A Ivry-sur-Seine, une exposition du Centre d’art contemporain fait dialoguer l’héritage des écrivaines et militantes Audre Lorde, Toni Morrison et Angela Davis avec des artistes et des collégiens.
Dans «l’Epaisseur du trait», l’ancien journaliste Renaud Czarnes raconte le sentiment de vide et de perte de sens que lui a laissé son expérience de communicant au service du «top management». Une satire drolatique du monde merveilleux de l’entreprise, qui dit beaucoup de la violence et de la bêtise du capitalisme contemporain.
Après quarante-huit jours et quelque 50 témoignages du procès des viols, comment les professionnels de la chronique judiciaire expriment-ils le hors norme ? Les citations s’imposent, les guillemets s’ouvrent et se referment à toute allure.
La loi française qui définit le viol suffit à couvrir l’ensemble des situations vécues par les victimes et y introduire la notion du consentement risque de détourner le regard et l’action politique de solutions plus efficaces, pointe un collectif d’organisations féministes qui demandent une approche globale associée à des moyens financiers et structurels.
La question de quitter le réseau social X (ex-Twitter), propriété du milliardaire Musk qui a contribué à la victoire de Trump, crée un vif débat dans les professions intellectuelles. Révélateur de la place prépondérante prise par la plateforme dans la vie et la carrière de ses usagers.
Alors que le gouvernement a érigé la santé mentale en «grande cause nationale 2025», il est indispensable que les victimes d’inceste et d’autres violences sexuelles soient traitées dans des conditions saines et égalitaires, plaide Guillaume De La Chapelle, psychiatre et membre de la Ciivise.
L’essayiste star de la gauche nord-américaine alerte dans son nouveau livre (1) sur le «monde miroir» dans lequel nous avons tous glissé via les réseaux sociaux qui a permis l’émergence du complotisme et des nouveaux populismes. Une vision capitaliste et individualiste qui nous rend notamment impassibles face aux massacres à Gaza ou aux désastres climatiques.
La romancière américaine qui œuvre à la protection des espèces menacées au sein d’une ONG en Arizona a répondu aux questions de «Libération» quelques jours après l’élection de Donald Trump, l’homme politique le plus ouvertement hostile à l’écologie. Cette victoire est pour elle le signe de la banqueroute culturelle, spirituelle et politique de sa patrie.
Dans le docu diffusé sur Arte, la journaliste Colombe Schneck dresse le portrait de trois femmes d’âges et de cultures différents pour qui épanouissement ne colle pas avec «enfant».
Les actes antisémites, pour inquiétants et inacceptables qu’ils soient, restent le fait de minorités et ne reflètent pas l’état de l’opinion publique française.
Les pays du globe n’arrivent plus à trouver suffisamment de demande pour écouler leur production. A moins de trouver une économie extraterrestre désireuse d’importer nos excédents commerciaux, il faut changer de politique.