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04.11.2025 à 23:27

Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi

FRANCE24

Avec cette première défaite en quatre matches européens, les champions d'Europe ont perdu mardi soir leur place de leader mais l'inquiétude était ailleurs dans les rangs parisiens. En larmes, Achraf Hakimi est sorti sur blessure (cheville gauche) juste avant la mi-temps, à la suite d'un violent tacle de Luis Diaz, expulsé après consultation de la VAR (45+4e) après son doublé, et provoquant la colère du banc du PSG. Cette sortie prématurée faisait suite à celle du Ballon d'Or Ousmane Dembélé (25e), dont la titularisation surprise a été décidée par Luis Enrique, qui doit déjà faire sans Désiré Doué, blessé à la cuisse et absent plusieurs semaines. Incertain à cause d'une gêne persistante à l'ischio-jambier droit depuis son retour de blessure, l'attaquant français est directement rentré aux vestiaires, quelques minutes après avoir cru égaliser. Mais son but du torse a été refusé pour une position de hors-jeu (d'un pied) (22e). Ce duel aux allures de finale, avec les deux premiers du classement de la phase de ligue, avait tout d'une soirée européenne de prestige et a tenu toutes ses promesses dans l'intensité et le rythme infernal. Le Bayern, bête noire du PSG Pendant la première période, regardée par le coach parisien depuis les tribunes, le Bayern emmené par Harry Kane, impressionnant d'aisance, a donné la leçon aux Parisiens, pas assez tranchants dans les duels. Pris par l'engagement physique des Munichois - souvent à la limite de la faute -, les joueurs de Luis Enrique en ont fait les frais dès le début du match, en encaissant un but à la 4e minute de Luis Diaz, qui a profité d'une frappe de Michael Olise repoussée par Lucas Chevalier. A la demi-heure de jeu, le buteur du Bayern a bénéficié d'une erreur de concentration (et de jeunesse) du capitaine Marquinhos. Le défenseur brésilien s'est fait subtiliser le ballon juste devant sa surface par Luis Diaz, qui a ensuite ajusté parfaitement sa frappe du droit (2-0, 33e). Les hommes de Vincent Kompany ont doublé logiquement la mise, deux minutes après que Serge Gnabry a touché les deux poteaux de Lucas Chevalier (31e). Un troisième but a été refusé pour hors-jeu et les Bavarois étaient tout proches de marquer juste avant la pause (45, puis 45e+1). En supériorité toute la seconde période, le PSG a remis de l'intensité pour renverser le match mais a été longtemps trop tendre dans le dernier geste, sans inquiéter vraiment Manuel Neuer (65e, 68e, 70e), qui s'est employé pour stopper une tentative de Warren Zaïre-Emery (78e). Il a fallu attendre la jolie volée de Joao Neves (2-1, 74e), rentré en jeu moins de dix minutes avant, pour tromper le portier allemand de 39 ans. Dans la foulée, le milieu portugais a été tout proche d'égaliser de la tête (81e). Attendus pour suppléer les blessés, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia ont encore trop gâché, loin d'être les leaders offensifs dont les Parisiens ont besoin. Avec ce nouveau revers, le PSG enregistre cinq défaites face au club allemand, sa plus longue série face à à une même équipe dans la compétition reine. La bête noire du PSG en Ligue des champions est bel et bien l'actuel favori et le nouveau leader du classement de cette phase de ligue, enchainant sa 16e victoire consécutive toutes compétitions confondues. Sa dernière défaite remontait à cet été contre... le PSG lors de la Coupe du monde des clubs (2-0).

04.11.2025 à 23:21

Ligue des champions: Monaco s'impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance

