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09.11.2025 à 21:55

Contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences !

Ingrid Darroman

25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avecet pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des […]

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Texte intégral (1351 mots)

25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES

Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec
et pour les femmes du monde entier
: celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.

Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.

Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.

Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.

En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.

La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.

Les organisations féministes et syndicales exigent :

· Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
· 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre

· Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout
· L’arrêt immédiat de la baisse des financements
et un rattrapage du budget des associations
qui accompagnent les victimes et assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.

Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !

Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).

Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

Le 20 octobre 2025

Manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

Signataires au 9 Novembre 2025
ACDI Cameroun , ActionAid France, Alliance des femmes pour la Démocratie, Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Attac France, Association Nationale des Etudes Feministes , Association Place des Femmes 59, CGT confédération Générale du Travail, CIDFF de Seine Maritime, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif Faty Koumba : Association des libertés, Droits de l’homme et non violence, Collectif Féministe Contre le Viol, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Collectif 11 droits des femmes, Collectif IVG Tenon, Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Dans le Genre Egales, En avant toute(s), En Parler, Excision parlons-en !, FAGE, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR), FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation des Femmes, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et Altermondialisme , GISTI, Iran Justice , Je te crois je te protège, Las Rojas Paris, Les Relations Essentielles, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Le Planning familial, Le Planning familial des Côtes-d’Armor, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement du Nid, NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan, Organisation de Solidarité Trans (OST), Osez le Féminisme, Parents et Féministes, Réseau Féministe « Ruptures », Réussir l’égalité femmes-hommes, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques (StopVOG), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Nationale des Familles de Féminicides (UNFF), Union Étudiante , Union syndicale Solidaires, Victoires Populaires, Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.

En soutien
Égalités, Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Ecologistes , Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, PEPS Ecoféminisme, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative.

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03.11.2025 à 09:29

[vidéo] Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain

Fabien Marcot

Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain. Colloque organisé par la Fondation Gabriel Péri, l’Institut Tribune socialiste, la Fondation Copernic, Espace Marx, la Fondation pour l’écologie politique, PAM, l’Institut La Boétie, la Fondation Jean Jaurès à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale (3&4 octobre 2025).

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Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain. Colloque organisé par la Fondation Gabriel Péri, l’Institut Tribune socialiste, la Fondation Copernic, Espace Marx, la Fondation pour l’écologie politique, PAM, l’Institut La Boétie, la Fondation Jean Jaurès à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale (3&4 octobre 2025).

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06.10.2025 à 18:03

30 ANS du mouvement social de novembre-décembre 1995- Point Ephémère à PARIS Samedi 8 Novembre 2025

Ingrid Darroman

Point Ephémère, Paris 10° à partir de 9h30 et toute la journée. Echanges – rencontres – tables rondes, exposition. Entrée libre. 30 ans du mouvement social de novembre-décembre 1995 une initiative de la Fondation Copernic et de Politis  La fondation Copernic et Politis proposent de fêter les 30 ans des grèves de novembre-décembre 1995 par une réflexion […]

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Texte intégral (1193 mots)

Point Ephémère, Paris 10° à partir de 9h30 et toute la journée. Echanges – rencontres – tables rondes, exposition. Entrée libre.

30 ans du mouvement social de novembre-décembre 1995 une initiative de la Fondation Copernic et de Politis 

La fondation Copernic et Politis proposent de fêter les 30 ans des grèves de novembre-décembre 1995 par une réflexion militante sur les enseignements de ce mouvement pour les luttes d’ aujourd’hui.

Nous voilà en effet 30 ans après ce surgissement qu’a été le mouvement social de novembre -décembre 1995. Cet anniversaire doit être l’occasion de réfléchir à ce qui s’est joué lors de cet événement, les conséquences qu’il a eues sur le mouvement syndical, associatif, intellectuel, politique et en particulier sur la gauche, la génération militante qu’il a d’une certaine manière façonnée, et surtout à ce qu’il nous dit et nous « enseigne » pour mener nos luttes aujourd’hui.

