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13.12.2024 à 14:00

lundi bon sang de bonsoir cinéma - Épisode 1: Ghassan Salhab, Nicolas Klotz, Saad Chakali

lundimatin

C’est parti pour le 1er épisode de lundi bon sang de bonsoir cinéma avec Nicolas Klotz, Saad Chakali et Ghassan Salhab. On y discute, en profondeur, du cinéma d’aujourd’hui, d’hier et de demain ; d’amitié, de guerre et de Joy Division. Le chapitrage ci-dessous offre quelques repères et une orientation. L’épisode 0, Que peut le cinéma au XXIe siècle avec Marie José Mondzain est toujours accessible ici, de Nicolas Klotz on se réfèrera au cheval du Turin… ( le cinéma est une ère géologique, pas une industrie ) quant à l’oeuvre de Ghassan Salhab, on lira volontiers Ghassan Salhab en revenant, métis inauthentiqu de Saad Chakali.

00:00 Intro
00:14 Commencer, toujours, par l’amitié quand les ennemis ne finissent plus de s’accumuler
2:40 Ce qui sépare fait le rapport même de l’amitié
5:09 « Quand l’argent domine un tournage, on ne respire plus »
9:36 Beyrouth fantôme : le retour de l’ami qui a trahi la Palestine
12:07 L’engagement, l’amitié, la guerre et l’oubli
14:14 Les trahisons comme ravages
17:03 Peut-on filmer Benjamin Netanyahu ou Bachar al-Assad ?
19:58 Gaza, les images et l’ennemi invisible
27:05 Le cinéma d’aujourd’hui est-il resté bloqué au XIXe siècle ?
28:15 Mosab Abu Toha : Ce que vous trouverez caché dans mon oreille
30:45 Le nouveau monde et la condition atomique
33:38 Ce que l’on ne veut plus faire, ce qu’il ne faut plus faire
35:57 Filmer à travers la guerre
39:00 Le bourreau est la fiction, la victime du côté du documentaire
42:02 La surproduction des images, comment s’en sortir ?
46:16 La 6e extinction et les couches du vivant
47:28 Fernand Deligny : la connivence profonde entre les images et les animaux sauvages
48:56 Mohammed Darwish : l’ami qui empêche de faire les comptes
Gaza comme hors champs, le cinéma est toujours du côté de la vie
51:35 Les années 50 et 60 ou l’apparition d’un cinéma politique depuis « les gens »
53:56 Comment recommencer le cinéma ?
58:50 Retrouver la lumière par-delà l’essoreuse des images qui colonisent
1:01:45 « Notre musique c’est celle de tout le monde », Jean-Luc Godard et Michael Witt
1:04:10 Repenser et réinventer la production et la distribution
1:06:44 Joy Division et Ian Curtis, l’ami commun
1:12:33 La solidarité entre les squats de Manchester et de Paris
1:15:04 Joy Division ou le cri étouffé
1:20:42 L’ami qui prend soin et prend la douleur
1:24:28 Peut-on se retirer sans trahir ?
1:28:17 Filmer depuis l’intérieur même de la destruction, désorienter, resituer
1:30:02 « Tant qu’on pense que le cinéma est une industrie, on est foutus »
1:36:19 Le geste cinématographique, la domination par le cinéma
1:40:26 Le cinéma et l’enchevêtrement du temps
1:45:30 Faire un pas de côté pour pouvoir dire le monde
1:55:33 Fuir les malentendus, partir de l’industrie
2:02:18 La voix sur l’épaule, Laurence Chable et François Tanguy
2:12:29 Que peut le cinéma aujourd’hui ? 
2:13:23 « A moins qu’il ne faille penser que pour rendre la peine encore plus atroce et plus subtile, l’enfer a été placé en plein cœur du paradis » (Agamben)

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09.12.2024 à 10:00

Mayotte ou l'impossibilité d'une île - Rémi Carayol

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Il y a cinquante ans, la population de l’archipel des Comores était invitée à se prononcer sur le statut de son territoire. Si trois des quatre îles votèrent massivement pour l’indépendance, Mayotte (Maore), où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, vota contre, tandis qu’à Paris l’armée et le « parti colonial » encore très puissant ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance aux Comores mais conserva Mayotte, devenue en 2011 le 101e département français à l’issue d’un processus unique de « colonisation consentie ».
Tout renvoie à la colonie sur cette île : les ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, la dépendance économique envers la « métropole », les défaillances des infrastructures mises en lumière par les récentes pénuries d’eau… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens devenus « étrangers » par l’effet d’une politique d’État délibérée, la violence à Mayotte est le résultat d’un double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les principaux épisodes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de « Mayotte française » et du présent colonial qui continue de l’animer.


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09.12.2024 à 10:00

Syrie: la chute du régime, enfin! Discussion improvisée avec deux révolutionnaires syriens en (ex)exil

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L’édition de cette semaine se trouve chamboulée par la chute du régime syrien. Nous avons improvisé, dimanche soir, cette discussion avec deux amis révolutionnaires en (ex-)exil et préparons plusieurs articles sur cet évènement majeur. On publie le live tel quel, le son est un peu ric-rac par moment, si c’est trop pénible à suivre, on le refera au propre dans la journée. Ce qui s’y dit nous semble néanmoins crucial pour comprendre cette séquence historique et s’y repérer, sans bafouiller.

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