FRANCE24

Avec cinq points au compteur avant son déplacement à Limassol pour défier les Chypriotes de Pafos, puis la réception des Turcs du Galatasaray lors de la 6e journée, Monaco s'est donc bien relancé dans la course à la qualification pour les barrages. Et cette victoire au nord du cercle polaire peut être considérée comme un exploit, tant les Norvégiens y avaient fait tomber nombre d'équipes ces dernières saisons. Le capitaine Patrick Berg et les siens restaient d'ailleurs sur six victoires et un nul lors de leurs huit derniers matches européens à la maison. Après le non-match contre le Paris FC à domicile samedi dernier (0-1), Sébastien Pocognoli attendait de voir comment ses hommes allaient réagir. Et pour son 6e match à la tête de l'équipe, il a eu des réponses. Monaco, vainqueur grâce au premier but de de Balogun en C1, a été courageux et appliqué. Thilo Kehrer a eu la bonne idée de demander l'engagement plutôt que le terrain lorsqu'il a gagné le +toss+ en début de rencontre. Monaco a ainsi gardé la possession du ballon durant les premières minutes. Ce qui lui a permis de bien entrer dans sa rencontre, sur un terrain synthétique du champêtre Aspmyra Stadion détrempé par une pluie incessante et où le ballon prenait impitoyablement de la vitesse. Les Monégasques ont maîtrisé le début de match, puis, globalement, la première période. Avec Aleksandr Golovin aux côté du seul milieu défensif valide, Mamadou Coulibaly, Monaco, sans dix éléments -huit blessés, un malade et un joueur non qualifié- a été solide, avant de sortir progressivement. -Balogun et Köhn au top- D'abord, Folarin Balogun, désormais avant-centre attitré pour les matches importants, a donné à Maghnès Akliouche, dont la tentative a été contrée (13e). Puis l'international français a manqué sa reprise sur un bon centre de Jordan Teze (23e). Si l'attaquant Hans Petter Hauge a effectué un très bon travail dans la surface azuréenne avant de servir son capitaine, l'ex-Lensois Berg dont la tentative n'a pas été cadrée (32e), c'est bien Balogun qui a été le plus décisif. Il a pris le dessus sur son adversaire direct Brede Moe, réussi un une-deux avec Akliouche, puis envoyé un tir foudroyant et victorieux sous la barre du gardien russe Nikita Haikin (0-1, 43e). Malgré ce but, le plus compliqué allait pourtant venir pour le gardien monégasque Philipp Köhn et ses partenaires. Avant la pause, il avait vu son poteau droit repousser une reprise de l'avant-centre Kasper Hoegh (45e). Mais, par la suite, le Suisse a été parfait. Après avoir sorti son défenseur central Moe, dépassé, l'entraîneur Kjetil Knutsen, l'homme qui a patiemment construit depuis 2018 cette équipe norvégienne pour la mener à la demi-finale de l'Europa Ligue la saison dernière, et à sa première qualification en Ligue des champions cette saison, a joué la carte de l'offensive pour la deuxième partie du match. Les jaunes de Bodoe/Glimt ont assiégé l'arrière-garde monégasque. Ils se sont créé de belles opportunités. Mais Köhn a été excellent sur un double arrêt, suite à un coup-franc bien placé de Berg (52e). Il a encore été décisif sur une reprise de Hoegh (57e), avant que ce même Hoegh ne manque le cadre (69e). Mais après la logique exclusion logique du brutal Jostein Gunderson (81e), la rencontre était pliée.

