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Un Toit Pour Tous

UTPT se donne pour mission de favoriser l’accès et le maintien dans un logement décent des personnes à faibles ressources en lien avec les collectivités locales.

14.06.2024

Anne-Laure Navarro

Aujourd’hui, dans l’air du temps, beaucoup d’éléments semblent converger qui pourraient sembler justifier la baisse de la production de logements, actuelle et à venir.

Dans le désordre :

  • des analyses démographiques tendent à montrer que le niveau de population va stagner (voir le cas de Grenoble à travers l’étude « Analyse des besoins sociaux 2023 » produite par le CCAS de Grenoble.
  • de manière récurrente, la vacance dans le parc de logement existant a pu faire penser que remettre ces logements sur le marché permettrait de s’abstenir de trop construire ;
  • les maires « constructeurs » sont confrontés à l’hostilité de leurs concitoyens et à celle desriverains des projets, toute densité est rejetée ;
  • bien que les objectifs des PLH (plans locaux de l’habitat) en cours d’élaboration paraissent timides, certaines communes les trouvent trop ambitieux
  • etc.

 

Cependant, il faut rappeler :

  • qu’au niveau national, l’investissement budgétaire en matière de logement est en baisse très significative : il est passé de 2,2 % du PIB en 2010 à 1,6 % en 2022;
  • ainsi, seulement 93 000 logements sociaux ont été financés en 2023 contre 125 000 en 2016 ;
  • alors que 60 % des communes soumises à la loi SRU ne la respectent pas, le gouvernement,

à travers le projet de loi logement en préparation, envisage d’en amoindrir la portée. Voir l’article plus détaillé ici.

 

Mais les faits sont têtus !

Il est bon de rappeler quelques chiffres issus du dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre (29ème rapport sur le mal logement) que la revue de la CFDT a synthétisé (CFDT magazine, n°502, avril 2024) :

  • 1,4 millions de personnes mal-logées, dont 1,1 en surpeuplement accentué ;
  • 2,4 millions de ménages en attente d’un logement social, chiffre en forte hausse (1,04 en 2002) ;
  • 643 000 ménages en hébergement contraint chez des tiers ;
  • 330 000 sans domicile personnel (143 000 en 2012) ;
  • 100 000 en habitat de fortune ;
  • 25 000 en chambres d’hôtel ;
  • 93 000 ménages prioritaires DALO en attente de relogement contre 78 000 en 2021 ;
  • Etc.

 

De quoi ramener les pieds sur terre et/ou de s’apercevoir que ce sont les familles les plus précaires qui subissent d’abord des choix politiques qui les ignorent, comme ne cesse de le dénoncer Un Toit Pour Tous.

 

L’article Besoins en logement, le choc des réalités est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


11.06.2024

Anne-Laure Navarro

Point d’orgue de son activité associative, l’assemblée générale d’Un Toit Pour Tous se tiendra jeudi 13 juin 2024 à partir de 17h à la maison diocésaine à Grenoble. Nous vous attendons nombreux !

Michelle Daran, présidente d’Un Toit Pour Tous, fait état du bilan 2023 dans son rapport moral :

« Un Toit Pour Tous a pu stabiliser, en 2023, sa croissance et sa position d’acteur local majeur dans la production de logements pour les ménages et les personnes les plus fragiles. Ce sont désormais près de 800 logements qui constituent son parc locatif, avec plus de 2200 personnes suivies par nos équipes.

Notre association démontre sa capacité à répondre à un besoin social croissant, tant du côté des ménages qui n’arrivent pas à accéder à un logement décent, que du côté des contraintes et des difficultés actuelles du logement social, en faisant de la réhabilitation de logements vétustes le moteur de la production.

Car, malheureusement, la situation du logement social est désormais dans une phase dégradée, comme tous les analystes s’accordent à l’écrire, avec une production de logements neufs en berne et une sérieuse menace sur la loi SRU qui avait fini, au bout de 20 ans, par structurer un consensus autour de l’idée d’une solidarité nécessaire dans la majorité des communes. Quant à la situation économique, elle est aussi porteuse de menaces, notamment pour les plus fragiles de nos concitoyens percutés, après la crise du COVID, par le choc de précarité déclenché par l’inflation.

Ce contexte sombre renforce notre devoir d’agir, en tant que membres bénévoles et en tant que salariés, et renforce notre conviction de continuer à développer une réponse sociale face à un besoin grandissant.

