De toutes les déclarations dont le président américain Donald Trump a quotidiennement rythmé le monde et nourri ses électeurs en trois mois d’exercice du pouvoir, celle du 14 avril 2025 pourrait rester comme le condensé de la nouvelle violence politique qu’il aura su introduire dans l’histoire humaine. Ce chef d’État avait certes dépassé, depuis longtemps et de très loin, l’imaginaire de vulgarité jamais atteint en politique. On ne citera, pour s’épargner, que son « fucking
J’ai trouvé dans le numéro d’avril d’Esprit un article de M. Thierry Vircoulon sur « La nouvelle crise des Grands lacs ». Il y reprend la thématique qu’il avait déjà développée en février sur le blog Afrikarabia, à savoir l’extractivisme minier comme moteur essentiel de cette crise. Or l’auteur ne peut ignorer que deux tribunes ont été diffusées récemment, par Libération[1] puis par La Croix[2], pour réagir à l’organisation d’un concert de rappeurs congolais
Pour nos contemporains attentifs à l’actualité, la ville de Munich est désormais liée au discours de J. D. Vance lors de la réunion internationale du 14 février 2025 destinée à réfléchir aux dispositions à prendre face à la Russie dans son conflit avec l’Ukraine : le vice-président américain s’est alors livré à une violente diatribe contre les démocraties européennes et à un éloge des valeurs d’extrême droite. Ce faisant, il a ouvertement rompu avec la défense de l’État