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18.05.2025 à 10:37

Cannes: Harris Dickinson passe derrière la caméra pour un subtil portrait de jeune SDF

FRANCE24

De Mike, son personnage principal, on sait peu de choses: vivant dans la rue, en proie aux addictions et vraisemblablement à une maladie mentale, ses accès de violence le conduisent une nouvelle fois en prison. "Je voulais essayer de raconter une histoire centrée sur un personnage qui fait face à un comportement cyclique et lui donner vie avec un peu de légèreté, d'humanité et sans jugement", explique Harris Dickinson, 28 ans, à l'AFP. Du trou noir de son emprisonnement, métaphoriquement représenté à l'écran par une plongée dans les abysses, Mike sort avec la volonté de se réinsérer. Mais parviendra-t-il à tenir durablement les quelques mains qu'on lui tend? "Je voulais en quelque sorte poser la question de combien on peut accompagner et soutenir quelqu'un, espérer pour lui", poursuit le jeune réalisateur. Alors que Mike flirte à nouveau avec ses démons, "j'espère que les gens voudront rester avec lui et poursuivre son voyage". Harris Dickinson, qui a "grandi" avec le cinéma social britannique de Mike Leigh et Ken Loach, ne renie pas cette inspiration, mais il voulait aussi "essayer de faire quelque chose de différent". "De manière très pragmatique, simpliste, sans romantisme", le film commence sur un trottoir sur lequel Mike s'est endormi. Progressivement, "nous nous écartons vers des styles et des tonalités différents", vers plus de symbolisme, développe le réalisateur. "Un oursin" Outre un scénario d'une grande finesse, soumis à des sans-abris rencontrés par Harris Dickinson dans le cadre d'activités de bénévolat, la réussite d'"Urchin" tient aussi beaucoup à l'interprétation de Frank Dillane (vu en jeune Voldemort dans "Harry Potter" et dans la série "Fear the Walking Dead"). Travaillant "toujours avec (ses) émotions plutôt qu'avec l'apparence de (ses) émotions", il incarne un personnage à la fois charismatique et agaçant. Et parfois inquiétant. "J'ai essayé d'accéder avec Mike à l'idée d'une personne pure, sans trop de mensonge en lui, bien qu'il manipule peut-être des choses. C'est comme s'il lui manquait une peau, comme une fenêtre ouverte", décrit l'acteur. "Ainsi, même si nous ne sommes pas d'accord avec son comportement à certains moments, au moins il est fidèle à ses sentiments." "C'est comme vivre et mourir à chaque souffle. Tout arrive en même temps avec Mike." Parmi les personnages qui croisent sa route, Andrea, incarnée par l'actrice franco-britannique Megan Northam, vit avec lui une "courte idylle". Mais "comme le nom du film l'indique, Mike est un oursin", rappelle-t-elle. "L'intérieur est tendre et hyper attendrissant et on a envie d'accompagner ce personnage du début à la fin, de l'aimer et d'avoir beaucoup de tendresse pour lui. Mais, en même temps, il repousse la moindre aide inconsciemment." "C'est ça que je trouve intéressant avec ce film. Il y a beaucoup d'ambiguïté et ce n'est pas moralisateur. Il parle aussi de santé mentale, d'addiction, et je trouve qu'Harris ne juge pas ça", résume-t-elle. Avant de repasser derrière la caméra pour un deuxième film, Harris Dickinson (également remarqué aux côtés de Nicole Kidman dans "Babygirl" cette année) se lance dans sa version toute personnelle de l'ascension de l'Everest, en incarnant rien moins que John Lennon dans un biopic des Beatles en quatre volets, signé Sam Mendes et prévu pour avril 2028.

18.05.2025 à 10:27

Championnat PGA: Pavon chute à la 8e place après le 3e tour, Scheffler s'échappe en tête

FRANCE24

Avec une carte de 72, soit un coup au-dessus du par, Pavon partage le huitième rang avec l'Américain Keegan Bradley, vainqueur du Championnat PGA en 2011, ses compatriotes Bryson DeChambeau -- deuxième l'an dernier -- et Tony Finau, ainsi qu'avec l'Anglais Matt Fitzpatrick. Le Bordelais avait un temps occupé ex aequo le sommet du classement, profitant de deux bogeys d'entrée de jeu du leader surprise de la veille, le Vénézuélien Jhonattan Vegas. Mais trois bogeys sur ses trois derniers trous ont fait chuter Pavon au classement. "C'est pas passé loin d'être vraiment très, très bien (...) C'est dommage, j'ai pas vraiment tapé de mauvais coups et je me fais punir trois fois", a-t-il réagi au micro de Canal+. Le dernier Français à avoir remporté un Majeur fut Arnaud Massy, à l'Open britannique de 1907. Scottie Scheffler, lui, a réussi un eagle et trois birdies sur ses cinq derniers trous, pour une carte de 65. Le N.1 mondial compte trois coups d'avance sur son premier poursuivant, le Suédois Alex Noren, qui a de son côté rendu une carte de 66. "Je me suis bien accroché. Je me suis battu à fond. C'était difficile. J'ai fait du bon travail en restant patient et en réussissant de bons coups", a déclaré Scheffler, vainqueur de deux Masters. Un troisième Majeur, "cela signifierait beaucoup, a-t-il ajouté. Ces tournois sont très importants pour nous, vous travaillez toute votre vie pour avoir une chance de gagner les tournois majeurs, et n'importe quel tournoi d'ailleurs, et demain j'ai une bonne occasion de jouer et d'essayer de gagner". Le duo américain Davis Riley et J.T. Poston complète le podium, à quatre coups du leader (-7). Un trio composé de l'Espagnol Jon Rahm, vainqueur de deux Majeurs qui a signé une carte de 67, le Sud-Coréen Kim Si-woo, au par, et Jhonattan Vegas (+2 samedi), se partage la cinquième place, à -6. "Il y a d'excellents joueurs qui me suivent au classement et il faudra que je fasse encore un très bon tour" dimanche, a conclu Scheffler.

