rubrique «À LIRE AILLEURS»
Publié le 02.03.2025 à 19:00
[Le Mans] 5 mars : Soirée féministe / anti-patriarcale

Mercredi 5 Mars à 20h au bar Le Lézard, 8 rue de la barillerie, au Mans : Projection-discussion de courts-métrages féministes / anti-patriarcaux et info-kiosque !
À l'occasion de cette soirée, l'Assemblée Générale antifasciste de la Sarthe vous propose de visionner ensemble plusieurs courts-métrages autour des questions féministes et des luttes contre le patriarcat. Sur les thématiques suivantes : début de vie sous le patriarcat ; les corps, leurs perceptions et leurs usages ; genre.s / non-genre et transitions ; consentement.
La projection-discussion sera accompagnée d'un info-kiosque (brochures, auto-collants...) à cotisation libre incluant la gratuité.

Ces projections-discussions s'inscrivent dans une série d'actions féministes et anti-patriarcales au Mans :
Mercredi 5 Mars à 20h au bar Le Lézard : Projection-discussion de courts-métrages et info-kiosque (https://sarthe.demosphere.net/rv/6062) Jeudi 6 Mars de 17h jusqu'au soir à la Maison des citoyen.ne.s : Atelier créatif de pancartes / banderoles / masques / slogans (https://sarthe.demosphere.net/rv/6071) Samedi 8 Mars à 15h30 place de la République : Manifestation (https://sarthe.demosphere.net/rv/6063). Nous y participerons dans un cortège radical et déter, avec des actions ! Samedi 8 Mars à 18h30 au Hangar Créalab : Conférence gesticulée et DJ set (https://sarthe.demosphere.net/rv/6064)Parlons de toutes ces actions autour de nous et invitons à y participer ✊
La solidarité et l'anti-fascisme nous concernent tou·te·s, siamo tutte·i anti-fasciste·i ! L'assemblée générale anti-fasciste de la Sarthe - agantifasciste72@anche.no
Publié le 22.02.2025 à 16:00
Le Collectif Palestine Vaincra est dissous : le soutien à la résistance palestinienne continue !

Le Collectif Palestine Vaincra a été dissous aujourd'hui 20 février 2025, à la suite du rejet de notre requête d'annulation du décret de dissolution auprès du Conseil d'État.
Pour rappel, à la suite d'une longue campagne d'attaques et de diffamations menée notamment par des organisations proches de l'extrême droite israélienne et abondamment alimentée tant au niveau local — Jean-Luc Mondenc, actuel maire de Toulouse, en tête — que national par la voix d'Emmanuel Macron lui-même. Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, annonce en février 2022, la dissolution du Collectif Palestine Vaincra à la demande du président de la République. Ce dernier signera le décret en Conseil des Ministres quelques jours plus tard, le 9 mars. Dans la foulée, nous avions effectué un recours auprès du Conseil d'État pour en demander la suspension, requête à laquelle le juge des référés a fait droit en avril 2022. Ce fut alors une victoire politique pour le Collectif Palestine Vaincra puisque le Conseil d'État avait ainsi reconnu la vacuité des attaques portées par le Ministre de l'Intérieur. Cette victoire était rendue possible grâce à un large soutien exprimé par des dizaines d'organisations et des milliers de personnes en France et dans de nombreux pays dans le monde. Nous reprenions ainsi notre mobilisation de soutien à la résistance du peuple palestinien, plus renforcé.es et déterminé·es que jamais. C'est près de trois ans plus tard, le 27 janvier dernier, que cette dissolution administrative allait être jugée sur le fond et donc aujourd'hui confirmée par la plus haute juridiction administrative.
Nous dénonçons cette décision éminemment politique qui est un coup sans précédent porté contre l'ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine en France. Dans un contexte de radicalisation de la répression d'État, il est clair qu'à travers cette attaque, c'est l'ensemble des organisations et personnes qui s'opposent au gouvernement et à sa politique qui sont visées. Au-delà de la disparition du Collectif Palestine Vaincra, cette dissolution est donc avant tout une défaite collective conséquente, rendue possible par les faiblesses d'une mobilisation largement insuffisante au regard des coups portés par l'État envers les organisations qui combattent sa politique mortifère. Mais il n'est jamais trop tard, il faut plus que jamais construire un front de résistance pour y faire face ! Évidemment, cette dissolution vient nous rappeler une fois que plus que depuis plus de 15 mois, à travers son soutien inconditionnel à l'État sioniste, la France est complice du génocide en cours à Gaza et de la poursuite de la colonisation dans toute la Palestine occupée.
Puisque que ces lignes sont aussi celles du bilan, nous souhaitons rappeler que depuis 2019 et sa création, le Collectif Palestine Vaincra a, avec de nombreuses organisations, inlassablement occupé le terrain à Toulouse et ailleurs pour soutenir la résistance palestinienne dans son combat légitime contre l'impérialisme et le sionisme et pour défendre la seule perspective juste et durable dans la région : une Palestine libre de la mer au Jourdain. Il s'agit bien des positions politiques défendues par le collectif que les autorités françaises ont tenté de réduire au silence par tous les moyens à leur disposition. Nous affirmons malgré tout porter fièrement et entièrement le bilan de ces années qui ont permis au Collectif Palestine Vaincra de mener de nombreuses campagnes de boycott de l'État sioniste, en particulier à Toulouse contre le jumelage de la ville avec Tel Aviv, en soutien aux prisonnier·es palestinien.nes ou encore une remarquable mobilisation pour exiger la libération de Georges Abdallah qui, comme vous le savez, a vu sa 10e demande de libération ajournée au 19 juin par la Cour d'Appel de Paris qui conditionne sa libération à l'indemnisation des parties civiles, à savoir les États-Unis. L'acharnement continue, la mobilisation doit se poursuivre !
.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }Publié le 19.02.2025 à 16:00
Les outils criminalistiques d'extraction de données Cellebrite

