23.07.2025 à 08:30
Florian Chaaban
C'est une question qui ne cesse de revenir dans le débat énergétique : faut-il, ou non, relancer l'énergie nucléaire ? Après avoir connu un net recul à la suite des catastrophes de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), l'énergie nucléaire revient progressivement au cœur des stratégies énergétiques de plusieurs pays européens. De nombreux États avaient pourtant […]
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C'est une question qui ne cesse de revenir dans le débat énergétique : faut-il, ou non, relancer l'énergie nucléaire ?
Après avoir connu un net recul à la suite des catastrophes de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), l'énergie nucléaire revient progressivement au cœur des stratégies énergétiques de plusieurs pays européens. De nombreux États avaient pourtant tourné le dos à l'atome en réaction à ces événements douloureux : l’Italie l’a abandonné par référendum dès 1987, la Lituanie a définitivement fermé ses installations nucléaires en 2009, la Suisse a acté une sortie progressive dans la loi en 2017, et l'Allemagne a arrêté ses dernières centrales au cours de l'année 2023.
Cette désaffection s’est traduite dans les chiffres : entre 2006 et 2023, la production nucléaire a chuté de 32 % en Europe, tandis que les énergies renouvelables ont pris le relais, dépassant 46 % de la production d’électricité de l’UE en 2024, contre moins de 25 % pour le nucléaire.
Mais la tendance tend à s’inverser. Les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, la recherche d’indépendance énergétique et de stabilité des prix poussent plusieurs pays à reconsidérer l’option nucléaire. La Pologne, encore fortement dépendante du charbon (63 % de sa production), a ainsi signé en septembre 2023 un accord avec un consortium américain pour construire sa première centrale, prévue pour 2033, suivie de deux autres destinées à couvrir 30 % de ses besoins. La République tchèque, la Suède ou la Finlande envisagent aussi de nouveaux projets.
"L’énergie nucléaire est une solution de substitution à faible intensité de carbone aux combustibles fossiles", écrit le Parlement européen. Dans la pratique, le traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (traité Euratom) constitue la base juridique de la plupart des actions de l’Union dans le domaine de l’énergie nucléaire.
Celles-ci s'inscrivent dans la politique énergétique de l'Union européenne, qui repose sur les principes de décarbonation, de compétitivité, de sécurité d’approvisionnement et de durabilité. Elle vise notamment à assurer le fonctionnement du marché de l’énergie et la sécurité de l’approvisionnement énergétique au sein de l’Union, ainsi qu’à promouvoir l’efficacité énergétique et les économies d’énergie, le développement des énergies renouvelables et l’interconnexion des réseaux énergétiques. La politique de l’énergie de l’Union est avant tout axée sur la mise en œuvre d’un ensemble de mesures visant à la concrétisation d’une véritable union de l’énergie.
La politique énergétique du bloc a pris un tournant significatif avec l’intégration du nucléaire au sein de la taxonomie européenne depuis le 1er janvier 2023. Ce cadre réglementaire classe désormais l’énergie nucléaire - comme le gaz - parmi les investissements considérés comme "durables", sous certaines conditions strictes liées notamment à la gestion des déchets et au démantèlement des installations. Cette reconnaissance, obtenue après d’intenses débats et un important travail de plaidoyer de la France, positionne le nucléaire à côté d’autres technologies essentielles à la lutte contre le changement climatique. Ce qui lui permet de bénéficier plus facilement des financements verts orientés vers la décarbonation de l’économie européenne.
En outre, le Net-Zero Industry Act (NZIA), adopté en 2024, marque une étape stratégique supplémentaire : il reconnaît officiellement le nucléaire - incluant la fission, la fusion et l’ensemble du cycle du combustible - comme technologie "stratégique" pour l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050, conformément aux objectifs du Pacte vert.
Plus récemment, le 2 juillet 2025, la Commission européenne a présenté ses nouveaux objectifs climatiques. L'objectif : baisser de 90 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2040 par rapport à 1990. Et pour le commissaire au Climat Wopke Hoekstra, "le nucléaire fait partie de la solution. Je ne vois pas comment nous pouvons atteindre nos objectifs climatiques sans maintenir, et très probablement augmenter, notre capacité nucléaire". Et d'ajouter : "bien sûr, deux prérequis sont essentiels : la sûreté des installations et un stockage sûr des déchets nucléaires".
