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RÉSEAU ÉCOLOGISTE DES PROFESSIONNEL·LE·S DE L'ACTION PUBLIQUE
Le Lierre rassemble plus de 1 700 fonctionnaires, agents publics, contractuels, experts, consultants, acteurs et actrices des politiques publiques, convaincus que la transformation de l'action publique est indispensable pour répondre aux urgences écologique, sociale et démocratique.

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18.07.2024 à 23:32
Le Lierre
Texte intégral (882 mots)

Les résultats des élections européennes du 9 juin ont montré la puissance des forces climato-sceptiques et anti-écologiques, ainsi que le risque de recul de l’ambition de la
Commission européenne sur le paquet de mesures économiques et environnementales qui composent le Pacte vert.

En France, l’issue des élections législatives confirme la forte progression de l’extrême-droite après une campagne durant laquelle l’écologie a été présentée comme un enjeu clivant et de fracture. Il persiste le sentiment d’une opposition entre les enjeux sociaux et la transition écologique, parfois par manque de pédagogie, souvent par défaut de mesures d’accompagnement financier et technique concret et de juste répartition des efforts pour faire évoluer les modes de vie, de production et de consommation.

La configuration inédite de l’Assemblée nationale – sans majorité – nous laisse dans l’incertitude quant à la composition et aux orientations du prochain gouvernement. L’État, les politiques publiques et la planification écologique sont à l’arrêt alors qu’il y a urgence à agir.

Après deux campagnes qui ont vu les questions écologiques réduites à quelques miettes de temps d’antenne, et dans l’attente d’une issue politique respectueuse des principes démocratiques de la Ve République, le Lierre appelle à la juste prise en considération des questions environnementales et sociales ; et à faire des enjeux écologiques une priorité de la future législature.
Dans la continuité de notre communiqué commun de l’été dernier et de notre communiqué du 13 juin 2024, nous appelons désormais au respect des engagements internationaux et européens de la France, et à la poursuite de la planification écologique, quel qu’en soit le nom.

Nous souhaitons également que soit donnée une juste place à la science comme boussole de la décision publique et socle de l’information.
Enfin, nous croyons à la concertation et la co-construction des politiques publiques avec les parties prenantes concernées, en s’appuyant sur les agents, les usagers, les
habitants, les syndicats et la société civile organisée, afin de revitaliser notre démocratie et d’inventer des solutions pour mettre en œuvre concrètement la transition écologique
dans les territoires et le quotidien des citoyens.
Forts de cette vision, de nos valeurs et des convictions qui forgent l’engagement des membres du Lierre, nous pensons utile de porter au débat public l’analyse du Lierre sur
la situation écologique du pays et les mesures prioritaires à prendre dans les tous prochains mois pour engager la France, ses territoires et ses habitants sur une trajectoire
robuste et ambitieuse de transition écologique et solidaire.

Notre note, intitulée La transition écologique doit être une politique centrale et rassembleuse de la nouvelle législature, est accessible et téléchargeable ci-dessous :

Partie 1 : Les émissions nationales de gaz à effet de serre diminuent, mais l’effort est encore insuffisant
Partie 2 : Garantir la protection des écosystèmes, des ressources naturelles et de la santé des Français
Partie 3 : Mieux engager les territoires et leurs acteurs dans la préparation aux conséquences du changement climatique
Partie 4 : Pour une stratégie pluriannuelle de financement de la transition écologique
Partie 5 : Nos 5 recommandations et conclusion

Une note mentionnée dans l’article de Matthieu Goar publié le 7 septembre dans Le Monde : « Sur les questions climatiques et environnementales, les compromis s’annoncent ardus pour le futur gouvernement ». et reprise par Acteurs publics le 22 juillet 2024, sur le site https://tv.acteurspublics.com/articles/la-transition-ecologique-doit-etre-une-politique-centrale-et-rassembleuse-de-la-nouvelle-legislature

