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15.10.2025 à 16:03

« Le Ch’ni », média en ligne bisontin

lsamuel
Texte intégral (1032 mots)

Le 1er mai 2024, le Ch’ni entamait son siège éditorial de la ville de Besançon. Presque deux ans après, le journal en ligne jouit d’un ancrage local et devient une référence sur des questions d’extrême droite, de quartiers prioritaires et de mouvements sociaux.

par Jocelyn Peyret

L’équipe rédactionnelle est stable autour d’un noyau de 4 ou 5 personnes qui, malheureusement doivent exercer un travail alimentaire à côté pour subvenir à leurs besoins. En attente d’une homologation SPEL1, qui devrait éventuellement permettre de postuler à certaines subventions, cette disponibilité bénévole n’a pas empêcher le Ch’ni, selon Toufik de Planoise, un des fondateurs du journal en ligne, « d’avoir un ancrage au niveau local, de devenir une référence pour ce qui est des militants et des mouvements sociaux ».

Cette précarité ne semble pas gêner Toufik, qui explique que « le fait d’être rétribué par rapport à un travail dans le journalisme, ça m’obligerait en tout cas dans les conditions dans lesquelles on est, de développer peut-être des axes un peu plus tapageurs plutôt que de privilégier le fond, pour essayer de faire du clic et donc d’avoir des revenus et essayer d’en vivre. Paradoxalement, j’ai l’impression que le fait d’être un peu en galère économique de ce côté-là, mais de ne rien attendre en fait en termes de rétribution, ça me permet d’être peut-être plus libre quelque part. Mais bon, c’est un vaste sujet. »

Le rythme de parution, quasiment quotidien, répond à la situation de la ville de Besançon et environs où « il y a suffisamment de matière pour qu’on n’ait pas trop à s’impatienter. L’objectif est de ne pas attendre qu’on ait des communiqués ou des coups de fil. On va essayer de chercher l’information, d’investiguer mais aussi de développer des axes négligés par les autres médias, des portraits ou simplement donner la parole à des gens qu’on n’entend jamais. »

Ce fut le cas lors des mouvements du 10 septembre, pour lesquels « c’était assez consternant comment la presse quotidienne régionale ne traita absolument pas du sujet. Et là justement je pense qu’on a notre épingle à tirer. Être un média indépendant c’est être sur le terrain, aller au fond et donner la parole aux principaux concernés. »

A Besançon, il se passe énormément de choses et, en ce moment, « comme partout, il y a la question des municipales qui amène un certain nombre de notables à prendre des positions ou à faire des boulettes. Pour les municipales, on va pas se précipiter, on va pas faire un article à chaque polémique ou à chaque candidature qui se déclare. On va essayer de prendre le temps. Par exemple, sur la question de l’extrême droite électoraliste, on va essayer de monter des dossiers de fonds parce que les candidats n’émanent pas de nulle part, on connaît un peu leur cursus et leurs casseroles ! »

En juin 2025, le Ch’ni publiait son premier numéro papier, à prix libre. Cette parution répondait « à la présence du journal au festival Besac Antifa-Fest sur les luttes antifascistes à Besançon. Nous étions présent au village associatif, ce qui fut l’occasion de voir si on était capable d’essayer un nouveau format. On a voulu s’adapter au festival en proposant un condensé de ce qu’on avait publié l’année écoulée sur les questions intersectionnelles, de convergences des luttes et autour de l’extrême droite locale parce que c’est un gros sujet qu’on traite assez régulièrement puisque malheureusement ce n’est pas dans la presse locale que les investigations sortent. Je relativise quand même un petit peu les choses pour l’extrême-droite, ce sont toujours les 10-15 mêmes protagonistes qui représentent absolument que dalle. Ils sont même dans l’aveu d’un échec quelque part, parce qu’ils en sont à être dans une hyper violence pour essayer de combler le fait qu’ils n’ont aucune assise au niveau local. »

Toufik admet qu’« il y a peut-être un effet grossissant du fait qu’il y a une tradition locale, militante ou journalistique, d’exposer avec un travail extrêmement fourni toutes ces mouvances. Il y a une histoire ouvrière et révolutionnaire à Besançon qui est très importante. C’est un héritage encore actif, que ce soit au niveau sociologique, politique ou même militant. Il y a eut Lip, la Rhodia et il y a eu aussi pas mal de journaux au cours du vingtième siècle. Il y a une inscription inconsciente dans un héritage contestataire. »

Pour aller plus loin 

Le Ch’ni en ligne – www.lechni.info

Les Autres Voix de la Presse – www.lesautresvoixdelapresse.fr

(1) Statut de service de presse en ligne.