18.05.2025 à 10:27

Cannes: plongée à hauteur d'enfant dans l'Irak sous sanctions de Saddam Hussein

FRANCE24

Pour le média spécialisé Deadline, "The President's Cake" est "bien au-dessus" de certains des films en lice pour la Palme d'Or et "pourrait valoir à l'Irak sa première nomination aux Oscars". Le film accompagne Lamia, une enfant de 9 ans qui a eu le malheur d'être tirée au sort par son instituteur pour préparer un gâteau à la classe en l'honneur de l'anniversaire du président Saddam Hussein. Et qui court le risque, si elle se dérobe, d'être dénoncée pour déloyauté aux autorités. "The President's Cake" se déroule au début des années 1990, alors que l'Irak est sous le coup de sanctions économiques paralysantes imposées par les Nations unies après son invasion du Koweït. La fillette et sa grand-mère - qui habitent une ferme de roseaux dans les marais du sud du pays - arrivent difficilement à manger à leur faim. Alors qu'elles se rendent en ville, avec le coq de Lamia et leurs derniers effets personnels à vendre, pour acheter les ingrédients hors de prix nécessaires à la fabrication du gâteau, le film plonge dans la réalité sociale - et la corruption quotidienne - de l'Irak des années 1990. Hasan Hadi n'a pas pu manger de gâteau avant sa préadolescence quand, à la suite de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003 et la chute de Saddam Hussein, les sanctions ont été levées. Gâteaux de dattes Faute de sucre blanc et d’œufs, les enfants irakiens devaient se contenter de gâteaux à base de dattes écrasées, sur lesquels une bougie était parfois placée. "Quand vous êtes enfant, vous êtes triste de ne pas avoir votre gâteau" d'anniversaire, a relevé le réalisateur auprès de l'AFP. "Mais en grandissant, vous réalisez ce que vos parents ont dû traverser pour que vous ayez à manger." "Pas seulement ma famille mais toutes ces personnes ont dû littéralement tout vendre", jusqu'à leurs "encadrements de portes" pour certains, ajoute celui pour qui les sanctions ont "démoli le tissu moral de la société", renvoyant le pays "des centaines d'années en arrière". "Les sanctions renforcent les dictateurs", selon Hasan Hadi, car elles concentrent les maigres ressources entre leurs mains et les rendent "encore plus brutaux". "The President's Cake" a été entièrement tourné en Irak. Le film rend magnifiquement la beauté des anciens marais du sud du pays, considérés comme le berceau de l'humanité et inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016. Saddam Hussein les a asséchés dans les années 1990, essayant de débusquer les rebelles cachés dans les roseaux. Mais après l'invasion américaine, les autorités ont ouvert les vannes, permettant aux marais de prospérer à nouveau - bien qu'ils soient désormais menacés par le changement climatique. "Les marais sont restés" Ce cadre a été choisi par Hasan Hadi en partie pour souligner le fait que "les marais sont restés" alors que "Saddam est parti". Pour recréer l'Irak de sa jeunesse, le cinéaste et son équipe ont prêté une grande attention aux détails, se procurant des vêtements vintage et faisant venir un barbier pour tailler cheveux et moustaches, y compris des figurants. Ils ont aussi tourné une scène dans un petit restaurant réputé comme ayant été fréquenté par Saddam Hussein lui-même. Ce sont des acteurs non professionnels qui jouent les Irakiens ordinaires, sous le regard omniprésent du président, dont la figure occupe affiches, cadres photos et fresques murales. Pour le réalisateur, il est "incroyable" que le président américain Donald Trump ait dit cette semaine prévoir la levée des sanctions contre la Syrie, après que les islamistes ont renversé le président Bachar al-Assad l'année dernière. "Je ne pense pas que les sanctions aient aidé en quoi que ce soit à se débarrasser de Bachar, mais elles ont sans aucun doute renforcé sa capacité à tuer plus de gens et à torturer davantage", a-t-il commenté.
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