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03.10.2025 à 17:42

lsamuel

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Inspiré d’un best-seller d’Isabella Tree, le film Wilding – Le Retour à la Nature, réalisé par David Allen, raconte l’histoire d’un jeune couple qui mise sur la nature pour assurer l’avenir de son domaine défaillant, vieux de quatre cents ans.

Les deux protagonistes luttent contre des traditions bien ancrées et osent remettre le destin de leur ferme entre les mains de la nature. Ils arrachent les clôtures, rendent la terre à l’état sauvage et confient son rétablissement à un mélange hétéroclite d’animaux apprivoisés et sauvages. C’est le début d’une grande expérience qui deviendra l’une des plus importantes expériences de ré-ensauvagement en Europe.

Le débat du lundi 6 octobre au cinéma UGC Maillot (2 place de la Porte Maillot, 75017 Paris) réunira notre collègue Marc Giraud (JNE), écrivain chez Delachaux et Niestlé, et Gilles Benzerrouk d’Éconature.

Dossier de presse de Jupiter-Films à consulter en cliquant ici.

L’article Lundi 6 octobre 2025 à Paris, débat autour du film « Wilding – Le Retour à la Nature » est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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03.10.2025 à 15:49

lsamuel

Texte intégral (825 mots)

La cellule investigation de Radio France (1) vient de révéler début octobre 2025 le contenu d’un rapport de la Cour des comptes particulièrement critique sur les chambres d’agriculture, ces établissements publics placés sous la tutelle de l’État.

par Pierre Grillet

Les chambres d’agriculture dominées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles – FNSEA – et la Coordination rurale – CR – sont très loin d’être des modèles dans leur fonctionnement. Elles remplissent un rôle considérable à l’échelle d’un département, d’une région, dans la continuité des pratiques agricoles industrielles néfastes alors que celles-ci sont de plus en plus dénoncées par nombre d’agriculteurs et de citoyens consommateurs.

Les chambres d’agriculture : un pouvoir et une manne considérable pour les syndicats majoritaires

« Les Chambres d’agriculture sont des établissements publics placés sous la tutelle de l’Etat et administrés par des élus issus des activités agricoles, des groupements professionnels agricoles, et des propriétaires forestiers ». Le code rural précise leur rôle : « améliorer la performance économique, sociale et environnementale » des exploitations. Elles conseillent les exploitants, proposent des prestations de formation, les informent des évolutions réglementaires. Au niveau national, Chambres d’agriculture France représente les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics. Bizarrement, on oublie bien souvent que parmi leurs missions, elles sont censées contribuer à la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et à la lutte contre le changement climatique. L’ensemble disposait en 2023 de 8 400 collaborateurs, pour un budget de 900 millions d’euros. Une énorme machine, financée aux trois-quarts par de l’argent public qui à la mainmise sur l’agriculture du pays.

Des dysfonctionnements régulièrement signalés par les organismes de contrôle ainsi qu’un désintérêt pour l’agro-écologie !

En 2025, selon la cellule investigation de Radio France qui a eu accès à un dossier de la Cour des comptes : depuis 2017, la Cour des comptes alerte sur de régulières « atteintes à la probité » (corruption, trafic d’influence, favoritisme…) et la prise de « décisions illégales ». Quant aux risques pour l’avenir, « ils sont généralisés, faute de normes »« Comme cette subvention de 66 000 euros attribuée plusieurs années de suite par la chambre d’agriculture de Vendée, dominée par le syndicat FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) … à la FDSEA pour des missions jugées “peu explicites”. Autre exemple qui pose question : ces 55.000 euros fléchés vers les Jeunes agriculteurs en 2020 en Ile-de-France. Attention aux avantages abusifs, prévient la Cour. L’attribution irrégulière de subventions doit disparaître des pratiques du réseau et la tutelle doit y veiller ».