Nous sommes aidés en cela par un contexte local favorable, qui nous permet de nouer des partenariats fructueux avec d’autres acteurs et d’être accompagnés par de nombreuses collectivités. Nous sommes aidés par nos mécènes et nos donateurs, toujours présents à nos côtés. Nous sommes aidés par nos salariés, qui continuent de s’investir comme professionnels compétents dans notre organisme « à mission ». Qu’ils en soient ici sincèrement remerciés. Nous sommes aidés enfin par la force de nos adhérents, dont le nombre ne cesse de croître, et par le travail indispensable de nos bénévoles actifs.

Par sa capacité à déployer son action sur plusieurs registres complémentaires – nous produisons du logement, nous accompagnons les familles, nous interpellons les responsables et les citoyens à partir de nos travaux et de notre expérience – Un Toit Pour Tous poursuit la route tracée voici plus de trente ans par les militants grenoblois engagés dans la cause du mal-logement. Et cette année encore, tous ensemble, nous avons confirmé qu’il était possible d’agir.

Un grand merci et beaucoup de reconnaissance pour votre fidélité et votre soutien ! »

 Michelle Daran, présidente d’Un Toit Pour Tous

 

L’article Assemblée générale d’Un Toit Pour Tous le 13 juin 2024 est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


01.06.2024

Anne-Laure Navarro

>31 mai 2024 Le Monde

Quand travailler ne suffit pas à se loger

Ils ont une activité professionnelle mais ne parviennent pas à se loger par leurs propres moyens. Un phénomène qui, sans être nouveau, semble s’accentuer.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/31/quand-travailler-ne-suffit-pas-a-se-loger_6236599_3224.html

> 30 mai 2024 Le Monde

Les salariés les plus mal logés obtiennent peu de logements sociaux

L’organisme Action Logement, qui attribue des logements sociaux aux salariés, est très loin de respecter ses obligations vis-à-vis de ceux d’entre eux qui ont fait reconnaître leur droit au logement opposable, dénonce un rapport du Haut Comité pour le droit au logement.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/30/les-salaries-les-plus-mal-loges-obtiennent-peu-de-logements-sociaux_6236386_3224.html

>24 mai 2024 Le Dauphiné libéré

Métropole de Grenoble. « Louez +facile » : la location solidaire pour aider les plus modestes.                                                                                                                          

Pour faire face au manque de logements sociaux et permettre aux plus modestes de trouver un toit des initiatives se mettent en place « Louez + facile » lancé dans la Métropole de Grenoble depuis 2021 en est un exemple. Faire appel aux propriétaires de logements volontaires. Avoir un logement accessible tout de suite. Prime et réductions fiscales. Des garanties pour les propriétaires. Accompagnement des propriétaires et gestion locative sociale par Un Toit Pour Tous.   50 propriétaires ont rejoint le dispositif

>23 mai 2024 Le Monde

Le logement, priorité des Français mais parent pauvre des politiques

Alors que la crise frappe durement le secteur depuis deux ans, notamment sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt, le sujet se trouve quasiment absent de la campagne pour les élections européennes.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/23/le-logement-priorite-des-francais-mais-parent-pauvre-des-politiques_6234928_3232.html

>22 mai 2024 Le Monde

« C’est de logements sociaux qu’ont besoin ceux pour qui les loyers de marché sont devenus inabordables 

Le président de l’association Droit au logement opposable, Bernard Lacharme, estime, dans une tribune au « Monde », que le projet de loi sur le logement, en ne favorisant pas les HLM, aggrave la crise pour les classes moyennes.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/22/c-est-de-logements-sociaux-qu-ont-besoin-ceux-pour-qui-les-loyers-de-marche-sont-devenus-inabordables_6234813_3232.html

>22 mai 2024 Le Monde

Loi « logement » : « Une prime à ceux qui aggravent la “ghettoïsation par le haut” de la société française »

Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, principal réseau des associations d’action sociale, déplore dans une tribune au « Monde » que le projet de loi sur le logement, débattu mi-juin au Parlement, entérine les inégalités sociales au lieu de les corriger

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/22/loi-logement-une-prime-a-ceux-qui-aggravent-la-ghettoisation-par-le-haut-de-la-societe-francaise_6234812_3232.html

>17 mai 2024 Le Dauphiné libéré                                                                               

Grenoble. Des problématiques d’urgence, difficiles à résoudre…dans le quartier de la gare. Une cinquantaine de personnes dont une trentaines d’enfants, d’origines diverses , en très grande précarité, sont présentes dans un campement sous la trémie Berriat (le pont qui relie la gare au cours Bérriat) . Trouver des solutions de relogement : une « situation complexe » selon un élu de la Ville.

