Une belle scène en bas du Vieux Port : Emmanuel Macron et Narendra Modi pour dérouler un avenir de libre échanges pour Marseille (nouvelle route maritime et ferroviaire entre l’Inde et la France). « Jusqu’ici tout va bien » pour les grandes entreprises et leurs actionnaires qui vont même gagner 3 jours par rapport au canal de Suez ! Fabuleux, Marseille n’attendait que ça !
Une simple continuation de la politique menée par Emmanuel Macron depuis sa première élection en 2017: gouverner seul, d’abord avec une majorité au parlement, puis sans. Poser des questions, appeler aux débats citoyens, appeler au vote, puis ne pas écouter et ne faire qu’à sa manière.
Ce qui est vrai pour le national se retrouve malheureusement à Marseille qui sera le point d’arrivée et de départ de cette « nouvelle route des épices » jusqu’à Mundra en Inde pour augmenter de 40% nos échanges commerciaux. D’épices, point; mais du pétrole, des métaux et des données !
D’abord de faux débats organisés sur l’avenir de la côte méditerranéenne sous l’égide de la commission nationale du débat public (CNDP) qui restreint le cadre même des échanges puis ne répond plus aux questions citoyennes. Le choix citoyen se limite en effet à l’endroit où seront les éoliennes… Pourquoi ces nouvelles éoliennes ? Pourquoi cette puissance ? Pourquoi pas des panneaux sur les toits et parkings de la région la plus ensoleillée de France ? Est-ce que cela électrifira des bateaux de croisières dont nous pourrions très bien nous passer ? Est-ce que cette énergie servira à produire des carburants bas carbone pour alimenter des avions de Ryanair dont nous pourrions bien nous passer ?
Ces questions ne sont pas à l’ordre du jour.
Quel plan de diminution des émissions globales du port de Marseille-Fos ? Cette question n’est pas non plus à l’ordre du jour et personne à la CNDP ni au GPMM n’est capable d’y répondre.
Est-ce ceci la croissance verte ? Investir sans trop savoir pourquoi ? Investir pour agir ? Agir pour agir quitte à dire n’importe quoi en annoncant un réacteur nucléaire à Marseille ?
A Nice, l’annonce de Mr Estrosi ne trompera personne, loin des considérations environnementales, sa décision de refuser les bateaux de plus de 900 croisiéristes n’est qu’un indécent tri de touristes. Mr Estrosi en agrandissant son aéroport et en ouvrant la porte aux croisières haut de gamme favorise un certain type de business sous couvert de ce que les médias ont appelé la » lutte contre le surtourisme ». Or, quelle est la différence entre un touriste aérien et un croisiériste ? Le simple fait que l’un des deux réservera un lit pour dormir et consommera localement pour manger. Pour la croisière haut de gamme, le manque à gagner est compensé par les dépenses élevées sur place dans les commerces de luxe. La différence est donc économique, comme toujours chez les libéraux.
Loin de nous l’idée de défendre les gros bateaux de croisières, mais dans ce cas soyons cohérent jusqu’au bout en organisant ensemble une sortie complète de ce business d’ici 5 à 10 ans en France puis sur tout le pourtour méditerranéen. Cela permettrait de reconvertir les emplois déjà créés et d’imaginer collectivement l’avenir de la côte méditerranéenne. Cet avenir sera nécessairement soutenable. Qui peut croire à une prospérité sans une Méditerranée saine ? Qui peut croire à un marché de l’emploi dynamique dans des villes surpolluées ? Les touristes se détournent de l’Inde à cause de la surpollution, voulons-nous un même avenir en France ?
Le collectif Stop Croisières est force de propositions, ayant notamment engagé des discussions avec la CGT du port et la mairie. Tout le monde semble ouvert à un avenir soutenable s’il est économiquement viable.
