22.07.2025 à 18:13
Rédaction Toute l'Europe
La surveillance de la qualité des eaux de baignade fait partie des attributions de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Chaque année, l'AEE dresse un bilan de la qualité des eaux de baignade, pays par pays, et analyse plus de 20 000 zones. Depuis l'introduction dans les années 1970 des premières politiques européennes en faveur de la […]
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La surveillance de la qualité des eaux de baignade fait partie des attributions de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Chaque année, l'AEE dresse un bilan de la qualité des eaux de baignade, pays par pays, et analyse plus de 20 000 zones. Depuis l'introduction dans les années 1970 des premières politiques européennes en faveur de la qualité des eaux de baignade, celle-ci s'est nettement améliorée en quelques années, notamment grâce à une directive de 2006 sur la gestion de la qualité des eaux de baignade.
Selon le rapport 2025 de l'agence, la proportion des eaux de baignade dont la qualité est excellente a atteint 85,4 % dans l'Union européenne en 2024, soit près de 22 000 zones contrôlées (contre moins de 4 000 en 1990). Et la quasi totalité des sites recensés (96 %) ont au moins rempli les standards minimums de qualité. Par ailleurs, les eaux des zones côtières sont généralement de meilleure qualité que celles des lacs ou des rivières.
Seules 1,5 % des eaux de baignade européennes n'ont pas satisfait ces minima. Cinq États membres bénéficient de plus de 95 % d'eaux de baignade d'excellente qualité : Chypre se démarque avec 99,2 %, suivie par la Bulgarie (97,9 %), la Grèce (97 %), l'Autriche (95,6 %) et la Croatie (95,2 %).
Au total, douze pays ont atteint des niveaux de qualité excellente supérieurs à la moyenne européenne (85,4 %). Parmi eux : le Danemark, Malte, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Lituanie et la Finlande.
Au niveau de l'UE, la Pologne est dernière du classement, avec seulement 58,1 % d'eaux de baignade d'excellente qualité. On constate néanmoins une nette progression de 3,2 points par rapport à l'année précédente (54,9 % en 2023) et de 13,6 points par rapport à 2021 (44,5 %). Ce taux peu élevé de zones d'excellente qualité peu s'expliquer par le nombre important de sites considérés comme "non-classés". Cette absence de données provient essentiellement d'un manque d'échantillons des eaux.
Sur le continent européen, en dehors de l'UE, l'Albanie compte le moins d'eaux de baignade d'excellente qualité, avec seulement 16 %. Parmi les pays ayant plus de 1 000 zones de baignade, les meilleurs résultats sont observés en Grèce (96,6 % des zones sont d'excellente qualité), au Danemark (94,3 %) et en Allemagne (90,2 %).
Pour trouver les meilleures eaux des plages et des lacs européens, l'Agence européenne de l'environnement propose une carte interactive mise à jour chaque année avant l'été.
La France est le deuxième pays européen avec le plus de zones de baignade contrôlées par l'AEE. Elle comptait 3 365 sites en 2025, derrière l'Italie (5 538) mais devant l'Espagne et ses 2 295 zones de baignade.
En 2024, elle se classe à la 21e place avec 74,2 % de ses sites bénéficiant d'une eau d'excellente qualité et 16,3 % d'une eau de bonne qualité. En revanche, 115 d'entre eux (3,4 %) ne disposaient pas d'une qualité d'eau suffisante. La directive européenne de 2006 prévoit une interdiction permanente de baignade ou une recommandation la déconseillant lorsqu'une zone a dépassé cinq années consécutives dans la catégorie "qualité insuffisante".