>12 mai 2024 Le Dauphiné libéré                                                                                             

HLM L’attente interminable                                                                                                      

En France le temps d’attente pour accéder à un logement social ne cesse de s’allonger alors que le nombre de construction est en berne.                                                                Comment la loi Kasbarian espère régler le problème : nouveaux droits pour les maires, conditions de maintien des locataires dans le parc social durcies, proportion augmentée de logements intermédiaires dans le parc social, délais raccourcis pour les recours aux autorisations d’urbanisme et permis de construire.                                                                        Demandes en attente :  près de 18 000 dans la métropole de Grenoble, une pression variable cartographiée  selon les autres communautés de communes du département

>08 mai 2024 Le Monde

Logement : « Le splendide isolement du gouvernement ne peut que conduire à renforcer la ségrégation et à approfondir la crise »

Une centaine d’universitaires spécialistes du secteur regrettent, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement ait tourné le dos à la concertation qu’il avait mise en place, lors d’un Conseil national de la refondation logement, pour un projet de loi qui assouplit les contraintes des communes pour l’habitat social.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/08/logement-le-splendide-isolement-du-gouvernement-ne-peut-que-conduire-a-renforcer-la-segregation-et-a-approfondir-la-crise_6232137_3232.html

<03 Mai 2024 Le Monde

Avantage aux maires et au logement intermédiaire, tour de vis pour les locataires de HLM : ce que prévoit le projet de loi Kasbarian

Le texte, présenté vendredi 3 mai en conseil des ministres, entend « développer l’offre de logements abordables », mais sans nouvelles dépenses publiques.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/avantage-aux-maires-et-au-logement-intermediaire-tour-de-vis-pour-les-locataires-de-hlm-ce-que-prevoit-le-projet-de-loi-kasbarian_6231401_3224.html

>03 mai 2024 Le Monde

Pourquoi le gouvernement veut alléger la loi SRU, qui a permis de créer 1 million de logements sociaux

En revenant sur l’obligation systématique, pour 2 000 communes urbaines, d’atteindre la barre de 25 % de logements sociaux, le projet de loi présenté vendredi en conseil des ministres se heurte à l’opposition du monde des HLM. Il envoie un signal aux classes moyennes, en favorisant le logement locatif intermédiaire.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/pourquoi-le-gouvernement-veut-alleger-la-loi-sru-qui-a-permis-de-creer-1-million-de-logements-sociaux_6231397_3224.html

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30.05.2024

Anne-Laure Navarro

Agir auprès de l’opinion publique pour faire changer le regard porté sur le logement social et appeler la société à s’engager dans le combat pour son déploiement dans nos territoires peut passer aussi par un concours photo, qui a pour thème « Au -delà des clichés, la vie dans le logement social ». C’est un des choix d’Un Toit Pour Tous pour accompagner son engagement associatif portant déjà sur l’information, le plaidoyer, la réhabilitation de logements, la gestion immobilière à vocation sociale à destination des ménages précaires et l’accompagnement social.

https://www.untoitpourtous.org/concours-photo-edition-2024/

 

Photographes ne perdez pas de temps : le concours photo est organisé du 14 mai 2024 au 25 juin 2024. La date de clôture pour l’envoi des photos est le 9 juin 2024 à 23h59. Elles doivent être envoyées à l’adresse mail contact@untoitpourtous.org. Chaque participant ne peut envoyer qu’une seule photo au format JPEG et ne doit pas dépasser 5 Mo.

 

Pour mieux comprendre le message passé à travers la photo, il faut fournir, en fichier joint, une brève description (5 à 10 lignes) explicitant l’inspiration, pourquoi ce lieu etc. Pour ce qui est du mail, il faut intégrer dans le corps du message : nom, prénom, adresse postale, numéro de téléphone et adresse e-mail et, comme objet « Concours photo – Au-delà des clichés, la vie dans le logement social ». De plus, pour valider sa participation, le participant doit s’abonner à la newsletter d’Un Toit Pour Tous.

