 20 minutes et il n’y a que deux appareils », détaille-t-elle. Derrière ce funiculaire, c’est toute une économie qui a vu sa dynamique s’arrêter brusquement. La petite station de Saint-Hilaire, également gérée par la régie municipale, comblait son déficit annuel grâce aux bénéfices du funiculaire. Pour l’heure, une possible réouverture de ce dernier n’est pas prévue avant (au moins) 2027.

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Publié le 16.05.2024 à 10:46

La loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables fait évoluer la procédure de délivrance des dérogations espèces protégées. Explications sur cette simplification procédurale annoncée en faveur des énergies renouvelables.

Dérogation espèces protégées, kesako ?

En principe, il est fait interdiction de détruire, d’altérer et de dégrader les spécimens d’espèces protégées et habitats visés par l’article L. 411-1 du Code de l’environnement. C’est donc uniquement par exception que certains projets peuvent solliciter la délivrance d’une dérogation à cette interdiction, communément appelée dérogation « espèces protégées ».

L’obtention de cette dérogation suppose la réunion de trois conditions, à savoir :

– L’absence de solution alternative satisfaisante ;

– L’absence de nuisance pour le maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle ;

– La justification de la dérogation par l’un des motifs énumérés à l’article L. 411-2 du Code de l’environnement parmi lesquels figurent « l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques » ou « d’autres raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique » et « des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l’environnement ».

La guerre en Ukraine, quelle incidence ?

Confrontée à la guerre menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine et à la réduction sans précédent des livraisons en gaz naturel de la Russie à destination des États membres de l’Union des vingt-sept, entraînant ainsi une flambée des prix de l’énergie, l’Union Européenne a pour ambition d’accélérer le déploiement des sources d’énergies renouvelables pour atténuer les effets de la crise énergétique actuelle.

C’est dans ce contexte que le législateur français a doté le Code de l’énergie d’un nouvel article précisant la portée de l’une des mesures d’urgence identifiée par le règlement (UE) 2022/2577 du Conseil du 22 décembre 2022, lequel semble de prime abord assouplir la reconnaissance de l’une des conditions posées par l’article L. 411-2 du Code de l’environnement.

Ainsi, aux termes de l’article L. 211-2-1 du Code de l’énergie, dans sa rédaction issue de l’article 19 de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, certains projets énumérés « sont réputés répondre à une raison impérative d’intérêt public majeur, au sens du c du 4° du I de l’article L. 411‑2 du Code de l’environnement, dès lors qu’ils satisfont à des conditions définies par décret en Conseil d’État ». Ces conditions, fixées par décret n° 2023-1366 du 28 décembre 2023, tiennent compte du type de source d’énergie renouvelable, de la puissance prévisionnelle totale de l’installation projetée et de la contribution globale attendue des installations de puissance similaire à la réalisation des objectifs mentionnés par la programmation pluriannuelle de l’énergie.

L’apparente simplification de la procédure d’octroi des dérogations espèces protégées

Officiellement, cette intervention législative vise à simplifier la procédure d’octroi des dérogations espèces protégées et ainsi permettre le déploiement facilité des énergies renouvelables.

En ce sens, elle permet également de répondre à un besoin exprimé par les porteurs de projets concernant la sécurisation juridique des projets de production d’énergies renouvelables ayant une incidence sur la biodiversité protégée et dont la réalisation implique l’octroi d’une dérogation espèces protégées.

Pourtant, la portée de cette simplification demeure limitée pour plusieurs raisons. D’une part, parce que la présomption prévue par l’article L. 211-2-1 du Code de l’énergie ne vise que certains projets.

En effet, ne sont concernés que les projets d’installations de production d’énergies renouvelables, les projets de stockage d’énergie dans le système électrique, et les ouvrages de raccordement aux réseaux de transport et de distribution d’énergie.

