Sur les épaules des dirigeants égyptiens, un aigle. En langage militaire, la puissance, au service de l'état. Pour le réalisateur Tarik Saleh, le symbole de l'étouffement de tout un peuple et il le crie haut et fort dans "Les aigles de la République" en salles actuellement. Rencontre avec un cinéaste engagé.

En septembre, l’Université Paris-Nanterre a accueilli la première promo des député·es du Parlement des Exilés, une initiative citoyenne inédite qui offre une représentation politique et permet une participation citoyenne des personnes exilées en France. 

Elle était photographe. Elle avait 25 ans, la tête pleine de rêves et du talent. Assassinée le 16 Avril cette année aux côtés de plusieurs membres de sa famille par l'armée israélienne, le sourire de Fatma Hassouna restera immortel à travers nos écrans.

Etourdissant, bruyant et chaotique, le réalisateur Nadav Lapid nous livre un cinquième long métrage à l'image de la situation que traverse son pays, dépeignant une Israël malade, emportant dans son sillon jusqu'aux derniers défenseurs d'une morale jusque là évidente. Rencontre avec un cinéaste qui crie non.

Prix du jury au Festival de Cannes cette année, Sirãt sort en salles ce mercredi. Chargé à l'acide, hypnotique et mystérieux, d'une profondeur abyssale dans son propos, le quatrième long métrage du réalisateur franco-espagnol Oliver Laxe est de loin l'une des plus puissantes propositions de cinéma de ces dernières années.

Alors que la guerre menée par Israël à Gaza suite aux attaques du 7 Octobre se transforme en génocide sans précédent dans la région, des cinéastes palestiniens et israéliens tentent de conter la guerre, chacun à sa manière. Focus sur "Il était une fois à Gaza" des frères Nasser et "Pourquoi la guerre" d'Amos Gitai.