Il est dommage de constater que les banques, les assurances et l’état sont plus motivés pour financer des projets insoutenables que d’investir en l’avenir. Et cela se retrouve sur le marché de l’emploi qui est toujours très dynamique dans le pétrole et le gaz, l’aéronautique ou la logistique. Il est clair que les bénéfices écologiques ne rentrent pas dans le court termisme des calendriers électoraux, ni dans les objectifs de carrières des manageurs.
Pourtant, des projets collectifs soutenables pourraient être bénéficiaires pour une grande diversité de personnes, mais qui souhaite vraiment ces cobénéfices ? Pas un président qui parle de « prédateurs » à propos de la société qu’il fantasme. Dans son monde il faut gagner, en marchant sur les autres, en mangeant les autres. Une victoire collective est présentée comme un miracle plutôt qu’un programme politique. Alors, dans le vide peut-être, mais nous continuerons à travailler pour un avenir collectif, avec de la démocratie réelle, avec des bénéficiaires aussi diverses que notre société peut l’être grâce, ou à cause, de notre histoire.
Une autre Marseille est possible et désirable. Une Marseille hospitalière pour les personnes de passage et pour les habitantes et habitants. Une Marseille créatrice de bonheurs collectifs comme elle sait le faire parfois. Alors imaginons cet avenir ensemble. Imaginons d’abord le port de demain que les habitantes et habitants et les personnes de passage ont construit années après années. Retirons les barrières qui séparent depuis 24 ans les marseillais·es de leur port rompant ainsi avec une longue histoire commune. Bâtissons une école de la mer durable, une auberge de jeunesse flottante, des espaces de nouveau libres et gratuits, un restaurant populaire, des anneaux solidaires et adaptés pour accueillir des voiliers cargos plutôt que des yachts ou des croisières de la dernière chance vers les pôles condamnés par nos émissions croissantes, … Les alternatives possibles ne manquent pas !
Venez les explorer avec nous !!
Le samedi 21 septembre, à 6h30, des militant.es des collectifs Extinction Rebellion et Stop Croisières ont bloqué la passe nord du grand port maritime de Marseille sur des canoës pour dénoncer la destruction du patrimoine maritime par l’industrie de la croisière.
Le blocage des 3 paquebots MSC World Europa, AIDAstella et Costa Smeralda a duré 2h avant que les militant.es ne soient évacué.es par les forces de l’ordre. Sur les 20 personnes interpellées, toutes ont été relâchées en début d’après-midi.
Cette action s’inscrit dans la série d’actions menées cet été par le collectif Européen ECAN, avec une campagne ayant mené des actions menées dans 20 villes portuaires.
Par cette action, les collectifs dénoncent le détournement du littoral, patrimoine maritime commun, pour une activité privée de loisirs et l’enrichissement de quelques-uns, le bénéfice économique étant capté par les compagnies de croisières et non par la ville, au détriment de la santé des riverain.es, de l’environnement et de la mer. Le littoral, riche de par l’air marin et frais qu’il pourrait apporter, devient de plus en plus une source de nuisances pour les marseillais.es, apportant particules fines, suies et maladies pulmonaires.
Extinction Rebellion et Stop Croisières s’opposent à la place croissante que prend le tourisme de croisière dans la ville de Marseille et dans son port. Avec 2.5 millions de croisiéristes reçus en 2023 (1 million de plus que l’année précédente) contre 1.5 millions de passagers de ferrys, le port de Marseille est devenu avant tout un port de croisières. Aucune réflexion collective n’a été mise en place et les marseillais.es n’ont pas eu leur mot à dire sur cette évolution.
Cet été a été le plus chaud jamais enregistré, les canicules marines se répètent, avec une mer Méditerranée à 30 degrés en surface étouffant les créatures marines et les catastrophes naturelles devient de plus en plus fréquentes (incendie géant aux portes d’Athènes et à Madère, records de température en arctique). Malgré les appels répétés à la sobriété du secrétaire général de l’ONU, malgré l’indéniable et urgent besoin de réduire nos impacts sur la biodiversité et le climat, l’industrie des croisières poursuit sa course aux excès. Toujours plus, toujours plus grand, toujours plus extravagant.