À l'heure où la baignade est désormais possible dans la Seine à Paris, depuis le 5 juillet, Le Monde rappelle les dangers que présente l'exposition à une eau impropre à la baignade :
Pays | % d'eaux de baignade d'excellente qualité |
---|---|
Allemagne | 90,5 % |
Autriche | 95,8 % |
Belgique | 69,2 % |
Bulgarie | 97,9 % |
Chypre | 99,2 % |
Croatie | 95,2 % |
Danemark | 92,9 % |
Espagne | 87,6 % |
Estonie | 61,5 % |
Finlande | 85,5 % |
France | 74,2 % |
Grèce | 97 % |
Hongrie | 67 % |
Irlande | 80,8 % |
Italie | 90,3 % |
Lettonie | 76,3 % |
Lituanie | 86 % |
Luxembourg | 82,4 % |
Malte | 92 % |
Pays-Bas | 72,5 % |
Pologne | 58,1 % |
Portugal | 82,6 % |
République tchèque | 76,5 % |
Roumanie | 84 % |
Slovaquie | 77,1 % |
Slovénie | 76,6 % |
Suède | 73,5 % |
UE 27 | 85,4 % |
Albanie | 16 % |
Suisse | 83,1 % |
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22.07.2025 à 17:09
Juliette Verdes
"Nous, signataires de la présente déclaration, nous unissons pour adresser un message simple et urgent : la guerre à Gaza doit cesser immédiatement", affirment les ministres des Affaires étrangères de plus d'une vingtaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, dans une déclaration commune parue lundi 21 juillet. Les États […]
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"Nous, signataires de la présente déclaration, nous unissons pour adresser un message simple et urgent : la guerre à Gaza doit cesser immédiatement", affirment les ministres des Affaires étrangères de plus d'une vingtaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, dans une déclaration commune parue lundi 21 juillet.
Les États signataires condamnent "le rationnement de l’aide humanitaire et les massacres inhumains de civils", exhortant le gouvernement israélien à "lever immédiatement les restrictions qu’il impose à l’acheminement de l’aide humanitaire", afin que les Nations unies et les ONG puissent "accomplir leur travail vital efficacement et en toute sécurité". Les ministres appellent également le Hamas à libérer "immédiatement" et "sans condition" les otages détenus depuis le 7 octobre 2023.
"Nous nous opposons fermement à toute tentative de changement territorial ou démographique dans les territoires palestiniens occupés", écrivent par ailleurs les dirigeants. Ils affirment enfin être "prêts" à de nouvelles mesures pour soutenir un cessez-le-feu et rétablir la sécurité dans l’ensemble de la région.
Dix-huit pays de l'Union européenne figurent parmi les signataires, ainsi que la commissaire européenne en charge de l’Égalité, de la préparation et de la gestion des crises, Hadja Lahbib. L'Allemagne ne s’est pas joint à l'appel. La ministre allemande du Développement, Reem Alabali Radovan, a toutefois rappelé lors d'un déplacement au Caire ce lundi que "l’Allemagne contribuera à la reconstruction de Gaza", à condition que soient rétablis une "situation humanitaire sûre" et un "cessez-le-feu durable".
La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, s'est entretenue ce mardi avec le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Sa'ar. Dans un message posté sur X, la cheffe de la diplomatie européenne appelle à ce que cessent les fusillades à proximité des centres de distribution d’aide humanitaire. "Je me suis entretenue à nouveau avec Gideon Sa'ar pour rappeler notre accord sur l’acheminement de l’aide et j’ai clairement indiqué que [les forces de défense israéliennes] devaient cesser de tuer des personnes aux points de distribution", ajoute la responsable estonienne.
"L'UE réitère son appel à l'acheminement libre, sûr et rapide de l'aide humanitaire. Et au plein respect du droit international et du droit humanitaire", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce mardi.
Civilians cannot be targets. Never.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) July 22, 2025
The images from Gaza are unbearable.
The EU reiterates its call for the free, safe and swift flow of humanitarian aid.
And for the full respect of international and humanitarian law.
Civilians in Gaza have suffered too much, for too long.… https://t.co/VhaKxUXka0
À l'occasion d'un Conseil des Affaires étrangères, le 20 mai, l'UE avait annoncé un réexamen de son accord d'association avec Israël. Dans le viseur des Vingt-Sept : l'article 2 de l'accord, fondé sur le respect des droits de l'Homme. Le 23 juin, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, réunis en Conseil, ont de nouveau abordé la situation à Gaza, à la suite d’un audit du représentant spécial de l’UE.
De nombreuses violations du droit international humanitaire, notamment la destruction d’infrastructures médicales, les déplacements forcés de populations et l’expansion des colonies en Cisjordanie ont été relevés dans ce document. À l'issue de ce sommet, les Vingt-Sept ont adopté une position modérée, appelant Israël à entreprendre des efforts concrets sur le terrain, sans décider de sanctions immédiates.
