Bergers, un film de Sophie Deraspe
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Il s’appelle Mathyas, il est cadre dans la publicité à Montréal (Québec). Il a, comme on dit, tout pour être heureux, sauf qu’il ne l’est pas vraiment. Lui, son rêve, c’est de vivre au milieu des moutons…
par Maryvonne Ollivry
Un jour, sur un coup de tête, Mathyas quitte tout, pays, job, amis, et débarque en France. Mais comment s’y prendre ? S’il a lu quantité d’ouvrages sur le pastoralisme, il n’a jamais mis la main à la… patte. Alors, dans la salle d’un café de village provençal où sont attablés des éleveurs, son accent québécois interrompt soudain les conversations : l’un de vous aurait-il besoin d’un berger ? Et de préciser qu’il n’a jamais exercé mais est prêt à apprendre. Voilà, c’est parti… Mathyas fera ses classes chez l’un, puis chez l’autre, parfois, face à la dureté des hommes comme des éléments, se désespérera, mais jamais ne renoncera. Le film s’inspire de l’expérience de Mathyas Lefébure racontée dans son ouvrage « D’où viens-tu, berger ? » (Actes Sud).
La réalisatrice Sophie Desrape, dont c’est le sixième long-métrage, a su transmettre à la fois la beauté du métier et son âpreté. Au milieu de somptueux paysages, elle montre aussi la violence des relations humaines, le fossé creusé entre les gens du terroir et les fonctionnaires européens, les coups au cœur et la colère des éleveurs quand leurs brebis font le bonheur des loups. Colère que comprend Mathyas bien sûr sans pour autant remettre en question l’instinct du canidé sauvage. La nature n’est pas angélique. L’homme non plus. Mais à suivre sa passion, en vivant son expérience jusqu’au bout, en s’élevant dans les alpages le temps de l’estive, Mathyas parvient à s’élever tout court.
Un film de Sophie Deraspe (Québec/France) avec Félix-Antoine Duval, Solène Rigot, Guilaine Londez et Bruno Raffaeli.
Distribution : Pyramide Films
Contact presse : Rachel Bouillon. Tél.: 06 74 14 11 84 – rachel@rb-presse.fr
Sortie le 9 avril 2025
Bande annonce
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L’agrivoltaïsme est-il écologique ? – la vidéo du jeudi de l’écologie JNE du 6 février 2025
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Dans le cadre de la transition énergétique, les industriels, les États travaillent à l’élaboration de sources d’énergie qui viendraient remplacer les énergies fossiles. C’est le discours officiel. Mais l’histoire nous apprend – et l’histoire récente ne le dément pas – que toutes les nouvelles sources d’énergie s’accumulent au lieu de se remplacer. L’objectif est de permettre à l’humanité de poursuivre sa trajectoire, même si elle est délétère pour la vie.
S’il est nécessaire de recourir aux énergies renouvelables pour lutter contre le changement climatique, la construction de centrales photovoltaïques sur des terres agricoles (ou agrivoltaïsme) ou encore sur des espaces naturels pose question : artificialisation des sols, réduction des terres agricoles, impacts sur la nature…
« Les objectifs en matière d’énergie photovoltaïque doivent être mis en œuvre sur les espaces artificiels comme les parkings et les toits, même si c’est plus cher et plus compliqué », expliquait l’écologue Maxime Zucca dans Actu-environnement le 10 septembre dernier. S’il est difficile de renoncer aux énergies renouvelables pour l’avenir, il faut s’astreindre à exercer notre esprit critique et à admettre que la sobriété pourrait et devrait être le premier prisme d’analyse.
Or, face à la situation critique de nombre d’agriculteurs, le pouvoir de l’argent est à l’œuvre. « Il y a aujourd’hui un écart d’environ 1 à 100 entre le revenu agricole et le revenu électrique à l’hectare permis par l’agrivoltaïsme. Aujourd’hui, les industriels, pour capter les bons terrains, proposent un loyer jusqu’à 5.000 euros par hectare. C’est une aubaine extraordinaire pour le propriétaire ou l’agriculteur. C’est évident. C’est aussi une incitation à ne plus cultiver. Pourquoi s’embêter à continuer à travailler si on gagne davantage sans rien faire ? » déclarait Christian Dupraz, spécialiste de l’agrivoltaïsme et président de l’Union Mondiale pour l’agroforesterie à Environnement magazine, le 9 avril dernier.
la table ronde était animée par Isabelle Vauconsant et Carine Mayo, journalistes.
Nos invités :
• Christian Dupraz, directeur de recherche à l’INRAE et président de l’Union Mondiale pour l’agroforesterie
• Clément Osé, auteur de Marchands de Soleil avec Sylvie Bitterlin (éditions Tana), un récit de la lutte de la montagne de Lure.
• Maxime Zucca, ornithologue et chargé de mission naturaliste à l’Agence Régionale de la Biodiversité en Île de France, membre du Conseil National de Protection de la Nature.
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🔐 [La Voie est Libre] Assassinat de Pierre Alessandri
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