12.11.2024 à 16:28
Cette tribune a été publiée dans le journal Le Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/10/guerre-au-proche-orient-le-ministre-israelien-bezalel-smotrich-supremaciste-et-revisionniste-ne-doit-pas-etre-accueilli-en-france_6385673_3232.html L’homme ne le cache pas. Il se qualifie volontiers de« fasciste » etd’« homophobe ».Il se veut raciste, arabophobe, suprémaciste, colonialiste, annexionniste, révisionniste. Il n’est autre que ministre des finances du gouvernement d’extrême droite israélien. Et gouverneur de la Cisjordanie occupée. Son nom : Bezalel Smotrich. Il est […]
L’article Guerre au Proche-Orient : « Le ministre israélien Bezalel Smotrich, suprémaciste et révisionniste, ne doit pas être accueilli en France » est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Cette tribune a été publiée dans le journal Le Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/10/guerre-au-proche-orient-le-ministre-israelien-bezalel-smotrich-supremaciste-et-revisionniste-ne-doit-pas-etre-accueilli-en-france_6385673_3232.html L’homme ne le cache pas. Il se qualifie volontiers de« fasciste » etd’« homophobe ».Il se veut raciste, arabophobe, suprémaciste, colonialiste, annexionniste, révisionniste. Il n’est autre que ministre des finances du gouvernement d’extrême droite israélien. Et gouverneur de la Cisjordanie occupée. Son nom : Bezalel Smotrich. Il est invité à Paris, le 13 novembre, par l’organisation Israël Is Forever, pour un gala de mobilisation des « forces sionistes francophones au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ». Une organisation proche des colons extrémistes israéliens, dirigée par l’avocate franco-israélienne Nili Kupfer-Naouri, laquelle affirme qu’il n’existe pas de population civile innocente à Gaza tout en prônant l’entrave de l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne bombardée et privée de tout. Bezalel Smotrich, lui-même colon en Cisjordanie occupée, est celui qui, en 2017 déjà, indiquait trois options possibles pour les Palestiniens : vivre sans droits sous occupation, quitter leur terre, ou se révolter et être éliminés. Bezalel Smotrich, c’est le ministre qualifié de « criminel de guerre » par le journal israélien Haaretz et qui, en février 2023, appelait à« anéantir » la ville palestinienne de Huwara, en Cisjordanie occupée, après que deux colons y furent tués et que des colons d’extrême droite eurent incendié la ville. Les mêmes colons qui multiplient les massacres notamment depuis 2023. Bezalel Smotrich, c’est le ministre déjà invité à Paris en mars 2023 par la même organisation Israël Is Forever, pour rendre hommage au fondateur de l’organisation, Jacques Kupfer [1946-2021], ancien militant du Betar, qui fustigeait les accords d’Oslo et, après l’assassinat par un extrémiste juif israélien du premier ministre Yitzhak Rabin en 1995, qualifiait ce dernier de « traître ». Bezalel Smotrich déclarait alors à Paris : « Le peuple palestinien est une invention de moins de cent ans. Est-ce qu’ils ont une histoire, une culture ? Non, ils n’en ont pas », et son pupitre arborait une carte incluant non seulement Israël et la Palestine occupée, à l’instar de celle qui fut présentée à l’ONU par Benyamin Nétanyahou, mais aussi le territoire de l’actuelle Jordanie. Pour ce partisan du Grand Israël, l’annexion s’inscrit dans un projet qui transforme la Torah en nouveau document cadastral. Bezalel Smotrich ne se contente pas de ses paroles de haine et de ses appels au meurtre. Il agit. En accélérant la colonisation illégale du point de vue du droit international pour empêcher toute hypothèse d’Etat palestinien. En armant les colons suprémacistes qui expulsent les Palestiniens et confisquent leurs terres et habitations. En détournant les finances de l’Autorité nationale palestinienne. Surtout, en refusant à Gaza tout cessez-le-feu, même si celui-ci permettrait la libération des otages israéliens retenus par les combattants du Hamas et de ses alliés depuis le 7 octobre 2023, et de prisonniers palestiniens. En prônant au sein du gouvernement l’intensification de la guerre depuis ce 7 octobre et le massacre de plus de 1 200 Israéliens, dont 900 civils, par des commandos du Hamas et ses alliés. Une nouvelle guerre, inédite