Étant précisé que le législateur définit comme étant une « énergie renouvelable », l’énergie produite à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir l’énergie éolienne, l’énergie solaire thermique ou photovoltaïque, l’énergie géothermique, l’énergie ambiante, l’énergie marémotrice, houlomotrice ou osmotique et les autres énergies marines, l’énergie hydroélectrique, la biomasse, les gaz de décharge, les gaz des stations d’épuration d’eaux usées et le biogaz (article L. 211-2 du Code de l’énergie).

Ces projets doivent en outre répondre aux conditions fixées par décret du 28 décembre 2023 (précité) et reprises aux articles R. 211-1 à
R. 211-6 du Code de l’énergie (article R. 411-6-1 du Code de l’environnement).

À titre d’exemple, un projet éolien situé sur le territoire métropolitain continental sera réputé répondre à une raison impérative d’intérêt public majeur, si la puissance prévisionnelle totale de l’installation est supérieure ou égale à 9 mégawatts et si la puissance totale du parc éolien terrestre raccordé à ce territoire, à la date de la demande de dérogation, est inférieure à l’objectif maximal de puissance du parc éolien terrestre sur ce territoire par référence à la programmation pluriannuelle de l’énergie (article R. 211-2 du Code de l’énergie).

D’autre part, cette présomption ne vise que l’une des trois conditions posées par l’article L. 411-2 du Code de l’environnement pour prétendre à l’obtention d’une telle dérogation.

Les porteurs de projets ne sont donc pas dispensés de la démonstration de l’absence de solution alternative satisfaisante et de l’absence de nuisance pour le maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle. La présomption ainsi créée ne laisse dès lors aucune place à un assouplissement de ces deux autres conditions.

Enfin, cette présomption demeure réfragable.

Les opposants aux projets à naître pourront donc tenter de faire obstacle au bénéfice de cette présomption relative à l’existence d’une raison impérative d’intérêt public majeur en apportant la preuve contraire.

En pratique, il pourrait par exemple s’agir de démontrer que le projet querellé ne permettrait pas de contribuer aux objectifs fixés en matière d’énergies renouvelables par la programmation pluriannuelle de l’énergie laquelle s’articule, par ailleurs, avec différents plans, programmes et stratégie comme le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) et le schéma régional du climat de l’air et de l’énergie (SRCAE), entre autres.

La simplification annoncée de la procédure de délivrance des dérogations espèces protégées semble donc devoir être relativisée, celle-ci ne devant pas conduire à un recul de la protection de la biodiversité.

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Publié le 16.05.2024 à 10:45

La protection d’un enfant handicapé sur le plan patrimonial est une préoccupation majeure pour tous les parents concernés. La planification de son avenir va bien au-delà de la simple transmission des biens. Elle nécessite une approche réfléchie, des mesures spécifiques et une anticipation des besoins à long terme de l’enfant. Voici les différentes étapes et les stratégies essentielles pour le protéger.

Évaluer la situation

La première étape consiste à réaliser une évaluation complète de sa situation qui permettra d’établir une « feuille de route » adaptée à la situation de l’enfant.

Il est en effet essentiel de prendre en compte le type et le degré de handicap, les besoins médicaux, éducatifs et financiers spécifiques, ainsi que les ressources disponibles de l’enfant.

Mettre en place une protection juridique

Les droits légaux de l’enfant handicapé doivent être protégés en mettant en place des mesures adaptées. Cela peut inclure la désignation d’un mandataire spécialisé pour gérer les affaires de l’enfant en son nom, la mise en place d’un mandat de protection future et la planification de tutelle ou de curatelle si nécessaire.

Ainsi, le mandat de protection future pour autrui permet aux parents d’un enfant en situation de handicap de désigner par avance qui sera le tuteur ou curateur de celui-ci lorsqu’ils ne seront plus là ou ne pourront plus assumer ce rôle.

Cet acte permet d’organiser de manière détaillée toutes les volontés des parents : la santé, les loisirs, la gestion du patrimoine… Il permet de fixer le périmètre des actions du mandataire : il peut s’agir d’une simple gestion usuelle du patrimoine de l’enfant ou d’une gestion plus approfondie en lui octroyant la possibilité de vendre un bien (avec l’accord du juge) si cela s’avérait nécessaire.

