Sortie de la tyrannie nazie, de la Seconde Guerre mondiale, des crimes contre l’humanité et du génocide des Juifs, l’Europe imagina ne plus vivre une pareille tragédie. L’unité réalisée à l’Ouest, étendue à l’Est après la chute du Mur de Berlin et la fin du système soviétique, triomphait. L’histoire tragique s’éloignait, l’avenir du continent semblait sans nuage. Déjà pourtant une alerte avait retenti en 1991, lourde de sombres présages, mais finalement rejetée dans
« On dit que nous ne faisons pas souffrir le coupable pour le faire souffrir ; il n’en est pas moins vrai que nous trouvons juste qu’il souffre ». Le constat posé, à la fin du XIXe siècle, par Émile Durkheim - qui ajoutait que « peut-être avons-nous tort, mais que là n’est pas la question1 » - n’a rien perdu de sa sinistre lucidité dans la France de 2025. Après la polémique déclenchée, en juillet 2022, par l’organisation d’une séance de karting à la prison de
En croisant les perspectives de Didier Ostré et de Joëlle Zask, cette rencontre organisée par le groupe Esprit Marseille interroge les enjeux économiques, sociaux et écologiques du "nourrir", entre souveraineté alimentaire, mutations du commerce et rôle démocratique des marchés. Cette discussion, animée par François Crémieux, membre du comité de rédaction d’Esprit, a eu lieu dans les locaux de la maison d'édition Le Bruit du Monde dans le cadre d'une rencontre du Groupe Esprit Marseille.