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03.02.2025 à 20:00

Klepto-communisme et salles obscures - Robert Guédiguian

lundimatin

Depuis plus de 40 ans, Robert Guédiguian et ses personnages traversent le cinéma français. Des films comme autant de fables qui nous racontent l’époque depuis les bords de l’intime et de la méditerranée. À l’occasion de la sortie de son dernier film La pie voleuse, il a accepté de venir discuter avec nous du monde tel qu’il va (mal) et de ce que la vie ordinaire recèle d’irréductible, de beau et de sensiblement communiste. On a donc parlé de Marseille, de philosophie, de son film et de certaines scènes. Attention, ça spoile mais ça déborde.

00:00 Intro01:29 En quoi « La pie voleuse » est une fable politique ?
04:14 Le vol, la nécessité et le petit supplément
07:02 La richesse sous les yeux, la frustration dans les cœurs
09:40 Voler pour vivre et non survivre
12:17 La place du piano dans les films de Robert Guédiguian
16:40 Le vol comme moment communiste ou comme pessimisme révolutionnaire ?
18:39 Par-delà ou en-deçà du vol, la solidarité ou la communauté
21:34 Les plans oreillers
24:53 Tchekhov, Rancière et le communisme de l'infime
27:42 De la lutte des classes au partage du sensible
29:29 Pourquoi la bourgeoise est-elle indécrottablement séparatiste
34:42 Peut-on filmer la réconciliation amoureuse des classes ? 
39:16 L’ambiguïté de la scène du baiser 
49:10 Enchaîner les images et les souvenirs sans devenir fou
52:02 Les moments communistes
57:10 Que peut le cinéma en 2025 ?

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27.01.2025 à 20:00

Pourquoi ne faut-il plus croire en la constitution ? Lauréline Fontaine

lundimatin

Au sein de la gauche, parlementaire comme extra-parlementaire, nous voyons régulièrement réapparaître des revendications constitutionnelles ; la promesse d’une 6e République, l’organisation d’une assemblée constituante, des petits ateliers pour rédiger notre constitution idéale, etc. Il s’agit à chaque fois de perpétuer cette drôle d’idée : la constitution ce serait un peu de nous, nous serions même un peu constitués et si elle était mieux rédigée nous ne manquerions pas d’être plus libres, plus égaux, plus heureux. C’est cette croyance que Lauréline Fontaine, professeur de droit public et constitutionnel vient dynamiter dans son excellent La constitution au XXIe siècle, histoire d’un fétiche social (éditions Amsterdam). Car lorsque l’on étudie l’histoire des constitutions, en France comme ailleurs, ce sont toutes nos illusions qui s’évaporent. Cette pratique bien particulière qui consiste à « écrire le pouvoir » s’avère systématiquement être un leurre qui vise à nous faire adhérer au pouvoir tout en nous dépossédant de toute prise sur lui. C’est en tous cas l’implacable démonstration faite par Lauréline Fontaine dans cet entretien. Ces illusions perdues, s’ouvrent alors l’une des questions les plus importantes de notre époque : comment sortir du cercle constituant/constitué, soit comment penser une puissance destituante ?

00:00 introduction
00:11 La constitution, un objet mystérieux mais omniprésent qui nous protègerait du despotisme (présentation du livre)
2:23 Quel rapport la constitution entretient-elle avec la société ? Qu'est-ce que le constitutionnalisme ?
05:16 Qu'y a-t-il dans une constitution ?
06:46 Créer l'illusion du peuple constituant qui adhère au pacte social
08:59 Est-ce que ce n'est pas grâce à la constitution que nous gagnions des droits ou abolissons certaines oppressions, par exemple l'esclavage ? (spoiler, non)
16:07 Quel rapport entretiennent les constitutions avec l'ordre économique et libéral ? Ou comment se reconduit la séparation entre politique (organisation formelle du pouvoir) et économie (mise au pas effective des sujets économiques)
23:40 Le constitutionnalisme se diffuse par le biais des grandes puissances économiques
24:50 La propriété privée comme pierre angulaire de toutes les constitutions
30:07 « On finit par donner le nom de démocratie à un régime qui était au départ conçu comme l'opposé de la démocrate »
34:18 Pourquoi la meilleure des démocraties représentatives ne sera jamais démocratique
37:05 Le Droit n'existe que comme outil de domination (même si ponctuellement, on peut bien connaître d'heureuses victoires)
38:00 Les exemples de constitutions vertueuses, leurs réussites et leurs échecs
40:15 Pourquoi le pouvoir a-t-il toujours besoin d'oripeaux, de déguisements, de maquillage ? Et à quoi ça lui sert ?
45:12 Ne plus s'étonner que la constitution soit systématiquement trahie par les pouvoirs institués
47:31 Le droit ne fait-il pas quand même office de contre-pouvoir ?
55:25 #LibérerGino (intermède publicitaire pour un camarade antifasciste incarcéré)
58:32 « Les libertés qui nous sont accordées qu'à la condition qu'elles ne nuisent pas au bon déploiement des rapports économiques à l'origine de toutes les formes de misères sociales »
59:59 Le constitutionnalisme par rapport au droit international. Comment le consitutionnalisme déborde l'État-nation
1:02:52 La néféodalisation des institutions et de l'économie.
1:04:27 La Science Fiction est-elle la trame des constitutions techno-fascistes et algorithmiques à venir ?
1:09:22 Comment le néo-libéralisme mène à

