Il est des cinéastes qui passent dans le monde comme un souffle, brefs autant qu’essentiels. Marie Garel-Weiss, disparue trop tôt en ce printemps 2025, est de ceux-là. Trois films en sept ans, c’est à la fois peu et beaucoup. Suffisant pour tracer une ligne claire, dessiner une signature, imposer un regard capable de voir la beauté dans la fêlure, la lumière dans l’ombre portée des existences en équilibre instable. Trois films, salués par la critique et souvent primés, dont un téléfilm
L’injonction du titre prend le contrepied de celle de saint Augustin, qui a traversé les siècles et que tout chrétien a apprise sinon retenue : « Aime et fais ce que tu veux. » (Commentaire de la première épître de Jean, VII, 8) Avec d’autres formules et incantations célébrant le critère exclusif de l’amour en toutes choses, la formule semble exprimer la quintessence de la foi – et de la loi – chrétienne. Pour une part, le livre de Jean-François Bouthors et Paule Zellitch
Né en 1955 à Chicago, berceau du catholicisme social américain, Robert Francis Prevost a prononcé ses vœux solennels au sein de l’Ordre de Saint-Augustin en 1981, avant d’être ordonné prêtre l’année suivante. Il est envoyé pendant une vingtaine d’années au Pérou, où il travaille avec des évêques marqués par le concile Vatican II (1962-1965)1. Cette expérience en Amérique latine, terre de foi et de défis sociaux, a sans doute façonné sa sensibilité aux questions de justice