ÉCOLOGIE

Tous les titres

Mouvement international œuvrant à construire un monde où l’énergie renouvelable soutenue par les populations locales est accessible à tou.te.s.

13.08.2025 à 15:12

Canicule, crises et résistances : il est temps de nous lever pour notre avenir !

sorayafettih
Texte intégral (1537 mots)

La canicule qui paralyse tout

Quand le thermomètre s’emballe, ce n’est pas seulement notre confort qui en prend un coup.

Crédit : Site de météo France

Les rues brûlent, les sols se craquellent, les cultures dépérissent. Et même les infrastructures les plus lourdes sont à genoux.

Récemment, la centrale nucléaire de Gravelines, la plus puissante d’Europe de l’Ouest, a dû arrêter ses réacteurs après une invasion massive… de méduses. En cause : une mer surchauffée, un écosystème bouleversé, et des prédateurs marins décimés par la surpêche. Raison de plus – s’il en fallait- pour investir massivement dans des énergies renouvelables et propres, accessibles à tous et toutes.

Ailleurs, c’est l’eau trop chaude des rivières qui a obligé à réduire la production électrique, alors même que les climatiseurs tournaient à plein régime.

Dans nos champs comme partout ailleurs, ces événements météorologiques extrêmes tuent notre biodiversité et nous rendent plus vulnérables aux sécheresses et feux de forêt, comme dans l’Aude.

Le changement climatique n’est plus une abstraction : il s’invite dans nos robinets, nos factures, nos assiettes… et jusque dans nos prises électriques.

Pendant que la planète brûle, la politique s’embrase… autrement

Les crises s’enchaînent.

Crédit: Ludovic Marin/AFP

Censures, dissolutions, alliances de circonstance : la rentrée politique ressemble à un feuilleton agité. Les débats s’enflamment dans les hémicycles et sur les plateaux télé, mais le silence reste assourdissant face à l’emballement climatique.

On joue la prochaine élection comme si la température moyenne n’avait pas déjà grimpé de 1,5 °C. Comme si nos écosystèmes n’étaient pas en train de basculer sous nos yeux. Comme si nous n’assistions pas déjà aux conséquences directes de leur inaction politique.

La résistance existe déjà

Climat, libertés, justice sociale : tout est lié.

Mobilisation lors de la COP28 – 350.org

De Gaza aux lois liberticides, de l’austérité à la crise climatique, ces mobilisations peuvent sembler éloignées, mais elles portent toutes le même message : ça ne peut plus continuer ainsi.

On ne peut pas défendre le vivant tout en fermant les yeux sur l’injustice. On ne peut pas prétendre protéger l’avenir en sacrifiant les libertés. Et on ne peut pas répondre aux crises écologiques par la répression et l’austérité.

C’est pour cela que, face à l’inaction, la résistance s’organise déjà. Partout en France, des voix se lèvent, déterminées à ne plus subir. Le 10 septembre, les grèves générales feront trembler le pays pour dénoncer les politiques d’austérités imposées par le gouvernement, suivies par celle du 20 septembre, à Bure, sur la lutte contre les déchets nucléaires. Puis viendra le temps des mobilisations “Draw The Line” pour la justice climatique – et, dans leur sillage, notre grande marche “Climat, Justice, Libertés” du 28 septembre.

Citoyen·nes, collectifs, associations, nous refusons la résignation et comprenons que la justice sociale et climatique n’est pas une option, mais la condition de toutes les autres luttes : pour nos libertés, notre santé, notre dignité et l’avenir des générations futures. Chaque marche, chaque rassemblement, chaque action directe envoie un signal clair : nous ne sommes pas impuissant·es.

Ensemble, nous ferons de ce mois un tournant.

Le 28 septembre : (re)marchons ensemble pour le Climat, la Justice, et nos Libertés

Nous avons un rendez-vous. Ne le manquons pas.

Après des années de répression des mouvements sociaux, nos rues n’ont jamais eu autant besoin de redevenir des lieux de liberté, de créativité et de convergence des luttes.

C’est pour cela que le 28 septembre, partout en France, et à la suite de la grève générale du 10 et mobilisations globales “Draw The Line”, nous marcherons pour exiger un plan à la hauteur :

  • Une sortie rapide des énergies fossiles
  • Une protection réelle et durable du vivant
  • Une adaptation juste et solidaire aux bouleversements déjà en cours

Nous refusons que les canicules deviennent la norme. Nous refusons de voir nos rivières s’assécher, nos récoltes disparaître, nos villes suffoquer.