Stop Croisières et Extinction Rebellion appellent à penser dès maintenant la planification de la fin des croisières, pour accompagner la reconversion du port vers des activités utiles socialement en préservant les emplois, à rediriger les projets d’électrification des quais vers les ferrys et le chantier naval, à renoncer au projet de nouveau terminal d’accueil de croisières de luxe au J4 et à une communication ouverte et transparente sur les impacts sanitaires et environnement de l’industrie des croisières.
Profitons des Journées Européennes du Patrimoine, mettant cette année le patrimoine maritime à l’honneur, pour penser collectivement comment valoriser ce patrimoine commun. Souhaitons-nous en faire un objet de consommation ou un lieu de vie et d’hospitalité ? Comment préserver la richesse de ce bien commun, et en imaginer un partage qui ne mette pas en péril la santé des un.es pour l’enrichissement d’une poignée d’autres ?
Depuis le weekend Marseillais (lire notre article), qui a été très riche de rencontre et d’échanges, certains collectifs ont pris le slogan « Stop Croisières Everywhere » au pied de la lettre. Et pour montrer que ce problème doit trouver des réponses à l’échelle de l’Europe, nous avons enchaîné cet été les actions conjointes !
Le 1er juin a été l’officialisation du Wolrd Anti-cruises Day qui aura lieu chaque année le premier samedi de juin.
Ce jour-là ont eu lieu des actions visuelles et des manifestations dans 13 villes portuaires en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Italie et en France sous le même slogan « Cruises not here not anywhere ! »
Dans la foulée, une « cruise poursuit » a été lancée contre le bateau Azamara Quest, qui proposait une croisière de 35 jours en Europe. Les passagers de cette croisière de luxe ont bien du recevoir le message « stop sinking the climate » qui leur a été adressé sur tous les tons (en voiliers et canoës, en fanfare, en tapis rouge) dans 7 des ports Français où ils ont accosté : Marseille, Bordeaux, la Rochelle, Nantes, Brest, Saint-Malo et Cherbourg. Article détaillé sur notre site.
Le 6 juillet, les activistes ont pris les rames : des actions de blocage ont eu lieu simultanément en France et en Allemagne. Ce jour-là, le Seven Seas Voyager a fait demi-tour devant les militants et renoncé à son escale à Concarneau, et deux bateaux de croisières ont été bloqués dans la baie de Kiel.
Le 18 août, un blocage d’écluse a interrompu la traversée d’un navire de croisières de 293,2 mètres de long pour 39,8 mètres de large navigant sous pavillon des Bahamas, le Serenade of the Seas, qui se rendait à Amsterdam. Des actions se sont poursuivies aux portes de la ville pendant plusieurs semaines, tant et si bien que le « Sidney Dream » a renoncé à son escale dans la capitale le 6 septembre.
Le 21 septembre, Stop Croisières et Extinction Rebellion Marseille ont bloqué l’entrée au port de 3 bateaux de croisières. Plus d’informations dans notre article dédié.
Ainsi, les activistes se lancent à la poursuite de ce bateau, c’est Marseille qui ouvre le bal !
Tôt vendredi 24 mai, le navire a été « accueilli » par le collectif Stop Croisières à grand renfort de cornes de brumes. Les croisiéristes sont descendus de leurs cabines et ont pu voir les messages portés par les embarcations des militant.e.s.
