30.06.2025 à 21:38
« Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre
Ni l'État génocidaire d'Israël, ni la dictature de la République islamique, vive les luttes populaires
[Collectif ROJA]
Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu Au lendemain de l'agression militaire israélienne de 12 jours contre l'Iran, menée avec le soutien armé des États-Unis, dont les principales victimes furent des civils – qu'ils soient iranien La guerre asymétrique entre Israël et la République islamique – qui, rappelons-le, n'a ni commencé le 13 juin ni prend fin avec un message de Trump sur son réseau social – est avant tout une guerre contre les populations. C'est une attaque contre tout ce qui garantit la survie et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire : infrastructures, réseaux et systèmes sur lesquels repose la vie des habitants. Elle vise directement ce que nous avons construit à travers le mouvement « Zan, Zendegi, Azadi » (« Femme, Vie, Liberté ») et tout ce que ce slogan, incarne : un combat féministe, anti-impérialiste et égalitaire, né de la résistance populaire kurde qui a résonné à travers tout l'Iran. « Femme, vie, liberté contre la guerre » n'est pas qu'un slogan, mais une ligne de démarcation claire avec des tendances dont les contradictions apparaissent aujourd'hui plus crûment que jamais : d'un côté, les opportunistes qui ont soutenu les sanctions américaines et les ingérences occidentales depuis des années, banalisant le génocide à Gaza, tout comme les guerres impérialistes occidentales, ceux qui se sont réjoui de l'agression israélienne espérant qu'elle apporte enfin une « libération ». De l'autre, les campistes qui assimilent toute opposition à l'Occident à une « résistance », ainsi que ceux qui, au nom de « l'urgence » ou du « bien du peuple » passent sous silence les crimes de la République islamique tant à l'intérieur du pays que dans la région, ainsi que son instrumentalisation du discours anti-impérialiste toutes comme son instrumentalisation de la cause palestinienne. Brouillant la frontière entre résistance populaire et pouvoir d'État, depuis 7 octobre, ils se sont rangés derrière tout ce qui s'oppose aux plans du fameux « nouvel ordre au Moyen‑Orient », négligeant les luttes des femmes et des personnes queers, des minorités et des démunis, comme si elles étaient secondaires. Or, ces ennemis sont le miroir parfait l'un de l'autre dans leur barbarie. Israël conduit les enfants de Gazas à l'abattoir en brandissant le drapeau arc-en-ciel ; la République islamique d'Iran a non seulement massacré les manifestants en Iran mais a noyé aussi dans le sang la révolution populaire syrienne, sous le masque de l'anti-impérialisme. Le premier commet un génocide à l'encontre des Palestinien.nes ; l'autre soumet et opprime les peuples non perses à l'intérieur de ses frontières. Netanyahu usurpe le slogan « Femme, vie, liberté » pour tenter de légitimer son expansionnisme militaire et colonial et le faire passer comme « intervention libératrice ». Khamenei mobilisait toutes ses forces pour étendre un « empire chiite » régional, au nom de la lutte contre Daech et de la « défense de la Palestine ». Ces deux régimes capitalistes n'occupent certes pas la même position dans l'ordre mondial. Le rôle de la République islamique dans cette guerre ainsi que sa puissance militaro-logistique n'atteint certainement pas celui d'Israël, et le régime iranien ne bénéficie pas des soutiens impérialistes occidentaux. Cette asymétrie ne l'empêche pourtant pas d'infliger violences, injustices et souffrances, comme le fait le sionisme fasciste. Toute relativisation des crimes de la République islamique, ne peut être que fallacieuse. Outres les politiques oppressives à l'intérieur de ses frontières, elle s'est embourbée dans un projet nucléaire au coût exorbitant. Nous n'avons pas à choisir