Ce jour-là, faisons entendre une seule voix : celle du vivant, de la justice et de l’avenir.

Rendez-vous le 28 septembre dans la rue durant les marches “Climat, Justice, Libertés”.

En savoir + sur Draw The Line

Ensemble, imposons la justice climatique au cœur de l’agenda politique. Parce que le futur ne se négocie pas à huis clos – il se construit, collectivement, dès aujourd’hui.

The post Canicule, crises et résistances : il est temps de nous lever pour notre avenir ! appeared first on 350 Français.

14.07.2025 à 18:08

Cette fois, les milliardaires n’y échapperont pas

Lisa Rose
Texte intégral (2375 mots)

L’année 2025 a déjà été marquée par une puissante vague d’actions, d’énergie et de mobilisation — et c’est grâce à des personnes comme vous. Que vous ayez signé une pétition, participé à une action dans la rue, fait un don ou partagé nos campagnes sur les réseaux sociaux, vous faites partie d’un mouvement mondial chaque jour plus fort qui refuse de laisser les milliardaires et les grands pollueurs décider de notre avenir.

Voici un petit aperçu de ce que nous avons accompli ensemble au cours des derniers mois :

Un cap a été franchi à Séville
Lors de la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui s’est déroulée en pleine canicule la semaine dernière à Séville, nous avons uni nos forces à celles de nombreux partenaires pour exiger des gouvernements qu’ils taxent les grandes fortunes et investissent dans de vraies solutions. À l’aide de différents outils, dont une vidéoun article de blog et un webinaire, nous avons démontré comment cet argent pourrait financer la transition vers les énergies renouvelables, réduire les factures d’énergie, créer des emplois verts et protéger les populations des effets du changement climatique.

Et une annonce MAJEURE a été faite pendant cette conférence ! Une nouvelle alliance de pays déterminés à taxer les ultra-riches a été lancée par l’Espagne et le Brésil, avec le soutien de l’Afrique du Sud et du Chili [1]. Bien qu’il faille encore convaincre de nombreux pays à les rejoindre, cette initiative montre que l’opportunité d’obtenir une taxation des grandes fortunes par le biais de négociations fiscales internationales à l’ONU est à portée de main — et c’est extrêmement encourageant !

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire passer ce message crucial pendant cette conférence déterminante.

Une coalition de partenaires déterminés à ce que les responsables politiques entendent nos messages lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement à Séville. Photo: UN Photo / Julio Muñoz

En France: On a fait trembler le Sénat

En France, nous nous sommes mobilisé·e·s avec force pour que le Sénat adopte la taxe Zucman : un impôt minimum de 2 % sur les personnes détenant un patrimoine supérieur à 100 millions d’euros. Alors que l’Assemblée nationale avait approuvé la proposition de loi en février, tous les regards se sont ensuite tournés vers le Sénat.

Et même si nous avons perdu le vote de peu (à seulement 30 voix près), nous avons remporté d’importantes victoires politiques. Plus de 65 000 personnes ont signé notre pétition conjointe avec Oxfam et Attac. A travers une formation, un kit de mobilisation, des événements en ligne et en personne, une tempête digitaleune collaboration avec l’influenceur Vivre moins con et une large couverture médiatique, nous avons démontré que l’idée de taxer les ultra-riches bénéficie d’un large soutien populaire — des maires [2] aux parlementaires [3], des économistes [4] aux citoyen·ne·s.

L’équipe de 350 en France prépare déjà de nouvelles actions pour maintenir la pression dès la rentrée, notamment une marche des résistances le 28 septembre à Paris et à travers la France alors… restez à l’écoute !

Envie d’en savoir plus sur nos plans pour la rentrée? Rejoignez notre groupe WhatsApp

Fanny de 350 France intervenant lors d’une action inter-ONG à Paris juste avant le vote au Sénat le 12 juin

Allemagne : Les milliardaires sous pression

En juin, nous sommes descendu·e·s dans les rues de Berlin, Nuremberg, Munich et Hildesheim, avec nos partenaires. Alors qu’un club de milliardaires prêt·e·s à tout pour défendre ses intérêts se réunissait à huis clos dans un endroit luxueux, nous avons organisé des manifestations créatives pour exiger du SPD (le parti de centre-gauche membre de la coalition gouvernementale) qu’il tienne sa promesse de taxer les grandes fortunes.