 

Comme pour tout concours, l’association a mis en place des critères éliminatoires.  Ne sont pas autorisés : un contenu inapproprié, le plagiat, le non-respect du règlement, la participation multiple ainsi que la photo générée par IA. Le non-respect de ces règles entraine une élimination directe.

 

Si votre photo fait preuve d’originalité, est pertinente par rapport au thème, démontre votre créativité artistique vous pourrez alors mettre les chances de votre côté pour faire partie de la sélection des 10 meilleures photos. L’association accordera de l’importance autant au niveau de l’expression émotionnelle qu’à la qualité technique.

 

Le 10 juin, les 10 meilleures photos seront sélectionnées par les membres d’un jury spécifique composé de trois bénévoles, 2 salariées et la stagiaire du service communication. Entre le 10 et le 12 juin, l’association demandera aux 10 lauréats l’envoi de documents (1) permettant de publier leur photo sur son site le 13 juin.

 

Puis le 14 juin, la phase finale du concours sera lancée. Les internautes, d’une part, le jury d’Un Toit Pour Tous, d’autre part, auront jusqu’au 23 juin 23h59 pour voter pour leur prix respectif : « Vote des internautes » et « Coup de cœur du jury ». Le jury constitué pour les 10 meilleures photos sera alors enrichi d’un panel de salariés d’autres services de l’association.

Le 24 juin, l’annonce des gagnants sera faite sur les réseaux sociaux et le site d’Un Toit Pour Tous. Les 2 prix à gagner :  un bon d’achat de 100€ chez Smartphoto pour chacun. Une remise des prix se fera dans les locaux d’Un Toit Pour Tous et en visio si les gagnants ne peuvent pas se déplacer aux locaux de l’association.

 

(1) Nom de l’auteur de la photo, autorisation parentale en cas d’auteur mineur, autorisation de publication et d’exploitation par l’association Un Toit Pour Tous, autorisation de droit à l’image pour la/les personnes photographié/es, la photo avec une bonne définition.

 

Pour plus d’infos sur le concours et son règlement : https://www.untoitpourtous.org/concours-photo-edition-2024/

L’article Le concours photo est bien lancé : « Au-delà des clichés, la vie dans le logement social » est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


30.05.2024

Anne-Laure Navarro

Un groupe de bénévoles s’est constitué depuis 2 ans pour apporter une aide aux locataires suivis par l’association, démunis devant l’utilisation de l’informatique pour la recherche d’un autre logement.

Un long, spontané et passionnant entretien avec la référente du groupe a permis de découvrir la richesse humaine de cette initiative.

 

Une initiative qui s’inscrit dans les valeurs de vivre ensemble et d’intelligence collective d’Un Toit Pour Tous

L’accès au numérique est une vraie barrière pour un nombre important de personnes aux faibles revenus, françaises ou étrangères, ou âgées, particulièrement celles que suit l’association en tant que locataires ou dans le cadre de l’accompagnement LASUR.

 

L’accompagnement, au plus près des personnes, pour transmettre à celles et ceux qui en ont besoin plus que des « modes d’emploi », requière bien plus de temps que ce que peut y consacrer le personnel social accaparé par de multiples autres types d’accompagnements.

 

D’où le projet, qui a vu le jour il y a 2 ans, d’une équipe de bénévoles en lien étroit avec les salariés du pôle social d’Un Toit Pour Tous pour la tenue de permanences numériques consacrées, pour le moment, aux recherches de logement par voie informatique. Des permanences qui ont lieu dans les locaux de l’association, lieu bien connu des bénéficiaires et à l’accueil chaleureux, 1h30 un vendredi matin sur deux (1). Deux bénévoles en moyenne assurent la permanence avec l’assistance d’une travailleuse sociale et peuvent accompagner chacune une personne.

 

Un lien étroit entre les salariées et les bénévoles

Actuellement l’accompagnement mobilise 4 bénévoles et 4 salariées qui ont ajusté petit à petit leurs domaines d’intervention au fil du temps. Au moment des permanences, les salariées sont organisées pour pouvoir se rendre disponibles en cas de besoin. Elles fournissent les informations familiales, sociales, administratives et financières nécessaires à l’évaluation de la situation du ménage d’une part, aux éléments de réflexion ou conseils que les bénévoles peuvent lui apporter, d’autre part.