Dans le cadre de son huitième Programme indicatif nucléaire (PINC), un document stratégique évaluant les besoins d’investissement dans le secteur nucléaire à l’horizon 2050, la Commission européenne chiffre à plus de 240 milliards d’euros d’ici 2050 les efforts nécessaires dans ce secteur. Même si, à cette échéance, l’électricité sera majoritairement issue des énergies renouvelables, l’institution prévoit que la capacité nucléaire installée dans l’UE devra augmenter, passant de 98 gigawatts actuellement à 109 gigawatts. En parallèle, les technologies innovantes - petits réacteurs modulaires (SMR), réacteurs avancés (AMR), microréacteurs et, à plus long terme, la fusion – nécessiteront aussi des financements pour être développées et intégrées dans le mix énergétique européen.
Ces dernières décennies, le nucléaire était devenu un sujet tabou en Europe. Pourtant, le continent apprécie cette énergie : sur les 411 réacteurs opérationnels dans le monde en mars 2025, selon le World Nuclear Industry Status Report, 122 sont situés en Europe occidentale et orientale, hors Biélorussie (2 réacteurs) et Russie (36). La France en compte 57 (répartis dans 18 centrales), le dernier ayant été mis en service en décembre 2024 à la centrale de Flamanville 3.
Emmanuel Macron avait annoncé, le 10 février 2022, une stratégie nucléaire ambitieuse à long terme. Au terme de son premier mandat, le chef de l’État avait fixé trois priorités : prolonger la durée de vie des centrales au-delà de 50 ans, construire six réacteurs EPR d’ici 2035, et développer des petits réacteurs modulaires d’ici 2030. Une stratégie répondant à la fois à l’augmentation de la demande d’électricité et aux objectifs de décarbonation de l'économie du pays, comme du continent. En février 2025, Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle, s’est rendu dans la centrale nucléaire de Flamanville. Son message : il est temps d’écouter les défenseurs du nucléaire.
L'activisme de la France en faveur du nucléaire a trouvé un écho auprès de certains États membres. Depuis février 2023, l’Alliance européenne du nucléaire regroupe les pays engagés à promouvoir le soutien de cette énergie dans les politiques européennes. Lors de sa dernière réunion en mai 2025, elle comptait douze États membres et plusieurs observateurs. Parmi ces derniers, l'Italie a émis fin février l'hypothèse d'un retour à l'énergie nucléaire, après environ 40 ans d'opposition de l'opinion publique. Le gouvernement de Giorgia Meloni soutient que le nucléaire pourrait jouer un rôle clé dans le renforcement de la sécurité énergétique de la péninsule, ainsi que dans la décarbonation et la réduction des prix élevés de l'électricité.
Même son de cloche au Danemark, champion de l’éolien, où l’interdiction du nucléaire, en vigueur depuis 1985, est remise en question. Le pays, qui importe une part de son électricité d’origine nucléaire, reconnaît que les énergies renouvelables, bien qu’essentielles, ne suffisent pas à couvrir les besoins constants. En 2025, le Folketing (le parlement du pays) a voté pour lever cette interdiction, envisageant des petits réacteurs modulaires (SMR) pour produire une énergie stable et décarbonée, complémentaire de l’éolien et du solaire.
La réponse la plus concrète est venue de nos voisins belges. Le 15 mai 2025, le pays a abrogé une loi prévoyant la sortie de l'atome cette même année. Une mesure adoptée à une large majorité (102 voix pour, 8 contre et 31 abstentions). Concrètement, le nouveau texte supprime toute référence à une sortie de l’atome en 2025, ainsi que l’interdiction qui était faite à la Belgique de construire de nouvelles capacités de production nucléaire. Il offre la possibilité d’étendre la durée de vie d’autres réacteurs, au-delà des deux déjà prolongés pour dix ans - jusqu’en 2035 - après un accord en 2023 entre l’État belge et l’exploitant du parc nucléaire, le groupe français Engie.
En Allemagne aussi, l'idée fait son chemin, bien qu'un changement de paradigme semble plus lointain. Alors que le pays a débranché ses trois derniers réacteurs en 2023, les dernières élections législatives en février 2025 ont vu le sujet du nucléaire revenir en force dans le débat public outre-Rhin. Pendant sa campagne, le nouveau chancelier Friedrich Merz a qualifié la fermeture des centrales allemandes de "décision fatale". Et pour cause, Berlin est aujourd'hui contraint d'importer une quantité significative d'électricité, notamment depuis la France, et ce, malgré le développement de ses capacités de production d'énergies renouvelables.
