Olga Medvedkova, dans Dire non à la violence russe1, propose une réflexion philosophique et éthique face à la brutalité de l'invasion, s'appuyant sur des figures comme Freud, Arendt et Fromm pour nourrir une résistance morale. Elena Volochine, quant à elle, dans Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine2, scrute l’instrumentalisation de la vérité par le régime russe et son emprise sur l’imaginaire collectif.Cette rencontre est animée par Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue
Face à la montée en puissance et à la multiplication des attaques hybrides de la Russie en mer baltique, en Roumanie, au Danemark, en Allemagne, en Moldavie et en Géorgie notamment, le moment est venu pour l’Occident de prendre acte que la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ne constitue qu’une partie d’un projet beaucoup plus vaste ayant pour objectif la fragmentation et l’affaiblissement durable de l’Occident. Dans un tel contexte, tout scénario de gel du conflit,
Les courants d’opinion autrichiens foncièrement attachés à la démocratie libérale et à la construction européenne, pourtant majoritaires, n’osaient plus y croire. Pour une large part tétanisée, ces forces démocratiques s’étaient faites à l’idée de ne pas pouvoir empêcher l’arrivée au pouvoir de Herbert Kickl, l’intransigeant chef du FPÖ (« Parti de la Liberté »). Il y a encore quatre semaines, les Conservateurs du ÖVP (« Parti du Peuple »), semblaient décidés