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Thune

Laurence Vély et Anna Borrel

Le premier podcast intime sur l'argent.

mis en ligne le 18.04.2024 à 06:15

L'argent fait-il le bourgeois ?

C'est quoi, en fait, un "transfuge de classe" ? En réalisant cet épisode, j'ai commencé par vouloir trouver des "chiffres" pour éclairer cet entretien. Et une fois de plus, au terme de mes recherches, j'ai fini par me dire que les chiffres ne disaient pas grand chose... Par exemple, on sait que 8% des fils d'ouvrier parviennent à être diplômés du supérieur. C'est un indice, bien sûr. Mais Guillaume, lui, ne s'insère pas dans cette catégorie. Fils de carrier, il a commencé maçon, et aujourd'hui, il est patron d'une jolie PME du BTP. Quand on le pousse à faire les comptes de son patrimoine, on parvient à quelques millions... pourtant, il n'est pas passé par la méritocratie scolaire, il ne s'est pas "hissé" dans les stats par un choix de carrière très différent de son milieu d'origine. Il a juste gagné plus d'argent, dans le sillon creusé par son père, il a mieux "réussi". Et au vu de sa fortune et de ses signes extérieurs de richesse, on pourrait dire que c'est un bourgeois. Mais à l'écouter, on comprend surtout qu'il flotte entre deux mondes, sans plus vraiment de place fixe. Socialement, comme il le dit, il n'a "pas les codes" des notables de son quartier. Vis à vis de ses pairs ouvriers du bâtiment, il est leur "patron". Trop riche pour être à égalité avec "ses gars", trop décalé pour fraterniser avec ceux qui ont autant d'argent que lui, animé de valeurs qui font qu'il dit "détester" les rentiers, attiré par un monde de l'art dont il peine à trouver l'entrée... quelle place lui reste-t-il ? Bonne écoute !


L'épisode est disponibles comme d'habitude sur toutes les plateformes classiques (apple, deezer, spotify, slate...) et sur notre site https://www.thunepodcast.fr/


#podcast #argent #thune #btp #batiment #patron #salaires #richesse #pauvreté #transfuge #transfugedeclasse #bourgeois #stats #statistiques



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mis en ligne le 17.04.2024 à 06:30

EXTRAIT// "Les bourgeois ont vu que j'avais pas leurs codes"

Voici un court extrait de l'épisode qui sort demain, bonne écoute !


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mis en ligne le 16.04.2024 à 18:42

Bonus : l'interview Thune Express de Mademoiselle Caroline

Notre questionnaire de fin top chrono


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mis en ligne le 11.04.2024 à 06:50

Vivre de la BD : comment ne pas perdre la bulle ? Avec Mademoiselle Caroline

Mademoiselle Caroline est autrice de BD. Ancienne étudiante de Penninghen (école d'art reconnue), elle aurait par exemple pu décider d'être directrice artistique dans la pub. Mais elle a préféré continuer à dessiner. Depuis une quinzaine d'années, elle sort une bande dessinée par an. Certaines, comme La chute ou La différence invisible, ont été de grands succès commerciaux.

Avec elle, on va parler création, chaîne du livre et santé mentale aussi ; cette fameuse paix de l’esprit qui n’est pas vraiment offerte aux auteurs, ni aux indépendants, toujours tiraillés entre la peur de de manquer et la suractivité. Car quand on est son propre patron on est bien souvent son propre tyran.

Et puis on évoquera le fait d'être une femme dans le milieu de la BD, historiquement préempté par des hommes. Quand on est rangée au rayon "girly", ça change quoi ? Un épisode passionné, qui prouve une fois de plus, que faire ce qu’on aime, ça a un coût (quelquefois un peu élevé).



Pour la suivre sur Instagram c'est ici




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mis en ligne le 10.04.2024 à 06:49

"Mon premier à valoir quand j'ai fait ma BD, c'était 7000 euros... mais pour un an de travail"

Un court extrait de l'épisode qui sort jeudi.