 

La permanence, un lieu de vie

Qu’y a-t-il de commun entre la personne familière avec l’informatique qui vient et n’aura plus besoin de revenir et celle qui revient plusieurs fois, éventuellement avec quelqu’un de sa famille ? C’est la capacité d’adaptation des bénévoles aux différentes situations rencontrées. Donner des clefs pour que la personne fasse elle-même la recherche et le montage du dossier ou constater que les motivations et arguments de la démarche sont clairs ne nécessitent pas plusieurs entretiens. Alors que pour d’autres il faut prendre le temps d’analyser, de poser discrètement des questions, de déceler au fil du temps le véritable désir derrière la volonté de changer de logement, de faire découvrir qu’en réalité il y a peu d’offre, d’amener à la réflexion. Ce sont parfois de vrais partages de vie (2).

 

À chaque permanence il y a la pause café qui participe à l’ambiance conviviale qui règne et qui attire celles et ceux qui reviennent facilement pour peaufiner leur dossier. On mesure le besoin de contact de certains isolés.

 

Une équipe soudée et polyvalente

L’un aide déjà des personnes âgées dans une autre association, une est allée vivre l’expérience de la rencontre à la permanence DALO, une autre l’expérience de la commission d’attribution à Un Toit Pour Tous pour savoir comment rédiger les commentaires dans les dossiers.

Une quatrième personne est venue s’intégrer au groupe et apporter sa précieuse expérience de locataire à Un Toit Pour Tous : la fluidité des échanges avec d’autres locataires de la même agence immobilière. Quand on est dans le même situation, c’est plus facile de se mettre au diapason de l’autre… et de poser les bonnes questions.

 

Depuis le début de la permanence une quarantaine de personnes sont venues, 75 entretiens se sont déroulés, au moins 4 personnes ont utilisé leurs nouvelles compétences pour trouver leur logement.

 

Un tremplin pour d’autres engagements ? Des constats qui donnent des envies

 

Cette convivialité qui règne pendant les permanences, pourquoi ne pas l’étendre à des rencontres plus larges avec les locataires, pour d’autres accompagnements, services, partages, autour d’un « café-thé-gâteaux ». Une réflexion en cours qui nécessite un local disponible à Un Toit Pour Tous, lieu bien repéré, et un apport de bénévoles.

 

Cet accompagnement ciblé sur la fracture numérique en matière de recherche de logement ne pourrait-il pas s’appliquer à des recherches d’emploi ? Là aussi l’apport de bénévoles serait indispensable ainsi que le lien avec d’autres structures locales comme Ulisse (atelier chantier d’insertion grenoblois).

 

(1) Avec la possibilité de prévoir des rencontres en dehors de ces créneaux quand c’est nécessaire pour le demandeur.

(2) Les logiciels de traduction facilitent grandement la tâche pour certaines personnes ne maitrisant la langue française.

L’article Des permanences pour trouver un logement via l’apprentissage numérique est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


01.05.2024

Anne-Laure Navarro

>25 avril 2024 Le Monde

Pascal Brice : « Le gouvernement oppose au délitement social des réponses qui amplifient les difficultés du pays »

Le représentant de 900 organisations agissant contre l’exclusion sociale en France regrette, dans une tribune au « Monde », que l’exécutif décourage les acteurs de la solidarité en mettant en cause les personnes pauvres et les étrangers plutôt que d’agir en faveur de la rémunération du travail et de l’équité de l’impôt.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/25/pascal-brice-le-gouvernement-oppose-au-delitement-social-des-reponses-qui-amplifient-les-difficultes-du-pays_6229801_3232.html

>18 avril 2024 Synthèse de presse de l’USH 681

Emmanuelle Cosse sur le logement social « à vie »

La présidente de l’USH, Emmanuelle Cosse, a vivement réagi à la volonté du ministre en charge du Logement, Guillaume Kasbarian, de sonner la fin de ce qu’il appelle le logement social « à vie ». Cette notion de logement à vie n’a pas de réalité juridique. J’invite l’ensemble des acteurs du débat à ne pas céder à la démagogie et aux facilités de langage, en opposant les locataires du parc social aux demandeurs ; ces effets d’estrade n’ont jamais créé du logement… Ce qui manque, ce sont les capacités à loger.

>18 avril 2024 Le Dauphiné libéré

Sassenage. 191 logements par an, « objectif inatteignable »

Les élus du conseil municipal ont émis un avis favorable au Plan Local de l’Habitat intercommunal. Mais ont tous demandé à la Métro de revoir à la baisse les objectifs de production de logements sur la commune.