Ce retour en grâce du nucléaire dans le débat énergétique s'accompagne naturellement d'un certain nombre de questions. Si une partie de l'UE est acquise au retour de l'atome, l'Espagne mise par exemple sur une sortie définitive du nucléaire, prévue à l'horizon 2035. Une décision elle aussi à l'origine de crispations. L'opposition de droite cherche quant à elle à garantir le rôle du nucléaire dans la décarbonation, tandis que les deux principales compagnies d'électricité du pays ont demandé un report du calendrier de l'arrêt programmé des réacteurs. En outre, le black-out géant survenu dans la péninsule ibérique fin avril a mis en lumière la difficulté de gérer un réseau électrique soumis aux fortes variations de production des énergies renouvelables.
Dans un rapport publié en juillet 2025 par l'Institut français des relations internationales (Ifri), intitulé "Renouer avec l'ADN nucléaire de l'Europe", l'experte en transition énergétique Cécile Maisonneuve appelle l'Europe à une politique nucléaire ambitieuse. "Malgré une maîtrise presque totale de la chaîne de valeur technologique et industrielle, l’Union européenne sous-exploite le potentiel [nucléaire], freinée par des réglementations discriminatoires et un manque d’ambition collective", écrit-elle. Or "la souveraineté technologique de l’UE dans le domaine nucléaire représente son seul atout stratégique majeur dans un monde où la compétition pour les technologies énergétiques bas carbone s’intensifie. Loin d’être une énergie du passé, le nucléaire représente l’un des rares domaines où l’Europe conserve une avance technologique et industrielle face aux géants américains et chinois", selon la spécialiste.
Les obstacles à cette reconnaissance européenne du nucléaire sont notamment techniques. En France par exemple, la production d’électricité d’origine nucléaire diminue malgré le discours volontariste du gouvernement et du chef de l’État. La production a atteint son sommet en 2005 avec 430 térawattheures (TWh), contre 361,7 TWh en 2024, représentant 67,1 % du mix électrique. Le vieillissement des réacteurs, notamment en raison de la corrosion des circuits de refroidissement, entraîne des opérations de maintenance plus fréquentes et prolongées. En mars 2025, 14 réacteurs étaient à l'arrêt, ce qui a entraîné une baisse de la productivité.
Plus largement, les opinions publiques européennes restent globalement réticentes face à ce type de production. Et ce, sans compter l'épineuse question des déchets radioactifs et de leur stockage, qui n'a pour le moment pas encore été tranchée. La guerre en Ukraine rend également ce sujet sensible, le conflit ayant lieu dans un pays disposant de quatre centrales et qui a connu la catastrophe de Tchernobyl. Le site de Zaporijjia, plus grande centrale nucléaire d’Europe, a déjà été la cible de plusieurs attaques russes, laissant craindre le pire.
La relance du nucléaire en Europe cristallise à la fois espoirs et inquiétudes. Perçu par certains comme un levier incontournable de la transition énergétique, il reste pour d’autres une source d'énergie présentant de nombreux risques. Entre objectifs climatiques, besoins en électricité stable et compétitivité industrielle, l’Union européenne est à la croisée des chemins.
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22.07.2025 à 18:13
Rédaction Toute l'Europe
La surveillance de la qualité des eaux de baignade fait partie des attributions de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Chaque année, l'AEE dresse un bilan de la qualité des eaux de baignade, pays par pays, et analyse plus de 20 000 zones. Depuis l'introduction dans les années 1970 des premières politiques européennes en faveur de la […]
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La surveillance de la qualité des eaux de baignade fait partie des attributions de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Chaque année, l'AEE dresse un bilan de la qualité des eaux de baignade, pays par pays, et analyse plus de 20 000 zones. Depuis l'introduction dans les années 1970 des premières politiques européennes en faveur de la qualité des eaux de baignade, celle-ci s'est nettement améliorée en quelques années, notamment grâce à une directive de 2006 sur la gestion de la qualité des eaux de baignade.
Selon le rapport 2025 de l'agence, la proportion des eaux de baignade dont la qualité est excellente a atteint 85,4 % dans l'Union européenne en 2024, soit près de 22 000 zones contrôlées (contre moins de 4 000 en 1990). Et la quasi totalité des sites recensés (96 %) ont au moins rempli les standards minimums de qualité. Par ailleurs, les eaux des zones côtières sont généralement de meilleure qualité que celles des lacs ou des rivières.
