24.06.2025 à 19:06
admn_iris
« Commençons par une vérité simple, mais souvent négligée : les personnes qui prennent soin des autres, qui agissent avec empathie, générosité et intégrité, sont en difficulté. Ce sont des enseignant·e·s et des soignant·e·s, des innovateurs sociaux et des agriculteurs à petite échelle, des leaders communautaires et des agents publics, des créatifs et des acteurs du changement au sein des institutions. Ils consacrent leur temps et leur énergie à améliorer la vie des autres, mais ils le font avec des ressources de plus en plus limitées, une reconnaissance restreinte et un sacrifice personnel croissant. Partout dans le monde, le fardeau qu’ils portent s’alourdit. La violence structurelle, les inégalités croissantes, la pauvreté persistante, les crises sanitaires et l’effondrement environnemental ne montrent aucun signe de ralentissement. Et pourtant, ceux qui sont les mieux équipés pour relever ces défis – les courageux, les éthiques, les visionnaires – sont trop souvent sous-évalués, sous-financés et ignorés. Certains deviennent désillusionnés. D’autres quittent complètement la lutte. Les développements récents n’ont fait qu’accroître l’urgence. De l’érosion des structures de solidarité internationale à la réduction des financements publics pour l’aide et le bien-être, ce sont les plus vulnérables d’entre nous qui en paient le prix. Dans de nombreuses régions du monde, les réformes fiscales ont favorisé les plus riches sans apporter les bénéfices promis en termes de croissance économique ou d’équilibre budgétaire. Au lieu de permettre le progrès, ces politiques ont accéléré la concentration des richesses, affaibli la responsabilité démocratique et réduit la capacité collective à agir dans l’intérêt général. Et pourtant, il y a de l’espoir… »
L’article Pour l’aide internationale, un autre chemin est possible est apparu en premier sur IRIS.
« Commençons par une vérité simple, mais souvent négligée : les personnes qui prennent soin des autres, qui agissent avec empathie, générosité et intégrité, sont en difficulté. Ce sont des enseignant·e·s et des soignant·e·s, des innovateurs sociaux et des agriculteurs à petite échelle, des leaders communautaires et des agents publics, des créatifs et des acteurs du changement au sein des institutions. Ils consacrent leur temps et leur énergie à améliorer la vie des autres, mais ils le font avec des ressources de plus en plus limitées, une reconnaissance restreinte et un sacrifice personnel croissant.
Partout dans le monde, le fardeau qu’ils portent s’alourdit. La violence structurelle, les inégalités croissantes, la pauvreté persistante, les crises sanitaires et l’effondrement environnemental ne montrent aucun signe de ralentissement. Et pourtant, ceux qui sont les mieux équipés pour relever ces défis – les courageux, les éthiques, les visionnaires – sont trop souvent sous-évalués, sous-financés et ignorés. Certains deviennent désillusionnés. D’autres quittent complètement la lutte.
Les développements récents n’ont fait qu’accroître l’urgence. De l’érosion des structures de solidarité internationale à la réduction des financements publics pour l’aide et le bien-être, ce sont les plus vulnérables d’entre nous qui en paient le prix. Dans de nombreuses régions du monde, les réformes fiscales ont favorisé les plus riches sans apporter les bénéfices promis en termes de croissance économique ou d’équilibre budgétaire. Au lieu de permettre le progrès, ces politiques ont accéléré la concentration des richesses, affaibli la responsabilité démocratique et réduit la capacité collective à agir dans l’intérêt général.
Et pourtant, il y a de l’espoir… »
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