Fin juin, la cheffe de la diplomatie européenne se disait prête à explorer d'autres options, y compris la suspension de l'accord. Kaja Kallas a rappelé mardi au ministre israélien que "toutes les options restaient sur la table" si Israël ne respectait pas ses engagements. Une suspension de l'accord nécessiterait toutefois l'approbation unanime des pays membres de l'Union européenne.
La cheffe de la diplomatie de l'UE a assuré aux ministres des Affaires étrangères européens de leur soumettre un bilan régulier de la situation à Gaza. Le sujet sera également à l'ordre du jour d'une rencontre à Copenhague, le 28 août. Cette réunion étant informelle, aucune décision contraignante ne pourra cependant être prise contre Israël.
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22.07.2025 à 15:02
Florian Chaaban
L’été est là, les valises sont presque prêtes… Si votre destination est en Europe, sachez que vous avez de la chance : voyager dans l’Union européenne, c’est simple et pratique. En tant que citoyen européen, vous n’avez besoin que de votre carte d’identité pour voyager dans l’un des 27 pays membres. Même si les contrôles […]
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L’été est là, les valises sont presque prêtes… Si votre destination est en Europe, sachez que vous avez de la chance : voyager dans l’Union européenne, c’est simple et pratique.
En tant que citoyen européen, vous n’avez besoin que de votre carte d’identité pour voyager dans l’un des 27 pays membres. Même si les contrôles aux frontières sont théoriquement supprimés dans l’espace Schengen, il reste souvent indispensable de présenter ce document. Toutes les compagnies aériennes l'exigent, ainsi que certains États membres.
Depuis 2017, appeler, envoyer des SMS ou utiliser Internet depuis un autre pays de l’UE coûte exactement le même prix que chez vous, quel que soit votre opérateur. Et ça marche aussi en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.
Mais attention : certains forfaits limitent la quantité de données disponibles à l’étranger. Pensez à vérifier les conditions auprès de votre opérateur, surtout si vous partez pour plusieurs semaines.
Et pour les pays non-membres de l’Union, comme la Suisse ou le Royaume-Uni ? Là encore, tout dépend de votre forfait. Certains les incluent, d’autres non. Pour éviter les frais, vous pouvez souscrire une option voyage, acheter une carte SIM locale, ou utiliser le Wi-Fi sur place.
Dans 20 des 27 pays de l’UE, vous pourrez également payer en euro. Mais vous devrez encore régler vos achats avec la monnaie locale en République tchèque, en Suède, en Hongrie, en Pologne, au Danemark, en Roumanie et en Bulgarie. Et pour les plus patients, sachez que la Bulgarie adoptera l'euro à compter du 1er janvier 2026.
En dehors de l’UE, quatre micro-États utilisent aussi l’euro : Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican, ainsi que le Kosovo et le Monténégro, qui l'utilisent de facto. Un conseil : informez votre banque de votre départ, renseignez-vous sur les frais à l’étranger et emportez un peu de liquide, juste au cas où.
Si vous tombez malade ou avez un accident pendant votre séjour dans l’UE, vous pouvez bénéficier de soins gratuits ou à tarif réduit. Cela s’applique aussi à la Norvège, la Suisse, l’Islande et au Liechtenstein.
Pour cela, il faut tout de même posséder la carte européenne d’assurance maladie, gratuite et valable deux ans. Demandez-la au moins deux semaines avant de partir ! Cette carte est toujours délivrée par l’organisme d’assurance maladie national compétent, auprès duquel vous êtes assuré.
Et pour une escapade chez nos voisins britanniques ? Depuis le Brexit, il vous faut une autorisation de voyage électronique, appelée ETA, pour entrer au Royaume-Uni. Elle coûte environ 19 euros, est valable deux ans, et permet plusieurs séjours de six mois maximum. La démarche s'effectue rapidement et entièrement en ligne, via le site officiel du gouvernement britannique, ou l'application mobile "UK ETA".
Carte d’identité, carte européenne de santé, vérification de votre forfait mobile et de la monnaie locale : en prenant ces quelques précautions, vous pouvez partir l’esprit léger ! Et pour des informations toujours à jour, rendez-vous sur les sites internet europa.eu ou service-public.fr, dans le cas de la France.
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