Seules 1,5 % des eaux de baignade européennes n'ont pas satisfait ces minima. Cinq États membres bénéficient de plus de 95 % d'eaux de baignade d'excellente qualité : Chypre se démarque avec 99,2 %, suivie par la Bulgarie (97,9 %), la Grèce (97 %), l'Autriche (95,6 %) et la Croatie (95,2 %).
Au total, douze pays ont atteint des niveaux de qualité excellente supérieurs à la moyenne européenne (85,4 %). Parmi eux : le Danemark, Malte, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Lituanie et la Finlande.
Au niveau de l'UE, la Pologne est dernière du classement, avec seulement 58,1 % d'eaux de baignade d'excellente qualité. On constate néanmoins une nette progression de 3,2 points par rapport à l'année précédente (54,9 % en 2023) et de 13,6 points par rapport à 2021 (44,5 %). Ce taux peu élevé de zones d'excellente qualité peu s'expliquer par le nombre important de sites considérés comme "non-classés". Cette absence de données provient essentiellement d'un manque d'échantillons des eaux.
Sur le continent européen, en dehors de l'UE, l'Albanie compte le moins d'eaux de baignade d'excellente qualité, avec seulement 16 %. Parmi les pays ayant plus de 1 000 zones de baignade, les meilleurs résultats sont observés en Grèce (96,6 % des zones sont d'excellente qualité), au Danemark (94,3 %) et en Allemagne (90,2 %).
Pour trouver les meilleures eaux des plages et des lacs européens, l'Agence européenne de l'environnement propose une carte interactive mise à jour chaque année avant l'été.
La France est le deuxième pays européen avec le plus de zones de baignade contrôlées par l'AEE. Elle comptait 3 365 sites en 2025, derrière l'Italie (5 538) mais devant l'Espagne et ses 2 295 zones de baignade.
En 2024, elle se classe à la 21e place avec 74,2 % de ses sites bénéficiant d'une eau d'excellente qualité et 16,3 % d'une eau de bonne qualité. En revanche, 115 d'entre eux (3,4 %) ne disposaient pas d'une qualité d'eau suffisante. La directive européenne de 2006 prévoit une interdiction permanente de baignade ou une recommandation la déconseillant lorsqu'une zone a dépassé cinq années consécutives dans la catégorie "qualité insuffisante".
À l'heure où la baignade est désormais possible dans la Seine à Paris, depuis le 5 juillet, Le Monde rappelle les dangers que présente l'exposition à une eau impropre à la baignade :
Pays | % d'eaux de baignade d'excellente qualité |
---|---|
Allemagne | 90,5 % |
Autriche | 95,8 % |
Belgique | 69,2 % |
Bulgarie | 97,9 % |
Chypre | 99,2 % |
Croatie | 95,2 % |
Danemark | 92,9 % |
Espagne | 87,6 % |
Estonie | 61,5 % |
Finlande | 85,5 % |
France | 74,2 % |
Grèce | 97 % |
Hongrie | 67 % |
Irlande | 80,8 % |
Italie | 90,3 % |
Lettonie | 76,3 % |
Lituanie | 86 % |
Luxembourg | 82,4 % |
Malte | 92 % |
Pays-Bas | 72,5 % |
Pologne | 58,1 % |
Portugal | 82,6 % |
République tchèque | 76,5 % |
Roumanie | 84 % |
Slovaquie | 77,1 % |
Slovénie | 76,6 % |
Suède | 73,5 % |
UE 27 | 85,4 % |
Albanie | 16 % |
Suisse | 83,1 % |
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22.07.2025 à 17:09
Juliette Verdes
"Nous, signataires de la présente déclaration, nous unissons pour adresser un message simple et urgent : la guerre à Gaza doit cesser immédiatement", affirment les ministres des Affaires étrangères de plus d'une vingtaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, dans une déclaration commune parue lundi 21 juillet. Les États […]
L’article 25 pays, dont la France, appellent à cesser "immédiatement" la guerre à Gaza est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
"Nous, signataires de la présente déclaration, nous unissons pour adresser un message simple et urgent : la guerre à Gaza doit cesser immédiatement", affirment les ministres des Affaires étrangères de plus d'une vingtaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, dans une déclaration commune parue lundi 21 juillet.
Les États signataires condamnent "le rationnement de l’aide humanitaire et les massacres inhumains de civils", exhortant le gouvernement israélien à "lever immédiatement les restrictions qu’il impose à l’acheminement de l’aide humanitaire", afin que les Nations unies et les ONG puissent "accomplir leur travail vital efficacement et en toute sécurité". Les ministres appellent également le Hamas à libérer "immédiatement" et "sans condition" les otages détenus depuis le 7 octobre 2023.