04.11.2025 à 23:21

Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid

FRANCE24

Les Reds s'étaient avancés vers cette affiche avec les jambes tremblantes, secoués qu'ils étaient par six défaites dans leurs huit derniers matches. Ils l'ont dominée et maîtrisée avec panache. "Je pense qu'il y avait beaucoup d'énergie, de travail acharné mis dans la performance d'aujourd'hui", a résumé le capitaine Virgil van Dijk sur Amazon Prime. "La qualité nous l'avons, ce n'est pas le problème". Thibaut Courtois a sorti sa boîte à magie pour étouffer la révolte des locaux, mais le gardien a fini par s'incliner devant une tête puissante d'Alexis Mac Allister (61e), bien servi par l'excellent Dominik Szobozlai. C'est un coup d'arrêt pour le Real Madrid de l'entraîneur Xabi Alonso, ancienne légende de Liverpool revenu à Anfield avec un moral au plus haut, porté par treize victoires en quatorze matches cette saison. L'autre retour très attendu était celui de Trent Alexander-Arnold, l'ex-enfant chéri d'Anfield, pris en grippe par une partie du public pour avoir rejoint le Real cet été après deux décennies sous le maillot rouge. Le latéral droit a essuyé des sifflets appuyés à son entrée (82e) tandis que la fresque murale en son honneur, à deux pas du stade, a été dégradée par de la peinture et un message hostile. Son successeur à Liverpool, Conor Bradley, a lui délivré un match de patron face à Vinicius Junior et donné le tempo d'un match joué tambour battant par les Reds, bien plus entreprenants et tranchants. Courtois sur-sollicité Globalement, les locaux n'ont laissé que des miettes aux partenaires de Kylian Mbappé (tir dévissé à la 17e) et Jude Bellingham (tir arrêté à la 45e), et seule la masterclass de Courtois a repoussé l'inéluctable. Le gardien belge a déjoué une tête menaçante de Virgil van Dijk (48e), une autre de Hugo Ekitike juste après, et surtout brillé sur des tentatives de Szoboszlai de près (27e), de loin (43e) et sur coup franc direct (52e). Le milieu offensif hongrois, étincelant mardi, a également crû obtenir un pénalty mais l'arbitre a jugé, avec la VAR, que la main commise par Aurélien Tchouaméni sur sa frappe n'était pas intentionnelle (33e). La persévérance de l'élégant N.8 a fini par être récompensée sur un coup franc brossé qu'a coupé Mac Allister de la tête, à la limite du hors-jeu (61e). L'Argentin semble apprécier la venue du Real: il avait déjà ouvert le score, en novembre la saison dernière, à Anfield contre le club aux 15 titres en Ligue des champions, battu 2-0. Son coup de casque permet à l'entraîneur Arne Slot de retrouver le sourire et d'empocher une troisième victoire en quatre rencontres de Ligue des champions (contre une défaite à Galatasaray). "C'est une victoire importante, mais nous savons qu'elle ne signifie rien, car nous avons l'expérience de la saison dernière où nous avons terminé premiers de la phase de ligue, puis été éliminés assez tôt ensuite", a nuancé Mac Allister. Mais il était "important de renforcer notre confiance, donc c'est une bonne journée", a-t-il poursuivi. "Nous devons continuer sur notre lancée". D'ici la fin de la phase de ligue, Liverpool aura deux déplacements délicats à négocier à l'Inter Milan et à Marseille, entre autres. Quant au Real, il devra notamment croiser le fer contre Manchester City en décembre et Monaco en janvier, à chaque fois à domicile.

04.11.2025 à 23:17

Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi

FRANCE24