De Malpensa (Italie) à Tel Aviv : Comment les entreprises israéliennes de cybersécurité collaborent avec les autorités italiennes pour accéder aux appareils mobiles.

La violence policière n'est pas seulement faite de matraques ; elle se manifeste aussi par son ingérence dans la vie privée. La traque, l'observation et l'écoute du quotidien font partie de l'infâme arsenal d'outils que la police déploie depuis toujours.
Aujourd'hui, cependant, grâce à une collaboration intensive avec des pays tels qu'Israël, qui développe des systèmes de surveillance capables de manipuler et d'accéder facilement aux appareils mobiles (smartphones, tablettes et PC), l'accès de la police et des gouvernements à des informations confidentielles, particulières et sensibles peut s'avérer bien plus généralisé qu'on ne peut l'imaginer. Le système d'espionnage PARAGON en est un exemple. En revanche, le service fourni par Cellebrite est d'une autre nature et c'est celui dont nous voulons parler ici.
Nous avons décidé d'écrire ce texte - en invitant à le partager largement - parce que nous considérons qu'il est essentiel de fournir le maximum d'informations dont nous disposons en espérant qu'elles puissent aider à se protéger de l'omniprésence de la surveillance.
Compte tenu de la baisse des coûts des services d'espionnage et de l'intensification des relations avec les entreprises du secteur, tenter de briser le voile sur le mystère qui entoure ces instruments nous semble être un devoir autant qu'une nécessité.
Il nous semble important, tout d'abord, de souligner que les personnes dont les téléphones ont été saisis et manipulés vivent et s'organisent à Turin en Italie. Elles luttent contre la détention administrative (CPR) et pénale, ont participé à la mobilisation contre le 41bis et l'emprisonnement à vie. Leurs rapports avec la police et ses enquêtes - celles de la DIGOS en particulier - sont donc difficiles et fréquents.
Nous le soulignons non pas pour nous mettre en scène dans le spectacle de la répression, mais parce que nous voulons éviter de susciter l'alarmisme et la paranoïa orwellienne d'un contrôle total. Nous ne pensons pas, en effet, qu'il y ait un contrôle de masse. Nous pensons plutôt que celleux qui décident de mener des luttes ou même de simples pratiques de dissidence peuvent se retrouver pris dans les mailles de ces formes d'espionnage et ont donc besoin d'informations utiles pour se protéger.
LES FAITS
Le 20 mars 2024 - suite au blocage d'un vol régulier de Royal Air Maroc, sur lequel une personne d'origine marocaine était sur le point d'être expulsée de l'aéroport de Malpensa - 3 smartphones ont été saisis par la police des frontières avant que la GAV de 5 personnes ne se transforme en incarcération pour 4 d'entre elles.
Ce jour-là, l'arrivée au terminal 1 de l'aéroport de Malpensa a été marquée par l'urgence politique et humaine de tenter d'empêcher une expulsion. La voiture s'est garée en vitesse à l'une des portes d'entrée de la zone d'embarcation exactement 5 minutes avant l'heure prévue du décollage du vol à destination de Casablanca. À ce moment-là, l'évaluation des risques par les occupants de la voiture n'avait donc pas prévu : ni qu'il serait si « facile » et « réaliste » de forcer les soi-disant systèmes de sécurité de l'aéroport et d'atteindre la piste, ni que la police européenne utiliserait les systèmes d'espionnage téléphonique mis au point en Israël par Cellebrite. Dans les quelques secondes disponibles, compte tenu de l'imprévisibilité de la situation et de la nécessité de communiquer avec les copaines, les personnes solidaires, et les avocats, il a été décidé d'emporter 3 des 6 téléphones de la voiture. Nous savons aujourd'hui que ces 3 téléphones, saisis par la suite par la police, ont été espionnés et manipulés par la police et ses collaborateurs, de manière totalement occulte, sans jamais avoir fait de communication officielle et sans aucune convocation de l'expert informatique de la défense.
Il est difficile d'évaluer si, au cours de ces quelques minutes, entre une voiture et un avion, il aurait été possible - ou raisonnable - de faire un choix différent. Pourtant, avec ce court texte, nous invitons chacun à toujours garder à l'esprit qu'il existe une zone grise assez méconnue, celle de l'utilisation des technologies de surveillance par la partie adverse.