Les chambres d’agriculture sont notamment chargées de l’accompagnement de la transition agroécologique. Mais dans les faits, elles se montrent fréquemment « hostiles » à une baisse de l’utilisation des produits phytosanitaires, en s’inspirant directement des « éléments de langage » de certains syndicats agricoles, selon les constats de la Cour des comptes. Autre élément important soulevé par la Cour des comptes : est-il normal que des dirigeants de chambres continuent à exercer leur mandat et se présenter aux élections après une condamnation ? On pense alors très fort à Serge Bousquet-Cassagne (CR) qui malgré sa condamnation en 2022 pour avoir favorisé la construction illégale du barrage de Caussade, a continué à présider la chambre d’agriculture du Lot et Garonne, de même que Joseph Colombani (FNSEA), président de la Chambre d’agriculture de Haute-Corse, condamné pour escroquerie aux aides agricoles en 2023 et qui a pu se maintenir à la présidence jusqu’aux dernières élections en janvier 2025.

Tout est à revoir dans la manière dont l’agriculture est dirigée, administrée, contrôlée en France. Les citoyens non agriculteurs sont totalement écartés de telles instances alors qu’ils sont pleinement concernés par les orientations agricoles. Ces révélations de Radio France devraient servir d’alarme et inciter à des changements rapides et radicaux.

L’enquête de la cellule d’investigation de Radio France est à découvrir en cliquant ici.

Photo © Bassines non merci

 

L’article Les chambres d’agriculture : des dysfonctionnements récurrents et une opposition marquée à tout changement de pratiques agricoles  est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 23:25

dboone

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630 millions de tonnes de bovins domestiques pour seulement 20 millions de tonnes de mammifères terrestres sauvages ! Sur Terre, le poids des vaches, des buffles ou autres bovins élevés pour leur viande ou leur lait est plus de trente fois plus élevé que celui de l’immense diversité des mammifères sauvages. Et celui des volailles domestiques est trois fois plus élevé que celui des oiseaux sauvages. Ce livre regorge de chiffres et d’informations éclairantes qui montrent comment l’Humanité a altéré la vie sur Terre mais aussi le climat, le cycle de l’eau, les océans… Bienvenue dans l’Anthropocène !

De nombreuses cartes permettent de saisir les enjeux mondiaux tandis que les infographies aident à visualiser les proportions. Ainsi, l’on comprend d’un coup d’œil que nos matériaux (béton, graviers, plastique…) ont envahi le monde au point de peser désormais plus lourd que la végétation et les animaux !

Le livre remonte aux origines depuis l’apparition des premiers hominidés en passant par la domestication puis la colonisation qui a accéléré l’extraction des ressources et la destruction des milieux naturels et des populations. Puis il explique ce que nous vivons aujourd’hui : les mécanismes et les conséquences du dérèglement climatique, l’artificialisation des sols, les pollutions… Enfin, il plonge dans le futur en évoquant les points de bascule, le coût des guerres, le rôle de l’agriculture, le besoin de justice, les peuples autochtones, gardiens de la Terre… Les utopies ne sont pas oubliées ainsi que celles et ceux qui agissent : Henry Osborn, Rachel Carson, Greta Thunberg…

Il s’agit de mieux comprendre ce qui nous arrive pour mieux en sortir. Un exercice de pensée globale salutaire en ces temps de simplification à outrance et qui plus est, facile d’accès !

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Éditions Armand Colin, 160 p., 26,90 € – www.dunod.com
Contact : Lou Liger. Tél. : 01 43 66 87 – 06 80 05 86 23 – liger@dunod.com
(Carine Mayo)
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L’article Notre empreinte sur Terre – Des cartes et des infographies pour comprendre l’Anthropocène par Laurent Testot (JNE) Cartes et Infographies : Perrin Remonté est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 23:18

lsamuel

Texte intégral (718 mots)

L’association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Ecologie (JNE) et l’Université Paris Dauphine – PSL sont heureuses de vous annoncer le nom des lauréats et lauréates de la deuxième édition de la Bourse du journalisme environnemental mise en place grâce au soutien de la Fondation Madeleine, hébergée par la Fondation Dauphine.

