Les courants d’opinion autrichiens foncièrement attachés à la démocratie libérale et à la construction européenne, pourtant majoritaires, n’osaient plus y croire. Pour une large part tétanisée, ces forces démocratiques s’étaient faites à l’idée de ne pas pouvoir empêcher l’arrivée au pouvoir de Herbert Kickl, l’intransigeant chef du FPÖ (« Parti de la Liberté »). Il y a encore quatre semaines, les Conservateurs du ÖVP (« Parti du Peuple »), semblaient décidés
Le 10 janvier 2025, soit dix jours avant l’investiture de Donald Trump, le fondateur de l’entreprise PayPal, Peter Thiel publiait dans les pages du Financial Times, une tribune intitulée « Le temps de la vérité et de la réconciliation1 ». Un mois plus tard, le 14 février 2025, le vice-président des États-Unis, JD Vance, prononçait à Munich un discours dans le cadre de la Conférence sur la sécurité en Europe, devant un parterre médusé et avare d’applaudissements. Ces deux
Dans un monde qui tend à se structurer par les rapports de force, où la course en avant technologique ne cesse de s’accélérer, où des « artistes », bien formés à l’autopromotion, s’emploient, pour mieux faire parler d’eux, à chevaucher le dragon de l’intelligence artificielle qu’ils présentent comme un « amplificateur d’inspiration » ou une « ressource créatrice », il y a des expositions qui font un bien fou. Des expositions qui nous ramènent à la racine de l’acte