TÉLÉPHONES
À cet égard, et en partant du principe qu'il y a plusieurs aspects que nous n'avons pas encore été en mesure de clarifier, nous partageons plutôt ce que nous savons jusqu'à présent.
Les téléphones au centre de cette affaire sont des téléphones Android assez courants, tous trois protégés par un code PIN (ou une séquence), assez récents, à jour et dont le cryptage est activé. À la fin de la mise sous scellé, quand les téléphones ont été rendus, les codes PIN de deux des trois téléphones ont été trouvés écrits au stylo sur un post-it à l'arrière : ce n'était pas bon signe.
L'un des outils utilisés dans de tels cas pour examiner les appareils s'appelle MVT (Mobile Verification Toolkit, https://mvt.re), qui permet - pour résumer - une analyse médico-légale « consensuelle » du téléphone, la recherche d'indicateurs de compromission déjà connus. Dans le cas présent, aucune trace connue n'a été immédiatement trouvée, mais MVT met également en évidence toute autre anomalie telle que, dans notre cas, la présence de deux fichiers suspects à un endroit où ils n'auraient pas dû se trouver.
En vérifiant la date de création de ces fichiers - qui s'est avérée être postérieure à la date de la perquisition - nous avons donc considéré que l'appareil avait été compromis par la police. Cela nous a surpris car, jusqu'à il y a peu, il était considéré comme assez complexe, et surtout très coûteux, de déjouer certains systèmes de sécurité.
Après quelques recherches - et en partant des noms des fichiers trouvés et de leurs hashs (identifiants uniques) - nous avons trouvé et étudié un rapport récemment publié par Amnesty International dans lequel le même fichier (défini : falcon) apparaît sur certains téléphones saisis en Serbie.
Cette étude nous donne la possibilité d'attribuer à Cellebrite - et en particulier à son service UFED / Inseyets - l'opération de manipulation des téléphones, initialement saisis par la police des frontières à Malpensa, transmis au parquet de Busto Arsizio, puis on ne sait où, et enfin renvoyés à Turin.
De nombreuses parties de cette histoire particulière sont encore manquantes, inconnues et peut-être secrètes. Ce que nous voudrions clarifier, c'est que nous savons avec certitude que les procureurs italiens et les organismes chargés de l'application de la loi ont à leur disposition des outils de criminalistique mobile produite en Israël par Cellebrite.
À ce sujet, nous laissons un lien pour ceux qui veulent en savoir plus
LE MODÈLE ISRAÉLIEN ET SES PARTENARIATS INTERNATIONAUX
Israël a toujours été un partenaire stratégique, presque indispensable, à l'Occident, en particulier dans le domaine de la guerre et de la sécurité. Cette histoire permet de mettre en évidence les conséquences d'un commerce qui existe depuis des décennies et qui repose précisément sur le développement et l'exportation de technologies de sécurité et de répression. Un parcours qui, d'une part, voit d'énormes investissements israéliens dans la phase de développement technologique et, d'autre part, un financement considérable de la part de l'Europe et des États-Unis pour acquérir la primauté et l'exclusivité sur le produit fini.
Les expérimentations faites sur le peuple palestinien a permis d'obtenir la « meilleure version possible », qui est surtout économiquement compétitive sur le marché. D'où la contextualisation de cette histoire a celui du « modèle Israël », autoritaire, sécuritaire, fondé sur la culture de l'ennemi intérieur et extérieur ; un modèle à importer non seulement au prix du marché - de plus en plus accessible - mais surtout au prix de la soumission totale et de l'immobilisme des soi-disant « démocraties occidentales » face à 15 mois de génocide.
Dans l'espoir que chacun pourra tirer de cette affaire ce qu'il jugera utile pour améliorer son propre niveau de sécurité, se protéger du regard de l'État et de ses flics, et imaginer de manière créative ses propres chemins de lutte, nous demandons que cette information soit largement diffusée.
FREE PALESTINE ! LIBERTE POUR TOUS.TES !
Publié le 19.02.2025 à 10:00
[Lorient] MANIFESTATION ANTIFASCISTE – 02/03/2025