C’est dans un luxe débridé et une irresponsabilité totale que l’Azamara Quest navigue sur toutes les mers. Ce bateau visite jusqu’aux pôles Nord et Sud, invitant ses voyageurs à observer la fonte des glaces et la disparition de la banquise à laquelle il contribue…
Pour la croisière autour de l’Europe, il réalisera un voyage d’environ 4000 miles marins, et émettra 1940 tonnes de CO21 uniquement pour la consommation de carburant. Cela représente 3 tonnes de CO2 par croisiériste pour un seul voyage, tandis qu’il ne faudrait pas dépasser les 2 tonnes par personne et par an pour respecter les Accords de Paris d’ici 2050. Et cela sans compter les biens consommés à bord et le fait que la majorité de croisiéristes font l’aller-retour en avion.
Déconnectés des enjeux écologiques et de la réalité du dérèglement climatique, les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France. Quant aux 1% des plus riches dans le monde (77 millions de personnes), ils représentent 16% des émissions mondiales liées à la consommation en 20192. Les plus riches sont ceux qui polluent le plus et qui subissent le moins durement les conséquences du changement climatique.
Outre son impact climatique, ce bateau pollue la mer et l’air, en échappant aux législations sociales et environnementales.
Comme de nombreux autres navires, la compagnie exploitant l’Azamara Quest a choisi de l’équiper de scrubber : afin de se conformer aux réglementations actuelles sur la pollution de l’air tout en continuant d’utiliser du fioul marin peu raffiné et à bas coût, il utilise ces « laveurs de fumées » qui permettent de transférer la pollution de l’air directement dans la mer en rejetant des eaux très acides et chargées en métaux lourd et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Bien loin du faste et du verdissement affichés pour attirer la clientèle, cette pollution invisible constitue une grave atteinte à la biodiversité marine3.
Par ailleurs, le scrubber ne limite que la concentration en dioxydes de souffre et pas les particules fines et les autres polluants qui se trouvent dans la partie respirable de l’air : avec ou sans scrubber, les concentrations de particules inhalables sont pratiquement identiques4.
De plus, bien que la compagnie qui exploite le navire soit américaine, celui-ci est immatriculé à Malte, l’un des quatre principaux pavillons de complaisance permettant aux armateurs d’échapper aux législations sur le travail, à l’impôt, aux contrôles environnementaux.
Aussi, Stop Croisières Marseille, le collectif ECAN et Extinction Rebellion dénoncent ce tourisme mortifère et demandent :
Nous demandons une consultation citoyenne concernant le projet de terminal de croisières de luxe sur l’esplanade du J4. Le projet consiste en un bâtiment de 1000 m2 et d’une hauteur maximale de 11m avec l’objectif d’accueillir 100 escales par an5.
En effet, étant donné les très nombreuses incidences de ces bateaux sur l’environnement, notre cadre de vie, notre santé, nous estimons qu’il est grand temps de commencer à limiter cette activité plutôt que d’encourager sa croissance. En outre, cet aménagement sur un espace public pour les loisirs d’une minorité ultra-fortunée est à questionner.
1 Selon la base de données Thetis MRV, ce bateau émet 486 kg de CO2/miles
2 Oxfam : les 1 % les plus riches émettent autant de CO2 que deux tiers de l’humanité,
3 « Assessment of possible impacts of scrubber water discharges on the marine environment ». Consulté le: 2 décembre 2023. [En ligne]. Disponible sur : https://www2.mst.dk/Udgiv/publications/2012/06/978-87-92903-30-3.pdf
4 Ralf Zimmermann, directeur de recherches à l’université de Rostock
5 https://mesinfos.fr/provence-alpes-cote-d-azur/marseille-rccl-et-alfonso-femia-vont-realiser-la-gare-maritime-du-j4-119776.html
Après la construction du réseau européen anti-croisière à Venise en septembre 2022, après une nouvelle rencontre donnant naissance au manisfeste du réseau à Barcelone en avril 2023, puis à un nouveau rendez-vous vénitien au Camp Climat de sept 2023
Les 9 et 10 mars 2024, 18 collectifs engagés dans la lutte contre les bateaux de croisières se sont réunis à Marseille. Intitulée “Stop Croisières Everywhere”, cette rencontre est la première de cette ampleur en Europe. Elle a permis de rassembler, pendant deux jours, une trentaine de militant.es venu.es d’Allemagne, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie, du Royaume-Uni et des Pays-Bas.