par son ampleur et sa violence, contre toute une population, qui a déjà tué plus de 43 000 Palestiniennes et Palestiniens, dont des milliers d’enfants, outre tous ceux encore sous les décombres. Les bombardements israéliens incessants ont aussi blessé plus de 100 000 Palestiniens et Palestiniennes et contraint à des déplacements multiples d’un abri inexistant à l’autre plus de 2,3 millions d’habitants de l’enclave réduite en cendres et gravats. Plus de 17 000 enfants sont orphelins, ou isolés de leurs familles. Des centaines de gamins ont été amputés sans anesthésie, de même qu’ont eu lieu sans anesthésie des dizaines de césariennes, car le gouvernement israélien a ordonné la destruction des hôpitaux et empêche les médicaments de passer. La famine et la soif organisées tuent, surtout des enfants. L’amoncellement des déchets, les eaux usées… propagent des maladies graves, dont la poliomyélite. Le nord de l’enclave est depuis plusieurs jours militairement privé de toute aide alimentaire, et les quelque 75 000 à 95 000 habitants, selon l’ONU, qui tentaient encore d’y survivre sont réduits à la mort plus ou moins lente par la famine totale. ONG et agences des Nations unies ne cessent d’alerter sur l’urgence absolue. Au Liban, bombardé du sud au nord, plus de 1 500 personnes ont été assassinées depuis le 23 septembre, et plus de 1,2 million, dont des réfugiés palestiniens et syriens, ont dû de nouveau prendre la route de l’exode sans savoir si elles et ils survivraient. Nous, citoyennes et citoyens français ou résidant en France, de confession ou d’histoire familiale ou de culture juives, n’acceptant ni le massacre en cours en Palestine et au Liban, ni le torpillage par le gouvernement israélien des négociations qui permettraient un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages et de prisonniers palestiniens, ni le détournement et la souillure de la mémoire de nos familles par des criminels de guerre, nous demandons instamment au président de la République, au premier ministre, au ministre de l’Europe et des affaires étrangères : – de refuser l’entrée sur le territoire français de Smotrich, coupable de crimes qui relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale ; – d’interdire le gala organisé par Israël Is Forever au bénéfice d’une armée d’occupation, alors même que la Cour internationale de justice évoque le risque plausible de génocide commis par cette armée. Un tel gala serait non seulement un danger pour l’ordre public, mais aussi une insulte au droit international et à l’honneur de notre pays. Premiers signataires : Isabelle Avran, journaliste ; Sophie Bessis, historienne ; Simone Bitton, cinéaste ; Rony Brauman, ex-président de Médecins sans frontières ; Alain Champaux, professeur agrégé ; Régine Dhoquois-Cohen, juriste ; Georges Yoram Federmann, psychiatre gymnopédiste ; Véronique Hayem, militante associative ; Ronald Hubscher, historien ; Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic ; Alain Lipietz, économiste, ancien député européen Vert ; Danièle Lochak, juriste ; Véronique Nahoum-Grappe, chercheuse en sciences sociales ; Annie Ohayon-Dekel, productrice ; Jean-Claude Soufir, maître de conférences des universités, praticien hospitalier honoraire ; Claude Szatan, militant associatif ; Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme ; Dominique Vidal, journaliste et historien ; Michèle Zémor, ex-conseillère région Ile-de-France, vice-présidente de l’agglomération de Plaine Commune L’article Guerre au Proche-Orient : « Le ministre israélien Bezalel Smotrich, suprémaciste et révisionniste, ne doit pas être accueilli en France » est apparu en premier sur Fondation Copernic. Texte intégral 1387 mots
Qualifié de « criminel de guerre »
Amputés sans anesthésie
Torpillage des négociations
12.11.2024 à 16:23
Peut-on se passer des partis politiques ? 16 novembre 2024
Samedi 16 novembre, 10h-18h, la Fondation Copernic vous invite à une journée d’échanges. 62 bis rue de Mouzaïa, 75019 / Déjeuner sur place gratuit Avec trois temps dans la journée : un temps pour élargir nos connaissances ; un temps pour croiser nos visions et propositions ; un temps pour formaliser et adopter nos propositions – qui seront ensuite publiées. […]