Ce mandat est obligatoirement réalisé sous forme notariée.

Identifier et faciliter l’accès aux aides et prestations

Il est essentiel d’identifier et d’accéder aux aides et prestations auxquelles l’enfant handicapé peut prétendre. Cela peut inclure des allocations spécifiques, des services de santé et d’éducation adaptés, des avantages sociaux, et d’autres formes de soutien financier. Une connaissance approfondie des dispositifs d’aide disponibles est essentielle pour garantir le bien-être et le développement optimal de l’enfant handicapé.

L’allocation aux adultes handicapés (AAH) est ainsi accordée à taux plein si le bénéficiaire n’a pas de revenu et à taux réduit lorsqu’il perçoit des ressources imposables.

Les ressources considérées comprennent les revenus professionnels, les revenus fonciers, les intérêts d’un compte sur livret ou des plus-values d’actions par exemple.

Mais attention… tout revenu imposable aura pour effet de baisser d’autant l’AAH.

L’aide sociale à l’hébergement (ASH) est une aide financière destinée aux personnes âgées ou handicapées qui n’ont pas les ressources suffisantes pour payer les frais d’un hébergement spécialisé pour personnes handicapées.

Elle requiert une planification attentive notamment en ce qui concerne la gestion de l’héritage et les éventuelles récupérations par les services du Département sur la succession du bénéficiaire.

Ces récupérations se font sur l’actif net successoral, sauf si celui-ci est inférieur à un certain seuil ou si les héritiers sont le conjoint survivant, les enfants ou le partenaire de Pacs, ou encore si les héritiers peuvent justifier avoir pris en charge de manière effective et constante la personne aidée.

Avoir une gestion financière responsable

Une gestion financière responsable est un aspect crucial de la protection patrimoniale d’un enfant handicapé. Il est important de planifier la gestion des biens de l’enfant de manière à assurer sa sécurité financière à long terme.

Les conditions de ressources auxquelles sont soumises les aides citées supra rendent crucial le choix des différents placements.

D’une manière générale, il convient de privilégier les placements dont les intérêts ne sont pas imposables.

Les contrats d’assurance-vie en font partie et les retraits réalisés après huit ans bénéficient d’une fiscalité privilégiée.

Deux contrats spécifiques sont tout particulièrement recommandés pour assurer l’autonomie financière à l’âge adulte de votre enfant en situation de handicap :

– Le contrat d’assurance-vie avec l’option épargne handicap qui ne peut être souscrit qu’à la condition d’être atteint d’une invalidité qui empêche de travailler dans des conditions normales de rentabilité.

Outre le fait que la rente bénéficie d’un abattement de 1 830 euros par an sur la partie imposable avant d’être retenue pour le calcul de l’AAH, ni celle-ci ni les intérêts capitalisés ne sont pris en considération pour la participation au foyer d’hébergement.

Il a également l’avantage de ne pas soumettre les intérêts acquis aux prélèvements sociaux pendant la période d’épargne, ni en cas de décès. Ceux-ci seront dus uniquement lors d’un retrait.

Il permet également au souscripteur de bénéficier d’une réduction d’impôt fixée à 25 % des primes versées dans la limite de 1 525 euros + 300 euros par enfant à charge et par an.

En cas de décès, les capitaux seront versés aux bénéficiaires choisis sans fiscalité pour les primes versées avant les 70 ans de l’assuré jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire et après déduction d’un prélèvement de 20 % jusqu’à 700 000 euros pour le surplus. Ce taux est ainsi bien plus favorable que le taux des droits de succession appliqué entre frères et sœurs (45 %).

– Le contrat de rente-survie, souscrit par les parents ou un membre de la famille qui garantit le versement d’une rente viagère au profit d’un bénéficiaire en situation de handicap en cas de décès de l’assuré.

En contrepartie de versements réguliers, l’enfant perçoit donc au décès une rente viagère dont le montant dépend de l’épargne accumulée et de son âge (donc de son espérance de vie théorique). Cependant, ce contrat n’autorise aucun rachat durant la période d’épargne. En revanche, si l’enfant handicapé décédait avant le souscripteur, les primes versées seraient restituées.