Cette Bourse vise à soutenir des journalistes pigistes désireux d’effectuer des reportages sur l’urgence écologique, alors que de plus en plus, ils font face à des contraintes économiques les empêchant d’aller sur le terrain.

Nous avons reçu 47 dossiers, pour la plupart, de grande qualité, qui mettent en lumière les défis écologiques d’aujourd’hui : la vulnérabilité des populations face au changement climatique ou aux pollutions, la destruction des milieux naturels, les impacts de l’agriculture intensive ou de l’extractivisme…

Un jury composé de trois membres des JNE et de deux représentants des écoles membres de la Conférence des écoles de journalisme s’est réuni et a choisi parmi ces propositions, celles qui lui semblaient les plus originales et les plus aptes à être mises en œuvre, tout en s’appuyant sur les principes de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique et les Recommandations pour le traitement des questions scientifiques du Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation (CDJM).

Voici le palmarès :

Lauréates de la bourse du journalisme environnemental qui seront dotées d’une somme de 2 500 euros pour la réalisation de leur projet :

Marie-Aimée Copleutre, pour sa contre-enquête sur les crédits carbone en Amérique latine, et son approche à la fois globale et régionale très documentée ;

Adèle et Adrienne Surprenant, pour leur projet original sur les migrations climatiques alliant texte et photos et leur choix de prendre le temps du reportage avec une réflexion poussée sur leur impact écologique.

Un coup de cœur du Jury

Le Jury a également apprécié le projet de Nils Sabin : un reportage sur un peuple autochtone menacé par la déforestation dans une région peu suivie par les médias.

Les nominées

Ont proposé un sujet de reportage intéressant et pertinent et répondant à plusieurs critères de sélection : Laure Andrillon, Nina Bailly, Camille Bouju, Emma Conquet, Paciane Rouchon, Camille Sarazin et Sarah Younan.

À propos de l’Université Paris Dauphine – PSL

L’Université Paris Dauphine – PSL est l’institution d’enseignement supérieur et de recherche de référence dans le domaine des sciences des organisations et de la décision. Grand établissement, à la fois université et grande école, elle développe un modèle innovant pour la qualité et la sélectivité de ses formations pluridisciplinaires adossées à une recherche de pointe au sein de ses six laboratoires.

Seule université française accréditée Equis, elle est également établissement-composante de PSL, figurant parmi le top 50 mondial des classements internationaux de Shanghai, THE et QS.

Contact presse :
Laurence Martin – lmartin@kbzcorporate.com – 06 47 69 85 99

A propos des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE)

L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie regroupe 200 journalistes, écrivains, photographes, chroniqueurs radio, réalisateurs. Son but est de sensibiliser les citoyens à la destruction de la biodiversité, aux bouleversements climatiques et à la nécessité de changer nos modes de vie. Née en 1969, elle est co-autrice de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique et est représentée au sein du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM).

Contact presse :
Carine Mayo : contact@jne-asso.net

L’article Bourse du journalisme environnemental : une deuxième édition riche de promesses ! est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 23:16

dboone

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Les écrivains Valentine Karwoski et Hugo Verlomme nous livrent un roman captivant situé sur la côte landaise, entre Hossegor et Capbreton, dont on a hâte de découvrir l’issue, avec un « traître » inattendu. L’intrigue se déroule à la fois sous l’Occupation, pendant laquelle ce petit bout de littoral, comme l’ensemble des côtes françaises, était sous contrôle allemand, puis à la fin des années 1960, où la grande vague du surf et de l’aventure hippie déferle sur la région, et enfin de nos jours, lorsque la quête d’un trésor caché dans les dunes depuis les années noires déchaîne les passions… et se trouve lié à des meurtres. Un roman très bien mené et construit qui nous fait slalomer entre trois époques, sans qu’on en perde un instant le fil.