MANIFESTATION ANTIFASCISTE – LORIENT 02/03/2025 Pour une Bretagne ouverte et solidaire, contre l'extrême-droite, pour la justice sociale. Dim 2 mars – 14h30 – Parvis du lycée Dupuy De Lôme – Lorient

L'extrême-droite Lorientaise agit en toute impunité ! Plusieurs évènements violents ont eu lieu depuis 2022 :
Agression de syndicalistes avec arme à feu en marge d'une manifestation. Menace de mort avec arme à feu sur un syndicat étudiant. Tentative d'attaque aux abords d'un bar où se tenait une réunion d'écologistes. Menaces de mort sur des élu·es du Pays Lorientais. Divulgation d'identités, de photos et harcelèment de militant·es sur les réseaux sociaux. Tags haineux, discriminatoires et suprémacistes à l'UBS et sur les murs de Lorient. Tags haineux avant la Pride de Lorient. Intimidations dans la rue de militant·es. Pressions sur des lycées et des associations pour censurer des évènements scolaires. Montée de groupuscules fascistes qui s'organisent pour de l'action violente.Face à la montée grandissante de l'extrême-droite dans le pays de Lorient, nous avons décidé de nous organiser sous différentes formes : création de deux collectifs antifascistes depuis 2021, création d'un front commun antifasciste au début de l'été 2024, rassemblement des dizaines d'organisations politiques, syndicales, de collectifs et d'association lorientaise.
La montée de la violence d'extrême-droite à Lorient s'inscrit dans un contexte national mais aussi international où la percée et la banalisation du fascisme opèrent depuis plusieurs décennies. Entre 2000 et 2023 de nombreux partis d'extrême-droite ont émérgé et gagné en popularité. Récemment au niveau international, Donald Trump a été réélu pour un second mandat, soutenu par les géants de la tech. L'Europe n'échappe pas à la règle : en Italie avec Giorgia Meloni et en Hongrie avec Viktor Orban l'extrême-droite perce dans les urnes et arrive au pouvoir.
En France aussi, les politiques gouvernementales dictées par le capital ont besoin d'accroitre l'austérité et d'amplifier les pratiques autoritaires contre les exploité·es et les opprimé·es. Soutenue par un président sans limite, la répression des mobilisations a multiplié les mutilé·es et les éborgné·es. Destruction des services publics et de l'environnement, transphobie, validisme, racisme d'État, obsession de l'immigration, islamophobie, néocolonialisme, politique impérialiste sont à l'agenda du gouvernement. Battus dans les urnes, censuré une première fois, le macronisme cherche son salut du côté de l'extrême droite qui accroit ainsi sa pression idéologique et politique. Des lois réactionnaires, liberticides et racistes sont votées avec l'appui du RN. Le paysage médiatique quand à lui est submergé par les discours haineux et fascisants, avec l'appui de quelques milliardaires. Des plateaux TV aux réseaux sociaux, des paroles nauséabondes légitimant les pires horreurs sont martelées toute la journée. Les lignes sont brouillées, les théories d'extrême-droite sont maintenant reprises au plus haut du gouvernement. Nous sommes convaincu·e·s que la réponse à la montée de l'extrême-droite réside dans un combat pour plus de justice et d'égalité sociale, pour toutes et tous. Car si il y a bien une chose que nous a démontré en juin dernier la mobilisation populaire et ce malgré la non prise en compte de nos aspirations, c'est qu'ensemble nous étions capables de nous organiser.
C'est pourquoi nous vous donnons rendez-vous le dimanche 2 mars 2025 à 14h30 sur le parvis du lycée Dupuy de Lôme à Lorient, pour une grande manifestation unitaire antifasciste régionale, pour défendre une Bretagne ouverte et solidaire, à l'appel de nombreux collectifs, associations, organisations politiques et syndicales.
https://frontantifalorient.wordpress.com/ Pour signer l'appel : signatures-2mars@riseup.net Premiers signataires :
.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }Publié le 19.02.2025 à 08:00
Louna est sortie de prison ! (mais n'est toujours pas libre)