Valises pleines de faux billets, discours satiriques, mascotte d’ours polaire, et même une avant-première de film — l’ambiance était festive, mais le message était clair et sérieux : il est de temps de faire payer les ultra-riches pour financer la transition énergétique, des moyens de transports moins polluants, des logements dignes et des soins de qualité.

La pression monte, et d’autres actions sont déjà prévues.

Action à Nuremberg en faveur d’une taxation des ultra-riches.

Royaume-Uni : les citoyen·ne·s se mobilisent pour plus de justice

Nous faisons partie d’une coalition en pleine expansion réclamant la taxation des ultra-riches au Royaume-Uni — et le soutien public ne cesse de croître. Un nouveau sondage montre que 75 % des Britanniques souhaitent des impôts plus élevés sur les grandes fortunes [5] .

Aux côtés de partenaires, de syndicats, d’économistes et même de millionnaires, nous avons participé à des rassemblements, lancé des lettres ouvertes et poussé les parlementaires à s’engager. Les responsables politiques sont de plus en plus sous pression, et leurs excuses pour ne pas avoir à taxer les ultra-riches fondent comme neige au soleil.

Prochaine étape : nous co-organisons une immense marche à Londres le 20 septembre, dans le cadre des journées mondiales d’action « Draw The Line ». On n’a pas fini de nous entendre!

L’équipe de 350 présente à un rassemblement à Westminster en amont des négociations sur le budget, afin d’exiger que le gouvernement taxe les ultra-riches

Le gaz de Trump : Nous ne céderons pas au chantage

Donald Trump brandit des menaces commerciales pour forcer l’Europe à acheter davantage de gaz de schiste polluant produit aux États-Unis — ce que nous appelons le « gaz de Trump ». Aussi néfaste pour le climat que le charbon, ce gaz est synonyme de pollution, de violations des droits humains et de destruction de l’environnement. Aux côtés de notre organisation sœur aux Pays-Bas, Fossielvrij NL, nous nous opposons fermement au projet de l’Union européenne d’acheter davantage de ce gaz, qui ne ferait qu’aggraver la crise climatique.

Cette semaine, aux Pays-Bas, des citoyen·ne·s ont « fait don de leurs pets » pour protester contre le gaz de Trump — livrés au consulat des États-Unis à Amsterdam par une drag queen néerlandaise avec trois ballons géants ! Si vous ne nous croyez pas, regardez la vidéo.

La date limite pour que l’Union européenne accepte l’accord sur le gaz de Trump a été repoussée au 1er août, et la campagne continue. Vous pouvez signer la pétition ici.

Cap sur la COP30

Les dernières négociations climatiques de l’ONU à Bonn ont été décevantes. Les profondes divisions politiques n’ont pas permis d’obtenir de réelles avancées, notamment sur la mise en œuvre de l’accord scellé à Dubaï fin 2023 visant à sortir des énergies fossiles et à accélérer massivement le développement des énergies renouvelables.

Mais la société civile a tenu bon. Ensemble, nous avons rappelé aux gouvernements que leurs promesses de tripler les énergies renouvelables et de mettre fin à l’expansion des fossiles doivent être tenues, y compris par le gouvernement du Brésil qui accueille la COP cette année en novembre. Désormais, tous les regards se tournent vers le sommet climatique le plus important de l’année– la COP30 à Belém. Et nous serons prêt·e·s.

Action organisée par 350 à Bonn avec des communautés autochtones et des ONG partenaires 

Une alerte en direct de Bruxelles

À l’issue d’un coup de théâtre inquiétant, le bloc d’extrême droite « Patriotes pour l’Europe » a pris le contrôle des négociations du Parlement européen sur les objectifs climatiques européens [6]. Leur intention est claire : démanteler le Pacte vert et empêcher l’Europe d’atteindre la neutralité carbone. Nous ne pouvons pas les laisser faire. La crise climatique exige des décisions et actes courageux et collectifs — pas un retour en arrière nourri par un nationalisme fossile.

C’est un moment dangereux, mais aussi un appel à l’action. Des pays comme la France et l’Allemagne doivent montrer l’exemple et faire en sorte que l’UE reste ferme sur l’engagement à sortir de manière définitive et équitable des énergies fossiles, en particulier lors de la COP30.

