01.03.2025 à 19:16
Samedi 1er mars, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée de l’IVG dans la Constitution, Mathilde Panot et l’Institut La Boétie organisaient un colloque international « Mobilisations féministes contre l’extrême droite », en collaboration avec le groupe de la Gauche au Parlement européen. La quatrième table ronde revenait sur plusieurs victoires féministes gagnées au prix de mobilisations militantes et associatives de masse : la constitutionnalisation de l’IVG en France en 2023, la dépénalisation de l’avortement jusqu’à 24 semaines en Colombie, et l’éjection du gouvernement d’extrême droite, dûe en large part à la mobilisation des femmes et des jeunes, en Pologne en 2023. Ces victoires dans les urnes sont la traduction de luttes menées pendant plusieurs années par les militantes et associations féministes, dans la rue et ailleurs. Dans d’autres pays, les revendications féministes servent de point d’appui pour construire une contre-offensive face à une extrême droite hégémonique et de reprendre du terrain face à elle. Cette table-ronde vise ainsi à un partage d’expériences de lutte et d’obtention de victoires, pour continuer à obtenir des victoires pour toutes les femmes, en France et ailleurs. Intervenantes : • Ana Cristina González Vélez, médecin et activiste colombienne, membre de l’Articulation féministe du Marcosur et ancienne directrice nationale de la santé publique de Colombie. Co-fondatrice de la Mesa por la Vida et de Causa Justa • Gilda Sportiello, députée italienne, Mouvement 5 étoiles Lire 341 mots
• Sarah Durocher, présidente du Planning familial
• Justyna Wydrzyńska, militante polonaise, co-fondatrice du collectif « Abortion Dream Team » en Pologne
• Animation et intervention par Mathilde Panot,présidente du groupe La France Insoumise – Nouveau Front Populaire à l’Assemblée nationale et autrice de la proposition de loi constitutionnelle sur le droit à l’IVG
01.03.2025 à 18:55
Samedi 1er mars, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée de l’IVG dans la Constitution, Mathilde Panot et l’Institut La Boétie organisaient un colloque international « Mobilisations féministes contre l’extrême droite », en collaboration avec le groupe de la Gauche au Parlement européen. Cette troisième table ronde mettait en lumière et discutait la centralité des luttes féministes dans les luttes populaires de ces dernières années. En Iran, en Amérique du Sud, elles ont permis de déclencher des mobilisations anti-autoritaires d’ampleur et agrandir les revendications au-delà des droits des femmes. Le féminisme décolonial et anti autoritariste, issu du Sud global, nourrit et inspire les luttes féministes dans le monde entier. Ainsi, le féminisme tient lieu dans plusieurs occasions de force propulsive du mouvement social pour l’émancipation. Cela bien souvent à condition de poser les conditions pour une convergence et une alliance avec les luttes antiracistes, ou anticapitalistes. Intervenantes : Lire 289 mots
• Véronica Gago, politiste argentine, militante du mouvement Ni Una Menos et autrice de La puissance féministe ou le désir de tout changer
• Chirinne Ardakani, avocate d’origine iranienne, fondatrice de l’association Iran Justice
• Sophia Chikirou, députée LFI de la 6e circonscription de Paris et membre de l’Internationale Féministe
• Assa Traoré, militante féministe antiraciste, fondatrice du Comité vérité et justice pour Adama
• Animation et intervention par Danièle Obono, députée LFI de la 17ème circonscription de Paris
01.03.2025 à 18:48
Samedi 1er mars, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée de l’IVG dans la Constitution, Mathilde Panot et l’Institut La Boétie organisaient un colloque international « Mobilisations féministes contre l’extrême droite », en collaboration avec le groupe de la Gauche au Parlement européen. Près d’un an après la constitutionnalisation en France de la liberté de recourir à l’avortement, cette deuxième table ronde proposait un échange sur la place de ce droit dans les luttes et revendications féministes actuelles. L’IVG représente l’un des premiers droits attaqués lorsque l’extrême droite accède au pouvoir. Même lorsqu’il est un droit proclamé, il existe souvent de nombreux obstacles à son effectivité. Enjeu structurant du féminisme de deuxième vague, la lutte pour ce droit est encore d’actualité : entre attaques réactionnaires et dégradation des services publics, l’accès à l’IVG sûr, légal et gratuit n’est que très rarement garanti. L’IVG a été au cœur du débat public et du mouvement social ces dernières années, selon ces différentes modalités de conquête ou de résistances, dans de nombreux pays. La table ronde était l’occasion de faire le point sur ces différentes expériences. Intervenantes : Lire 339 mots
• Giorgia Alazraki, sage-femme et militante italienne, vice-présidente de l’association des gynécologues non-objecteurs (LAIGA)
• Vanessa Mendoza Cortés, militante andorrane, présidente de l’association Stop Violències en Andorre
• Selma Hajri, médecin et militante tunisienne, membre du groupe Tawhida Ben Cheikh et du réseau Right & Access of Women to Safe Abortion (RAWSA)
• Animation et intervention par Manon Aubry, députée européenne LFI, présidente du groupe La Gauche au Parlement européen