Planifier sa succession

La planification successorale est un élément clé de la protection patrimoniale d’un enfant handicapé. Il est recommandé de rédiger un testament clair et détaillé, en désignant un tuteur ou un curateur si nécessaire.

Des libéralités peuvent également être envisagées.

Outre la donation-partage, qui permet de procéder à un partage anticipé de sa succession, il est possible de recourir à une donation graduelle qui permet de transmettre un bien à l’enfant handicapé comme premier gratifié, ses frères et sœurs étant les seconds bénéficiaires. À son décès, ces derniers deviennent propriétaires du bien comme s’ils l’avaient reçu de leurs parents.

Ce type de donation interdit au premier bénéficiaire de vendre ou transmettre le bien reçu. Cette interdiction peut cependant être contournée en réalisant une donation résiduelle.

Ces deux mécanismes sont fiscalement intéressants dans la mesure où les droits de donation seront calculés en fonction du lien de parenté avec les parents et non avec celui du premier bénéficiaire.

Il est également possible de réaliser une donation en démembrement d’un immeuble ou d’un portefeuille de valeurs mobilières : l’usufruit revenant à l’enfant handicapé et la nue-propriété à ses frères et sœurs. À son décès, l’usufruit s’éteint et la fratrie retrouve la pleine propriété du bien.

Rappelons enfin que sur le plan fiscal, un enfant handicapé bénéficie d’un abattement supplémentaire de 159 325 euros par parent tous les quinze ans, ajouté à l’abattement de 100 000 euros existant.

Pour conclure, deux mots d’ordre : anticiper et s’entourer de personnes compétentes en la matière. C’est la clé d’un avenir plus serein pour tous les membres de la famille.

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Publié le 16.05.2024 à 10:38

Œuvres de tissus aux coquets motifs, tons doux et colorés : en ce mois de mai, le printemps se déploie à l’intérieur, au sein de la galerie Alter-Art que Delphine Caraz investit avec toute la douceur du monde.

Un simple coup d’œil et l’on se sait ici convié à un moment de poésie délicate, une pause dans le temps pour mieux considérer ce que son passage peut offrir à qui lui est attentif. L’agréable harmonie qui règne dans les lieux se fait invitation à aller voir de plus près les sculptures et broderies pavant le sol et ornant les murs. Delphine Caraz dessine sans papier, elle peint sans peinture et sculpte sans bois, ni glaise, ni bronze. Ce sont les tissus et les fils de laine d’Aubusson qui entre ses doigts filent pour mieux faire éclore formes et couleurs. Ainsi ses fleurs et galets composent un paisible jardin ponctué de chatoyants éclats, un humble chemin au gré duquel on s’aventure à trouver ce que l’on ignorait chercher : l’écho d’un héritage.

Façonner le temps

Il vit là un peuple de galets qui ne partage pas la froideur minérale de ses cousins naturels. Enrobés d’une peau de châles de laine ou de blouses de travail, ils rayonnent de la chaleur des vêtements et tissus compressés faisant leur masse, arborent leurs motifs bigarrés et portent le poids de leur vie passée. Mise en abyme du temps, à la fois enfermé et affranchi, la sculpture promet la matière à une forme de postérité, la fixant dans un rôle dont elle ne s’échappera plus ; entre la mise sous cloche et la libération d’une quelconque mission pratique. Consacrés, imposants mais confortablement installés sur des miroirs au sol, les galets flottent d’une légèreté nouvelle et s’ébaudissent comme sur un cours d’eau, déployant leur image en autant de reflets que de courbes et de lumière.