On savait friables les piliers du champion d'Europe en cette première partie de saison percutée par les blessures, cela s'est confirmé mardi soir avec la rechute du Ballon d'Or. Ousmane Dembélé venait de suivre un long protocole de retour au jeu, lui qui était même allé jusqu'à une clinique qatarie pour se refaire une santé après sa blessure à une cuisse le 5 septembre avec l'équipe de France. Mais, en ce début novembre, six jours seulement après sa première titularisation depuis son retour, Ousmane Dembélé a de nouveau grimacé, dès le début de partie contre le redoutable Bayern Munich. Un match d'une telle intensité ne pouvait qu'éprouver son corps en redémarrage. Et après avoir cru marquer un but, ensuite refusé sur arbitrage vidéo, Ousmane Dembélé a parlementé avec son capitaine Marquinhos et Nuno Mendes, le visage fermé: quelque chose n'allait pas. Il est sorti quelques instants plus tard sous les applaudissements du public, avant de regagner le vestiaire sans passer par le banc. L'entraîneur Luis Enrique a assuré que "ça n'avait rien à voir avec la dernière blessure", sans toutefois en connaître la nature et la gravité. Mines affolées A-t-il été sorti par prudence ou à cause d'une rechute de sa blessure à la cuisse? Mauvaise nouvelle en tout cas pour le PSG, moins d'une semaine après une blessure à la cuisse - également - de Désiré Doué, qui sera indisponible plusieurs semaines, peu après un retour de l'infirmerie lui aussi. Mené 2-0, le PSG a ensuite vu la poisse s'intensifier avec la blessure du pourtant solide Achraf Hakimi. Jamais blessé, quasiment toujours disponible malgré ses courses incessantes sur le côté droit, le Marocain est sorti la tête basse, en larmes et soutenu par le staff parisien, après un tacle mal maîtrisé de Luis Diaz. Le Colombien, double buteur de la soirée, venait de perdre un duel acharné et s'est jeté les deux pieds en avant, prenant en tenaille la cheville gauche de Hakimi. Une action qui lui a valu une exclusion après revisionnage vidéo, mais le PSG aurait signé pour n'avoir ni la blessure ni l'exclusion. Il n'y avait qu'à voir les mines affolées, sur le bord de la pelouse, des adjoints de Luis Enrique, qui parlaient au téléphone avec leur chef resté en tribunes pour mieux voir le jeu. "C'est le foot, un sport de contact, c'est dommage, parce que c'est compliqué pour le joueur, (...) ce n'est pas de chance, on en saura plus demain avec les examens médicaux", a dit Luis Enrique. En effet, les communications du club seront très attendues pour savoir s'il faut redouter une longue indisponibilité. Le joueur de 27 ans doit passer une IRM mercredi, a indiqué le club à l'AFP. Mais les organisateurs de la Coupe d'Afrique des Nations, au Maroc cet hiver, vont probablement redouter l'absence de l'un des deux ou trois meilleurs joueurs du continent. Après le match, Hakimi est sorti du Parc des princes en béquilles et avec une botte de marche, a constaté une journaliste de l'AFP. Quelles qu'en soient les causes - mais la durée et l'intensité de la saison dernière n'expliquent pas celle de Hakimi -, la liste des blessures de cette saison s'allonge donc, après des pépins enregistrés aussi à divers niveaux par Joao Neves - remplaçant mardi -, Fabian Ruiz, Marquinhos, Bradley Barcola ou encore Khvicha Kvaratskhelia. Le Géorgien a d'ailleurs grimacé plusieurs fois mardi après des chocs, mais il s'est relevé. Toujours bon à prendre pour une équipe qui commence à être traumatisée. "C'est difficile de jouer tous les trois jours", a affirmé le Géorgien après le match. "J'étais fatigué en seconde période, j'ai donné le maximum, mais cela commence à tirer", a aussi reconnu Bradley Barcola.

