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Inspiré d’un best-seller d’Isabella Tree, le film Wilding – Le Retour à la Nature, réalisé par David Allen, raconte l’histoire d’un jeune couple qui mise sur la nature pour assurer l’avenir de son domaine défaillant, vieux de quatre cents ans.
Les deux protagonistes luttent contre des traditions bien ancrées et osent remettre le destin de leur ferme entre les mains de la nature. Ils arrachent les clôtures, rendent la terre à l’état sauvage et confient son rétablissement à un mélange hétéroclite d’animaux apprivoisés et sauvages. C’est le début d’une grande expérience qui deviendra l’une des plus importantes expériences de ré-ensauvagement en Europe.
Le débat du lundi 6 octobre au cinéma UGC Maillot (2 place de la Porte Maillot, 75017 Paris) réunira notre collègue Marc Giraud (JNE), écrivain chez Delachaux et Niestlé, et Gilles Benzerrouk d’Éconature.
Dossier de presse de Jupiter-Films à consulter en cliquant ici.
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La cellule investigation de Radio France (1) vient de révéler début octobre 2025 le contenu d’un rapport de la Cour des comptes particulièrement critique sur les chambres d’agriculture, ces établissements publics placés sous la tutelle de l’État.
par Pierre Grillet
Les chambres d’agriculture dominées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles – FNSEA – et la Coordination rurale – CR – sont très loin d’être des modèles dans leur fonctionnement. Elles remplissent un rôle considérable à l’échelle d’un département, d’une région, dans la continuité des pratiques agricoles industrielles néfastes alors que celles-ci sont de plus en plus dénoncées par nombre d’agriculteurs et de citoyens consommateurs.
Les chambres d’agriculture : un pouvoir et une manne considérable pour les syndicats majoritaires
« Les Chambres d’agriculture sont des établissements publics placés sous la tutelle de l’Etat et administrés par des élus issus des activités agricoles, des groupements professionnels agricoles, et des propriétaires forestiers ». Le code rural précise leur rôle : « améliorer la performance économique, sociale et environnementale » des exploitations. Elles conseillent les exploitants, proposent des prestations de formation, les informent des évolutions réglementaires. Au niveau national, Chambres d’agriculture France représente les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics. Bizarrement, on oublie bien souvent que parmi leurs missions, elles sont censées contribuer à la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et à la lutte contre le changement climatique. L’ensemble disposait en 2023 de 8 400 collaborateurs, pour un budget de 900 millions d’euros. Une énorme machine, financée aux trois-quarts par de l’argent public qui à la mainmise sur l’agriculture du pays.
Des dysfonctionnements régulièrement signalés par les organismes de contrôle ainsi qu’un désintérêt pour l’agro-écologie !
En 2025, selon la cellule investigation de Radio France qui a eu accès à un dossier de la Cour des comptes : depuis 2017, la Cour des comptes alerte sur de régulières « atteintes à la probité » (corruption, trafic d’influence, favoritisme…) et la prise de « décisions illégales ». Quant aux risques pour l’avenir, « ils sont généralisés, faute de normes ». « Comme cette subvention de 66 000 euros attribuée plusieurs années de suite par la chambre d’agriculture de Vendée, dominée par le syndicat FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) … à la FDSEA pour des missions jugées “peu explicites”. Autre exemple qui pose question : ces 55.000 euros fléchés vers les Jeunes agriculteurs en 2020 en Ile-de-France. Attention aux avantages abusifs, prévient la Cour. L’attribution irrégulière de subventions doit disparaître des pratiques du réseau et la tutelle doit y veiller ».
Les chambres d’agriculture sont notamment chargées de l’accompagnement de la transition agroécologique. Mais dans les faits, elles se montrent fréquemment « hostiles » à une baisse de l’utilisation des produits phytosanitaires, en s’inspirant directement des « éléments de langage » de certains syndicats agricoles, selon les constats de la Cour des comptes. Autre élément important soulevé par la Cour des comptes : est-il normal que des dirigeants de chambres continuent à exercer leur mandat et se présenter aux élections après une condamnation ? On pense alors très fort à Serge Bousquet-Cassagne (CR) qui malgré sa condamnation en 2022 pour avoir favorisé la construction illégale du barrage de Caussade, a continué à présider la chambre d’agriculture du Lot et Garonne, de même que Joseph Colombani (FNSEA), président de la Chambre d’agriculture de Haute-Corse, condamné pour escroquerie aux aides agricoles en 2023 et qui a pu se maintenir à la présidence jusqu’aux dernières élections en janvier 2025.
Tout est à revoir dans la manière dont l’agriculture est dirigée, administrée, contrôlée en France. Les citoyens non agriculteurs sont totalement écartés de telles instances alors qu’ils sont pleinement concernés par les orientations agricoles. Ces révélations de Radio France devraient servir d’alarme et inciter à des changements rapides et radicaux.
L’enquête de la cellule d’investigation de Radio France est à découvrir en cliquant ici.