« Dans une note publiée le 18 juillet, l’association de professionnels de l’action publique engagés pour la transition écologique Le Lierre revient sur les acquis de la planification écologique dans le cadre de la nouvelle législature. Une dizaine de hauts fonctionnaires y formulent 5 recommandations, concernant notamment l’exemplarité de la puissance publique et la territorialisation de la planification. « 

16.07.2024 à 16:09
Le Lierre
Lire plus (260 mots)

Vendredi 12 juillet, Le Lierre organisait une visio-conférence pour analyser les résultats et enseignements des élections législatives anticipées de juin-juillet, avec Laurence de Nervaux, Directrice de Destin Commun et Erwan Lecoeur, sociologue et politologue spécialiste de l’extrême-droite. 

Nous avons abordé les évolutions historiques de l’électorat du FN/RN depuis les années 1980, ses principaux fondements (les 3 grandes paniques théorisées par Alain Caillé) et les modalités de son succès aux dernières élections. Nous avons également pu analyser les principales préoccupations des Français, les déterminants socio-psychologiques du vote RN, son rapport aux questions écologiques et les effets de la polarisation du débat public. 

☘️ Découvrez le compte-rendu des échanges ici :

16.07.2024 à 15:49
Le Lierre
Lire plus (367 mots)

Le Lierre a organisé le 29 juin 2024 un après-midi thématique sur la protection de l’environnement. Face aux atteintes à l’environnement, quelles actions et quelle coordination entre l’État, les forces de polices, et les outils juridiques ? Pour comprendre comment la force publique et la Justice interviennent pour prévenir et répondre aux atteintes à l’environnement et aux ressources naturelles, Le Lierre a accueilli un panel de participant.e.s variés : une ancienne préfète, une journaliste, un avocat, une élue, un chercheur et une directrice d’ONG.

L’évènement visait à explorer les réponses concertées face aux atteintes à l’environnement. Deux tables rondes ont structuré les discussions :

  • La première a examiné comment les initiatives locales et l’implication des collectivités sont essentielles à la protection de l’environnement,
  • La seconde s’est concentrée sur les actions de terrain et les litiges devant les tribunaux.

À travers des études de cas et des exemples concrets, les participant.e.s ont su mettre en lumière les meilleures pratiques, les outils juridiques, ainsi que les actions de sensibilisation adaptées pour une réponse coordonnée et efficiente aux atteintes environnementales.

☘️ Découvrez ici le compte-rendu des échanges :

24.06.2024 à 12:22
Le Lierre
Texte intégral (981 mots)

L’attitude des fonctionnaires en cas de victoire de l’extrême-droite dans le prochain scrutin législatif dès 30 juin et 7 juillet, fait l’objet de débats depuis quelques jours (cf les articles cités plus bas).
Certains dénoncent par avance le manque de courage supposé des fonctionnaires qui accepteront de continuer à travailler avec un Premier Ministre d’extrême droite à Matignon ; d’autres agitent au contraire la menace d’une démission massive des hauts fonctionnaires qui laisserait le Rassemblement National sans cadres pour faire
fonctionner l’appareil d’État, en supposant sans doute que tous les fonctionnaires sont de gauche, ce qui est loin d’être le cas.

Dans ce contexte, Jean-François Collin, haut-fonctionnaire à la retraite et membre du Lierre, nous fait part de son analyse sur la politisation de la fonction publique.
Sa contribution nous paraît très utile au débat pour :