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Éditions Cairn, 444 pages, 14,90 € – https://www.editions-cairn.fr
Contact presse : communication@editions-cairn.fr
(Laurent Samuel)
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L’article La dune aux secrets – Crimes et trahisons au temps des bunkers par Hugo Verlomme (JNE), Valentine Karwoski est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 23:08

dboone

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C’est un livre petit en taille, mais grand en esprit. L’Océan, cœur battant de notre planète, est pillé, empoisonné, nié dans son essence même. Sous le miroir de sa surface, ses habitants sont effacés dans une effroyable ignorance. Nous sommes pourtant liés à eux par une histoire commune, vieille de 3,8 milliards d’années et tissée d’interdépendances vitales. Mais comment renouer avec des êtres dont nous ne reconnaissons pas l’existence ? Comment rendre justice à l’étoile de mer, au cachalot, au corail et à tous les invisibles qui façonnent l’équilibre du monde ? Le droit actuel échoue à ralentir l’effondrement du vivant. Et s’il n’était plus centré uniquement sur l’être humain mais reconnaissait l’Océan comme une communauté vivante digne d’égards ?

Deux personnalités aux expériences différentes mais complémentaires, Marine Calmet et François Sarano, se réunissent et font cause commune autour de la question des droits que nous devrions donner aux centaines de milliers d’espèces marines, souvent méconnues voire inconnues de la science, mais qui n’en demeurent pas moins parties prenantes du bon fonctionnement des écosystèmes marins auxquels nous, humains, sommes indéfectiblement liés. Qu’elles soient spectaculaires ou insignifiantes, commercialisables ou pas, aimées ou malaimées, toutes les espèces doivent être désormais considérées comme des êtres sensibles, singuliers, aux histoires de vie uniques, aux relations évoluant et s’enrichissant avec l’âge, afin que nous puissions ajuster nos égards envers chacune d’elles.

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Éditions Actes Sud, 92 pages, 12 € – www.actes-sud.fr
Contact presse : Marlène Teyssedou. Tél.: 01 55 42 63 24 – m.teyssedou@actes-sud.fr
(Gabriel Ullmann)
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L’article Justice pour l’étoile de mer – Vers la reconnaissance des droits de l’Océan par Marine Calmet et François Sarano est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 22:57

dboone

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Il s’agit du troisième ouvrage de ce type de David Grémillet, océanographe et directeur de recherche au CNRS (Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, Montpellier), après Les livres remarqués Manchots de Mandela et Dans les bras du poulpe (tous chez Actes Sud).

Depuis 250 millions d’années, les tortues marines ont traversé deux extinctions de masse ; elles en affrontent aujourd’hui une troisième. Si vulnérables en apparence, elles ont résisté aux dinosaures, aux requins et aux crocodiles marins. Survivront-elles aux humains ? Les navigateurs du passé les ont chargées par millions à bord de leurs vaisseaux, les temps modernes les ont transformées en soupes pour les gourmets.

Aujourd’hui encore, des centaines de milliers d’entre elles se noient chaque année dans les engins de pêche ou sont victimes du plastique. Les Discrètes persistent, pourtant. Pour combien de temps ? Quel est leur secret de résilience, alors que l’humanité semble s’autodétruire ?

Au fil d’une enquête planétaire, de l’équateur jusque dans les régions polaires, l’auteur nous convie sur la trace des “belles nageuses”, mais aussi des hommes et des femmes qui les défendent pied à pied. Le livre s’achève sur une courte biologie des 7 espèces de tortues marines. Un ouvrage remarquable à la fois scientifique, ludique, et didactique.

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Éditions Actes Sud, 264 pages, 22 € – www.actes-sud.fr
Contact presse : Marlène Teyssedou. Tél.: 01 55 42 63 24 – m.teyssedou@actes-sud.fr
(Gabriel Ullmann)
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L’article Les discrètes – Rêves de tortues marines par David Grémillet est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 22:49

dboone

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Dans ce livre très documenté et pédagogique, la directrice de l’Observatoire du principe pollueur-payeur se penche sur les limites du recyclage. Au-delà des contraintes techniques, logistiques et économiques, le recyclage se heurte selon elle à une barrière « extrinsèque ». « C’est la croissance ininterrompue de la demande en matériaux, fruit d’un modèle fondé sur la production, qui explique l’incapacité du recylage à réduire l’extraction », explique Flore Berlingen, qui nous avait déjà livré en 2020 un autre livre décapant, « Recyclage : le grand enfumage » (8000 exemplaires vendus). Pour l’ancienne directrice de Zéro Waste France, « la surexploitation des ressources naturelles se poursuit, car à l’échelle macroéconomique, la production de matières recyclées s’est ajoutée, et non substituée, à celle des matières vierges ».