Voilà ce que peut accomplir le pouvoir citoyen, voici ce que nous avons fait ensemble. Et nous n’en sommes qu’à la moitié de l’année.

Merci de faire partie de ce mouvement. Nous avons hâte de mener des actions encore plus audacieuses à vos côtés dans les mois qui viennent.

 

Sources

[1] À Séville, l’appel de l’Espagne et du Brésil : « Il est temps de taxer les ultra-riches » (ONU Info)

[2] Nous, maires de petites et grandes villes soutenons la taxation des ultra-riches pour faire vivre nos territoires (Le Nouvel Obs)

[3] Finances publiques : les ultrariches doivent contribuer comme tout le monde (Libération)

[4] Olivier Blanchard, Jean Pisani-Ferry et Gabriel Zucman : « Nous partageons le constat qu’un impôt plancher sur les grandes fortunes est le plus efficace face à l’inégalité fiscale » (Le Monde)

[5] [En anglais] Vast Majority of Brits Back a Wealth Tax on the Super Rich, Poll Reveals (Huffington Post)

[6] Au Parlement européen, l’extrême droite s’empare de la coordination d’un texte-clé sur le climat (Le Monde)

The post Cette fois, les milliardaires n’y échapperont pas appeared first on 350 Français.

02.07.2025 à 14:00

L’austérité est un choix politique : il est temps de taxer les super-riches

sorayafettih
Texte intégral (1370 mots)

Les gouvernements du monde entier suppriment les services publics et les aides sociales en prétendant que l’argent fait cruellement défaut.

De leur côté, les milliardaires et les grands groupes des énergies fossiles engrangent des bénéfices records. Jeff Bezos vient de dépenser des dizaines de millions de dollars pour son mariage à Venise. Ailleurs en Europe, les températures ont atteint un record de 46 °C lors de la première canicule de l’été.

Mais des écoles de Coventry aux communautés affectées par le changement climatique à Nairobi, le message est le même. Les caisses sont vides.

Si ce lecteur de vidéo ne fonctionne pas correctement pour vous, vous pouvez regarder la vidéo directement sur Youtube ici. 

Mais cette prétendue carence n’est pas un fait. C’est une fiction, un mythe dangereux.

Pendant que nos responsables politiques discutent de restrictions budgétaires, les incendies font rage, les inondations chassent des millions de personnes de leurs foyers et les vagues de chaleur accablent les systèmes de santé. La crise climatique s’accélère à un rythme effréné face à des gouvernements qui restent impassibles. Chaque jour qui passe coûte des vies et des ressources essentielles. La vérité ? Nous avons les moyens d’agir. Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est l’inaction.

Le Forum des Nations Unies sur le financement du développement, qui se tient cette semaine à Séville, marque un jalon déterminant pour faire face au véritable problème. Un système financier mondial conçu pour concentrer les richesses, récompenser la pollution et accroître les inégalités. Ces principes ne sont pas des lois naturelles, mais des choix politiques.

Aujourd’hui, les dirigeant·es doivent se prononcer sur la réécriture de ces règles économiques.

Partout dans le monde, cette fiction du manque d’argent se manifeste sous différentes formes. En Europe, c’est l’austérité qui sert à justifier les coupes budgétaires dans les dépenses climatiques et la protection sociale. Dans les pays du Sud, c’est l’endettement écrasant, les règles fiscales corrompues et la spoliation déguisée en développement. Mais le résultat est le même : ce sont les citoyen·nes ordinaires qui en paient le prix, tandis que les ultra-riches s’enrichissent toujours plus.

Pendant ce temps, les entreprises fossiles, principales responsables du dérèglement climatique, amassent des profits obscènes. Des milliardaires se lancent dans la conquête spatiale alors que des millions de personnes sont confrontées à la montée des eaux et à l’exode. Ce système n’est pas défaillant pour tout le monde. Pour une poignée de privilégié·es, il fonctionne à merveille.

Cessons de faire comme si nous ne pouvions pas nous permettre un monde plus juste. Taxons les super-riches.

Il y a largement assez de richesses dans le monde pour faire face à la crise climatique, mettre fin à la précarité énergétique, financer l’éducation et les soins de santé, et construire des sociétés justes et prospères. Ce qui manque, c’est une réelle volonté politique.