Bonne nouvelle ! Louna est sortie de prison ce vendredi 14/02 !
Le 3 février, lorsque le juge des libertés et de la détention (JLD) avait décidé du renouvellement de sa détention jusqu'à juin, il mettait notamment en avant le fait que Louna n'avait pas encore été entendue par la juge d'instruction (Après 4 mois de détention, merci la lenteur de la justice...). L'entretien avec la juge d'instruction a eu lieu la semaine suivante et les avocates de Louna ont déposé une Demande de Mise en Liberté (DML) dans la foulée. C'est à l'issue de cette DML qu'elle a été libérée, sous Contrôle Judiciaire (CJ).
Lors de l'entretien devant la juge d'instruction, Louna a revendiqué son geste. Elle a déclaré : « Je reconnais avoir fait une tentative de dégradation d'un engin de chantier. Par contre, je ne m'excuserai pas, car je considère qu'il s'agit d'un acte de légitime défense écologiste. On se rappelle que dans les années 40, les Résistant.es étaient qualifié.es de terroriste : je me demande comment on sera qualifié.es plus tard... »
La juge d'instruction a ensuite tenté de faire coopérer Louna à l'enquête et qu'elle donne des informations sur d'autres personnes, mais elle a gardé le silence. La juge lui a carrément déclaré : « Loin de moi l'idée de faire du chantage à la détention, mais le temps d'enquête est long et il pourrait être écourté si vous donniez plus d'informations »... Non, vraiment ça ressemble pas du tout à du chantage à la détention... Mais ça n'a pas marché pour lui soutirer des infos (non non on poucave pas) et elle est quand même sortie une semaine après !
L'affaire n'est pas finie, Louna n'est plus en détention, mais elle reste soumise à un contrôle judiciaire strict : obligation d'être chaque nuit à son domicile, un pointage au comico par semaine, interdiction de quitter le département et celui limitrophe et surtout une interdiction de contact avec des personnes proches...
Nous vous tiendrons au courant de la suite, du probable procès, ou des rebondissements de l'enquête, toujours en cours. Y aura toujours besoin de soutien !
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont apporté et apportent du soutien, avec vos lettres, vos actions diverses, votre présence aux rassos, votre aide logistique, vos dons, etc
Publié le 17.02.2025 à 14:40
Attaque fasciste contre une soirée de projection organisée par des Kurdes