  • rappeler ce qui distingue les haut-fonctionnaires des 5,6 millions d’agents publics,
  • expliquer les règles de nomination des emplois supérieurs de l’administration, « à la discrétion du gouvernement », ainsi que le cadre posé par le statut de la fonction publique depuis la loi du 19 octobre 1946, révisée à de multiples reprises,
  • tirer les leçons de l’alternance politique de 1981 et de la création de l’ENA,
  • expliquer comment l’affaiblissement continu de la fonction publique nourrit un travail continu de domestication conduit par le pouvoir exécutif,
  • proposer deux modes de désignation de la haute fonction publique, qui assume plus ou moins sa politisation,
  • éclairer les graves questions juridiques et morales qui pourraient se poser avec un gouvernent d’extrême-droite, quant au respect des principes d’impartialité, d’égalité des citoyens devant la loi et d’accès aux services publics,
  • expliquer pourquoi l’immense majorité des fonctionnaires va rester en poste, au regard de la réalité de leurs fonctions et des besoins du pays, et expliquer ce qui les encadre, oblige et protège dans leurs fonctions (devoir de neutralité, d’obéissance, appréciation du devoir de désobéissance si l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public…).

Et de conclure que les fonctionnaires, s’ils doivent mettre en œuvre les orientations qui leur sont données par les ministres dont ils relèvent, sont aussi garants de la continuité du service public et de la transmission d’une expérience accumulée, ce qui n’a rien à voir avec une volonté d’opposition au pouvoir politique d’un quelconque État profond.

Une contribution éclairante, destinée aux membres du Lierre, aux agents publics et à tous les citoyens qui s’intéressent au devenir de notre fonction publique et de nos services publics dans ce contexte politique inédit en France. Vous pouvez la consulter en ligne ou la télécharger ci-dessous.

Ancien élève de l’ENA, haut-fonctionnaire à la retraite, Jean-François Collin a travaillé dans différents ministères (économie, agriculture, environnement, culture et communication) et à la ville de Paris. Il fut notamment directeur de cabinet de Louis Le Pensec, Dominique Voynet et Yves Cochet, secrétaire général adjoint de la ville de Paris, directeur général d’Eau de Paris, secrétaire général du Ministère de la culture et de la communication, puis conseiller maître à la Cour des comptes

Pour aller plus loin, nous vous recommandons les articles suivants, parus dans la presse en juin 2024 :

19.06.2024 à 16:47
Le Lierre
Texte intégral (631 mots)

Quelles sont les meilleures pratiques pour impliquer les communautés locales dans la protection de leur environnement ? Comment les territoires peuvent-ils se coordonner avec d’autres institutions pour préserver l’environnement ? Avec : 
Marie Lajus, Haute-fonctionnaire et ancienne préfète
Claire Masson, Maire de la ville d’Auray
Christian Mouhanna, sociologue  

Quels sont les principaux défis rencontrés par les défenseurs de l’environnement sur le terrain et dans les tribunaux ? Comment les litiges environnementaux peuvent-ils influencer les politiques publiques ? Avec :
Bénédicte Hermelin, Directrice générale de France Nature Environnement 
Mathilde Cusin, Journaliste France Télévisions (Vert de Rage) 
Maître Louis Cofflard, avocat au Barreau de Paris, droit public, droit de l’environnement

18.06.2024 à 12:26
Le Lierre
Texte intégral (647 mots)

Les reculs dans l’accès et la qualité des services publics de l’éducation, de la santé, de la justice, de la culture, etc. alimentent un sentiment d’abandon capté par l’extrême-droite. C’est notamment ce qui est documenté par plusieurs chercheurs, comme l’analyse cet article du Monde paru ce jour. Pourtant, la mise en œuvre du programme de l’extrême-droite ne ferait qu’accélérer la baisse des moyens des services publics et de la Sécurité sociale, tout en y ajoutant des politiques d’exclusion.

Il est donc paradoxal de voir l’extrême droite prospérer sur ce sentiment d’abandon. Car non seulement elle ne propose pas grand chose pour les préserver mais, au contraire, elle risque d’en accélérer la dégradation. Son discours ambigu sur les questions sociales cache mal l’instrumentalisation xénophobe qu’elle va en faire, accentuant in fine les inégalités.