Tout cela doit changer à Séville. Cette conférence est plus qu’un forum politique : c’est une occasion pour les gouvernements, en particulier ceux des pays du G7, de passer à la vitesse supérieure. Ces pays doivent fonder une coalition engagée pour taxer les super-riches et débloquer les milliers de milliards nécessaires pour lutter contre les urgences climatiques.

Les États-Unis, en particulier, suivent une doctrine politique dangereuse qui consiste à assimiler les profits des entreprises au bien-être mondial. Mais les résultats financiers d’ExxonMobil ne reflètent pas la paix du monde. Le cours de l’action Amazon ne dit rien sur le salaire des enseignant·es ou la construction de digues contre les inondations. Nous devons reprendre le contrôle des finances publiques pour les mettre au service des citoyen·nes et de la planète, et non des milliardaires.

Tant de belles initiatives pourraient être financées dans le monde grâce à la taxation des grandes fortunes…

Cette mesure n’aurait rien de radical. Ce qui est profondément radical, c’est de permettre à une infime minorité d’amasser des fortunes inimaginables alors que la planète brûle. Une série de taxes sur la fortune des super-riches, associées à une convention ambitieuse de l’ONU en matière d’impôts et à une lutte contre l’évasion fiscale, pourraient rapporter des milliers de milliards chaque année. Ces fonds pourraient financer :

  • L’isolation thermique des maisons et réduire les factures d’énergie
  • Des systèmes d’énergie renouvelable pour un tarif abordable
  • La création d’emplois verts dans les régions altérées par les combustibles fossiles
  • La reconstruction des systèmes de santé surchargés
  • Des ressources pour le climat dans les pays du Sud
  • L’annulation des dettes illégitimes, l’éducation et la sécurité alimentaire

Faisons payer les gros pollueurs, et nous pourrons financer la transition équitable qu’ils ont rendue nécessaire.

En Europe, les avantages seraient immédiats et révolutionnaires.

La taxe sur les grandes fortunes pourrait financer des milliers d’emplois dans le social, des logements abordables et des transports écologiques en Allemagne et au Royaume-Uni. En France et en Italie, elle pourrait contribuer à reconstruire les systèmes de santé et d’éducation mis à mal par des années de réductions budgétaires. À l’échelle mondiale, il s’agit d’une question de justice : faire payer ceux qui profitent de la crise pour financer des solutions durables.

Le changement climatique n’est pas seulement une crise de l’environnement. C’est une crise de justice, provoquée par ceux qui tirent profit de pratiques polluantes et font payer la note à ceux qui en sont le moins responsables. Il reste peu de temps pour agir.

Les gens commencent à se réveiller. Et à Séville cette semaine, les dirigeant·es doivent agir.

Plusieurs groupes — des jeunes grévistes pour le climat jusqu’aux syndicats, en passant par les économistes et même les millionnaires progressistes — réclament un changement. Ils savent que les ultra-riches doivent enfin payer leur dû.

La classe politique est désormais confrontée à un choix : se ranger du côté de l’industrie fossile et de la fraude fiscale, ou du côté des enseignant·es, des infirmières et de la génération qui lutte pour le climat. Lors du Forum des Nations unies sur le financement du développement à Séville, les dirigeant·es ont le pouvoir de réparer ce système corrompu. En commençant par rejeter le mythe du manque d’argent et en adoptant la vision audacieuse du partage des richesses.

L’argent est là. La science est sans équivoque. L’urgence est immédiate. Il est temps de taxer leurs milliards et de financer notre avenir.

Agissez : signez la pétition adressée au gouvernement français afin qu’ils taxent ENFIN les ultra-riches.

The post L’austérité est un choix politique : il est temps de taxer les super-riches appeared first on 350 Français.

 Reporterre
Amis de la Terre
Aspas
Bérénice Gagne [très long!]
Biodiversité-sous-nos-pieds
 Bloom
Canopée
Deep Green Resistance
Fne-Rhône-Alpes
Greenpeace Fr
 La Relève et la Peste
Momentum
JNE
Limite
Libre Evolution
Mountain Wilderness
Le Mouvement
Negawatt
LePartage
Présages
Terrestres
Reclaim Finance
Réseau Action Climat
SOS Forêt France
350.org
Résilience Montagne
Revue Sauvages
Vert.eco
Vous n'êtes pas seuls
We Demain