entre un régime sioniste génocidaire et le régime islamiste oppressif. Nous traçons une troisième voie, celle dessinée par les multiples formes de luttes populaires du Moyen-Orient, par une solidarité et un internationalisme par en bas. Pour construire un front solide contre le génocide israélien et arracher le discours anti-impérialiste des mains de la République islamique, il faut nous démarquer clairement de ces deux impasses et de réaffirmer le lien ndissoluble entre toutes les luttes populaires au Moyen-Orient et au-delà., en nous opposant à la fois au colonialisme impérialiste et à la colonisation interne d'État. En solidarité avec les destins liés des peuples du Moyen-Orient — de Kaboul à Téhéran, du Kurdistan à la Palestine, d'Ahvaz à Tabriz, du Baloutchistan à la Syrie et au Liban —, nous nous adressons aux opprimé Le nettoyage ethnique et la volonté génocidaire de l'État criminel israélien ne datent ni d'hier, ni de cette année, ni même de ce siècle. Mais la faille géopolitique ouverte dans la région depuis le 7 octobre, ne laissant derrière elle que sang et ruines, engloutit désormais également la République islamique et les peuples d'Iran, à une vitesse vertigineuse et avec une intensité saisissante. L'horizon est si obscur qu'il nous bouleverse profondément, toutes et tous. Durant ces douze jours sombres, l'armée israélienne a bombardé des milliers de sites à travers l'Iran y compris les zones résidentielles où habitent les généraux des Gardiens de la révolution. Si les frappes ont visé les installations nucléaires, les bases militaires, les centres gouvernementaux et la radiotélévision d'État, elles ont touché aussi les raffineries, les dépôts de pétrole et les infrastructures vitales, et tout ce qui garantit les moyens de subsistance de la population et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire. Contrairement à ce qu'affirment les propagandistes qui parlent de « liberté » livrée par les bombes, nous avons été témoins de massacres aveugles de civils, dont un grand nombre d'enfants. Selon l'ONG Hrana [1], 1054 personnes ont été tuées, des milliers blessés. Sans oublier les 28 Israélien nes tué es par les missiles iraniens, parmi lesquels quatre femmes d'une même famille. Dans cette situation critique, la République islamique a non seulement abandonné une population terrifiée sans la moindre assistance — incapable de fournir les services les plus élémentaires, tels qu'une information publique claire et efficace, des abris d'urgence, ou des systèmes d'alerte — mais elle a également instauré une atmosphère ultra-sécuritaire : déploiement massif des forces anti-émeutes dans les rues, multiplication des checkpoints, et intensification de la répression. La militarisation du pays en temps de guerre, qui témoigne de l'incapacité du régime à garantir une vie sécurisée, ne nous surprend pas. Mais les appels à « pendre chaque traître à chaque arbre » sont la conséquence logique d'un ordre fondé — à son niveau le plus profond — sur la répression, la peine de mort, les arrestations, et la militarisation de l'espace social à l'intérieur (en particulier dans les régions périphériques, comme Kurdistan et Baloutchistan), et sur l'expansionnisme militaire à l'extérieur. Les conséquences désastreuses de cette guerre ne s'arrêtent pas avec le cessez-le-feu. La République islamique en profite pour se venger contre la société iranienne : elle a déjà lancé une véritable chasse aux « espions », et sa machine à exécuter s'est déjà remise en marche. Depuis le 12 juin, au moins six personnes, dont trois kurdes, ont été exécutées dans des procès expéditifs pour prétendu espionnage au profit du Mossad. D'autres prisonnier La « guerre contre le terrorisme » — ce projet impérialiste initié au tournant du XXIᵉ siècle dans le sang de l'Afghanistan et de l'Irak — a laissé un héritage sanglant aujourd'hui