La beauté du geste

Les tableaux de Delphine Caraz ne sont autres que des toiles, littéralement. Encadrées ou non, petites ou grandes, tendues ou libres de retomber en plis, elles ont en commun l’aiguille comme pinceau, le fil comme peinture et la tendresse comme fondement. Rouge, seule œuvre abstraite, envoûte le regard dès l’entrée et conclut le parcours avec élégance. Son dégradé de grenats profonds et de rouges veloutés pourrait évoquer le sang et la violence, pourtant elle vibrionne de calme et charme sans détour. Autour d’elle s’épanouit un somptueux champ fleuri de tissus anciens, autant de petits bouts d’âme que l’artiste ravive, de trésors voués à l’oubli qu’elle redonne à voir. Quand elle brode de menues fleurs sur des fragments de traversins, elle ne recouvre pas à la manière d’un palimpseste mais suit les lignes et dessins d’origine, dans un geste révélateur du raffinement de leurs détails… Cousant, brodant ou sculptant, Delphine Caraz honore par son œuvre de fils et d’infinie patience l’ouvrage de nos aïeules, elle nous « lie » et nous « relie » à leurs obligations mues en beauté, leurs goûts en émotions. Comme un sourire au passé qui reste au cœur.

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Publié le 16.05.2024 à 10:35

Carmelina, à Moirans

Nous l’avions découvert avec plaisir en 2018. Créé par Ange Grimaldi et dirigé par Virginie Canlers, Carmelina est un restaurant dont les spécialités nous viennent de l’autre côté des Alpes, d’un pays où il fait bon vivre et manger. La grande salle aux larges baies vitrées affiche complet quasiment chaque midi, séduisant les gourmands des environs par un rapport qualité/prix/plaisir très favorable. Au fond de la salle, on aperçoit vite un immense four à pizza en pleine incandescence, d’où sortent à un rythme endiablé de belles et croustillantes galettes. Mais il serait simpliste de réduire Carmelina à une simple pizzeria tant sont nombreuses les propositions d’une carte, très orientée cuisine italienne. Salade de poulpe et légumes, salade marine au saumon et aux crevettes, assiette de charcuterie accompagnée de pesto rosso et d’une belle mozzarella di bufala sont autant de belles entrées auxquelles on ne manquera de succomber.

Une seiche bien grasse

La suite des festivités reste teintée de la même origine culinaire. Escalope de veau à la milanaise, lasagnes à la sicilienne, une longue liste de pizze, dont une au pecorino à la truffe, ou cette seiche fraîche à la plancha, accompagnée de parmigiana. Une assiette qui tient la route avec de nombreuses tranches de seiche épicées au beurre d’ail, recouvertes d’olives noires et de petites tomates, le tout accompagné d’une cassolette de parmigiana et d’une jolie salade. Un plat aussi copieux que délicieux. Les desserts ont pour noms tiramisu au café et amaretto, panna cotta, ou affogato al caffè. Aussi généreux que gourmands. Si on peut y trouver des crus français, la carte des vins affiche quelques quilles issues des vignobles transalpins comme le langhe arneis à 19 euros ou un valpolicella à 24,50 euros. Une belle adresse pour les tifosi.

Cadre : de la couleur, de l’espace, des plantes vertes, un grand bar, une cuisine ouverte, des tables simples, sets et serviettes en papier.
Menus et cartes : plat du jour entre 15 et 19 euros. Menu
à 33,90 euros.
Spécialités du chef : le chef, Michael Vigouroux, maîtrise les plats régaliens de la cuisine de la botte, quant au pizzaïolo, Yohann, c’est un maître dans son domaine.
Carte des vins : profitez de l’offre des crus transalpins que l’on ne trouve que dans les trattorie italiennes.
Pain : pain à pizza.
Café : très bon. Essayez le café gourmand.

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Publié le 16.05.2024 à 10:30

Au terme d’un cheminement en balcon émaillé de magnifiques belvédères, la balade s’achève sur les rives d’un des lacs les plus secrets de Belledonne.

Du parking, il faut prendre la route du village d’enfants de Bachat-Bouloud. Après avoir franchi le pont qui domine une piste de ski, on remarque, sur la gauche, l’amorce d’un itinéraire mentionné par un panneau indiquant le lac Achard. C’est la direction à prendre. Le sentier longe un moment les pistes de ski de fond avant de buter sur une pente plus soutenue, mais qui se prolonge par un long faux plat d’où l’on profite de belles échappées sur le massif du Taillefer mais aussi sur les falaises du Vercors et le mont Aiguille.