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15.10.2025 à 15:42

Les phosphates à l’accusation – Marie-Paule Nougaret – En Métamorphose

lsamuel
Lire plus (279 mots)

Les médecins libéraux ont écrit au 1er ministre et Santé Public France, l’incitant à réagir. Le Monde, Libération et France Inter ont publié des articles sur le danger du cadmium, contenu dans les engrais phosphatés et assimilé dans la nourriture, suspect de causer l’augmentation récente des cancers du pancréas, notamment chez les enfants. Et voilà nos grands quotidiens en train de déconseiller les céréales et vanter l’agriculture biologique, en omettant de dire qu’en France, elle est peu soutenue, sinon persécutée, – ceci dans le pays qui en jeté les bases légales – c’est toujours étonnant. 

En d’autres temps, c’est le pain qu’on aurait accusé. Seulement, aujourd’hui les enfants ne mangent pas des tartines le matin, mais, à la façon des Etats-Unis, un bol de céréales, cultivées sur des sols loin d’être vierges (comme par exemple, ceux du Canada, sur déforestation), et lessivés par la chimie. Qu’il s’agisse de blé, de haricots ou de tournesol, toutes les grandes cultures menées de façon dite conventionnelle en France, contiennent des phosphates de nos jours.

Pour lire la suite de cet article, cliquez ici sur le site de En Métamorphose.

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14.10.2025 à 12:27

La binette déchaînée, journal d’opinion jardinière

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Texte intégral (543 mots)

Un nom pareil, ça donne forcément envie! En tout cas, moi, je n’ai pas hésité une seconde en le découvrant chez ma marchande de journaux, curiosité oblige. Hélas, nous en sommes déjà au numéro 2. En effet, même si j’essaie de soutenir le petit commerce, je ne suis pas une grande consommatrice de magazines et ne la fréquente pas régulièrement. Ce « journal d’opinion jardinière » comme l’indique la baseline tient ses promesses : je l’ai dévoré de la première à la dernière page sans faire de pause. Bon, certes, c’est un huit pages format journal (30×44,5 cm). Il est présenté plié en deux et s’apparente donc au format classique des magazines jardin, ce qui facilite sa mise en place dans les kiosques. Mais il n’y a aucun espace perdu : pas de pub, pas de blabla. On lit donc absolument tout.

Sur le site, on peut lire : « Jardiner, c’est se poser des questions, faire preuve de curiosité, essayer d’anticiper l’avenir, éprouver son rapport à la nature, reconnaître ses échecs, penser à soi, à son plaisir et à ses besoins, mais aussi aux autres, au monde qui nous entoure et à ce que nous en faisons, au jardin et ailleurs. (…) Aussi, c’est plein d’espoir, et dans un esprit frondeur, que nous lançons ce premier journal d’opinion jardinière, afin qu’à l’ère du dérèglement climatique et du massacre de la biodiversité, nous abordions le jardinage avec bon-sens, quitte à remettre en question certaines théories fumeuses et à nous méfier des mirages du « greenwashing », qui ne sont, au final, que des patchs sur les efforts que nous devons tous faire au jardin. »

Qui ose cette initiative ? Là, les noms parlent. Dans l’équipe, nous retrouvons notamment Patricia Beucher qui s’est fait connaître avec son «.beau jardin du paresseux.», une épicurienne qui aime prendre le temps de vivre, et Xavier Mathias, incroyable érudit, fin connaisseur de la littérature sur les jardins depuis le XVIIème siècle, auteur, entre autres, de «.La vie érotique de mon potager.» et du «.potager d’un frimeur.». Alors oui, « en 2025, lancer un journal papier sur le jardinage s’apparente à tenter la culture de la mâche ou à faire fleurir des tulipes en plein mois d’août… Mais, après tout, l’époque étant au bouleversement climatique, on tente le coup ! »

Un défi qui justifie un prix relativement élevé: 5 € le numéro et aussi mon soutien, d’ailleurs, je vais de ce pas m’abonner. C’est trop bien !

Danièle Boone

En kiosque, 5 € – www.labinettedechainee.com

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