transmis à Israël : une attaque « préventive » pour contenir le danger supposé de l'arme nucléaire iranienne. Une fois encore, le même récit familier est ressassé par les grands médias monopolistiques : Israël ne frappe que des « cibles militaires », avec des « missiles de précision » et des « drones intelligents », dans le but d'apporter liberté et démocratie au peuple iranien. Mais ce récit ne dit rien de Parnia Abbasi, poétesse de 24 ans tuée à Sattar Khan. Il ne mentionne pas Mohammad-Ali Amini, jeune pratiquant de taekwondo, ni Parsa Mansour, membre de l'équipe nationale iranienne de padel. Il ne laisse entendre aucune voix de Fatemeh Mirheyder, Niloufar Ghalehvand, Mehdi Pouladvand ou Najmeh Shams. Aucun Les forces réactionnaires — dont le projet de « renversement » du régime ne vise qu'un changement cosmétique et autoritaire depuis le sommet, sans transformation démocratique réelle ni bouleversement des rapports sociaux — ont salué avec empressement leur éternel sauveur : Israël. Les monarchistes ont réduit les victimes des bombardements à de simples chiffres, déclarant, avec un cynisme brut et un langage comptable : « La République islamique exécute des milliers de personnes chaque année ; donc, le massacre de quelques dizaines ou centaines de personnes par Israël est le prix à payer pour se débarrasser de ce régime. » C'est cette même logique déshumanisante, quantitative et mathématique, que les États-Unis ont invoquée pour larguer la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki : si la guerre continue, il y aura plus de morts, donc mieux vaut tout raser. Le massacre de civils lors des récentes attaques israéliennes, la sur-sécurisation extrême de l'espace public en Iran, et la destruction des infrastructures sociales ne sont ni des erreurs accidentelles, ni de simples « dommages collatéraux ». Ils font partie intégrante de la logique même de la guerre — surtout quand cette guerre est menée par un régime comme Israël. L'argument courant selon lequel les civils ou les infrastructures civiles seraient utilisés comme « boucliers humains » — utilisé naguère pour justifier la destruction de Gaza, et aujourd'hui pour les frappes contre la prison de Dizel-Abad ou l'hôpital Farabi à Kermanshah — n'est qu'un artifice destiné à brouiller la logique destructrice de la guerre et à inverser les rôles et les responsabilités. Il n'existe pas de « bonne frappe » ni de « bombardement juste ». L'histoire sanglante de l'Irak, de l'Afghanistan et de la Libye — cette même Libye que Netanyahu cite explicitement comme modèle souhaité d'un accord avec le régime iranien — en est une preuve accablante. Il est aujourd'hui aussi essentiel de rappeler le chemin qui mena de la guerre Iran-Irak — glorifiée par la propagande du régime comme une « bénédiction » — à l'été 1988, marqué par le massacre de milliers de prisonnier L'histoire des « interventions humanitaires » impérialistes en Irak et en Afghanistan, sous prétexte d'armes de destruction massive ou de « crimes contre l'humanité », doit être relue à la lumière de l'histoire parallèle qui, depuis avant 1979 jusqu'à aujourd'hui, a constamment privilégié la lutte contre l'impérialisme au détriment d'autres combats de libération. Dans le même temps, les leçons du colonialisme de peuplement israélien — de la catastrophe de la Nakba en 1948 à la trahison de Nasser et du panarabisme envers la cause palestinienne en 1967 — doivent être invoquées depuis les terres du Turkménistan iranien et du Kurdistan. Cela fait maintenant plus d'une décennie que la peur d'une « syrianisation » a été utilisée comme arme rhétorique pour délégitimer les luttes populaires autonomes. Les idéologues de « l'îlot de stabilité » et leurs complices intermittents ont appelé le peuple aux urnes, tandis qu'ils légitimaient la participation sanglante des forces de Qods à la « syrianisation » de la Syrie, en la présentant comme une stratégie de dissuasion destinée à éviter que l'Iran ne subisse le même sort. Il y a environ 45 ans, au début de la guerre Iran-Irak, certains groupes dits « progressistes », en considérant ce conflit comme un événement « patriotique », sont tombés dans le piège du nationalisme iranien. Le résultat n'a été autre que le renforcement du pouvoir monopolistique des forces islamistes. Certains d'entre eux sont restés silencieux face à l'instrumentalisation de l'étiquette « anti-impérialiste » pour imposer le voile obligatoire aux femmes ou lancer des opérations militaires contre le Kurdistan ; d'autres, même s'ils ont élevé la voix, n'ont pas réussi à mobiliser l'opinion publique contre l'assimilation de l'ennemi intérieur à l'ennemi extérieur, ni à dénoncer la normalisation d'une hiérarchie de pouvoir centrée sur l'homme/persan/chiite. Précisément à ce moment où « l'urgence de la situation » tend à faire croire que « maintenant » est un instant d'exception, détaché de toute histoire ou continuité, il n'y a rien de plus vital que de convoquer la mémoire plurielle et complexe de notre histoire. C'est uniquement à travers cette mémoire — et depuis le regard des peuples opprimés — que nous pouvons dire « non » simultanément à l'impérialisme, à la militarisation sécuritaire et à la rationalité campiste. Cette mémoire multiple, qui insiste à la fois sur les solidarités et les différences de Kaboul à Gaza, requiert une ouverture radicale qui n'a qu'un seul nom : l'internationalisme. Au moment où tant l'État israélien que la République islamique cherchent à imposer un récit triomphal de cette guerre, notre tâche est de déconstruire leurs discours glorifiant la résistance et les prétendus succès militaires. Notre terrain d'action ne réside ni dans l'alignement derrière des États ni dans l'illusion d'un salut venu d'en haut, mais dans le soin mutuel, l'entraide, et la construction de réseaux de soutien, de savoirs et de solidarité — des personnes âgées aux enfants, des exclu La résignation fataliste, la soumission à un feu qui semble tomber du ciel, ou la représentation d'un horizon apocalyptique où tout serait déjà fini, sont autant de formes de reproduction de la logique de mort. Au moment où, par les négociations (directes ou indirectes, explicite ou cachées), la République islamique essaie de reconsolider son pouvoir au prix de quelques concessions tout en resserrant l'étau sur la société iranienne, nous misons sur la puissance des peuples — de Téhéran à Gaza — qu'aucun État ne peut égaler ou anticiper. C'est là la voie d'une émancipation capable de renverser les discours guerriers dominants et de démentir tous les pronostics. « Femme, Vie, Liberté ». Berxwedan jiyan e La résistance, c'est la vie ; Vivre, c'est résister Liberté pour la Palestine. Roja Roja est un collectif féministe et internationaliste indépendant basé à Paris, composé de membres issu Texte intégral 3224 mots
13 juin : la danse macabre des bombardiers et des missiles
Représentation coloniale et banalisation de la guerre
Non à une répétition de la Libye, non à une répétition de l'été 1988 : souvenons-nous de l'histoire !
Nous ne comptons sur aucun État mais sur les peuples
Le 25 juin 2025
30.06.2025 à 17:15
lundi bon sang de bonsoir cinéma
Épisode 5 : depuis Jean-Marie Straub et Danièle Huillet
- 30 juin / Avec une grosse photo en haut, 2Ce 5e épisode de lundi bon sang de bonsoir cinéma est consacré à l'oeuvre de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. Pour en discuter, nous retrouvons Saad Chakali, Nicolas Klotz, Sol Suffern-Quirno et Rudolf Di Stefano. En attendant, ou pas, que la vidéo soit mise en ligne, vous pouvez lire cet excellent article de Saad Chakali et Alexia Roux paru ce lundi : Parce que les yeux ne veulent pas en tout temps se fermer et visionner Nos yeux se sont ouverts de Sol Suffern-Quirno & Rudolf Di Stefano disponible juste en dessous. Nos yeux ce sont ouverts Sol Suffern-Quirno & Rudolf Di Stefano Épisode 4 : Cannes, la critique, la Palestine (avec Victor Morozov) Épisode 3 : Jean-Luc Godard Épisode 2 : Frédéric Neyrat Épisode 1 : Ghassan Salhab Que peut le cinéma au XXIe siècle ? - Nicolas Klotz, Marie José Mondzain & Saad Chakali Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici. Lire 302 mots