Au fil des pages qui allient réflexions théoriques, analyses de données et compte-rendus d’expériences de terrain, Flore Berlingen dénonce l’instrumentalisation des promesses de l’économie circulaire à des fins de greenwashing et nous incite à renoncer à l’illusion du tout-recyclage. Pour autant, loin de jeter le bébé « recyclage » avec l’eau du bain « surconsommation », elle jette les pistes d’une politique ambitieuse de gestion des ressources, adossée à une planification écologique plus nécessaire que jamais.

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Éditions Rue de l’Echiquier, 144 pages, 15 € – www.ruedelechiquier.net
Contact presse : Léa Thévenot. Tél.: 01 42 47 08 26 / 07 57 18 57 05 – leathevenot@ruedelechiquier.net
(Laurent Samuel)
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L’article Du bon usage de nos ressources – Pourquoi le recyclage doit changer de modèle par Flore Berlingen est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 16:11

lsamuel

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De nombreuses huiles alimentaires contiennent un dérivé du pétrole, l’hexane, aux effets néfastes sur la santé. Le journaliste Guillaume Coudray révèle comment la recherche du profit a peu à peu contaminé l’alimentation de toute la planète.

Nombre de consommateurs n’en savent rien – sa présence n’est pas mentionnée sur les étiquettes –, mais un solvant pétrochimique intervient dans la fabrication de leurs aliments. Son nom : l’hexane, un sous-produit pétrolier. L’industrie agroalimentaire utilise l’hexane pour extraire l’huile des graines oléagineuses (tournesol, colza, soja). Alors que les méthodes traditionnelles laissaient jusqu’à 20 % d’huile dans les graines, l’hexane permet d’en extraire jusqu’à 99 %. « L’agroalimentaire a adopté cet hydrocarbure pour augmenter le rendement de l’extraction d’huile et maximiser ses produits », relate Guillaume Coudray dans son nouveau livre, De l’essence dans nos assiettes. Enquête sur un secret bien huilé (La Découverte, 2025). « Dans les usines modernes, des colonnes d’extraction gigantesques brassent les oléagineux dans des piscines d’hexane », décrit-il.

Pour lire la suite de cet article, cliquez ici sur le site de Basta.

L’article Un carburant, l’hexane, caché dans nos aliments : « Les produits végétariens sont particulièrement touchés » – Sophie Chapelle – Basta est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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30.09.2025 à 16:03

lsamuel

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Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus.

Les plus vieux habitants de l’océan reconnaissent-ils encore la mer dans laquelle ils sont nés ? Les requins du Groenland, les praires d’Islande et les baleines boréales — qui ont, pour certains, plusieurs centaines d’années — doivent sans aucun doute la trouver méconnaissable, se dit-on en lisant la neuvième édition du rapport sur l’état de l’océan du programme européen Copernicus.

Publié mardi 30 septembre, il révèle qu’aucune parcelle de ce vaste territoire salé, qui couvre plus de 70 % de la surface du globe, n’échappe aux conséquences des activités humaines. Des fosses du Pacifique aux murs de vagues du Cap Horn, des eaux chaudes de l’Équateur aux rives glacées du Groenland : ces zones sont affectées par les rouages de la triple crise planétaire que sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution plastique.

Pour lire la suite de cet article, cliquez ici sur le site de Reporterre.

L’article Plastique, réchauffement, montée des eaux… Les océans face à une crise écologique majeure – Hortense Chauvin – Reporterre est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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