101 logements dont 34 locatifs sociaux + 25 en acquisition-amélioration + 10 en accession sociale

>17 avril 2024 Le Dauphiné Libéré

Meylan. Construction de logements sociaux à Meylan :où en est-on ?

La Ville de Meylan a rendu un avis favorable sur le Programme local de l’habitat (PLH 2025-2030).Taux de logements sociaux au titre de la loin SRU : 17,9% (déficit 194) pour un taux de 20% à atteindre fin 2025. En fait les 20% seront dépassés (216 logements dont 1/3 en accession sociale, 1/3 en acquisition amélioration, 1/ 3 en construction neuve.

>17 avril 2024 Le Monde

La Ville de Paris veut accélérer sur la mixité sociale en augmentant le « pastillage »

La pratique consistant à réserver des emplacements au logement social en cas de gros travaux n’est pas nouvelle. Mais la Mairie a changé de braquet à l’occasion de la révision de son plan local d’urbanisme, suscitant la colère des investisseurs institutionnels, mais aussi celle du diocèse de Paris.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/17/la-ville-de-paris-veut-accelerer-sur-la-mixite-sociale-en-augmentant-le-pastillage_6228258_3224.html

>16 avril 2024 Le Monde

Un projet de loi plus dur pour les locataires de HLM, plus souple pour les villes soumises à la loi SRU

Le texte qui doit être présenté en conseil des ministres début mai prévoit notamment que les locataires du parc social les plus aisés devront quitter leur logement dès que leurs ressources dépasseront de 120 % les plafonds réglementaires.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/16/un-projet-de-loi-plus-dur-pour-les-locataires-de-hlm-plus-souple-pour-les-villes-soumises-a-la-loi-sru_6228135_3224.html

>12avril 2024 Le Monde

Le gouvernement veut que les locataires les plus riches quittent leur HLM ; les associations rappellent que « le logement à vie » n’a « pas de réalité juridique »

Le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, chiffre à plus de 8 % le nombre des locataires de logement social qui ne seraient plus éligibles – en raison de leurs revenus – s’ils en demandaient un aujourd’hui.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/12/le-gouvernement-plaide-pour-que-les-locataires-les-plus-riches-quittent-leur-logement-social_6227371_3224.html

 

>11 avril 2024 Le Dauphiné Libéré

Seyssinet – Pariset. Logement  / comment se place la ville dans la métropole ?

Le Plan Local de l’Habitat de la Métro fixe les objectifs de l’agglomération en matière de logement pour la période 2025 2030 avec une vision globale et en fixant des objectifs à chaque commune. Carencée au titre de  la loi SRU (moins de 15 % de logements sociaux) la commune doit construire 89 logements /an dont 35  logements locatifs sociaux et 6 logements en accession sociale. Cela semble impossible et la commune assortit  son vote favorable au PLH ( vote contre de tous les opposants) d’un demande de modifications du PLHI assouplissant les contraintes.

>11 avril 2024 Le Monde

Avant les JO de Paris, des associations dénoncent un « nettoyage social », les autorités démentent vouloir « cacher la misère »

Le collectif Le revers de la médaille constate une hausse du rythme des expulsions et un nombre insuffisant d’hébergements d’urgence. La crainte est que de telles opérations se multiplient dans les derniers jours avant l’arrivée des touristes.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/11/jeux-olympiques-les-associations-alertent-sur-un-nettoyage-social-les-autorites-s-en-defendent_6227161_3224.html

 

>03 avril 2024 Le Monde

Le logement social en crise : pourquoi manque-t-on de HLM ?

https://podcasts.lemonde.fr/lheure-du-monde/202404020621-le-logement-social-en-crise-pourquoi-manque-t-de-hlm

>01 avril 2024 Le Monde

Une quarantaine de mères isolées, et leurs 76 enfants, bientôt expulsées de leur hébergement à Blois

Le conseil départemental du Loir-et-Cher a choisi de ne plus financer l’hébergement d’urgence de 39 mères isolées. Dans l’attente d’une régularisation, la plupart étaient hébergés à l’hôtel depuis plusieurs années.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/01/a-blois-une-quarantaine-de-meres-isolees-bientot-expulsees-de-leur-hebergement_6225373_3224.html

L’article Point presse avril 2024 est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


END

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