À voir à partir de jeudi 3 avril à 20h
Déjà vu :
30.06.2025 à 17:12
Un lundisoir avec Amzat Boukari-Yabara, Valentine Robert Gilabert & Théo Pall
- 30 juin / Avec une grosse photo en haut, 2, MouvementDéborder Bolloré, Faire face au libéralisme autoritaire dans le monde du livre, c'est un recueil de 18 articles co-édité par plus d'une centaine d'éditeurs indépendants qui souhaitaient prendre part à la campagne nationale contre le milliardaire le plus détesté des français (et des autres). Pour discuter du livre, du projet et de son contenu, on accueille Théo Pall des éditions Burn Août, Valentine Robert Gilabert qui a travaillé sur l'offensive de Bolloré sur le monde de l'édition depuis quelques années et Amzat Boukari-Yabara, historien qui travaille de longue date sur la Françafrique [1] Canicule oblige, nous avons un peu de retard, l'entretien sera publié mardi à 20H. Pour vous y abonner, des liens vers tout un tas de plateformes plus ou moins crapuleuses (Apple Podcast, Amazon, Deezer, Spotify, Google podcast, etc.) sont accessibles par ici. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici. Planifications fugitives et alternatives au capitalisme logistique - Stefano Harney De quoi Javier Milei est-il le nom ? Maud Chirio, David Copello, Christophe Giudicelli et Jérémy Rubenstein Construire un antimilitarisme de masse ? Déborah Brosteaux et des membres de la coalition Guerre à la Guerre Indéfendables ? À propos de la vague d'attaques contre le système pénitentiaire signée DDPF Pour une politique sauvage - Jean Tible Le « problème musulman » en France - Hamza Esmili Perspectives terrestres, Scénario pour une émancipation écologiste - Alessandro Pignocchi Gripper la machine, réparer le monde - Gabriel Hagaï La guerre globale contre les peuples - Mathieu Rigouste Documenter le repli islamophobe en France - Joseph Paris Les lois et les nombres, une archéologie de la domination - Fabien Graziani Faut-il croire à l'IA ? - Mathieu Corteel Banditisme, sabotages et théorie révolutionnaire - Alèssi Dell'Umbria Universités : une cocotte-minute prête à exploser ? - Bruno Andreotti, Romain Huët et l'Union Pirate Un film, l'exil, la palestine - Un vendredisoir autour de Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel Barbares nihilistes ou révolutionnaires de canapé - Chuglu ou l'art du Zbeul Livraisons à domicile et plateformisation du travail - Stéphane Le Lay Le droit est-il toujours bourgeois ? - Les juristes anarchistes Cuisine et révolutions - Darna une maison des peuples et de l'exil Faut-il voler les vieux pour vivre heureux ? - Robert Guédiguian La constitution : histoire d'un fétiche social - Lauréline Fontaine Le capitalisme, c'est la guerre - Nils Andersson Lundi Bon Sang de Bonsoir Cinéma - Épisode 2 : Frédéric Neyrat Pour un spatio-féminisme - Nephtys Zwer Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation - Benjamin Bürbaumer Avec les mineurs isolés qui occupent la Gaîté lyrique La division politique - Bernard Aspe Syrie : la chute du régime, enfin ! Dialogue avec des (ex)exilés syriens Mayotte ou l'impossibilité d'une île - Rémi Cramayol Producteurs et parasites, un fascisme est déjà là - Michel Feher Clausewitz et la guerre populaire - T. Drebent Faut-il boyotter les livres Bolloré - Un lundisoir avec des libraires Contre-anthropologie du monde blanc - Jean-Christophe Goddard 10 questions sur l'élection de Trump - Eugénie