Article de Kurdistan au féminin sur l'attaque fasciste contre un événement antifasciste hier soir à l'ACTIT (Paris 10e)
PARIS – Une attaque armée a ciblé ce soir [1] une projection de cinéma antifasciste organisée par des jeunes Kurdes dans le 10e arrondissement de Paris. On signale qu'un militant syndicaliste de la CGT a été poignardé lors de l'attaque. Les fascistes ont été filmés en train de courir dans la rue en criant « Paris est nazi ! ». et un autre slogan dont la première partie est incompréhensible mais on comprend aisément le mot « Turquie » prononcé à la fin. Il s'agit plus probablement des jeunes Turcs membres des Loups Gris (Bozkurtlar), organisation fasciste turque interdite en France depuis plusieurs années…
Des militants antifascistes attaqués signalaient qu'un groupe d'une vingtaines d'individus membres du GUD (groupe union défense syndicat étudiant nationaliste) et le KOB (KOP Of Boulogne, hooligan nazi du PSG) a attaqué une projection antifasciste organisée dans les locaux de l'Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT), dans le 10e arrondissement de Paris, surnommé le « Petit Kurdistan » à cause de la forte présence de commerces kurdes. Une manifestation a été organisée dans le quartier après l'attaque fasciste.

Ce dimanche 16 février, Young Struggle (YS), membre de l'Organisation de Jeunes Socialistes et Internationalistes, organisait une projection d'un film antifasciste dans les locaux de l'Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT) à Paris. À cette occasion, plusieurs dizaines de fascistes ont attaqué l'événement, armés de bâtons et de couteaux. Au moins deux membres de YS ont été hospitalisés. Cette attaque intervient alors que l'organisation de jeunes internationalistes et socialistes mène une campagne « Lève-toi, résiste, détruis le fascisme » partout en Europe.
L'ACTIT, qui opère sous l'égide de la Confédération des migrants opprimés en Europe (AVEG-KON) à Paris, a été attaquée dimanche soir par le groupe néonazi fasciste français KOB WEILLE.
Un groupe de fascistes s'est rendu à l'association avec des couteaux et a attaqué des jeunes membres de l'organisation de jeunesse socialiste Jeunesse Lutte, blessant grièvement un jeune.
.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }[1] Dimanche 16 février 2025
Publié le 16.02.2025 à 16:00
55 crimes policiers en 2024, le pire bilan depuis plus de 50 ans

Bilan 2024 des personnes mortes entre les mains de la police par le Collectif Désarmons-les ! A consulter aussi : une nouvelle édition de sa brochure sur les armes de la police
Le président Macron pourra à présent accrocher cette distinction à sa boutonnière. Jamais le nombre de personnes mortes entre les mains de la police n'avait été aussi élevé en une seule année : 55 morts, soit plus d'un par semaine, selon le décompte réalisé par Désarmons-les et le site Anti.média. Le précédent record date de 2021 (52 morts), alors que le cap des 40 morts, presque jamais atteint auparavant, a été dépassé en 2022 (42) et 2023 (43).
Ce chiffre de 55 morts par an, constaté dans des articles de presse, sous réserve d'autres cas passés sous les radars, est le plus haut jamais observé depuis au moins 57 ans. Il faut remonter à 1967 pour faire pire, année d'une énorme répression en Guadeloupe où au moins 87 personnes ont été tuées par balle par les gendarmes à Pointe-à-Pitre.
25 ans de crimes policiers (2000-2024)
Si l'on observe la tendance en moyenne annuelle, ces 25 dernières années ont été les plus meurtrières : près de 500 morts recensés (486 exactement), soit près de 20 par an. Le seul bilan des années Macron est bien plus effroyable. Entre 2018 et 2024, on compte ainsi 272 morts tombés entre les mains de la police, soit près de 39 par an, alors que les cinq ans de pouvoir Hollande (2013-2017), avec 92 tués, représentent en moyenne 18 par an. Quoique cette distinction peut s'avérer politiquement injustifiée, puisque la principale disposition à l'origine d'une telle inflation mortelle est de la responsabilité du gouvernement Hollande-Cazeneuve, le « permis de tuer » qu'a permis la loi n°2017-258 du 28 février 2017 relative à la sécurité publique. Les 12 ans de pouvoir des années Hollande-Macron (2013-2024) se sont soldés par la mort de 364 personnes entre les mains de la police, soit 30 par an. À comparer au bilan du règne Sarkozy qui affiche au compteur 106 crimes policiers en dix ans (2003-2012), soit près de 11 en moyenne par an, quatre fois moins que le bilan de Macron. (...)
.lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }PS - Le collectif vient de publier une nouvelle édition de sa brochure « Les armements du maintien de l'ordre » (à télécharger ici), décliné dans trois articles publiés fin 2024.
Publié le 14.02.2025 à 13:12
Solidarité avec Daniela Klette !