Vers le col de l’Infernet

La marche se prolonge sur un bon sentier qui s’élève de paliers en paliers au prix de quelques passages raides mais brefs. Le parcours panoramique se déroule face à un large horizon qui s’étend jusqu’aux montagnes de la Drôme. Plusieurs belvédères permettent d’apprécier la beauté du paysage dans les meilleures conditions. La montée se poursuit jusqu’au débouché d’une profonde cuvette au bas de laquelle se nichent les eaux du lac Achard, où une petite pause est la bienvenue pour apprécier la beauté du cadre. On remarque, juste au-dessus, l’échancrure du col de l’Infernet, la prochaine étape de la balade, accessible en une vingtaine de minutes par un bon sentier, où un arrêt s’impose pour admirer l’ampleur du panorama.

Les lacs Robert

Un magnifique parcours en plein ciel conduit ensuite au col de la Botte. Tout au long de ce trajet, le regard surplombe la vallée de la Romanche pour s’attarder sur le relief tourmenté du Taillefer qui se reflète parfois sur les eaux du petit lac de l’Infernet. Du col, il est possible d’écourter la balade en prenant, sur la gauche, le large chemin menant à la Croix de Chamrousse, avant de redescendre sur Roche Béranger en suivant le tracé des pistes de ski. Une courte descente conduit sur les rives des lacs Robert, dominées par les dentelures finement ciselées du Grand Van qui servit de cadre aux plus grands peintres de l’école dauphinoise. La balade se prolonge ensuite jusqu’au refuge de la Pra, en passant par le lac Longet et le lac Claret.

La Grande Lauzière

Du refuge, un panneau indique la direction du lac David au départ d’un sentier qui part sur la droite, à l’amorce d’une longue traversée à flanc de montagne. Au fil de la montée, on bénéficie d’une belle vue sur le Grand Colon et les Dents du Loup, mais le regard est surtout attiré par les longues casses d’éboulis qui s’élèvent jusqu’au sommet de la Grande Lauzière (2 741 m d’altitude). Après le franchissement d’une barre rocheuse sans difficulté, on débouche dans la cuvette qui protège le lac David au sein d’un environnement minéral, dépouillé de toute végétation, d’une implacable beauté. Le retour se déroule par le même itinéraire.

À noter que l’on peut gagner du temps pour cette balade en partant du sommet de la Croix de Chamrousse, rejoint par la télécabine. Une courte descente mène au col de la Botte, où l’on peut rejoindre l’itinéraire décrit ci-dessus.

Difficulté : 3/4.
Temps aller-retour : 5 heures.
Dénivellation cumulée : 1 000 m.
Carte de référence : carte IGN Chamrousse-Belledonne 3335 OT.
Balisage : marques rouges et blanches (GR de Belledonne), cairns.
Départ : de la station de Chamrousse (site de Roche-Béranger), à 35 kilomètres de Grenoble, en passant par Uriage et le col de Luitel. Laisser son véhicule sur le parking du télésiège de la Bérangère.

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Publié le 16.05.2024 à 10:27

L’association Mono’gre organise du 18 au 20 mai Roulala, un rassemblement de monocycle dans l’agglomération grenobloise. Descentes en muni (l’équivalent VTT du monocycle), tournoi de hockey et trial sont au programme de cette première édition.

Du 10 km sur route au street (figures en utilisant le mobilier urbain), en passant par le basket ou le cross, le monocycle se décline dans pas moins de 35 disciplines sportives. « Elles sont réparties en cinq grandes familles : tout-terrain, athlétisme, sports collectifs, sports urbains et freestyle. Elles étaient toutes représentées lors du championnat du monde organisé en 2022 à Grenoble, qui avait réuni 1 500 participants de 41 pays », explique Nathanaëlle Doreau, l’une des organisatrices de Roulala, au sein de l’association de monocyle de Grenoble Mono’Gre.