Avec une dizaine d’associations, collectifs et syndicats, nous pensons que les services publics doivent être un enjeu majeur des prochaines élections législatives.
En parler, c’est donc reprendre du terrain : chaque minute passée à parler de l’école, des transports, de la santé, de transition écologique et socialement juste, ou encore de la culture, sera une occasion de parler des vrais sujets importants, de faire progresser des propositions et de mettre en lumière les incohérences de certains sur ce sujet.

C’est aussi montrer qu’un sursaut est nécessaire pour arrêter la dégradation des services publics, l’écart entre besoins et moyens s’accroît, malgré les attentes concrètes de nos concitoyens pour améliorer leur vie quotidienne et leur aspiration à plus d’égalité.

Nous participons à la campagne #JeVoteServicesPublics

Pour cela, nous – collectifs d’agents publics, associations, organisations syndicales, etc. – lançons ce jour une initiative collective de diffusion de contenus destinés à nourrir des débats de fonds sur les services publics et à promouvoir des actions de terrain pour encourager la mobilisation.

Rejoignez les canaux de diffusion « Je vote pour les services publics » pour accéder à cette information quotidienne, découvrez les publications du Lierre sur le sujet (ici), nos propositions publiques (en ligne ici) et suivez les #JeVoteServicesPublics sur les médias des organisations signataires.

Premières organisations signataires :

  • Collectif Nos services publics (auteur de ce communiqué du 17 juin)
  • FSU
  • Syndicat de la magistrature
  • CFDT-culture
  • Syndeac
  • Fédération des mutuelles de France
  • Collectif inter-hôpitaux
  • Le Lierre
  • La Cordée
  • Sens du service public
  • Pour une santé engagée et solidaire
  • Une Fonction publique pour la transition écologique
  • Union Syndicale Lycéenne
13.06.2024 à 17:26
Le Lierre
Lire plus (32 mots)

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13.06.2024 à 12:49
Le Lierre
Texte intégral (603 mots)

Les résultats des élections européennes constituent un puissant avertissement sur l’état du pays. Il confirme la progression des idées d’extrême-droite, son enracinement ainsi que le degré de délitement de notre société. 

L’affaiblissement des services publics, l’accentuation des fractures sociales et territoriales et l’absence d’une vision collective de l’avenir génèrent de la colère et une perte de confiance dans le rôle des dirigeants, institutions et services publics chez nombre de nos concitoyens.

Cette colère et ce désespoir font depuis plusieurs années le terreau des idées xénophobes, identitaires et climatosceptiques, qui veulent mettre à mal notre modèle social, l’universalité des services publics, l’égalité des droits et menacent les libertés publiques et droits fondamentaux.

Pourtant, quel que soit le choix des électeurs, les crises environnementales et le choc climatique sont une réalité, confrontant notre société à l’effondrement du vivant, la multiplication des catastrophes naturelles et leurs conséquences sur l’habitabilité de la planète, nos vies et celles des futures générations.
Leur ampleur est telle, que seules les sociétés fortes de cohésion et d’habitudes de solidarité parviendront à s’adapter et à limiter leurs effets.
Les services publics ont un rôle essentiel à jouer pour anticiper ces risques, protéger les plus vulnérables, planifier la transition écologique et accompagner les populations dans cette profonde transformation.

Pour notre association, qui plaide pour prendre la juste mesure des enjeux écologiques et sociaux sur lesquels les scientifiques nous alertent depuis 50 ans, il serait inconcevable que nos institutions soient empêchées et abandonnent le combat écologique.
Au contraire, nous avons besoin de services publics aussi forts que proches de nos concitoyens afin de  tout mettre en œuvre pour les protéger des conséquences des crises sur la disponibilité et le prix de l’eau, de l’alimentation, de l’énergie, des mobilités, ou sur leur santé physique et psychique.