"Nous nous opposons fermement à toute tentative de changement territorial ou démographique dans les territoires palestiniens occupés", écrivent par ailleurs les dirigeants. Ils affirment enfin être "prêts" à de nouvelles mesures pour soutenir un cessez-le-feu et rétablir la sécurité dans l’ensemble de la région.
Dix-huit pays de l'Union européenne figurent parmi les signataires, ainsi que la commissaire européenne en charge de l’Égalité, de la préparation et de la gestion des crises, Hadja Lahbib. L'Allemagne ne s’est pas joint à l'appel. La ministre allemande du Développement, Reem Alabali Radovan, a toutefois rappelé lors d'un déplacement au Caire ce lundi que "l’Allemagne contribuera à la reconstruction de Gaza", à condition que soient rétablis une "situation humanitaire sûre" et un "cessez-le-feu durable".
La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, s'est entretenue ce mardi avec le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Sa'ar. Dans un message posté sur X, la cheffe de la diplomatie européenne appelle à ce que cessent les fusillades à proximité des centres de distribution d’aide humanitaire. "Je me suis entretenue à nouveau avec Gideon Sa'ar pour rappeler notre accord sur l’acheminement de l’aide et j’ai clairement indiqué que [les forces de défense israéliennes] devaient cesser de tuer des personnes aux points de distribution", ajoute la responsable estonienne.
"L'UE réitère son appel à l'acheminement libre, sûr et rapide de l'aide humanitaire. Et au plein respect du droit international et du droit humanitaire", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce mardi.
Civilians cannot be targets. Never.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) July 22, 2025
The images from Gaza are unbearable.
The EU reiterates its call for the free, safe and swift flow of humanitarian aid.
And for the full respect of international and humanitarian law.
Civilians in Gaza have suffered too much, for too long.… https://t.co/VhaKxUXka0
À l'occasion d'un Conseil des Affaires étrangères, le 20 mai, l'UE avait annoncé un réexamen de son accord d'association avec Israël. Dans le viseur des Vingt-Sept : l'article 2 de l'accord, fondé sur le respect des droits de l'Homme. Le 23 juin, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, réunis en Conseil, ont de nouveau abordé la situation à Gaza, à la suite d’un audit du représentant spécial de l’UE.
De nombreuses violations du droit international humanitaire, notamment la destruction d’infrastructures médicales, les déplacements forcés de populations et l’expansion des colonies en Cisjordanie ont été relevés dans ce document. À l'issue de ce sommet, les Vingt-Sept ont adopté une position modérée, appelant Israël à entreprendre des efforts concrets sur le terrain, sans décider de sanctions immédiates.
Fin juin, la cheffe de la diplomatie européenne se disait prête à explorer d'autres options, y compris la suspension de l'accord. Kaja Kallas a rappelé mardi au ministre israélien que "toutes les options restaient sur la table" si Israël ne respectait pas ses engagements. Une suspension de l'accord nécessiterait toutefois l'approbation unanime des pays membres de l'Union européenne.
La cheffe de la diplomatie de l'UE a assuré aux ministres des Affaires étrangères européens de leur soumettre un bilan régulier de la situation à Gaza. Le sujet sera également à l'ordre du jour d'une rencontre à Copenhague, le 28 août. Cette réunion étant informelle, aucune décision contraignante ne pourra cependant être prise contre Israël.
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22.07.2025 à 15:02
Florian Chaaban
L’été est là, les valises sont presque prêtes… Si votre destination est en Europe, sachez que vous avez de la chance : voyager dans l’Union européenne, c’est simple et pratique. En tant que citoyen européen, vous n’avez besoin que de votre carte d’identité pour voyager dans l’un des 27 pays membres. Même si les contrôles […]
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L’été est là, les valises sont presque prêtes… Si votre destination est en Europe, sachez que vous avez de la chance : voyager dans l’Union européenne, c’est simple et pratique.
En tant que citoyen européen, vous n’avez besoin que de votre carte d’identité pour voyager dans l’un des 27 pays membres. Même si les contrôles aux frontières sont théoriquement supprimés dans l’espace Schengen, il reste souvent indispensable de présenter ce document. Toutes les compagnies aériennes l'exigent, ainsi que certains États membres.
Depuis 2017, appeler, envoyer des SMS ou utiliser Internet depuis un autre pays de l’UE coûte exactement le même prix que chez vous, quel que soit votre opérateur. Et ça marche aussi en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.