Daniela Klette a été arrêtée en Allemagne en 2024, après 30 ans de cavale et est accusée d'avoir fait partie de la RAF, groupe de lutte armé allemand dans les années 80. Dans ses conditions d'emprisonnement comme dans la criminalisation de ses soutiens, on voit une volonté de l'état allemand de détruire une histoire de lutte et de marquer une rupture entre les nouvelles générations de militant.es et celles qui les ont précédés. Par la traduction et la mise en page de ces textes, on a voulu exprimer notre soutien à Daniela et diffuser son histoire, montrer la répression que mène l'état allemand et recréer du lien entre différentes générations et différents pays.
On publie donc ici une brochure mise en page rassemblant un texte du comité de soutien à Daniela ainsi qu'un communiqué qu'elle a écrit depuis la prison de Vechta et qu'elle a fait parvenir pour qu'il soit lu à la conférence Rosa Luxembourg.
La brochure en soutien à Daniela

Publié le 13.02.2025 à 09:00

Bulletin d'information à la frontière franco-italienne. Briançon janvier 2025.
Chasse aux exilé.es en Haute-Montagne
Depuis novembre 2024, la PAF a repris les refoulements des personnes qui formulent l'intention de demander l'asile en France, ainsi que des mineur.es isolé.es.
Une centaine de personnes, au moins, ont été interpellée par les officiers de la PAF aux alentours du col de Montgenèvre (1860m) et refoulées en Italie.
L'usage par la PAF d'un drone équipé de caméra thermique se systématise.
Des renforts policiers ont été envoyés à Montgenèvre pour silloner la frontière. Ce sont des réservistes à la retraite qui viennent avec des motivations racistes bien débridées.
Les personnes exilées qui arrivent au refuge en pleine nuit sont souvent trempées, frigorifiées, présentent souvent des début de gelures, et ont quasi systématiquement été refoulées une ou plusieurs fois auparavant à cette frontière, avant leur traversée réussie.
Chasse aux exilé.es jusqu'à l'hôpital
Des réquisitions ont été prises pour des personnes conduites à l'hôpital par la PAF pour qu'elles soient reconduites à la PAF après les soins. Dans un cas, les soins ont duré et la PAF n'a pas attendu et a laissé la personne libre. Dans un autre cas, une voiture de flics a attendu la personne devant l'hôpital jusqu'au bout.
Filatures & intimidations banalisées
Des voitures banalisées de la police ont stationné devant le refuge tard le soir, au moment des arrivées de personnes exilées et des maraudeur.euses solidaires.
Des voitures de police ont suivi des maraudeur.esues tard la nuit, après la fin de maraude, jusqu'à leur logement. D'autres patrouilles de police sont venues patrouiller ostentoirement devant ces mêmes logements les jours qu'ont suivi, prenant des photos des maraudeur.euses hors cadre de maraude et en pleine journée.
Répression des squats
Le squat de Chez Marcel continue d'être visé par une procédure judiciaire qui menace la pérénité du lieu d'habitation pour tant de personnes qui ont élu domicile dans le Briançonnais. Une nouvelle procédure pour annuler cette menace d'expulsion vient d'être lancée. La bataille judiciaire continue.
Publié le 12.02.2025 à 10:00
Des ateliers anti-reps techno-critiques avec Escadron de mobylettes