04.11.2025 à 23:06

Ligue des champions : le Bayern Munich inflige au PSG sa première défaite

FRANCE 24

Le PSG a connu mardi face à sa bête noire le Bayern Munich sa première défaite (1-2) de cette saison de Ligue des champions. De son côté, le Bayern enchaîne une 16e victoire d'affilée. Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi sont sortis sur des blessures à la gravité encore incertaine.

04.11.2025 à 23:02

Tanzanie : l'opposition évoque "au moins 800 morts" dans les violences post-électorales

Célia CARACENA

En Tanzanie, le principal parti d'opposition, Chadema, a avancé le chiffre d'au moins 800 morts, dans des violences qui ont duré trois jours. Des sources diplomatiques et sécuritaires ont corroboré l'idée que des centaines, voire des milliers de personnes, ont été tuées en marge des élections.

04.11.2025 à 22:46

Zohran Mamdani : la route vers New York semée d'infox

Anthony SAINT-LÉGER

En pleine élection à la mairie de New York pour laquelle le candidat démocrate Zohran Mamdani est donné favori, Info ou intox revient sur quelques-unes des infox dont il est régulièrement la cible.

04.11.2025 à 22:37

Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés

FRANCE24

Le Dow Jones a perdu 0,53%, l'indice Nasdaq a chuté de 2,04% et l'indice élargi S&P 500 a lâché 1,17%. "Les inquiétudes liées aux niveaux de valorisation freinent l'optimisme des investisseurs", commente Jose Torres, d'Interactive Brokers. Le marché a "des attentes très élevées quant à l'avenir des actions liées à l'IA", mais parfois, les performances financières des groupes ne sont pas "suffisamment solides pour justifier leur capitalisation boursière très élevée", ajoute auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Dernier exemple en date: le groupe d'analyse de données Palantir a fortement chuté (-7,95% à 190,70 dollars) malgré des résultats meilleurs qu'escompté et un relèvement de ses prévisions. En une séance, l'entreprise a perdu près de 40 milliards de capitalisation boursière. Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s'est notamment appuyé sur l'enthousiasme autour du développement de l'IA et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente. "Une autre préoccupation majeure est le manque de dynamisme dans d'autres secteurs du marché", avance également Adam Sarhan. "Les actions immobilières, les actions des restaurants, les actions du commerce de détail... nous observons un affaiblissement plutôt qu'un renforcement", poursuit-il. Dans le même temps, la paralysie budgétaire aux Etats-Unis n'est plus qu'à quelques heures mardi d'un record de longévité, et bon nombre de données économiques officielles manquent à l'appel depuis le 1er octobre. "Si vous disposez de données, vous pouvez prendre des décisions intelligentes; si vous n'en avez pas, vous avancez à l'aveuglette", remarque M. Sarhan. Le blocage a aussi entraîné la mise au chômage technique de centaines de milliers de fonctionnaires et les aides sociales sont également fortement perturbées, sources d'inquiétudes sur l'état de santé de l'économie américaine. Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain se détendait, évoluant autour de 4,08% vers 21H10 contre 4,11% à la clôture lundi. Ailleurs, au tableau des valeurs, la plateforme de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber (-4,99% à 94,74 dollars) a perdu de la vitesse malgré un chiffre d'affaires supérieur aux attentes pour le troisième trimestre, à plus de 13 milliards de dollars. La biotech américaine Metsera (+20,50% à 73,18 dollars), spécialiste des traitements anti-obésité, a encore profité du bras de fer entre Pfizer (-1,38% à 24,32 dollars) et son concurrent danois Novo Nordisk (-1,76% à 48,24 dollars). Metsera a annoncé mardi avoir reçu une offre de rachat améliorée de la part de Pfizer (à 8,1 milliards de dollars), mais celle-ci a été immédiatement surclassée par le Danois qui a mis près de 10 milliards sur la table. La chaîne de pizzerias Papa John's a dégringolé (-9,98% à 43,47 dollars) après des informations de presse selon lesquelles la société de gestion Apollo Global a retiré son offre de rachat.

04.11.2025 à 22:35

Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane

FRANCE24

Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d'orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l'an dernier. Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit. Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l'évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d'hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc. La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle. Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année. A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d'Ariane 6 en 2025, mais promis d'à peu près doubler ce chiffre en 2026. Avec ces lancements d'Ariane 6, l'Europe a retrouvé son autonomie d'accès à l'espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie.

04.11.2025 à 22:05

Le président syrien à la Maison Blanche le 10 novembre

FRANCE24

Il sera le premier chef d'Etat syrien à faire cette visite, qui "fait partie des efforts" du président américain "pour la paix dans le monde", a déclaré la porte-parole pendant une conférence de presse. Elle a rappelé que Donald Trump, pendant un voyage dans le Golfe en mai, avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, un sujet qui figurera très haut sur l'ordre du jour de la réunion lundi. Karoline Leavitt a par ailleurs jugé que la Syrie avait fait "des progrès" sur la voie de la paix avec ce nouveau dirigeant. Ce sera la deuxième visite aux Etats-Unis d'Ahmad al-Chareh après son passage en septembre à l'ONU à New York, où cet ancien jihadiste est devenu le premier président syrien depuis 1967 à s'adresser à l'Assemblée générale. Selon le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, la discussion avec Donald Trump portera aussi sur la lutte contre le groupe Etat islamique et sur la reconstruction en Syrie, après plus de 14 ans de guerre. Le président américain avait dressé en mai un portrait élogieux d'Ahmad al-Chareh, parlant d'un "gars costaud" et assurant que leur première rencontre, qui a eu lieu en Arabie saoudite, s'était "très bien passée". Il l'avait pressé à l'époque de rejoindre les accords d'Abraham, une initiative diplomatique dont Donald Trump est particulièrement fier, et qui avait vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.

