17.03.2025 à 13:37
La commission des sondages n'intervient pour ainsi dire jamais dans l'espace publique ou dans la presse. Aussi son audition récente par la commission d'enquête parlementaire sur les élections créée juste après les législatives de 2024 nous est apparu utile. Précisons toutefois qu'un tableau (très) critique de son activité avait été dressé juste avant son intervention, par Jean Pierre Sueur (ancien ministre, ancien sénateur), Luc Bronner (Le Monde) et Alexandre Dézé (professeur science politique) toujours (...)
- Actualité / Représentativité, Commission des sondages, Échantillon représentatif, Souvenons-nousLa commission des sondages n'intervient pour ainsi dire jamais dans l'espace publique ou dans la presse. Aussi son audition récente par la commission d'enquête parlementaire sur les élections créée juste après les législatives de 2024 nous est apparu utile. Précisons toutefois qu'un tableau (très) critique de son activité avait été dressé juste avant son intervention, par Jean Pierre Sueur (ancien ministre, ancien sénateur), Luc Bronner (Le Monde) et Alexandre Dézé (professeur science politique) toujours devant la même la commission.
Rappelons que pour un organisme public chargé avant tout « d'assurer l'objectivité et la qualité » on pourrait s'étonner qu'elle n'est jamais donné lieu à une condamnation, si petite soit elle, alors qu'elle en a la possibilité légale.
Les réponses de la commission sont toujours marquées par son juridisme et son légalisme. La mention et son rappel (encore et toujours), à la loi et ses diverses amendements intervenus depuis son adoption. Pour le « reste », à savoir le travail concret, au jour le jour de l'organisme, composé essentiellement de personnes incompétentes en matière des sondages, aucun mot. Qui sont les deux experts qui oeuvrent de fait pour son compte dans leurs bonnes relations avec les sondeurs ? Non plus.
La commission, aujourd'hui (comme hier), n'est donc qu'une chambre de blanchiments de leur « bonne volonté ». A en croire son président et son secrétaire général, les sondages, contrairement aux assertions de J-P. Sueur (ancien ministre et ancien sénateur), L. Bronner, et encore plus de A. Dézé, sont de bien meilleure qualité qu'avant (au temps du face à face ou du téléphone). Et ce grâce à son contrôle. Ils se sont même « permis » de ne pas répondre à certaines questions.
Un petit scoop pourtant. Pour améliorer, encore plus si l'on peut dire (à l'impossible nul n'est tenu) la qualité des sondages, une rencontre avec les critiques des sondages est prévue. D'ici peu ? Ce serait une première en plus de cinquante ans d'existence. Faut-il s'attendre à qu'A. Garrigou soit entendu ?
07.01.2025 à 05:32
Comme tous les ans à pareille époque l'Ifop établit son palmarès des personnalités de l'année. Comme tous les ans, ou presque, c'est J.J. Goldman qui figure en tête de liste, Quelques apparitions ou remontées ci et là, mais c'est toujours ce chanteur de variétés, qui n'officie plus depuis au moins 20 ans qui tient la place (à son corps défendant faut-il le rappeler).
Parmi les promis on notera la présence de quelques couronnés des derniers jeux olympiques, le judoka Teddy Riner (3e) ou le nageur Léon (...)
Comme tous les ans à pareille époque l'Ifop établit son palmarès des personnalités de l'année. Comme tous les ans, ou presque, c'est J.J. Goldman qui figure en tête de liste, Quelques apparitions ou remontées ci et là, mais c'est toujours ce chanteur de variétés, qui n'officie plus depuis au moins 20 ans qui tient la place (à son corps défendant faut-il le rappeler).
Parmi les promis on notera la présence de quelques couronnés des derniers jeux olympiques, le judoka Teddy Riner (3e) ou le nageur Léon marchand (5e). Les « anciens » tels F. Pagny, un autre chanteur de variétés (à la retraite lui aussi), ou S. Marceau sont (pourrait-il en être autrement ?) sont toujours là, bien sûr. Des nouveautés ? Oui, la dixième et onzième places sont occupées par J. Bardella et M. Le Pen. Comme quoi ce palmarès serait bien, du moins d'après son DG F. Daby, en phase avec la société française.
Gageons qu'il s'agit plus vraisemblablement d'un palmarès dressé par une frange d'internautes plutôt « congelée » et « peu soucieuse » du temps qui passe, ou plus simplement encore sans imagination ou volonté de contradiction (n'oublions pas qu'une pré-liste est soumise à ces sondés). Qui voudrait sérieusement, si c'est possible, participer à ce type palmarès, si ce n'est la France que l'on dit profonde, c'est à dire en grande partie imaginaire ou fantasmée.
29.12.2024 à 06:53
Pour donner de la consistance au titre du livre classique de Patrick Champagne, un récent sondage après bien d'autres suffit à illustrer comment s'y prendre. Le JDD publie un sondage de CSA, tous les deux propriétés de M. Bolloré, qui établit que près des deux tiers jugent la justice partiale
Que connaissent les sondés à la justice pour la juger partiale ? Avec un tel sondage, un petit test de connaissance serait intéressant. A côté de cette objection, les critiques techniques sont peut-être secondaires. (...)
Pour donner de la consistance au titre du livre classique de Patrick Champagne, un récent sondage après bien d'autres suffit à illustrer comment s'y prendre. Le JDD publie un sondage de CSA, tous les deux propriétés de M. Bolloré, qui établit que près des deux tiers jugent la justice partiale
Que connaissent les sondés à la justice pour la juger partiale ? Avec un tel sondage, un petit test de connaissance serait intéressant. A côté de cette objection, les critiques techniques sont peut-être secondaires. Néanmoins...