Mérieau, Michalis Lianos & Pablo Stefanoni Chlordécone : Défaire l'habiter colonial, s'aimer la terre - Malcom Ferdinand Ukraine, guerre des classes et classes en guerre - Daria Saburova Enrique Dussel, métaphysicien de la libération - Emmanuel Lévine Des kibboutz en Bavière avec Tsedek Le macronisme est-il une perversion narcissique - Marc Joly Science-fiction, politique et utopies avec Vincent Gerber Combattantes, quand les femmes font la guerre - Camillle Boutron Communisme et consolation - Jacques Rancière Tabou de l'inceste et Petit Chaperon rouge - Lucile Novat L'école contre l'enfance - Bertrand Ogilvie Une histoire politique de l'homophobie - Mickaël Tempête Continuum espace-temps : Le colonialisme à l'épreuve de la physique - Léopold Lambert « Les gardes-côtes de l'ordre racial » u le racisme ordinaire des électeurs du RN - Félicien Faury Armer l'antifascisme, retour sur l'Espagne Révolutionnaire - Pierre Salmon Les extraterrestres sont-ils communistes ? Wu Ming 2 De quoi l'antisémitisme n'est-il pas le nom ? Avec Ludivine Bantigny et Tsedek (Adam Mitelberg) De la démocratie en dictature - Eugénie Mérieau Inde : cent ans de solitude libérale fasciste - Alpa Shah 50 nuances de fafs, enquête sur la jeunesse identitaire avec Marylou Magal & Nicolas Massol Tétralemme révolutionnaire et tentation fasciste avec Michalis Lianos Fascisme et bloc bourgeois avec Stefano Palombarini Fissurer l'empire du béton avec Nelo Magalhães La révolte est-elle un archaïsme ? avec Frédéric Rambeau Le bizarre et l'omineux, Un lundisoir autour de Mark Fisher Démanteler la catastrophe : tactiques et stratégies avec les Soulèvements de la terre Crimes, extraterrestres et écritures fauves en liberté - Phœbe Hadjimarkos Clarke Pétaouchnock(s) : Un atlas infini des fins du monde avec Riccardo Ciavolella Le manifeste afro-décolonial avec Norman Ajari Faire transer l'occident avec Jean-Louis Tornatore Dissolutions, séparatisme et notes blanches avec Pierre Douillard-Lefèvre De ce que l'on nous vole avec Catherine Malabou La littérature working class d'Alberto Prunetti Illuminatis et gnostiques contre l'Empire Bolloréen avec Pacôme Thiellement La guerre en tête, sur le front de la Syrie à l'Ukraine avec Romain Huët Abrégé de littérature-molotov avec Mačko Dràgàn Le hold-up de la FNSEA sur le mouvement agricole De nazisme zombie avec Johann Chapoutot Comment les agriculteurs et étudiants Sri Lankais ont renversé le pouvoir en 2022 Le retour du monde magique avec la sociologue Fanny Charrasse Nathalie Quintane & Leslie Kaplan contre la littérature politique Contre histoire de d'internet du XVe siècle à nos jours avec Félix Tréguer L'hypothèse écofasciste avec Pierre Madelin oXni - « On fera de nous des nuées... » lundisoir live Selim Derkaoui : Boxe et lutte des classes Josep Rafanell i Orra : Commentaires (cosmo) anarchistes Ludivine Bantigny, Eugenia Palieraki, Boris Gobille et Laurent Jeanpierre : Une histoire globale des révolutions Ghislain Casas : Les anges de la réalité, de la dépolitisation du monde Silvia Lippi et Patrice Maniglier : Tout le monde peut-il être soeur ? 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Sinon de vous proposer ce que nous aimerions regarder et ce qui nous semble manquer. Grâce à lundisoir, lundimatin vous suivra jusqu'au crépuscule. « Action ! », comme on dit dans le milieu. [1] Voir notre entretien avec Thomas Deltombe & Thomas Borrel avec lesquels il a co-dirigé l'ouvrage de référence : L'Empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la Françafrique. Texte intégral 4179 mots
À voir mardi 31 juin à partir de 20h :
Version podcast
Voir les lundisoir précédents :
(Si vous ne comprenez pas l'anglais, vous pouvez activer les sous-titres)
Un lundisoir avec Anne Coppel, Alessandro Stella et Fabrice Olivert
(Activez les sous-titre en français)
Mohammed Kenzi, émigré de partout