04.11.2025 à 22:01

"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise

FRANCE24

Auteur de ce rapport, le cabinet d'expertise Secafi avait été mandaté par le comité social et économique central (CSEC) d'ArcelorMittal France Nord après l'annonce en avril d'un plan social qui touche sept usines et le siège français du groupe, selon la synthèse du rapport consultée par l'AFP. Les problèmes rendant l'avenir du sidérurgiste en France "incertain" sont "multifactoriels" et "découlent en partie de décisions de gestion" passées, notamment le sous-investissement dans l'outil de production, d'après ce texte, daté du 20 octobre. Le groupe a fait le "choix stratégique assumé de privilégier la distribution" de liquidités "aux actionnaires, au détriment de l'anticipation" et de l'investissement, estime Secafi. Le cabinet d'expertise relève ainsi que la liquidité distribuée par le groupe aux actionnaires entre 2020 et 2024 (13 milliards d'euros) a été à peine inférieure à celle consacrée aux investissements industriels (15,5 milliards d'euros dans le monde). "Précipitation" Interrogée par l'AFP, la direction a répondu qu'"ArcelorMittal n'est pas en accord avec les conclusions de ce rapport". Elle oppose que le groupe a investi 1,7 milliard d'euros en France ces cinq dernières années (2020-2024), dont plus d'un milliard d'euros sur les sites d'ArcelorMittal France Nord, et ceci alors que le marché français de l'acier est "frappé par une crise grave et profonde, avec une demande en baisse et des importations massives en Europe d'acier à bas prix". Dans ce contexte, ArcelorMittal France Nord a mis en œuvre des mesures d'adaptation et annoncé au printemps des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d'emplois, évaluées à 270 emplois à ce jour. En France, "la dégradation des performances industrielles (et par conséquent des performances économiques) provient surtout d'une fragilité de l'amont, résultant de coupes trop importantes dans les budgets de maintenance au cours des dernières années et des investissements notoirement insuffisants au moins jusqu'en 2021", juge Secafi. Le cabinet dénonce aussi "une forme de précipitation" dans la décision de procéder à des licenciements, "pour lequel la démonstration économique est de ce fait nettement insuffisante au regard" de leur impact. Les suppressions de postes "permettront tout au plus de faire environ 37 millions d'euros d'économies", tandis que, "avec une durée de vie de hauts-fourneaux limitée et des investissements de décarbonation qui tardent à être confirmés, l'avenir d'ArcelorMittal France reste incertain, PSE ou non". La gauche pousse pour nationaliser Les syndicats d'ArcelorMittal sont censés se prononcer vendredi sur le projet de plan social, mais la CFE-CGC a appelé à repousser cette échéance, "parce qu'il y a encore trop de sujets à travailler", a indiqué mardi à l'AFP Pascal Deshayes, DSC CFE-CGC pour ArcelorMittal France. "On attend que la direction revienne, mais le planning qui était prévu ne va plus tenir", a-t-il indiqué. Mardi soir, lors d'un meeting à Dunkerque (Nord) organisé par la CGT, plusieurs personnalités politiques de gauche sont venues soutenir les salariés d'ArcelorMittal et une proposition de loi pour nationaliser l'entreprise. Les salariés d'ArcelorMittal sont invités à venir à Paris pour "mettre la pression" le 27 novembre, jour de l'examen de la proposition de loi à l'Assemblée nationale, a affirmé à l'AFP la députée insoumise Aurélie Trouvé, qui a déposé le texte. "Arcelor a laissé se détériorer l'outil de production" et "veut délocaliser en Inde pour faire plus de profit", a de son côté accusé la députée du groupe écologiste et social Clémentine Autain, également présente à Dunkerque aux côtés de François Ruffin. La probabilité que cette proposition de loi aboutisse paraît cependant mince. Un texte similaire, porté par des sénateurs communistes, a été rejeté fin octobre au Sénat, dominé par la droite et le centre. Le gouvernement s'oppose aussi à cette option. Nationaliser ArcelorMittal "reviendrait à placer l'entreprise sous perfusion publique sans pour autant régler ce qui mine la filière, la concurrence mondiale faussée, la faiblesse de la demande européenne et le déficit de compétitivité", selon le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin.

04.11.2025 à 21:53

Iran : les Français Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés, annonce Emmanuel Macron

FRANCE24

Détenus depuis mai 2022 en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris "sont sortis de la prison d'Evin", s'est félicité Emmanuel Macron sur X, affirmant que "le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Les deux Français avaient été condamnés mi-octobre à 20 ans et 17 ans d'emprisonnement pour espionnage.

04.11.2025 à 21:53

L'Iran affirme que Cécile Kohler et Jacques Paris sont placés en "liberté conditionnelle"

FRANCE24

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran mardi après plus de trois ans de détention, sont en "liberté conditionnelle" et ont été "libérés sous caution", a déclaré mardi soir la diplomatie iranienne. 
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