Mais attention : certains forfaits limitent la quantité de données disponibles à l’étranger. Pensez à vérifier les conditions auprès de votre opérateur, surtout si vous partez pour plusieurs semaines.
Et pour les pays non-membres de l’Union, comme la Suisse ou le Royaume-Uni ? Là encore, tout dépend de votre forfait. Certains les incluent, d’autres non. Pour éviter les frais, vous pouvez souscrire une option voyage, acheter une carte SIM locale, ou utiliser le Wi-Fi sur place.
Dans 20 des 27 pays de l’UE, vous pourrez également payer en euro. Mais vous devrez encore régler vos achats avec la monnaie locale en République tchèque, en Suède, en Hongrie, en Pologne, au Danemark, en Roumanie et en Bulgarie. Et pour les plus patients, sachez que la Bulgarie adoptera l'euro à compter du 1er janvier 2026.
En dehors de l’UE, quatre micro-États utilisent aussi l’euro : Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican, ainsi que le Kosovo et le Monténégro, qui l'utilisent de facto. Un conseil : informez votre banque de votre départ, renseignez-vous sur les frais à l’étranger et emportez un peu de liquide, juste au cas où.
Si vous tombez malade ou avez un accident pendant votre séjour dans l’UE, vous pouvez bénéficier de soins gratuits ou à tarif réduit. Cela s’applique aussi à la Norvège, la Suisse, l’Islande et au Liechtenstein.
Pour cela, il faut tout de même posséder la carte européenne d’assurance maladie, gratuite et valable deux ans. Demandez-la au moins deux semaines avant de partir ! Cette carte est toujours délivrée par l’organisme d’assurance maladie national compétent, auprès duquel vous êtes assuré.
Et pour une escapade chez nos voisins britanniques ? Depuis le Brexit, il vous faut une autorisation de voyage électronique, appelée ETA, pour entrer au Royaume-Uni. Elle coûte environ 19 euros, est valable deux ans, et permet plusieurs séjours de six mois maximum. La démarche s'effectue rapidement et entièrement en ligne, via le site officiel du gouvernement britannique, ou l'application mobile "UK ETA".
Carte d’identité, carte européenne de santé, vérification de votre forfait mobile et de la monnaie locale : en prenant ces quelques précautions, vous pouvez partir l’esprit léger ! Et pour des informations toujours à jour, rendez-vous sur les sites internet europa.eu ou service-public.fr, dans le cas de la France.
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22.07.2025 à 14:53
Rédaction Toute l'Europe
Les pratiques des Européens concernant l'utilisation des pesticides varient beaucoup d'un pays à l'autre. Ainsi, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Malte est le plus gros consommateur de pesticides dans l'UE avec 12,74 kg par hectare (10 000 m²) de terres cultivées en 2023. Viennent ensuite les Pays-Bas (6,95 kg/ha) et […]
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Les pratiques des Européens concernant l'utilisation des pesticides varient beaucoup d'un pays à l'autre. Ainsi, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Malte est le plus gros consommateur de pesticides dans l'UE avec 12,74 kg par hectare (10 000 m²) de terres cultivées en 2023. Viennent ensuite les Pays-Bas (6,95 kg/ha) et Chypre (6,5 kg/ha).
En valeur absolue, la France, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie ont déclaré les volumes le plus importants en termes de consommation de pesticides de l'UE en 2023. Un classement assez logique, puisque ces quatre pays sont également les plus importants producteurs agricoles de l'Union européenne.
Rapportée au nombre d’hectares cependant, l'Espagne (3,19 kg/ha), l'Allemagne (3,41 kg/ha) et la France (3,65 kg/ha) se situent tout de même au-dessus de la moyenne européenne (2,67 kg/ha). Pour sa part, l'Italie (4,17 kg/ha) se trouve bien au-delà de la moyenne, tout comme la Belgique (5,42 kg/ha).
Enfin, la Suède (0,8 kg/ha), la Bulgarie (0,95 kg/ha), l'Estonie (0,99 kg/ha) et la Roumanie (1,04 kg/ha) sont quant à eux les pays qui en utilisent proportionnellement le moins.
La vente de pesticides au sein de l’UE est en légère baisse sur le long terme selon Eurostat, passant de 360 000 tonnes vendues par an en 2011 (date de collecte des premières données par Eurostat) à 292 0000 tonnes en 2023.
Entre 2011 et 2023, c'est l'Italie et le Portugal qui ont connu la plus importante baisse de vente de pesticides (-44 %). Viennent ensuite l'Irlande et la Slovénie (-38 %) et la République tchèque (-35 %).