Aujourd’hui, plus que jamais, notre devoir d’agent public est de poursuivre notre engagement professionnel, dans le respect des valeurs républicaines (liberté égalité, fraternité) et des principes fondamentaux de la République (laïque, démocratique et sociale), pour garantir l’avenir et la cohésion de notre pays et l’habitabilité du monde.

  • Nous participons au sursaut démocratique et social et appelons l’ensemble des agents publics à participer à la mise en mouvement de la société civile contre les idées d’extrême-droite.
  • Nous soutenons la position des organisations syndicales qui veulent répondre à l’urgence sociale et environnementale et faire entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs du public comme du privé.
  • Nous appelons à nous rejoindre les acteurs publics qui veulent construire durablement la planification et la transformation écologique des politiques publiques.
11.06.2024 à 15:59
Le Lierre
Texte intégral (1139 mots)

Les résultats des élections européennes de dimanche 9 juin ont placé largement en tête l’extrême-droite. Ce vote exprime très clairement le rejet de politiques mortifères et le sentiment déclassement, l’indifférence et les injustices ressenties par des millions de Françaises et de Français.

Des années de fragilisation des services publics et de stigmatisation des agents publics, de choix budgétaires en défaveur des services publics, de dévalorisation de leurs métiers, d’effacement de leur présence, ont participé à la progression de l’extrême-droite (voir l’article du Monde en date du 18 juin sur le sujet).

Nous considérons que la demande de services publics doit être entendue et placée au cœur du projet politique de la prochaine législature.
Les fermetures et l’éloignement des services, la dématérialisation « à marche forcée », les manques criants dans certains métiers indispensables et de revalorisations salariales, les délais de réponse, l’explosion des besoins de prise en charge publique alimentent la tentation de l’extrême-droite, même si celle-ci ne propose aucune mesure crédible pour répondre à l’urgence ressentie.

Nous devons entendre cette colère et changer résolument de cap. Il est urgent de mettre en œuvre des solutions rapides et efficaces sur tous les territoires pour la protection des plus vulnérables, la réduction des fractures territoriales et la préservation du vivant.
Les services publics accessibles sont les garants de l’intérêt général et permettent le développement soutenable comme la justice sociale. Ils doivent renforcer leur action au service de la transition écologique et solidaire.

Le Sens du service public, la CFDT, l’UNSA, la FSU, Emmaüs France, l’APF France handicap, le Lierre, la FPTE, FP 21 lancent aujourd’hui l’initiative d’un Pacte d’engagement pour le service public et propose 3 mesures concrètes adressées aux candidats et candidates aux élections législatives.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à le soutenir et le relayer ces 3 mesures permettant de redonner leur vraie place aux services publics

  1. Garantir l’accès aux soins
    41% des communes sont sous-dotées en offres de soins
    -> Un service public de santé de proximité garantissant un personnel de santé dans toutes les communes de plus de 1.000 habitants, une densité de professionnels suffisante dans tous les cantons et une maison de santé pluri-professionnelle dans toutes les communes de plus de 2.000 habitants avec la généralisation d’un guichet public de prise de rendez-vous.
  2. Ré-humaniser les services publics
    54% des Français ressentent une difficulté avec les démarches en ligne
    -> Un droit opposable à disposer de plusieurs modalités d’accès dans ses relations avec les administrations.
    Aucune démarche administrative ne doit être exclusivement dématérialisée (présence de guichets physiques fixes ou mobiles, valorisation de l’usage du téléphone…).
  3. Assurer un financement renforcé et juste des services publics
    L’impôt progressif représente moins de 10 % du total des prélèvements obligatoires
    -> Lancement d’un chantier de refonte fiscale visant à rééquilibrer la contribution des plus hauts revenus et à assurer la juste contribution de chacun au financement des services publics en luttant contre les fraudes et les évasions fiscales.