Liste des 18 collectifs (8 français et 10 européens) présents les 9 et 10 mars 2024 à Marseille
Convaincus que la lutte contre cette industrie délétère se joue autant à l’échelle locale qu’à l’échelle européenne, les collectifs ont travaillé sur l’élaboration d’un agenda commun de revendications et d’actions. Pour Stop Croisières Marseille, organisateur de l’événement, “l’objectif de cette rencontre était aussi de démontrer qu’un peu partout en Europe, des collectifs de citoyen.es se mobilisent pour dénoncer les ravages de l’industrie de la croisière. Nous constatons toutes et tous les mêmes problèmes, subissons les mêmes nuisances de ces bateaux de croisière gigantesques dans nos villes.”
“Nous avons donc décidé d’unir nos forces pour lutter ensemble contre ces bateaux de croisière, synonymes de catastrophes écologiques et sociales. À ce jour, à Marseille comme ailleurs, aucune politique publique n’est sérieusement envisagée pour en contrer les méfaits et les villes continuent d’accueillir quotidiennement ces navires aux impacts absolument désastreux pour le climat, l’environnement et la santé. Il est urgent que cela change.”
Un Manifeste conjoint aux différents collectifs réunis, a été rendu public à cette occasion, les organisations participantes appelant à “des actions politiques qui tendent à supprimer l’activité des croisières, à promouvoir des alternatives économiques moins polluantes dans les territoires affectés, à une meilleure réglementation environnementale du secteur maritime ainsi qu’à une sensibilisation générale de la population.”
La rencontre à Marseille marque par ailleurs l’élargissement de l’European Cruise Activist Network (ECAN), coalition des mouvements anti-croisières fondée en 2022 à Venise, par No Grandi Navi Venezia (Venise), Stop Croisières (Marseille), Comissió ciutat port València (Valence), Plataforma contra els mega creuers Mallorca (Mallorque), Stop Creuers Barcelona (Barcelone), Stop Creuers Tarragona (Tarragone), Ecoloxistas en Acción Rías Baixas e Coruña (La Corogne) ou encore Mar de Fábula (Galice), rejoints par de nouveaux collectifs ce weekend.
Stop Croisières en a aussi profité pour passer son argumentaire en outil de médiation ludique, un carnet de coloriage et quiz, édité dans toutes les langues de nos invités : Français – English – Deutsch – Español – Italiano – Greek (à imprimer en livret A4)
Après avoir participer à la manif féministe du 8 mars pour celleux arrivés la veille, le local de Sud Solidaire accueille nos retrouvailles et rencontres. Chacun prépare l’affiche permettant de présenter à toustes de son collectif, avant un temps presse qui permettra aux groupes de témoigner de la situation dans leurs ports respectifs. S’en suit un échange de drapeaux symbolique pour sceller l’alliance, puis des travaux en atelier pour s’accorder sur les messages communs à porter aux décideurs dans les prochains mois.
Tables rondes publiques sur la soutenabilité du tourisme, les alliances à construire et les fausses solutions avancées par l’industrie des croisières.
Puis balade dans Marseille jusqu’à la mer, et photo pour dénoncer l’impact climatique de l’utilisation du GNL et de ses fuites de méthane par les bateaux de croisière, bien plus responsable de cette pollution que les vaches.
Reporterre
https://reporterre.net/Marseille-Barcelone-Venise-Ils-s-unissent-contre-la-pollution-des-croisieres
Maritima
France 3
France bleu
La Provence
La Marseillaise
https://www.lamarseillaise.fr/societe/stop-cruise-une-vague-qui-gagne-l-europe-BI15599697
Le Parisien
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https://www.primitivi.org/ (à venir)
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