Rapportée aux surfaces agricoles toutefois, cette tendance tend à se confirmer : la moyenne des 27 États membres passe ainsi de 3,11 kg/ha en 2013 à 2,67 kg/ha en 2023.
Ces chiffres sont aussi à relativiser selon les pays. De 2013 à 2023, certains ont ainsi utilisé de plus en plus de pesticides par hectare, à l'image de la Lettonie, l'Autriche, ou la Lituanie. À l'inverse, l'Italie et les Pays-Bas ont fortement diminué cette quantité, mais ces derniers figurent toujours parmi les plus gros consommateurs. En France, la consommation est restée stable, passant de 3,46 kg/ha en 2013 à 3,65 en 2023.
En Europe, la commercialisation et l'utilisation de pesticides ainsi que le niveau de résidus dans les denrées alimentaires sont régis par une législation en vigueur depuis 1991, modifiée en 2009.
L'Union européenne, au travers de sa règlementation, cherche à harmoniser les règles en termes de pesticides autorisés et interdits, et de seuils maximums de résidus présents. En outre, elle veut inciter à un usage raisonné des pesticides pour réduire leur impact sur la santé et l'environnement, mais aussi promouvoir l'usage de produits ou de techniques alternatives.
Dans la législation européenne, les produits phytosanitaires sont soumis à une autorisation de mise sur le marché. Le règlement relatif à la production et à l’autorisation des pesticides contient ainsi une liste positive de "substances actives" (les ingrédients chimiques des pesticides) approuvées, établie au niveau de l’Union. Les pesticides sont ensuite autorisés au niveau national sur la base de cette liste. Un règlement de la Commission européenne prévoit également la possibilité pour les industriels de demander des extensions d'autorisation des substances actives pour répondre aux besoins des cultivateurs.
Les types de pesticides
La Commission européenne définit un pesticide comme "un produit qui prévient, détruit, ou contrôle un organisme nuisible ou une maladie, ou qui protège les végétaux ou les produits végétaux durant la production, le stockage et le transport".
Le terme regroupe donc des familles différentes de pesticides, comme les fongicides, les herbicides ou les insecticides, mais inclut aussi les répulsifs ou les régulateurs de croissance, entre autres.
Les débats sur le glyphosate
Le glyphosate est l'herbicide le plus répandu dans le monde, et contenu notamment dans le Roundup de Monsanto (racheté par Bayer en 2018). Le renouvellement de l'autorisation du glyphosate fait depuis 2015 l'objet d'âpres débats au sein de l'UE, en lien avec les effets supposés de l'herbicide sur la santé.
En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence intergouvernementale sous l'autorité de l'OMS classe le glyphosate comme “cancérogène probable”. Une étude contestée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) quelques mois plus tard, qui le juge probablement non cancérogène.
Après des mois de débats et de réticences, les États membres (réunis dans le cadre du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et de l’alimentation animale) se prononcent finalement en 2017 en faveur du renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour cinq ans.
L’autorisation expirait au 15 décembre 2022, mais avait été prolongée d’un an dans l’attente de l’évaluation scientifique du régulateur européen en la matière, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). En juillet 2023, celle-ci avait enfin publié son rapport, qui ouvrait la voie au renouvellement.
Le 16 novembre 2023, après des mois d'âpres débats, plusieurs États membres dont la France se sont abstenus. Face à cette absence de majorité des États dans un sens comme dans l'autre, la Commission européenne a renouvelé l'autorisation pour 10 ans.
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22.07.2025 à 11:45
Arthur Olivier
Pour de nombreux agriculteurs, difficile de se passer de pesticides pour protéger leurs récoltes. Mais leur utilisation peut parfois s'avérer nocive pour les animaux ou l'environnement et des résidus peuvent se retrouver jusque dans nos assiettes. Ils peuvent alors devenir dangereux pour notre santé si le niveau de résidus dépasse un certain niveau. Quel cadre […]
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Pour de nombreux agriculteurs, difficile de se passer de pesticides pour protéger leurs récoltes. Mais leur utilisation peut parfois s'avérer nocive pour les animaux ou l'environnement et des résidus peuvent se retrouver jusque dans nos assiettes. Ils peuvent alors devenir dangereux pour notre santé si le niveau de résidus dépasse un certain niveau.