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mis en ligne le 04.04.2024 à 06:30

Impôts, fraude, défisc' : un agent du Fisc ne devrait pas dire ça...

Les impôts, c'est toujours un peu bigoût, vous ne trouvez pas ? Par exemple, d'un côté, moi j'adore payer mes impôts. Quand je remplis ma déclaration, j'ai vraiment l'impression de participer au "Trésor public", à "notre" trésor et je suis un peu fière de me dire que je vais contribuer à payer des écoles, des infirmières, des soins ou des allocations pour des gens en difficulté. Je me dis que je suis une meuf bien en fait ! 

Et puis il y a une autre partie de moi, moins glorieuse, qui éprouve une forme d'anxiété, et ce pour 2 raisons. D'abord parce que j'ai peur de me tromper. D'oublier de déclarer un truc ou de mal le déclarer et de m'exposer à des sanctions. Et aussi parce que j'ai peur de m'autogruger en quelque sorte : eh oui, je ne suis pas spécialiste en droit fiscal et il y a tellement de niches et de déductions que je me dis que si ça se trouve il y en a auxquelles j'ai droit mais que je ne connais pas...

Si vous aussi vous êtes comme ça, ou plus simplement si, en ces temps ou l'on parle beaucoup des fameuses "recettes de l'Etat", de la dette, de la fraude fiscale et de taxer les riches, vous vous posez des questions, cet entretien est pour vous. Nous avons eu la chance de rencontrer une contrôleuse du Fisc - très rock n roll -, qui nous explique tout "vu de l'intérieur'. Une parole exceptionnelle puisque les fonctionnaires de Bercy n'ont pas le droit de s'exprimer. Préparez-vous à apprendre : qui sont les gens des impôts, comment sont décidés les contrôles, quels sont leurs angles morts aussi, ce qu'ils peuvent faire et ne peuvent pas faire, que peut-on défiscaliser... Après cet éclairage sur la collecte de notre fameux Trésor public, je serais d'ailleurs bien curieuse d'avoir vos réflexions sur ce que cela dit...de nous !

En attendant, bonne écoute bien sûr ! 



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Télécharger mp3 - 1:04:53 Source

mis en ligne le 03.04.2024 à 06:29

EXTRAIT // Le Fisc regarde-t-il votre compte Insta ?

Voici un court extrait de l'épisode "spécial impôts" qui sort ce jeudi. On vous met juste un petit teaser... de cet épisode riche en révélations.


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mis en ligne le 28.03.2024 à 06:50

Julien, 34 ans : "Je vole pour 1000 euros par mois dans les magasins"

Vous avez certainement vu, au supermarché, des antivols sur des barquettes de viande. Pour cause, depuis l’inflation, le vol à l’étalage a augmenté : plus 14% en 2022. Les gens ne pouvant plus payer la nourriture, ils la volent. Mais - car il y a un mais - ce n'est pas la pauvreté qui pousse Julien à voler. La chourre quotidienne, pour lui, c'est une habitude, presque un lifestyle. C'est un petit voleur, pas un gros braqueur... sauf que quand on les additionne, ses petits larcins finissent par faire une sacrée somme.

Cet entretien m’a marqué. d’abord, parce que Julien m”a fait penser au "Petit voleur" de la chanson de Renaud (souvenez-vous, on est en 1991 et Renaud est encore ce rebelle au coeur gros comme ça). Et puis, j’en ai parlé à des amis - parfois très aisés- et j’ai été surprise d’entendre que certain d'entre eux n'hésitaient pas à se servir dans les magasins, avec des techniques variées : oubli dans le cabas, trucs dans les poches...

Qu'est-ce-que ça raconte de l’époque, de la façon dont on subit, à priori docilement, la pression financière de l'inflation ? A quel moment se sent-on légitime à voler quand on est tous un peu étranglés ? Quelle est, dans cette transgression, la part de respiration ? Et finalement, y-at-il des vols plus valables que d’autres ou des voleurs plus légitimes ? Vous vous ferez votre idée. Bonne écoute.