Depuis 2 ans, notre collectif, Escadron de mobylettes (EDM), co-organise en Europe des ateliers, des conférences et des formations principalement sur les thèmes de l'anti-rep et de la technocritique. Malgré notre forte présence dans le milieu militant français, nous sommes restés discrets en ligne. Aujourd'hui, nous faisons un pas en avant en lançant un site qui vous donnera accès à différentes informations, telles que notre calendrier d'événements et des articles sur les sujets que nous traitons lors de ces derniers. N'hésitez pas à nous joindre pour co-organiser avec nous des événements ou vous tenir au courant des prochains événements publics que nous co-organisons pour y participer.
Co-organiser avec nous : Nous animons un grand nombre d'événements : formation à l'auto-defense numérique, préparation aux manifestations mouvementées, atelier/discussion « style de vie » autour de l'abancarisation... (https://escadrondemobylettes.noblogs.org/ateliers-proposes/) partout en Europe de l'Ouest (à la ville comme à la campagne) Vous pouvez nous contacter pour co-organiser un événement public, nous inviter à un camp militant ou bien pour co-organiser un événement privé. Que vous soyez une association, un mouvement, un syndicat, un.e militant.e, nous pouvons coordonner nos forces pour organiser ensemble un événement, par exemple : nous nous chargeons de la partie contenu et animation de l'événement et vous du travail plus local comme trouver un lieu et faire de la comm au niveau local Pour plus d'informations : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/co-organisez-avec-nous/
Vous trouverez plus d'informations et un agenda actualisé sur notre site internet : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/events/event/ Pour vous tenir au courant des prochains événements que nous co-organisons ou auxquels nous seront présents et des derniers articles mis en ligne, vous pouvez rejoindre notre info-lettre en envoyant « subscribe » à newsletter-escadrondemobylettes-request@autistici.org, ou en remplissant ce formulaire : https://cryptpad.extinctionrebellion.fr/form/#/2/form/view/BxfjOdK81PBYoDUkF7Ea4KoxFDDupYUktp2OP9hwz8Q/
Notre collectif repose sur 3 piliers, vous trouverez plus d'information sur notre site (https://escadrondemobylettes.noblogs.org/) : La générosité militante : c'est l'essence même de notre collectif, le fait de permettre à tout le monde de militer. Pour cela, nous travaillons sur des inclusivités inhabituelles dans le milieu militant français de gauche habituel pour nos événements. La qualité : un point très important pour nous est le fait de faire des ateliers de qualité. En donnant des conseils incitants parfois des militantes à être aux limites de la loi, nous avons une certaine responsabilité quant aux répercussions que vos agissements auront sur votre vie, c'est pourquoi il nous importe beaucoup de donner des informations les plus justes possibles, tout en restant conscient qu'on peut se tromper. Nous ne croyons pas en la légitimité universelle, nous pensons que cette légitimité se crée en partie par le travail, nous espérons que c'est la qualité de notre travail qui nous a permis depuis 2 ans d'animer plus de 80 jours d'atelier et qui nous permettra d'avoir des dates les prochaines années. Critique de la technologie : nous apportons une vision techno-critique dans le contenu de nos ateliers mais aussi dans leur organisation et notre propre organisation : inscriptions en présentiel, info-lettre par voie postale, articles toujours disponibles au format papier... Nous tenons à préciser que nous n'essentialisons pas le genre féminin, à la différence de certains militants techno-critiques.
Nos ateliers et nos articles tournent actuellement autour de nos 3 sujets de prédilections : la sécurité, les manifestations mouvementées et la critique de la technologie, nous animons un large panel d'ateliers restreint en diversité par une recherche de la qualité. Voici par exemple quelques ateliers que nous proposons régulièrement : « Quitter le système bancaire : pourquoi et comment ? » est un atelier régulièrement animé par un de nos membres ne possédant plus de compte en banque. Il prendra le temps de discuter avec vous de son parcours et de donner des conseils sur comment tendre vers cet objectif « Formation à l'auto-défense numérique 1 jour » : avant d'imaginer vivre avec un téléphone et/ou un ordinateur tout en participant à des actions militantes en réaction à la politique d'un état répressif et puissant comme peut l'être l'état français, nous considérons qu'une journée de formation à la sécurité numérique, est le minimum que vous devriez suivre. « Préparation à la manifestation mouvementée » est une formation d'une journée qui aborde la réduction des risques physiques, judiciaires, de fichage et psychologiques que peuvent entraîner la participation à une manifestation. Et en parallèle d'autres sur : le fichage S, la culture de sécurité, le déplacement collectif, la dépendance aux smartphones...
N'hésitez pas à nous contacter pour tout type de questions : contact-escadrondemobylettes [at] riseup.net En espérant vous rencontrer bientôt !