Frein sous la selle

Roulala sera plus « intimiste », avec 24 inscrits originaires de toute la France, dont 12 du club organisateur, l’un des plus gros de l’Hexagone (70 licenciés sur un total de 700). « On se concentre ici sur les disciplines les plus pratiquées au sein de notre club, à savoir le muni (pour Mountain Unicycle, soit l’équivalent du VTT), le hockey et le muni trial. »

Le muni sera proposé sous forme de rassemblement, et non de compétition. Les pilotes les plus aguerris pourront se frotter à la descente intégrale, du Moucherotte au parc Karl-Marx à Fontaine, alors qu’une balade un peu plus accessible dans les Vouillants sera proposée aux autres participants. « On utilise des roues de 26 ou 29 pouces, plutôt avec un frein à disque, dont la poignée, qu’on tire, est placée sous la selle. On descend moins vite qu’en VTT, mais on arrive globalement à tout passer sur le vélo », détaille Nathanaëlle Doreau.

Deux heures pour le trial

Le hockey s’apparente à celui pratiqué sur glace ou en roller, si ce n’est qu’on joue avec une balle de tennis. Les matchs se disputent à cinq contre cinq (quatre joueurs + un gardien dans chaque équipe) avec quatre quart-temps de dix minutes. Les contacts sont autorisés, mais il est interdit de mettre sa crosse sous la roue d’un adversaire. Pour le trial, les pilotes auront deux heures pour passer le plus de zones possibles sans mettre pied à terre. Les différents défis (tenir en équilibre sur un bout de bois, faire le saut le plus long, descendre le plus de marches possibles en roulant, etc.) leur rapporteront aussi des points bonus.

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Publié le 16.05.2024 à 09:39

Depuis le 1er mai dernier, Nicolas Balerna devient membre du directoire en charge de la banque de détail, au sein de la Caisse d’épargne Rhône-Alpes. Il succède à Frédéric Martin qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Nicolas Balerna © Cera
© Cera

Diplômé de l’IAE Aix-Marseille université, Nicolas Balerna commence sa carrière au sein du Cabinet Deloitte, puis rejoint en 2005 l’inspection générale du Groupe BPCE. C’est en 2009 qu’il intègre la Caisse d’épargne Languedoc-Roussillon, en tant que directeur de l’audit. À partir de 2015, il prend en charge l’animation commerciale, avant d’être nommé directeur du développement en 2018. Il rejoint ensuite BPCE où il occupe successivement les fonctions de directeur du marché des particuliers, puis de directeur de la banque de détail et directeur adjoint du développement Caisse d’épargne. Un poste qu’il occupait jusqu’à cette récente évolution.

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Publié le 16.05.2024 à 09:36

Succédant à Philippe Degiorgis, Marc Serratrice a pris ses fonctions de directeur flux, paiements et épargne, au sein de la BP Aura.

Marc Serratrice © Étienne List
© Étienne List

Titulaire d’un DUT en génie électrique et en informatique Industrielle à l’université de Lyon, Marc Serratrice commence sa carrière en 1990 à la Banque populaire de Lyon, où il occupe le poste d’assistant technique au sein de la direction organisation, évoluant ensuite comme chargé d’affaires connectique pour le marché des entreprises, puis comme responsable du service connectique et veille technologique. En 1999, Marc Serratrice a ensuite été nommé au sein de la Banque populaire Loire et Lyonnais aux postes de directeur département nouveaux canaux, puis de directeur département banque multicanal aux particuliers, en 2007. En 2009, il devient directeur régional au sein du réseau de l’établissement bancaire, avant d’évoluer en tant que directeur des services à la clientèle au sein du comité de direction en 2011. Marc Serratrice rejoint ensuite la Banque populaire Alsace Lorraine Champagne en avril 2015, en devenant directeur de la banque à distance, puis directeur adjoint du réseau agences, toujours en charge de la banque à distance. Depuis 2020, il était directeur des paiements au sein du comité exécutif la Banque populaire Alsace Lorraine Champagne, une fonction qu’il occupait jusqu’à sa récente nomination au sein de la BP Aura.

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