16.04.2025 à 09:38
admn_iris
Le Japon, dont le pacifisme est inscrit dans sa constitution, connait une transformation de son approche stratégique. À l’heure où l’administration étasunienne rompt avec son maillage d’alliance traditionnel et, par la même occasion, bouleverse les équilibres géopolitiques en Indo-Pacifique, l’archipel nippon réoriente et consolide son influence. Si Tokyo fut longtemps la figure archétypale du softpower, son implication dans la défense du multilatéralisme et d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert » pourrait l’engager sur la voie du réarmement. Ainsi, de nombreux débats naissent autour de cette métamorphose japonaise, comment Tokyo parvient-elle à se maintenir dans une position déterminante ? De quelles manières le Japon réussit-il à tisser des alliances diplomatiques, qui, de prime abord, paraissent contre-nature afin de renforcer son influence ? Comment s’y prend-il pour renouveler et développer ses forces militaires alors même que sa législation est particulièrement restrictive en la matière ? À l’occasion de la parution du n°137 de La Revue internationale et Stratégique sur « Le Japon et les métamorphoses de la puissance » qu’elle a dirigée, Marianne Peron-Doise, directrice de recherche à l’IRIS, co-responsable du programme Asie et directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique, répond à nos questions :
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Le Japon, dont le pacifisme est inscrit dans sa constitution, connait une transformation de son approche stratégique. À l’heure où l’administration étasunienne rompt avec son maillage d’alliance traditionnel et, par la même occasion, bouleverse les équilibres géopolitiques en Indo-Pacifique, l’archipel nippon réoriente et consolide son influence. Si Tokyo fut longtemps la figure archétypale du softpower, son implication dans la défense du multilatéralisme et d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert » pourrait l’engager sur la voie du réarmement. Ainsi, de nombreux débats naissent autour de cette métamorphose japonaise, comment Tokyo parvient-elle à se maintenir dans une position déterminante ? De quelles manières le Japon réussit-il à tisser des alliances diplomatiques, qui, de prime abord, paraissent contre-nature afin de renforcer son influence ? Comment s’y prend-il pour renouveler et développer ses forces militaires alors même que sa législation est particulièrement restrictive en la matière ?
À l’occasion de la parution du n°137 de La Revue internationale et Stratégique sur « Le Japon et les métamorphoses de la puissance » qu’elle a dirigée, Marianne Peron-Doise, directrice de recherche à l’IRIS, co-responsable du programme Asie et directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique, répond à nos questions :
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15.04.2025 à 16:48
stagiaire-comm@iris-france.org
La question de la place de la religion au sein de nos sociétés traverse le temps et les époques. De charpente de l’État, elle perd progressivement de son influence en Europe et devient un sujet de débat public. La France et l’Allemagne, pourtant voisine, empruntent deux chemins divergents quant à l’encadrement de la religiosité, l’une portée par la laïcité héritée des fondamentaux de la Révolution, l’autre par la liberté de culte et la pluralité religieuse. Quelles sont les oppositions observables entre les deux cadres législatifs, français et allemand, qui entourent la religion ? En quoi ces divergences résonnent-elles avec les héritages de l’Histoire nationale ? Comment évolue la place du fait religieux face aux transformations sociales ? Dans quelles mesures l’actualité met en exergue l’ambiguïté entre la culture et la religion ? Le point avec Sylvie Toscer-Angot, professeure de civilisation allemande à l’université de Tours pour l’Observatoire Géopolitique du Religieux :
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La question de la place de la religion au sein de nos sociétés traverse le temps et les époques. De charpente de l’État, elle perd progressivement de son influence en Europe et devient un sujet de débat public. La France et l’Allemagne, pourtant voisine, empruntent deux chemins divergents quant à l’encadrement de la religiosité, l’une portée par la laïcité héritée des fondamentaux de la Révolution, l’autre par la liberté de culte et la pluralité religieuse. Quelles sont les oppositions observables entre les deux cadres législatifs, français et allemand, qui entourent la religion ? En quoi ces divergences résonnent-elles avec les héritages de l’Histoire nationale ? Comment évolue la place du fait religieux face aux transformations sociales ? Dans quelles mesures l’actualité met en exergue l’ambiguïté entre la culture et la religion ? Le point avec Sylvie Toscer-Angot, professeure de civilisation allemande à l’université de Tours pour l’Observatoire Géopolitique du Religieux :
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15.04.2025 à 12:30
stagiaire-comm@iris-france.org
Aujourd’hui, échange avec Bruno Aubert, directeur de recherche à l’@institutiris, ancien ambassadeur de France en RDC et au Soudan, autour de la guerre au Soudan, dans laquelle s’affrontent les Forces armées soudanaises (SAF) et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF). Depuis ses débuts en 2023, ce conflit a engendré l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec, entre autres, 13 millions de déplacés, des dizaines de milliers de morts et une famine grandissante. Malgré de nombreuses tentatives de médiation, les perspectives de fin du conflit restent incertaines.
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Aujourd’hui, échange avec Bruno Aubert, directeur de recherche à l’@institutiris, ancien ambassadeur de France en RDC et au Soudan, autour de la guerre au Soudan, dans laquelle s’affrontent les Forces armées soudanaises (SAF) et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF). Depuis ses débuts en 2023, ce conflit a engendré l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec, entre autres, 13 millions de déplacés, des dizaines de milliers de morts et une famine grandissante. Malgré de nombreuses tentatives de médiation, les perspectives de fin du conflit restent incertaines.
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