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Samedi 16 novembre, 10h-18h, la Fondation Copernic vous invite à une journée d’échanges. 62 bis rue de Mouzaïa, 75019 / Déjeuner sur place gratuit Avec trois temps dans la journée : un temps pour élargir nos connaissances ; un temps pour croiser nos visions et propositions ; un temps pour formaliser et adopter nos propositions – qui seront ensuite publiées. Les prise de paroles annoncées seront de 10 mn pour laisser le plus possible la salle s’exprimer. Des invitations à intervenir dans les débats ont été envoyés à tous les partis du NFP. Mot d’accueil : Samuel Grzybowski – Temps 1. Les partis (de gauche) représentent qui ? (10h15-13h) / co-présidence Fatiha Atallah et Catherine Tricot Frédéric Sawicki (Paris 1) : va-t-on vers la fin des partis ? Rémi Lefebvre (Lille 2) : dans les partis, l’éviction des milieux populaires Mornia Labssi : pourquoi les partis intéressent peu les racisées et racisés ? Magda Jouini : les partis et le quotidien des quartiers. Manuel Cervera-Marzal : la forme « mouvement gazeux » est efficace pour quoi faire ? Ingrid Hayes : pourquoi si peu de femmes? Alice Coffin : Les partis, mauvais genre? Roger Martelli : un parti peut-il n’être qu’un parti ? Christian de Montlibert : les militants, des « ressources humaines » ? Christophe Aguiton : crise de l’engagement ou crise des partis ? Une heure pour les prises de parole de la salle – Temps 2. La politique : ce qu’on ne veut plus et ce qu’on veut ? (14h-16h45) / Formulation de propositions / co-présidence David Flacher et Laurence De Cock Patrick Viveret : partis et mouvement social : quels échanges ? Claude Debons : partis et syndicats : quelles relations ? Jérôme Gleizes : le NFP par en bas ? Seydi Ba : les angles morts de la gauche concernant le racisme Mireille Fanon : pourquoi si peu décoloniaux, les partis? Lissell Quiroz (Institut Universitaire de France) : un parti de gauche peut-il n’être pas décolonial? Lorraine Questiaux : le féminisme avance-t-il par les partis? Une heure pour les prises de parole de la salle – Temps 3. Synthèse et adoption de nos propositions (17h15-18h) / Coordination du groupe de travail ouvert : Pierre Khalfa, Catherine Tricot, Willy Pelletier, Marie-Pierre Vieu / Présentation des propositions issues de la discussion L’article Peut-on se passer des partis politiques ? 16 novembre 2024 est apparu en premier sur Fondation Copernic. Texte intégral 591 mots
31.10.2024 à 19:21
Accueil à partir de 18H00 Le Tour de France pour la santé organise le « procès des politiques de l’enfance »
L’article Procès des politiques de l’enfance / Journée internationale des droits de l’enfant / Mercredi 20 Novembre 2024 est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Accueil à partir de 18H00 Le Tour de France pour la santé organise le « procès des politiques de l’enfance » Comment notre société prend-elle soin de ses enfants et de sa jeunesse ? Procès des politiques de l’enfance dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant Mercredi 20 novembre 18H30 Salle Eugène Hénaff 29 Bd du Temple PARIS Avec l’intervention de Manes Nadel Président de l’Union Syndicale Lycéenne, les témoignages de Magalie Redouté membre du Collectif Pas de Bébés à la consigne et responsable syndicale Sud Collectivités Territoriales, de Valérie Doré éducatrice de jeunes enfants membre de la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants, Emmanuelle Jollet co-secrétaire FSU Ile de France, Nathalie Andrieux-Hennequin du SNUASFP-FSU, du Dr Véronique Hentgen Pédiatre Collectif Inter-Hôpitaux, du Dr Pascale Rozenberg pédopsychiatre, de Mamédi Diarra Juriste président de Repairs 94 association des accueillis et anciens en protection de l’enfance- ADEPAPE du Val de Marne, d’un.e jeune du collectif des jeunes de Belleville, d’Éric Florindi éducateur spécialisé protection de l’enfance responsable syndical Sud Santé Sociaux, de Kim Reflet Présidente du Syndicat de la magistrature, Marielle Hauchecorne du SNPESPJJ-FSU et la participation de Daniel Mermet de Là-Bas si j’y suis en Président du tribunal. L’article Procès des politiques de l’enfance / Journée internationale des droits de l’enfant / Mercredi 20 Novembre 2024 est apparu en premier sur Fondation Copernic. Lire 428 mots