Photo © Bassines non merci
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630 millions de tonnes de bovins domestiques pour seulement 20 millions de tonnes de mammifères terrestres sauvages ! Sur Terre, le poids des vaches, des buffles ou autres bovins élevés pour leur viande ou leur lait est plus de trente fois plus élevé que celui de l’immense diversité des mammifères sauvages. Et celui des volailles domestiques est trois fois plus élevé que celui des oiseaux sauvages. Ce livre regorge de chiffres et d’informations éclairantes qui montrent comment l’Humanité a altéré la vie sur Terre mais aussi le climat, le cycle de l’eau, les océans… Bienvenue dans l’Anthropocène !
De nombreuses cartes permettent de saisir les enjeux mondiaux tandis que les infographies aident à visualiser les proportions. Ainsi, l’on comprend d’un coup d’œil que nos matériaux (béton, graviers, plastique…) ont envahi le monde au point de peser désormais plus lourd que la végétation et les animaux !
Le livre remonte aux origines depuis l’apparition des premiers hominidés en passant par la domestication puis la colonisation qui a accéléré l’extraction des ressources et la destruction des milieux naturels et des populations. Puis il explique ce que nous vivons aujourd’hui : les mécanismes et les conséquences du dérèglement climatique, l’artificialisation des sols, les pollutions… Enfin, il plonge dans le futur en évoquant les points de bascule, le coût des guerres, le rôle de l’agriculture, le besoin de justice, les peuples autochtones, gardiens de la Terre… Les utopies ne sont pas oubliées ainsi que celles et ceux qui agissent : Henry Osborn, Rachel Carson, Greta Thunberg…
Il s’agit de mieux comprendre ce qui nous arrive pour mieux en sortir. Un exercice de pensée globale salutaire en ces temps de simplification à outrance et qui plus est, facile d’accès !
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Éditions Armand Colin, 160 p., 26,90 € – www.dunod.com
Contact : Lou Liger. Tél. : 01 43 66 87 – 06 80 05 86 23 – liger@dunod.com
(Carine Mayo)
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lsamuel
L’association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Ecologie (JNE) et l’Université Paris Dauphine – PSL sont heureuses de vous annoncer le nom des lauréats et lauréates de la deuxième édition de la Bourse du journalisme environnemental mise en place grâce au soutien de la Fondation Madeleine, hébergée par la Fondation Dauphine.
Cette Bourse vise à soutenir des journalistes pigistes désireux d’effectuer des reportages sur l’urgence écologique, alors que de plus en plus, ils font face à des contraintes économiques les empêchant d’aller sur le terrain.
Nous avons reçu 47 dossiers, pour la plupart, de grande qualité, qui mettent en lumière les défis écologiques d’aujourd’hui : la vulnérabilité des populations face au changement climatique ou aux pollutions, la destruction des milieux naturels, les impacts de l’agriculture intensive ou de l’extractivisme…
Un jury composé de trois membres des JNE et de deux représentants des écoles membres de la Conférence des écoles de journalisme s’est réuni et a choisi parmi ces propositions, celles qui lui semblaient les plus originales et les plus aptes à être mises en œuvre, tout en s’appuyant sur les principes de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique et les Recommandations pour le traitement des questions scientifiques du Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation (CDJM).
Voici le palmarès :
Lauréates de la bourse du journalisme environnemental qui seront dotées d’une somme de 2 500 euros pour la réalisation de leur projet :
– Marie-Aimée Copleutre, pour sa contre-enquête sur les crédits carbone en Amérique latine, et son approche à la fois globale et régionale très documentée ;
– Adèle et Adrienne Surprenant, pour leur projet original sur les migrations climatiques alliant texte et photos et leur choix de prendre le temps du reportage avec une réflexion poussée sur leur impact écologique.
Un coup de cœur du Jury
Le Jury a également apprécié le projet de Nils Sabin : un reportage sur un peuple autochtone menacé par la déforestation dans une région peu suivie par les médias.
Les nominées
Ont proposé un sujet de reportage intéressant et pertinent et répondant à plusieurs critères de sélection : Laure Andrillon, Nina Bailly, Camille Bouju, Emma Conquet, Paciane Rouchon, Camille Sarazin et Sarah Younan.
À propos de l’Université Paris Dauphine – PSL
L’Université Paris Dauphine – PSL est l’institution d’enseignement supérieur et de recherche de référence dans le domaine des sciences des organisations et de la décision. Grand établissement, à la fois université et grande école, elle développe un modèle innovant pour la qualité et la sélectivité de ses formations pluridisciplinaires adossées à une recherche de pointe au sein de ses six laboratoires.
Seule université française accréditée Equis, elle est également établissement-composante de PSL, figurant parmi le top 50 mondial des classements internationaux de Shanghai, THE et QS.
Contact presse :
Laurence Martin – lmartin@kbzcorporate.com – 06 47 69 85 99A propos des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE)
L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie regroupe 200 journalistes, écrivains, photographes, chroniqueurs radio, réalisateurs. Son but est de sensibiliser les citoyens à la destruction de la biodiversité, aux bouleversements climatiques et à la nécessité de changer nos modes de vie. Née en 1969, elle est co-autrice de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique et est représentée au sein du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).
Contact presse :
Carine Mayo : contact@jne-asso.net
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