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22.01.2025 à 09:00

Le capitalisme c'est la guerre - Nils Andersson

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Comme il y aura toujours besoin de s’organiser et de penser pour faire la guerre à la guerre, il est nécessaire de rappeler et transmettre les résistances populaires. Il s’agit de faire le travail dialectique pour actualiser les analyses de l’ADN abominable du capitalisme : la guerre. C’est ce que propose Nils Andersson, militant anticolonialiste et communiste à travers deux livres : Les guerres annoncées et Le capitalisme c’est la guerre. Il s’agit de faire l’histoire du temps présent, celle du capitalisme et de la réalité morbide des impérialismes, marchands de guerres et de génocides. Et de rappeler la responsabilité de l’occident dans les guerres annoncées du XXIe siècle.

00:00 Introduction
00:11 Présentation
02:44 L'édition comme pratique politique. La publication depuis la Suisse des livres censurés en France pendant la guerre d'Algérie
06:06 Actualiser et vulgariser le matérialisme historique : genèse de « Le capitalisme c'est la guerre ». Faire le bilan historico-politique de la chute de l'URSS
08:20 Du mythe de la fin de l'Histoire. Comment la guerre n'a jamais cessé.
9:40 On redécouvre la guerre avec l'invasion impérialiste russe en Ukraine
12:44 1945 : le plan Marshall pour rétablir les bourgeoisies corrompus avec les régimes nazis et fascistes
14:12 La confrontation inégale du capitalisme occidental contre le « camps socialiste »
15:22 Chute de l'URSS, hégémonie américaine puis arrive la période des échecs (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie)
17:04 C'est grâce à la mondialisation capitaliste que la Chine a surgi comme super puissance en renversant le rapport de force
20:18 Les guerres annoncées. Comment la Russie a créé la surprise en relançant ouvertement les guerres inter-étatiques
21:44 Écrire l'histoire du capitalisme du réel
24:35 L'élargissement de l'OTAN dans les années 90
29:50 La non intégration de la Russie capitaliste à l'Europe capitaliste
33:54 Déceler les nouvelles contradictions au sein du capitalisme mondial
35:40 L'isolement de l'occident sur lui-même
36:46 Le deux poids deux mesures dans l'accueil des réfugiés ukrainiens et le rejet à la mer des africains
39:42 Comment la question palestinienne vient opérer une coupure mondiale
42:36 Comprendre la situation géopolitiquement en dehors du discours hégémonique occidental. La question du terrorisme
49:20 « La guerre c'est l'abomination »
51:20 Succès militaires et échecs politiques : l'OTAN à l'horizon 2030, la défection américaine et l'isolement européen
53:00 La Chine est devenue la nouvelle priorité des Etats-Unis
54:30 La menace d'une guerre avec la Russie
55:40 La tricontinentale et son influence sur la configuration mondiale actuelle
56:40 La contradiction global nord, global sud
1:00:34 La contradiction inter-impérialiste depuis le début des années 2000
1:03:25 Ce que le retour de Trump et du libertarianisme va radicaliser
1:07:42 Les Etats-Unis restent la plus grande puissance mais la tendance irréversible c'est l'accroissement de puissance du global sud et le risque de guerre pour maintenir l'hégémonie

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