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19.05.2024 à 14:29

Sur la route de l'aéroport de Nouméa, "une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage"

FRANCE24

L'opération, "globale, massive", comme l'a décrite le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie Louis Le Franc, a été lancée dimanche "au lever du jour", après une semaine de violences inédites depuis 40 ans, sur fond de réforme électorale contestée par les indépendantistes. Jean-Charles, la cinquantaine, tête enturbannée d'un foulard et drapeau indépendantiste à la main, les a vu arriver à La Tamoa, à quelques kilomètres de l'aéroport de La Tontouta. "Ils sont passés, ils ont déblayé, et nous on est resté sur le côté. On est pacifistes, nous". "Après, une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage. De toute façon, il est filtrant. Depuis lundi que nous sommes là, ça a toujours été un barrage filtrant. Sauf la nuit quand il y a le couvre-feu de 18 heures à 6 heures, là on ferme la route", poursuit-il. Sur le bas-côté, un camp de vie a été improvisé. De l'anguille cuit dans une marmite posée sur un feu de bois. Aux visiteurs, on propose aussi du café, de l'eau. Comme d'autres militants répondant aux appels de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT, dans le viseur des autorités qui l'accuse de commanditer les violences), ils ont improvisé, avec des carcasses de voitures, des grillages et branchages, des chicanes pour alterner la circulation et inspecter les habitacles: en journée, le passage est libre, mais gare à qui transporterait une arme. Dans un point-presse dimanche vers 18H00 (09H00 à Paris), le haut-commissaire a assuré que l'opération des autorités avait "permis de reprendre" l'axe menant à l'aéroport. "Tenir" Sans "résistance", hormis quelques jets de pierre et prises à partie, a précisé M. Le Franc. "Je pense que quand ils ont vu la force de 600 gendarmes (...), ils n'ont pas essayé de s'y frotter". "Le plus difficile", a-t-il poursuivi, "a été d'ouvrir ces barrages", constitués d'épaves de véhicules, de ferraille, et de bois brûlés, certains "piégés" de bonbonnes de gaz. Une quinzaine ont été disloqués. Sur la route, l'AFP a vu des engins de chantier dégager, sous surveillance des forces de l'ordre, des voitures brûlées. Les opérations de nettoyage vont durer plusieurs jours, a précisé le haut-commissaire, assurant que les forces de l'ordre allaient entre-temps "tenir" les barrages pour éviter qu'ils ne soient reconstitués, évoquant des "actions de harcèlement" du GIGN sur "les points les plus sensibles" de l'axe routier. Les journalistes de l'AFP partis en voiture de Nouméa ont réussi à rejoindre l'aéroport de La Tontouta dans l'après-midi, mais ont dû s'arrêter à de nombreux barrages filtrants, déjà reconstitués, dont certains tenus par des hommes munis de bâtons ou d'armes blanches. L'un d'entre eux, à La Tamoa, a dit son intention de rester coûte que coûte: "On est prêt à aller jusqu'au bout, sinon à quoi bon?". L'accès était encore complètement bloqué à certains endroits, comme près de Dumbéa où des jeunes encagoulés munis de drapeaux indépendantistes bloquaient le passage - sans agressivité. Depuis son barrage filtrant, Jean-Charles confie son inquiétude, alors que les violences ont fait six morts en six jours et que les dégradations se poursuivent. "Ici, on encadre les jeunes (...). Il n'y a pas d'alcool sur le site. Mais en ville, c'est autre chose...", dit-il, espérant que "les politiques se mettent autour de la table". Sur le barrage, des hommes et des femmes de tous âge, dans leur grande majorité Kanak. Mais Ricky, originaire de Wallis-et-Futuna, les a rejoints. "Moi, je comprends la lutte du peuple kanak, c'est une question de reconnaissance de leur identité, c'est tout", lâche-t-il. "Il faut juste reconnaître qu'ici, c'est d'abord chez eux. Il faut le dire, et ça ira bien". acc-cm-md-mdh/bfa/swi

19.05.2024 à 14:27

Boxe: Pour Kiev, Usyk a démontré que l'Ukraine pouvait gagner

FRANCE24

Le boxeur de 37 ans, qui a brièvement servi comme soldat dans l'armée ukrainienne après l'invasion russe de février 2022, a évoqué un "grand moment" à la fois "pour moi, pour ma famille, pour mon pays" après sa victoire aux points face au Britannique Tyson Fury, dimanche à Ryad. Le maire de Kiev Vitali Klitschko, ancien boxeur champion du monde des poids lourds, a aussi estimé qu'Usyk avait "montré au monde que les Ukrainiens sont capables de vaincre un adversaire de taille", une "victoire très importante pour l'Ukraine aujourd'hui". Son frère Wladimir Klitschko, également ancien champion mondial des lourds et qui a assisté au combat, a salué une "victoire historique" d'Usyk pour qui "perdre n'était pas une option". "Je suis très fier d'Oleksandr Usyk et très fier d'être ukrainien." Fury pas très fair play Du côté des forces armées, le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a estimé que "l'Ukraine montre une fois de plus qu'elle est une nation forte capable de se battre pour son identité, sa langue, sa culture et ses traditions". Une unité combattante a posté un message enthousiaste: "Gloire à l'Ukraine ! Gloire à ceux qui la défendent et à ceux qui la glorifient!". Pour l'animateur de télévision et acteur Sergiy Prytula, Usyk "a gagné aujourd'hui. Et avec lui, l'Ukraine a gagné. Et quand l'Ukraine gagnera, lui et nous tous gagnerons avec elle ! Félicitations au champion absolu !" "Merci à toi! Nous sommes fiers", a sobrement commenté la chanteuse Jamala, lauréate du concours Eurovision 2016. En ajoutant le titre WBC de son adversaire du jour à ses trophées WBA, WBO et IBF, Oleksandr Usyk est le premier champion incontesté de la catégorie depuis Lennox Lewis, qui avait atteint le Graal en 1999 à Las Vegas à l'issue de sa victoire face à Evander Holyfield. Pas très fair-play dans la défaite, Tyson Fury, 35 ans, a décrit un "combat fantastique avec Oleksandr", estimant toutefois qu'il méritait de gagner à la place d'Usyk, et que la décision avait pu être influencée par le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine.

19.05.2024 à 14:26

Un proche conseiller de Joe Biden attendu en Israël pour aborder la situation à Rafah

FRANCE24

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, est attendu en Israël pour des discussions sur la guerre entre l’État hébreu et le Hamas. Le conseiller américain tentera sans doute de convaincre Benjamin Netanyahu de ne pas lancer un assaut généralisé à Rafah. Les précisions de Stéphane Amar, correspondant de France 24 à Jérusalem.
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