Sur ce socle, nous demandons que les programmes des candidats et candidates intègrent également de façon concrète et lisible des propositions relatives à :

  • Un service public renforcé de l’éducation : l’égalité de traitement sur tout le territoire des élèves et des moyens adaptés à l’intégration des enfants en situation de handicap ;
  • Un service public de proximité de la sécurité : une juste répartition sur le territoire des effectifs avec une présence humaine de proximité ;
  • Un service public en faveur de l’écologie solidaire : face aux crises environnementales, les services publics doivent accompagner les territoires et leurs habitant.e.s pour que la transition écologique ne pèse pas sur les plus vulnérables mais permette, au contraire, d’améliorer leurs conditions de vie, leur travail et leur santé.

Attachés à la préservation des services publics sur l’ensemble du territoire, nous considérons que leur valorisation et leur garantie d’accès passent par la confiance à l’égard des agents publics et une meilleure rémunération.

Premiers signataires : Le Sens du service public, CFDT, UNSA, FSU, Emmaüs France, APF France handicap, Le Lierre, FPTE, FP 21

  • Emilie AGNOUX, co-fondatrice du Sens du service public
  • Marc ABADIE, vice-président d’une Fonction publique pour la transition écologique
  • Clémence BOULLANGER, co-animatrice du Lierre
  • Laurent ESCURE, secrétaire général de l’UNSA
  • Luc FARRE, secrétaire général UNSA Fonction publique
  • Johanne FORA—PORTHAULT, vice-présidente de FP 21
  • Matthieu GIRIER, co-fondateur du Sens du service public
  • Mylène JACQUOT, secrétaire générale CFDT Fonction publique
  • Alessia LEFEBURE, présidente d’une Fonction publique pour la transition écologique
  • Marylise LEON, secrétaire générale de la CFDT
  • Bruno LEVEDER, secrétaire national de la FSU
  • Lucila MODEBELU, présidente de FP 21
  • Pascale RIBES, présidente d’APF France handicap
  • Antoine SUEUR, président de Emmaüs France
  • Johan THEURET, co-fondateur du Sens du service public
  • Wandrille JUMEAUX, co-fondateur du Lierre
29.05.2024 à 12:30
Le Lierre
Texte intégral (564 mots)

Le Lierre est fier d’être co-organisateur et partenaire de la deuxième édition du Festival de l’Écologie Populaire, qui se tiendra à Bordeaux les 21 et 22 juin 2024.

Porté par les associations Alternatives Économiques et Graines Populaires, ce festival est le fruit de la collaboration de nombreux partenaires :

Au programme cette année : des conférences sur les thématiques écologie, puissance publique et territoires.
Les participants auront l’opportunité d’écouter des conférenciers éminents et des experts de renommée mondiale qui partageront leur expertise sur une variété de sujets liés à l’écologie.

Au programme :

  • Table-ronde – Crise du logement : utiliser le levier de l’habitat durable ?
  • Table ronde – Planification écologique et démocratique : quelles échelles et moyens de mise en oeuvre ?
  • Projection – Débat : « Les Doléances », un documentaire signé Hélène Desplanques
  • Table ronde – Espaces publics, mobilités, inégalités : la métropolisation en question
  • Table ronde – Comment les classes populaires réinventent l’écologie ?
  • Projection – Débat : « L’usine, le bon, la brute et le truand » de Marianne Mère-Lafitte

Inscription & programme ici : https://www.festivalecolopop.fr

Le vendredi 21 juin de 14h à 15h30, le président du Lierre Raphaël Yven aura le plaisir d’intervenir lors de la table-ronde :

« Planification écologique et démocratique : quelles échelles et moyens de mise en œuvre ?« 

Aux côtés de :

⚪️ Anne Bringault, Directrice des programmes du Réseau Action Climat, 

⚪️ Jean-Luc Gleyze, Président du Conseil Départemental Gironde, 

⚪️ Fréderic Glanois, Secrétaire général adjoint à la Planification écologique (SGPE), 

⚪️ Claire Lejeune, Chercheuse à Sciences Po.

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