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mis en ligne le 23.03.2024 à 08:59

BONUS // Les businesswomen des Comores

Le sachiez-tu : les Comores, pays musulman à 99%, est un matriarcat financier ! En prolongeant la discussion avec Fatima, notre interviewée du dernier épisode, on apprend qu'elle aurait pu faire fortune dans son pays d'origine. Et les raisons pour lesquelles elle y a renoncé. Bonne écoute !


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mis en ligne le 21.03.2024 à 06:30

Transferts d'argent : réussir en France, à quel prix ?

Transferts d'argent : voici un épisode très feel good... et pourtant c'était pas gagné ! Fatima est tellement drôle et cash que son histoire, par ailleurs exemplaire, nous embarque ! Née aux Comores, l'un des pays les plus pauvres de la planète, elle a tout gagné. Si bien qu'aujourd'hui, elle doit payer. Selon la Banque mondiale, en 2023, les transferts d'argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint un montant record, historique, de 669 milliards de dollars : du jamais vu. Mais comme beaucoup, Fatima est lasse de cet impôt. "Et moi, si j'ai un problème, qui viendra me sauver ?" interroge-t-elle. Pourtant, ne plus envoyer d'argent "au pays', n'est-ce pas trahir, être ingrate, radine ? Vivre "comme une Française", est-ce abandonner ses valeurs, oublier les siens ? Une fois de plus, l'argent vient matérialiser autre chose et vous allez l'entendre, c'est passionnant. Bonne écoute !


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mis en ligne le 14.03.2024 à 06:30

C'est une bonne situation, ça, "riche héritière" ?

Warning : épisode clivant ! J'ai lu récemment le mot d'"héritocratie" pour désigner notre société. De fait, et on en a déjà parlé par exemple avec la sociologue Camille Herlin-Giret - autrice de "Rester riche", - l'héritage a explosé ces 50 dernières années, au gré d'une législation qui l'exonère de plus en plus. Par "explosé" je veux dire qu'au début des années 70, seulement 37% du capital de chacun venait de son héritage. De nos jours, la transmission constitue 60% de nos fameux patrimoines ! Alors bien sûr, cela renforce les inégalités - ce d'autant que 87% des héritages sont de moins de 100 000 euros et qu'au-dessus...les chiffres s'envolent.

Andréa, vous allez l'entendre, fait partie de cette portion de super privilégiés puisqu'elle est héritière d'un patrimoine de plusieurs millions d'euros. Et encore, elle n'est pas parmi les plus riches des plus riches puisqu'il s'agit non pas d'actifs fluides, de placements ou de sociétés, mais de biens immobiliers, ceux-là mêmes qui tombent sous le coup de la taxation de l'IFI (impot sur la fortune immobilière) qui a remplacé l'ISF (impot sur les grandes fortunes). Les vrais ultra-riches, eux, parviennent à échapper à cette fiscalité. Mas ce n'est pas de ça dont se plaint Andréa. Non, ce qui m'a intéressée dans son témoignage, c'est qu'elle nous confie des sentiments qui sont sans doute aussi fréquents qu'impossible à assumer. Elle est riche, oui, mais au-delà des chiffres, au-delà des millions, l'histoire de cette richesse l'emprisonne. Etre héritier, est-ce que ce n'est pas toujours un peu honteux ? Comment se réaliser personnellement lorsque l'on est tenu de s'inscrire dans une destinée financière que l'on n'a pas choisie ? L'héritage n'est pas seulement source de disparités qui se perpétuent, il serait également problématique dans les rapports familiaux et les enjeux psychologiques qu'il engendre, chez celleux qui en bénéficient le plus.... A méditer ? Bonne écoute ! 



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mis en ligne le 11.03.2024 à 18:21

Bonus // L'interview Thune Express d'Héloïse

Notre questionnaire de fin top chrono


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