Le 8 août, un homme s’est vu infliger une peine de trois mois de prison avec sursis, assortie d’une obligation de soins et du versement d’un euro symbolique au Centre des monuments nationaux, pour avoir allumé sa cigarette avec la flamme du Soldat inconnu après avoir « foulé la dalle sous laquelle repose celui-ci », pouvait-on lire dans Le Monde. Le journal précise qu’en plus d’un siècle d’existence ce « symbole mémoriel par excellence » n’avait jamais connu « pareil
Dans la continuité de ses fims précédents, Lucile Hadžihalilović réalise avec La Tour de glace une œuvre visuellement envoûtante, aux cadrages et aux éclairages très étudiés, au choix millimétré des accessoires, des décors et des costumes. Mais ce qui porte d’emblée ce film au rang de chef d’œuvre et sans doute de futur classique du cinéma, c’est l’imbrication de différents niveaux de lecture pour une même histoire. Pour raconter la relation d’emprise vénéneuse exercée
Le nouveau film de Jafar Panahi commence par un accident qui semble, à première vue, banal. Après avoir renversé un chien avec sa voiture et endommagé son véhicule, Eghbal se rend par hasard dans un atelier dirigé par Vahid, un ouvrier modeste et ancien prisonnier politique, qui est convaincu d’avoir été torturé par lui. Sans avoir jamais vu le visage d’Eghbal (car il avait les yeux bandés lors des interrogatoires), Vahid le reconnaît uniquement à sa voix et à sa jambe artificielle,