C’est le sens de l’initiative organisée le 8 novembre à Paris et qui veut revenir sur 1995 avec les actrices et acteurs du mouvement mais aussi avec les militant-es et responsables actuels, des chercheur-ses, et toutes et tous les citoyen-nes que ce sujet peut intéresser. Pas une commémoration à la manière d’une célébration des « riches heures » de la lutte, ni la volonté de trouver des « recettes » à reproduire, pas plus que la déploration sur les difficultés à traduire un certain nombre de potentialités que ce mouvement a ouvertes. L’enjeu est plutôt de faire un événement en prise avec l’actualité, permettant de contribuer à la mémoire militante qu’on sait si importante pour se projeter sur l’avenir. 

1995 est un surgissement, une heureuse surprise puisqu’il permet – enfin- de sortir des longues années 1980 d’apparent triomphe du néo-libéralisme et de déception par rapport aux politiques menées par la gauche au pouvoir. Ce que nous devons à 1995 aujourd’hui encore, c’est cette force et cette détermination à contester la marche forcée à la libéralisation et à rechercher des alternatives de progrès social.  La lueur qui s’allume alors est fragile bien sûr, car 1995 n’a mis qu’un coup d’arrêt très provisoire aux attaques contre les conquis sociaux, mais elle est précieuse car elle initie une manière de porter les combats sociaux au niveau de l’intérêt général et du projet de société.

1995, c’est une bataille gagnée avec le retrait du plan Juppé. Mais ce n’est qu’une victoire partielle, le processus d’étatisation de la sécurité sociale se met en place, le démantèlement des services publics (la sernam tout de suite après 1995) est lui aussi en cours. En tous cas, 1995 marque l’inauguration d’un cycle de mouvements sociaux sur les questions de protection sociale au sens large, incluant la question des retraites, et sur les services publics. Et sur ce sujet, 1995 est à la fois un mouvement victorieux (retrait du plan Juppé) et défait (processus d’étatisation de la sécurité sociale , etc). 

1995 c’est la force du slogan « Tous ensemble », avec une dynamique militante associant des secteurs moteurs, on pense évidemment aux cheminot-es, mais aussi la jeunesse, l’ensemble du monde du travail, le mouvement des « sans » (sans papiers, mouvement des chômeurs, mouvement pour le droit au logement), le poids et le rôle nouveau des intellectuels, on pense évidemment à Bourdieu, le mouvement féministe. Syndicalement, c’est l’apparition de figures nouvelles, par exemple celle de Bernard Thibaut à la CGT, c’est l’émergence des SUD et de la FSU et tout ce que ces jeunes organisations charrient de promesses de renouvellement des pratiques militantes. Ce sont aussi des collectifs actifs, des AG massives, une « aile gauche » de la CFDT qui amplifie son inscription en rupture avec sa confédération. Il sera intéressant de s’interroger sur ce que cela a produit.

1995, c’est aussi le début de mouvements interprofessionnels marqués par une mobilisation plus forte dans le secteur public. C’est encore le début de mouvements dont la jauge de réussite repose beaucoup sur le nombre de manifestant-es plus que sur celui des grévistes, même si les deux sont évidemment liés et que les grèves dans les transports donnent quand même une allure de blocage du pays qui ne se reproduira plus de manière aussi prolongée et massive.

1995, ce sont aussi deux pétitions en compétition, celle de Bourdieu et celle de Touraine, traduction de deux stratégies, une gauche « radicale » et une autre « raisonnable ». Ces débats n’ont pas été refermés, loin de là ! Sans 1995, sans doute la constitution d’un front pour un « non de gauche » lors du référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 n’aurait pas pris la même forme.


 1995 est aussi le creuset de ce que sera ensuite l’altermondialisme.

1995, c’est encore probablement beaucoup d’autres choses que nous espérons mettre en relief à l’occasion de cet anniversaire.

Deux particularités sont frappantes quand on évoque la mémoire de 1995. En général, c’est une mémoire plutôt heureuse, une parenthèse enchantée au cœur d’un hiver froid, une certaine ambiance intellectuelle, des moments de fraternisation, des covoiturages improvisés en raison de la grève des transports. Mais la deuxième particularité est que la force du mouvement ne se traduit pas forcément par une mémoire particulièrement vivace. En 95, on comparait volontiers avec mai 68. En 2023 lors du mouvement contre la réforme des retraites, peu de comparaisons étaient faites avec 95. Comment expliquer ce paradoxe ?

Et si on redonnait une nouvelle jeunesse à 1995 ?

Et si novembre-décembre 1995 n’était finalement pas terminé et n’avait pas fini de nous donner à voir d’autres possibles ?

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