Le terme "pesticide" regroupe tout un ensemble de produits utilisés pour de nombreux usages de notre quotidien. Mais c'est souvent dans l'agriculture que son utilisation questionne le plus. Leur objectif est de prévenir, contrôler ou éliminer des organismes jugés indésirables. Chacun de ces produits se compose d'une ou de plusieurs substances actives. On en retrouve plus d'un millier en tout, classés parmi les herbicides (contre les mauvaises herbes), les fongicides (contre les champignons) ou les insecticides (contre les insectes).
C'est là que l'Union européenne entre en jeu. C'est elle qui réglemente la commercialisation et l'utilisation des produits phytopharmaceutiques ainsi que les niveaux maximums autorisés de leurs résidus dans les produits de consommation. Pour pouvoir arriver sur le marché, la substance doit obtenir l'approbation de la Commission européenne. Celle-ci se base sur l'avis scientifique d'une agence de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), basée à Parme, en Italie.
Les États membres de l'UE expriment également leur opinion sur le sujet dans le cadre d'un comité composé de représentants des Vingt-Sept (le comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ou Scopaff) : s'ils valident la substance, la Commission européenne doit les suivre. Une fois l'autorisation européenne accordée, celle-ci n'est que temporaire (au maximum 15 ans) et doit être renouvelée périodiquement. C'est par exemple le cas de celle donnée au glyphosate, prolongée de 10 ans en novembre 2023.
Ensuite, lorsqu'un industriel souhaite utiliser cette substance pour l'un de ses produits, il doit adresser une demande d’autorisation de mise sur le marché aux autorités de son pays. En France, c'est l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui est chargée de l'instruction de ces demandes.
Autre tâche qui incombe à l'Union européenne : fixer des limites maximales de résidus dans les aliments. Toujours en suivant les recommandations de l'EFSA, la Commission européenne détermine des seuils (exprimés en milligrammes par kilogramme) pour certains produits ainsi qu'une limite générale qui s'applique à défaut. Celle-ci est fixée à 0,01 mg/kg.
Des taux que les autorités sanitaires européennes (l'EFSA et les agences nationales) s'efforcent de contrôler. En 2023, près de 133 000 échantillons d'aliments présents sur le marché européen ont ainsi été analysés. 96,3 % d'entre eux étaient dépourvus de résidus de pesticides ou à des taux inférieurs à la limite autorisée.
Les États membres de l'Union européenne sont traditionnellement de gros consommateurs de pesticides. Mais leur utilisation a diminué en 10 ans : de 350 000 tonnes en 2013, la vente totale est descendue à un peu plus de 292 000 tonnes en 2023. Sur la même période, la concentration de pesticides sur les surfaces agricoles a également diminué. La moyenne de l’UE est ainsi passée de 3,11 kg/ha en 2013 à 2,67 kg/ha en 2023.
Cette année-là, ce sont les Maltais, qui avec 12,74 kg par hectare de terre cultivée, étaient les champions européens des pesticides, devançant les Néerlandais avec 9,22 kg par hectare. La France se situait au-dessus de la moyenne européenne avec 3,65 kg, tandis que la Suède et la Bulgarie étaient les plus faibles utilisateurs avec respectivement 0,8 kg et 0,95 kg par hectare.
L'Union européenne a tenté de diminuer le recours à ces produits. En juin 2022, la Commission a présenté un projet de révision de la législation sur les produits phytosanitaires, avec un objectif contraignant : réduire de 50 % l'utilisation de pesticides d'ici 2030. Cet objectif ambitieux était le symbole de la nouvelle stratégie de la Commission européenne "De la ferme à la table", déclinaison alimentaire du Pacte vert européen.
Mais la proposition a finalement été abandonnée. En février 2024, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé retirer le texte. Quelques semaines plus tôt, en novembre 2023, celui-ci avait été rejeté par le Parlement européen, après avoir été vidé de sa substance par les groupes de droite de l'hémicycle. Du côté de l'autre législateur, le Conseil de l'UE, les discussions étaient par ailleurs au point mort.
L'objectif de réduction des pesticides avait suscité des inquiétudes chez les professionnels lors de la présentation du texte. En raison notamment de la guerre en Ukraine : celle-ci a déjà entraîné des répercussions importantes sur l'activité agricole, provoquant une envolée des prix de certaines matières premières et donc des coûts de production.
Lors de l'annonce du retrait du texte, Ursula von der Leyen n'a pas totalement enterré l'objectif de réduire l'utilisation des pesticides. "La Commission pourrait faire une nouvelle proposition beaucoup plus mûre, avec la participation des parties prenantes", avait-elle alors déclaré. Sans toutefois avancer de date.
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