Les plantes sauvages – Connaître, cueillir, utiliser par Thierry Thévenin (JNE) Préface de Pierre Lieutaghi, aquarelles de Louise Achard
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Voici la 4e édition revue et augmentée de ce livre-phare de Thierry Thévenin, botaniste, herboriste et auteur, accompagné d’une préface de Pierre Lieutaghi, ethnobotaniste de renom, disparu il y a un an. Dans un format un peu plus grand, qui met davantage en valeur les illustrations, cet ouvrage présente 88 plantes. A côté de l’ortie, de l’aubépine ou de la guimauve officinale, on trouve des végétaux moins connus, comme le sisymbre officinal au goût relevé, le galinsoga que l’on peut cuire comme des épinards. Pour chacun d’entre eux, l’auteur explique comment l’identifier et éviter les confusions, donne des conseils de cueillette, de séchage et d’utilisation.
Si aujourd’hui, la cueillette des plantes sauvages et l’intérêt pour les médecines naturelles connaissent un nouvel essor, Thierry Thévenin souligne dans son avant-propos le risque de surexploitation qui guette certaines d’entre elles comme l’ail des ours et invite à une « autoproduction réfléchie et parcimonieuse » tout en indiquant que la consommation de plantes médicinales relève d’une hygiène de vie plus que d’une lutte contre les maladies, les remèdes servant avant tout à conforter la santé et à soigner les petits maux.
Ce livre contient également beaucoup d’adresses utiles sur la botanique, les lieux où se procurer des graines et des plants, des indications de formations agricoles spécialisées pour la culture et la cueillette des plantes, une riche bibliographie commentée, sans compter de nombreuses recettes. Saluons également la mise en page soignée, les aquarelles précises et délicates de Louise Achard ainsi que les photos qui aideront à l’identification. Un trésor pour les amoureux des plantes !
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Éditions Les mots qui portent, 344 pages, 24 € – www.lesmotsquiportent.fr
Contact presse : Véronique Thabuis. Tél. : 06 86 50 65 03 – lesmotsquiportent2023@gmail.com
(Carine Mayo)
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Précisions sur la fin du monde par Yves Cochet
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« Le système-Terre et les sociétés humaines se trouvent dans la phase ascendante d’une courbe en cloche dont le pic sera bientôt atteint. Au vu de l’impréparation générale à ce pic puis à la descente (…), le chaos sera total » (p. 83). Rapports scientifiques et autres études croisées à l’appui : solidement documenté, ce dernier opus d’Yves Cochet se présente comme un condensé propre à étayer sa conviction que l’effondrement systémique de notre civilisation est imminent. Et que rien ne saurait l’empêcher. La transition écologique ? Une fable. Les écogestes ? Dérisoires. La décroissance ? C’est, certes, la seule réponse adaptée à la gravité de la situation mais la mettre en œuvre relève de l’utopie.
Fidèle à lui-même, l’ancien ministre de l’Écologie de Jospin n’y va pas par quatre chemins et assume son statut d’effondriste (il revendique ce terme) en arguant que « refuser une heuristique de la peur ne marche pas ». Bref, qu’un discours catastrophiste éclairé est le mieux à même d’amener un public élargi à la prise de conscience qui s’impose. Car notre seule marge de manœuvre, affirme-t-il, est de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public. Bien sûr, on pourra s’agacer de son ton parfois péremptoire et de sa propension à dater avec précision la survenue du pire. Quitte à se tromper comme, lorsque en 2004, il avait prédit dans « Pétrole Apocalypse » que les JO de Londres n’aurait pas lieu. Ou, encore, regretter que sa démonstration soit parfois trop elliptique. Reste qu’on saluera son courage et sa détermination à porter haut une vérité qui dérange.
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Éditions Les liens qui libèrent, 175 p, 17,50 € – www.editionslesliensquiliberent.fr
Contact Presse : Anne Vaudoyer. Tél.: 06 63 04 00 62 – anne.vaudoyer@gmail.com
(Jean-Claude Noyé)
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Surpopulation – Surpopulation Afghanistan, France, Royaume-Uni… aucun pays n’est à l’abri par Michel Sourrouille (JNE)
Texte intégral (518 mots)
Auteur de nombreux livres et articles sur la surpopulation, Michel Sourrouille nous livre aujourd’hui un bilan comparatif de la situation démographique dans une douzaine de pays à travers le monde. « Mon constat est sans appel, territoires riches ou pauvres, tous sont confrontés au surnombre », écrit-il. Le cas le plus dramatique est sans doute le Bangladesh. « En 2023, plus de 171 millions de Bangladeshis s’entassent sur un petit territoire de 147 000 km2, environ la moitié de la superficie de l’Italie. C’est l’un des pays les plus densément peuplés du monde (1 200 habitants au kilomètre carré) », note Michel Sourrouille. Notre auteur tire aussi la sonnette pour des pays comme le Cameroun, où le nombre d’habitants a été multiplié par dix en 60 ans, ou l’Égypte où la population se concentre « sur une étroite bande de terre fertile, limitée à la vallée du Nil et à son delta », représentant « moins de 5 % de la superficie » du pays.
Michel Sourrouille se penche également sur le cas de l’Afghanistan (40 millions d’habitants, contre 7,5 millions en 1950) où le régime taliban compromet le nécessaire développement du planning familial. Pour lui, notre pays n’est pas non plus épargné par le poids du nombre : « nous ne pouvons pas être de plus en plus nombreux en France si nous souhaitons mettre en place une société économiquement durable, écologiquement équilibrée et conviviale dans les interrelations sociales ». Michel Sourrouille salue en revanche l’exemple nippon : « le Japon montre la voie à suivre mondialement, une décroissance démographique pour en arriver à équilibrer population et ressources internes. En 2020, ce pays comptait 126 millions d’habitants ; il est prévu de descendre à 95 millions en 2050, 86 millions en 2060 et 48 millions en 2100 ».
Tout au long de ce livre très documenté, qui suscitera à coup sûr des réactions contrastées, Michel Sourrouille déplore le peu de place que les médias, et tout particulièrement le quotidien le Monde, accordent aux questions démographiques. « Si le concept de surpopulation n’est pas encore entré dans le langage courant malgré le fait que nous soyons déjà plus de 8 milliards, il y a une raison culturelle : l’habituation », ajoute-t-il en conclusion. « C’est la perte de la capacité d’indignation par rapport à une situation qui est devenue trop habituelle. Notre environnement quotidien est fait de surnombres, dans le métro, dans les embouteillages, dans les banlieues, dans les campings, sur les plages… »
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Éditions Edilivre, 132 pages, 6,99 euros (numérique), 14,50 euros (papier) – www.edilivre.com
Contact : 01 41 62 14 40 – contact@edilivre.com
(Laurent Samuel)
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